Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité - Vev

Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

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 Hervé 

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sous titre 1

etc...


hyperactivité

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le tdah techniquement

Explication hautement scientifique de la différence Méthylphénidate/drogues en général. En fait, quand notre cerveaux lance une action ( manger, faire pipi, attrapper le bouquin-qui-est-là-haut-sur-l'étagère-c'est-celui-là-et- pas-un-autre-qu'il-me-faut) la dopamine est le porteur de l'information qui indique aux neurones que l'action se déroule conformément ( j'avais un creux : j'ai attrapé un bout de pain, je fabrique un peu de dopamine pour prévenir les neurones qu'on va pas mourir de faim, fin de l'alerte) ou encore mieux que prévu ( ouah! un saladier de mousse au chocolat rien que pour moi, je fabrique une super dose de dopamine pour prévenir les neurones que ça va être Bizance !!!). Seulement, l'euphorie, c'est sympas 5 minutes mais, trop longue, elle nous ferait consomer trop d'énergie ( et manger trop de mousse au chocolat!) : alors, pour remettre tout le monde au boulot, les synapses ( points de conexions entre plusieurs neurones) sont équipés d'un système de trop plein : la recapture dont le rôle consiste à évacuer la dopamine superflue. Le problème, chez les TDAH, c'est que nos neuronnes entendent pas bien les infos : soit qu'ils ont les récepteurs en carafe, soit qu'on fabrique pas assez de dopamine au départ ou qu'on en recapture trop, je sais plus trop (il faudrait que je relise Lecendreux): c'est pour ça qu'on passe du coq à l'ânes sans cesse, histoire de voir si on entendrait mieux l'âne que le coq, qu'on ne fini jamais rien et qu'on s'organise mal vu qu'on a jamais suffisement de retour sur le résultat des actions qu'on engage, d'où notre besoin perpétuel de récompense immédiate : là ou un cerveaux lambda sait qu'une action se déroule bien, un cerveaux TDAH reçoit des infos sur un vieux mobile d'un correspondant bêgue qui appelle d'un tunel pendant que le train passe : agaçant à force !!!

Alors, c'est sûr, une solution au problème, ça pourrait être la drogue ( n'importe laquelle, cocaïne, canabis, alcool, tabac etc, les modes d'actions se valent) : on provoque une surproduction de dopamine ( ou équivalent) très très très supérieure à ce que le corps pourrait naturellement produire, on bloque la recapture et on sature les récepteurs. Problème, le cerveaux s'adapte à la surdose chaque fois qu'elle est renouvellée... non sans dégats, quelle que soit la substance, et le corps étant incapable de fournir naturellement des doses équivalentes, passés les effets euphorisants, le manque et la dépendances démarrent très très sournoisement... sans parler des domages collatéraux qui bien souvent provoquent la mort des consomateurs avant qu'ils aient pu devenir complêtement crétins... sauf à partir de très bas !

Alors, j'ai une nette préférence pour le plan B : Le chlorhydrate de méthylphénidate, c'est juste une "grosse fainiasse" qui se contente de limiter la recapture de la dopamine dans le cerveaux. Du coup, celui-ci fonctionne avec des dosages naturels que le corps est en capacité de produire... et de recapturer lorsque l'effet s'estompe. Résultat, pas de dépendance ! Mais alors, pourquoi est-il écrit "stupéfiant" sur la boite ? C'est simple, la ritaline ou le concerta ouvrent grands les portes "recapture" de la bergerie "synapse" pour que les gentilles brebis "dopamine naturelle" puissent y allaiter leurs agneaux "recepteurs dopaminergiques" en revenant de la prairie où l'herbe est verte. Imaginez alors les ravages qu'une meute de grand méchants loups même pas énorme ( un p'tit kir, Marcel ?, allez, fume une taff Kévin ) estampillée "surdose articicielle provoquée par la drogue" pourrait faire dans ses conditions. Il vaut donc mieux être prudent et ne pas laisser le troupeau sans surveillance quand les portes de la bergerie sont ouvertes.

Finalement, je me demande si j'ai été clair... et mon cerveaux TDAH peut toujours attendre la dose de dopamine qui lui dira que c'est bon, elle risque pas de passer vu qu'à cette heure, il y longtemp que Rita a fini son boulot. Ça doit être pour ça que je suis encore là à vous bassiner alors que je devrais être au lit depuis un moment et que blandine a déjà très très bien expliqué le truc ;o).

Les jouets sont la cause principale de l'agressivité des petits enfants.


Pour que votre bébé ne devienne pas hyperactif, il ne faut pas lui donner de jouets ni d'animaux en peluche depuis la naissance jusqu'à l'âge de quatre ans environ; il ne faut pas non plus lui donner d'instruments de musique jusqu'à l'âge de cinq ans environ.


Trouble déficit de l’attention hyperactivité.(TDAH)

Quel est le réel problème Trouble déficit de l’attention / Hyperactivité (TDAH) est le nom courant d’un trouble développemental spécifique qu’on voit chez les enfants et les adultes qui se décompose en déficit dans l’inhibition comportementale, le maintient de l’attention, la résistance à la distraction et la régulation de son activité personnelle par rapport à une situation (hyperactivité ou agitation).

Ce trouble a eu de nombreuses étiquettes différentes au cours du siècle passé, y compris le syndrome d’enfant hyperactif, réaction hyperkinetique de l’enfance, dysfonctionnement minimal de cerveau, et trouble déficit de l’attention (avec ou sans hyperactivité), ou ADD (TDA en français). En dépit des noms changeants pour ce trouble, ses symptômes les plus évidents sont demeurés les mêmes pendant presqu’un siècle.

Ils incluent :

. Altération de l’inhibition de réponse, de l’impulsivité, ou de la capacité à attendre la satisfaction. Ceci représente une incapacité de s’arrêter et de réfléchir avant d’agir : attendre son tour pendant les jeux, au cours d’une conversation avec d’autres, ou quand on doit attendre dans une file ; pour interrompre leur réponse rapidement quand il devient évident que leurs actions ne sont plus efficaces ; pour résister à des distractions tout en se concentrant ou travaillant ; pour travailler avec des vues à long terme plutôt que d’opter pour les plus petites, plus immédiates ; et réprimer une réaction forte ou immédiate à un événement, comme peut l’exiger une situation.

. Activités excessives ou activités qui sont inadaptées aux exigences d’une situation. Les symptômes reflétant ce problème sont l’agitation excessive, une incapacité à rester immobile, une impatience sur le "qui vif", un excès de mouvements par rapport à ce qui est nécessaire pour accomplir une tache, tel que tortiller leurs pieds et jambes, tapoter des choses, se balancer assis, ou leurs changements de positions et de maintien quand ils exécutent une tache relativement ennuyeuse. Les enfants les plus jeunes avec ce désordre peuvent avoir un fonctionnement excessif, sauter, et toute autre activité motrice brutale. Même si ceci tend à diminuer avec l’âge, les adolescents avec TDAH sont plus agités et remuants que leurs pairs.

. Difficulté pour maintenir leur attention ou faible persévérance pour soutenir un effort. Ce problème est très visible quand l’enfant doit faire quelque chose d’ennuyeux, pénible, ou prolongé, ou qui inclut des activités répétitives qui ne l’interpellent pas personnellement. Les enfants avec TDAH ne parviennent pas à se remotiver comme leurs camarades, et leur niveau de motivation et leur volonté sont très faibles, comparés à d’autres de leur âge quand ils manquent d’intérêt pour des taches importantes qu’ils doivent exécuter. Ils décrivent bien leur lassitude face à de telles taches et par conséquent passent d’une activité inachevée à l’autre, sans les achever. Perdent facilement leur concentration pendant une tache ennuyeuse et prolongée, des activités routinières, une incapacité à reprendre une tâche inopinément interrompue. Ainsi, ils sont facilement distraits pendant une activité manuelle demandant une grande concentration. Ils ont aussi des soucis pour terminer des taches routinières, sans supervision, une incapacité à se maintenir durablement sur une activité, quand ils travaillent seul.

Bien que ce soient les trois domaines les plus communs de difficultés associée au TDAH, la recherche menée pendant les dix dernières années suggère que ceux qui sont TDAH pourraient avoir des difficultés dans le fonctionnement des domaines mentaux suivants :

1) L’oeil de l’Esprit(se rappeler de faire des choses, ou la mémoire de travail). La mémoire de travail fait référence à la capacité de garder à l’esprit l’information qui sera utilisée pour diriger ses actes, soit maintenant, soit plus tard. Elle est essentielle pour se souvenir de faire des choses dans un futur proche. Les personnes avec TDAH ont souvent des problèmes avec la mémoire de travail. Ils sont oublieux de choses qu’ils devraient faire. Ils semblent incapables de garder à l’esprit des informations importantes dont ils auront besoin pour diriger leur action plus tard. Cela les rend désorganisés à la fois dans leur pensée et dans leurs activités lorsqu’ils perdent souvent le fil du but de leur activité. Un des composants du noyau de notre mémoire de travail est notre capacité d’imagerie visuelle - nous pouvons réactiver des images d’événements significatifs du passé et les garder "en ligne" à l’esprit pendant que nous les utilisons pour nous guider dans ce que nous faisons. Par exemple, quand nous conduisons à travers une ville, nous pouvons rappeler un plan de la ville et en garder l’image à l’esprit tout en utilisant ce plan pour nous guider dans notre conduite en ville. C’est pour cela que les enfants avec TDAH sont souvent décrits comme agissant sans anticipation ni projection de leurs actes. Ils ne regardent pas en arrière afin de regarder en avant, il n’apprennent pas de leurs erreurs du passé. Et ils sont moins capables d’anticiper et de préparer des événements futurs aussi bien que d’autres. Récemment, la recherche a suggéré que les personnes avec TDAH ne peuvent pas sentir ou utiliser le temps de manière aussi adéquate que d’autres dans leurs activités quotidiennes, de telle manière qu’ils sont souvent en retard pour des rendez-vous ou échéances, mal préparés pour des activités à venir, et moins capables que d’autres de suivre des activités ou des plans sur le long terme. Notre sens du temps et capacité à nous y diriger vient aussi de cette capacité mentale de garder à l’esprit l’information dont nous avons besoin pour nous diriger. Ce n’est pas surprenant alors que des problèmes avec la gestion du temps et l’organisation d’événements à venir sont communs aux adolescents et aux adultes.

2. La voix de l’Esprit (Langage interne et respect des règles). Les enfants avec TDAH ont un retard significatif dans le développement de leur langage interne. C’est la voix privée à l’intérieur de l’esprit de chacun que nous utilisons presque continuellement tout au long de la journée. Nous l’utilisons pour converser avec nous-mêmes, contempler des événements, et diriger ou commander notre propre comportement. Ce discours privé est absolument essentiel pour le développement normal de la contemplation, de la réflexion, et de l’auto-régulation. Son retard chez les personnes atteintes de TDAH contribuent à des problèmes significatifs pour suivre d’un bout à l’autre les règles et instructions, lire et suivre des directions attentivement, suivre d’un bout à l’autre ses propres plans, règles et listes de "choses à faire", et même d’agir avec des principes moraux et légaux à l’esprit. La voix de leur esprit est faible ainsi que son influence sur leur comportement. Quand ce problème est combiné avec leurs difficultés avec la mémoire de travail, ce problème de conversation avec soi ou discours privé résulte souvent en une interférence significative avec la compréhension à la lecture, spécialement en ce qui concerne des tâches de lectures complexes et inintéressantes, voire très longues.

3. Le coeur de l’Esprit. (L’autorégulation d’émotions, de motivations, et la vigilance). Les enfants et les adultes avec TDAH ont souvent des problèmes pour inhiber leurs réactions émotionnelles à des événements aussi bien que le font d’autres de leur âge. Ce n’est pas que les émotions dont ils font l’expérience sont inappropriées, mais que les personnes avec TDAH vont probablement avoir une plus grande tendance à manifester publiquement les émotions dont elles font l’expérience que ne le ferait quelqu’un d’autre. Elles ont l’air d’être moins capables d’"intérioriser" leurs sentiments, de les garder pour elles-mêmes, et même de les modérer que ne le feraient d’autres.

En conséquence, il est probable qu’elles apparaissent aux yeux d’autrui comme émotionnellement moins mûres, plus réactives avec leurs sentiments, plus impétueuses, de tempérament plus rapide, et facilement frustrées par les événements. Les difficultés qu’elles éprouvent à générer une motivation intrinsèque pour des tâches qui n’ont pas de récompense immédiate ni ne les interpellent est couplée avec ce problème de régulation de l’émotion.

Leur capacité de créer une motivation privée, pulsion ou détermination les fait souvent apparaître comme si elles manquaient de volonté ou d’autodiscipline puisqu’elles ne peuvent pas rester avec des choses qui ne leur procurent pas de récompense immédiate, de stimulation ou d’intérêt. Elles semblent ne pas pouvoir mettre de coeur à l’ouvrage. Leur motivation reste dépendante de l’environnement immédiat en ce qui concerne la force et la durée qu’elles vont consacrer au travail, alors que d’autres développent une capacité de se motiver intrinsèquement en l’absence de récompense immédiate ou d’autres conséquences.

Également en relation avec ces difficultés de régulation des émotions et de la motivation, il y a celle à réguler leur niveau général de vigilance (d’éveil) afin d’aller à l’encontre de demandes situationnelles. Les personnes avec TDAH trouvent difficile de s’activer et de s’éveiller de manière à initier un travail qui doit être fait, se plaignent souvent d’être incapables de rester alertes voire même éveillées dans des situations ennuyeuses, et ont souvent l’air de rêvasser ou "dans un brouillard" alors qu’elles devraient être plus alertes, focalisées, et activement engagées dans une tâche.

4. La plaine de jeux de l’esprit (La capacité de résoudre des problèmes,l’ingéniosité, et la flexibilité dans la poursuite d’objectifs à long terme.)Très souvent, lorsque nous sommes engagés dans des activités dirigées vers un but, les problèmes que nous rencontrons sont des obstacles entre nous et nos objectifs. Dans ces moments-là, les individus doivent être capables de générer rapidement une variété d’options dans leur tête, de considérer leurs issues, et de sélectionner parmi elles celles qui semblent les plus pertinentes pour surmonter l’obstacle de telle manière qu’ils peuvent continuer dans la direction de leur objectif.

Les personnes avec TDAH trouvent de tels empêchements entre leurs buts et elles plus difficiles à surmonter ; elles abandonnent souvent leurs objectifs face aux obstacles et en ne prenant pas le temps de penser à d’autres options qui pourraient les aider à se diriger vers leur objectif avec succès. Ainsi elles peuvent apparaître comme moins flexibles dans leur approche de situations problématiques, plus portées à répondre automatiquement ou sur impulsion, ou plus simplement plus portées à arrêter et abandonner. Elles ont l’air moins créatives pour dépasser les barrages sur la route entre elles et leurs objectifs que d’autres.

Ces problèmes peuvent même être évidents dans le discours ou l’écriture de ceux qui ont ce trouble, car ils sont moins capable d’assembler rapidement leurs idées dans une explication cohérente et organisée de leur pensée. Et, ainsi, ils sont moins capables d’assembler leurs actions et idées dans une chaîne de réponses qui remplirait effectivement le but qui leur a été assigné, qu’il soit de nature verbale ou comportementale.

Il apparaît maintenant que la capacité de générer rapidement une variété d’options de réponses dans nos têtes vient d’une capacité de jouer avec l’information. Ce qui veut dire que nous avons une capacité à manipuler, séparer, recombiner nos images, idées, et pensées, à jouer avec leur contenu, à voir quelles combinaisons nouvelles nous pouvons créer.

Alors que la plupart de ces combinaisons ne sont pas très utiles, quelques unes d’entre elles sont de véritables nouvelles manières de faire les choses qui peuvent nous aider à atteindre nos objectifs plus qu’efficacement. J’appelle cela la plaine de jeux de l’esprit parce que c’est là que nous pouvons manipuler et recombiner d’anciennes idées et les refondre en de nouvelles tout en cherchant après celles qui peuvent nous être véritablement utiles.

Conclusion : Tout ceci suggère que le TDAH est bien plus que seulement un problème avec l’attention et la concentration ou simplement des difficultés avec le fait d’être trop actif. Le TDAH semble interférer avec ces capacités mentales uniques qui nous donnent la capacité de contrôle de soi.

Nous utilisons ces capacités pour regarder à travers le temps, pour déterminer les issues probables de ce que nous pouvons faire avant que nous le fassions, pour sélectionner celle qui va contenir en elle la promesse des plus grandes récompenses à long terme, et ensuite pour nous soutenir en tendant vers nos objectifs à venir.

Ce sont les choses que les personnes avec TDAH trouvent les plus difficiles à faire : penser avant d’agir et ensuite utiliser leurs pensées pour les guider à travers les situations sociales vers un futur plus rempli de succès. Nous apprenons qu’appeler le TDAH un problème avec l’attention est comme dire que l’autisme consiste à parler drôlement ou à faire voleter ses mains.

Bien que vraies ces vues ne captent que peu la nature plus profonde du trouble ni ne nous disent ce qui ne va pas de manière que nous puissions mieux comprendre comment le gérer.

Le TDAH est en fait un trouble du développement de contrôle de soi humain. Les aider à gérer ce retard dans l’auto-régulation est le sujet d’une autre colonne mais, clairement, le premier pas vers la prise en main efficace de n’importe quel trouble de l’enfant est d’avoir la meilleure compréhension possible de ce qui ne va pas dans ce trouble. Notre science du TDAH nous amène plus près de cette compréhension que jamais auparavant.

Russell A. Barkley, Ph.D. Research Professor of Psychiatry SUNY Upstate Medical University Syracuse, NY

Les traitements pharmacologiques chez l’adulte TDAH

50 trucs de gestion du déficit d’attention de l’adulte

la procrastination

La procrastination ou la remise au jour suivant systèmatique...

Comment te dire. Pour le coup, moi ça me dépasse : C'est probablement un de mes comportements sur lequel j'ai le moins prise.

Mais il y a plusieurs scénarios :

1 -Mode Standard Ca ne m'intéresse pas (Ex : Sécurité sociale), et la motivation requise pour faire étant absente, je regarde le truc comme un animal dans un zoo et je ne le fais pas. Avantages : Peu de contraintes Inconvénients : Certaines contraintes vous rattrapent...

2 - Mode Abstraction Spatiale

J'y pense très fort, et je déroule une pelote de possibilités et d'extensions proche de l'infini, je ne sais plus où ça commence et ou ça se termine, donc je ne fais rien.

Avantages : J'adore ma vitesse de compréhension, sans blague, vive moi... Inconvénient : Je n'agis pas aussi vite que je pense, sans blague, je suis un boulet...

3 -Mode "Faudrait que..." J'y pense à un moment prècis, et puis 4~5 minutes après j'ai oublié, donc je ne fais pas. Avantages : Bénéfique à l'industrie du post-it et du stylo en général (vu que je perds tout très facilement); fait occupé (prolifération de note en charabia illisibles); côté génie autiste très valorisant. Inconvénient : Certaines contraintes vous rattrapent...

4 - Mode Idée de Génie avec Concentration de Mulot Je commence, tout se passe plutôt bien, et puis j'ai une période d'euphorie, des milliers d'idées (même des bonnes!) émergent, donc le truc se complexifie gravement. Là, au bout d'un moment, je suis content d'avoir eut l'idée, mais la concentration ne suit pas or je me suis moi même imposé une réalisation digne de l'empire romain. Comme celui-ci a finalement périclité, je laisse en plan. Avantages : Pleine confiance, Ego au top, Incrédulité de l'entourage Inconvénient : Jamais fini, et comme c'est compliqué, faut pas espérer d'aide

5 - Mode Génération Automatique de Pseudo-Bordel

Je commence, et là j'ai un problème d'organisation. J'ai beau tout déplacer pour me rappeler de la location exacte de chaque chose, je cherche tout le temps (Typique : des courriers; entre le contenu, les photocopies, les timbres...), je m'énerver (et je suis quand même encore bien impulsif, moins qu'à 20 ans); et finalement je finis par être devant un problème insoluble.

Avantages : Permet de poser des jours de congés; Grande sensation de victoire si la tâche est achevée Inconvénient : La journée de congé ne se fera pas dans le calme.

6 - Mode Cercle vicieux Je fais un truc qui m'ennuie. Donc j'arrête de le faire. Je fais 150 trucs à côté ou je pense à pleins d'autres trucs. Du coup quand je reviens sur le truc qui m'ennuyait, et que je le regarde bien, il m'ennuie encore plus. Donc j'arrête une nouvelle fois de le faire, et bis repetita... Avantage : Dans les 150 trucs à côté, certains peuvent être intéressant et vous trainer vers d'autres modes, ce qui casse partiellement le cercle. Inconvénient : C'est récursif et ça peut durer TRES longtemp et ..certaines contraintes vous rattrapent...

Je crois que ce sont les 5 vrais motifs de ma vie quotidienne.

@+ Fred.

temoignages

Témoignage : Olivier

Une histoire TDA + point de vue

Bonjour,

J’ai été diagnostiqué TDA il y a maintenant un an et demi. Voila donc mon histoire !

Je suis âgé de 41 ans maintenant et ma vie a réellement changé depuis cette découverte il y a maintenant 2 ans.

Traité de pierrot de le lune dans mon enfance puis de planeur durant mon adolescence, J’avais aussi ce caractère impulsif qui m’amenais à faire pas mal de bêtises. Ceci dit , je ne me reconnais pas dans le terme "Hyperactif" et dans les reportages que l’on voit à la télévision sur les enfants TDAH d’aujourd’hui, ce qui a retardé ma prise de conscience sur ce sujet. Après un peu de recul, la raison me parait maintenant très simple : Je fais partie de la catégorie déficit d’attention sans hyperactivité ou encore "rêveur de jour" , cela concerne je crois plus généralement les femmes TDA mais ça doit être mon (petit) coté féminin ! . Sans vouloir apporter un jugement, l’éducation il y a 30 ans n’avait rien avoir avec celle d’aujourd’hui et les baffes quotidiennes que je prenais à cette époque ont fait que j’étais et suis encore un garçon finalement assez discipliné ...

J’étais relativement renfermé et j’avais peu d’estime de moi-même jusqu’au début de l’age adulte. Par chance , j’étais studieux et de plus motivé par les sciences physiques, cela a compensé mon coté distrait et désorganisé et j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur en informatique. Ce n’est pas par hasard si j’ai choisi ce métier, de même si j’ai changé 8 fois de jobs durant mes 16 premières années de travail. J’ai essayé tous les types de postes ( de commercial à manager en passant par consultant/formateur) + une expérience de création d’entreprise de service.

Au travail, je contrôle assez bien mon impulsivité. Mon sens du devoir et la discipline que j’ai reçu de mon éducation compense ce besoin de faire uniquement des choses excitantes pour garder la motivation. L’hyper focalisation que l’informatique exerce sur moi joue en ma faveur. Le trouble de l’attention s’exerce en effet dans les 2 sens et si on a la chance de focaliser sur des choses utiles, on peut aller loin. Mon sens de la créativité (souvent présente chez les TDA) est un bon allié aussi. Comme un certain nombre d’adultes TDA, je me suis réfugié dans le travail puisque c’était le seul endroit ou j’avais de la reconnaissance (bien que j’avais toujours l’impression de ne pas en faire assez). Je crois que mes supérieurs étaient toujours désolés que je parte si vite !

J’ai essayé la voie hiérarchique mais les postes de management que j’ai eu me demandaient trop d’organisation et trop d’attention sur une multitudes de détail. De plus de nombreuses taches n’étaient à mon goût pas très motivantes comme le coté administratif de la gestion d’une équipe. Récemment, j’ai mis au placard toute idée de carrière conventionnelle et aujourd’hui, grâce à la connaissance du TDA, je suis consultant à mon compte, et je revis (pour l’instant du moins !). Je peux varier mes activités à mon grés pour être toujours motivé et concentré.

En dehors de ma vie professionnelle qui me sourie finalement assez, ma vie sentimentale n’est une réussite puisque je ne me suis jamais fixé plus de 2 ans avec une femme, avec de nombreuses périodes de solitude. Là par contre, mon incapacité à accepter la routine, mon impulsivité dans la relation à deux, n’a pas joué en ma faveur. Socialement parlant, je suis de bonne compagnie je crois mais je ne suis pas un trés bon participant dans un groupe sur le long terme. J’ai gardé ce coté solitaire et ce besoin de changer d’air très souvent, ce qui n’est pas sans poser des problèmes. J’ai longtemps été partagé entre l’ennuie et des activités à risque. J’entrevois maintenant un nouvel equilibre avec ma connaissance du TDA et donc de moi.

Mais les symptomes classique du TDA (distraction, manque de planification, désorganisation, pertes d’objets, procrastination, impulsivité, sensibilité extreme, humeur changeante, fatigue, ... je pourrais en faire une page) font que cela reste un combat de tous les jours. J’ai tout de meme l’impression d’avoir un vie finalement assez passionnante !

Voici maintenant mon point de vue sur ce trouble, opinion que je me suis forgé après 2 ans de recherche personnelle, aidé par un spécialiste, quelques réunions ou échange entre adulte TDA en suisse ou dans ma ville à Grenoble, et une dizaines de livres sur le sujet TDA adulte , la plupart américains. Vu la complexité de ce trouble, je reste très modeste dans la connaissance que j’en ai, et donc trés ouvert à toutes nouvelles informations, critiques ou autres points de vue.

Si j’ai bien compris donc, pour la psychiatrie moderne le trouble de l’attention est une nouvelle vision transversale dans la longue liste des troubles de l’humeur et de la personnalité. Le TDA chez les adultes était (et est toujours en France) réparti dans plusieurs autres familles (dépression, anxiété, TOC, fatigue chronique, dépendance aux substances, alcoolisme ...). du fait de ces comorbidités souvent associés . Pour les adultes qui n’ont pas de comorbidités aigues, on parle seulement de personne distraites, impulsives ou d’humeur changeante. Et mêmes si certains ont des vies un peu gâchées à cause de cela, ce n’est pas dans l’optique de la médecine d’améliorer leur bien-être ... mais je crois que les choses bougent en France aussi, ce groupe de discussion en est une étape.

Le DSM 4 qui recense officiellement aux états-unis tous les troubles psychiques, en fait aussi un trouble à part entière pour les adultes. C’est normal car Il s’agit d’une condition neurologique (quelque chose comme une sous-activité du lobe frontal du cerveau causé par un manque en dopamine), héréditaire, évoluant plus ou moins bien avec le temps, et nous pouvons déjà bénéficier de la recherche qui beaucoup travaillé sur la question, surtout aux USA. Il existe dans ce pays des dizaines de sites Web et de livres sur le TDA adultes, on commence à trouver des traductions pour les éléments de base, + quelques sites Web et livres francophones mais essentiellement consacrés aux enfants.

Je pense que ce n’est pas inutile de s’informer sur le TDA enfants (surtout si l’on en a !) mais la nature du TDA est assez différente concernant les adultes. Cela pourrait néanmoins nous aider a comprendre notre parcours mais, en dehors d’une psychothérapie poussée, on n’a pas forcement des souvenirs objectifs sur notre enfance (nos parents non plus !).

Les spécialistes ont donc défini une liste de symptômes quasiment équivalents pour toutes les adultes affectés (http://www.aei.ca/ claudej/criteresTDA.html) même si nous avons mis au point des mécanismes plus ou moins heureux pour les résoudre ou les contourner. De même une série de conseils (par exemple http://www.aei.ca/ claudej/gestionTDAadulte.html) peuvent nous aider meme si certains sont triviaux et d’autres inaccessibles. Mais ce n’est pas simple car Il y a une irrégularité dans nos sensations et nos comportements, avec beaucoup de contradictions (hyper puis hypo activité, manque de concentration puis trop grande focalisation, inhibition puis impulsivité) bref tout et son contraire.

De plus, notre personalité intrinsèque interfère plus ou moins bien avec ce trouble. Un point positif est que l’on retrouve dans les expériences TDA des success stories (professionnelle du moins) notamment des artistes, inventeurs ou des capitaines d’industrie voire des hommes politiques ( ces derniers savent certainement très bien s’entourer) qui se sont appuyés sur la composante créative ou hyperactive du TDAH. La remise en cause permanente qu’ils se sont fait sur eux-même leur a certainement permis de réussir. Tout comme nous , ils sont distraits, spontanés, toujours sur la corde raide mais ils transforment tout ça en énergie positive.

Je crois qu’une meilleure connaissance de ce syndrome est pour nous tous très avantageuse. Elle permet d’abord de déculpabiliser sur nos tares qui nous agacent ainsi que nos proches (manque d’écoute ou de participation, procrastination, gaffes, échecs successifs ..). Ensuite elle permet de mieux nous connaître, le TDA est en effet complexe, et même si l’on a compris depuis longtemps que l’on est différent des autres, on a du mal à se décrire sans se noyer dans des détails. Il y a les conseils que l’on peut trouver par exemple au travers d’un groupe TDA , rien n’est meilleur que d’écouter le parcours d’une personne qui a beaucoup de handicaps communs avec soi.

Il y a les thérapies avec des spécialistes encore peu nombreux chez nous, mais j’ai entendu récemment que certains psychiatres francais se prennent en main et vont faire des propositions pour les adultes au moins en ce qui concerne le diagnostic qui n’est pas officiel aujourd’hui. Enfin le traitement médicamenteux qui peut nous aider déjà dans un premier temps à assimiler toutes ces nouvelles informations grâce à une meilleure lucidité, et agir comme le starter ou le catalyseur du renouveau.

La ritaline évidemment qui est très spectaculaire pour les enfants TDA, et reste souvent relativement efficace à l’age adulte. Encore faut-il trouver le bon dosage et les bonnes périodes, ce n’est peut-être pas très raisonnable de la prendre à vie (mais c’est bien moins pire qu’une cafetière par jours, fréquent dans mon milieu). Personnellement je n’en prends pas lorsque mes activités me procure suffisamment de motivation pour soutenir mon attention (je m’en étais bien passé jusque là). Par contre cela aide pour passer des caps comme la prise de conscience de ce trouble. Mais je crois que le meilleur traitement est d’adapter notre vie à ce trouble, ce qui peut remettre en question toute une éducation et une pression de la société qui veut mettre tout le monde dans le même bateau de la réussite conformiste ou spectaculaire.

Dans le cas ou la déprime, la fatigue ou le découragement sont importants, les antidépresseur et notamment les plus récents comme la famille du prozac ou de l’effexor. J’ai parlé avec plusieurs médecins, à la dose minimum, ces molécules n’ont pas beaucoup d’effets secondaires et ce sont de bons modérateurs d’humeur, tellement changeante chez les TDA. Trés souvent, le médecin généraliste, même s’il ne connaît pas le TDA (il y a de fortes chances !), n’attend pas la depression pour prescrire une de ces molécules qu’il choisira en fonction de leur caractère plus ou moins stimulant ou sédatifs selon le cas de chacun et notamment son niveau d’anxiété. Au bout de quelques mois, une meilleure forme et le retour du goût de la vie améliorent du même coup la concentration sur les taches de tous les jours, et dans ce sens cela en fait aussi un traitement du TDA. Il y a une possibilité de mixer avec la ritaline mais est-ce que ce n’est pas trop !

Bon je crois que je vais m’arreter là, un forum n’est pas le meilleur support pour écrire un roman. Vous pouvez constater que c’est un sujet sur lequel je n’ai pas de problèmes de concentration ... j’espère que j’aurai l’occasion de connaître mieux certains d’entre vous.

Témoignage extrait du "forum" Liste de discussion Yahoo Group

== Témoignage : Nathalie

Bonjour à tous et toutes,

Je m’appelle nathalie, je viens de rejoindre le groupe. J’ai découvert que ce qui me pourrit la vie depuis ... très longtemps porte un nom : D.A. avant je pensais juste être bonne à rien... enfin j’exagère un peu mais si peu...

J’ai longtemps fait avec l’étourderie, les fautes d’inattention, j’ai lutté, fait des listes, des plannings rarement suivis mais bon.

et puis mon mari a été muté, j’ai laissé mon job en me disant "je vais m’installer en indépendant"...

et là... plus de pression, plus d’urgences... une grande maison et trois enfants pour se "distraire"... je n’arrive à rien : je brasse !

c’est difficile d’avoir toutes les capacités de faire plein de choses... et de n’aboutir à rien. Commencer plein de chose en même temps et ne rien finir, remettre, commencer autre chose... traîner comme des boulets des tas de trucs hyper importants... et ne pas les faire ... s’enliser, se perdre dans une foule de détails sans importance. se demander la moitié de la matinée où on a bien pu poser sa tasse de café, entreprendre des fouilles dès qu’on cherche le téléphone ...

enfin bon, le pire, ce qui m’a poussée très récemment à consulter, c’est la voiture. J’ai besoin de conduire en province, c’est difficile de s’en passer. J’ai eu au début de l’année un terrible accident de voiture . une camionnette genre trafic a percuté ma voiture de plein fouet. j’avais mes trois gosses dans la voiture... Je n’ai pas vu la camionnette, j’aurais du : elle avait la priorité. je pense que j’avais déconnecté. J’ai déroulé le film de cet accident... et des précédents et je me suis rendu compte que dès que je fais quelque chose d’un peu machinal.. automatique... je zappe. alors j’ai déjà eu du mal à apprendre à conduire mais dès que je commence à me dire " tiens... ça va mieux, je suis plus à l’aise" j’ai un pet’ . sauf que la dernière fois si on s’en est sortis qu’avec quelques fractures c’est un miracle.

le médecin que j’ai vu m’a prescrit de la kinésiologie (des exercices que j’oublie tout le temps) et de l’homéopathie avec un truc à prendre le mardi, un autre le jeudi et un autre le dimanche... je n’ai pas encore réussi à commencer... Quelque part ça me semble un peu inadapté à mon cas... j’ai déjà jamais réussi à prendre la pilule face-wink.png ... même avec des post-it collés partout !

voilà... je ne sais plus vraiment quoi faire... pour consulter quelqu’un d’autre il faudrait que j’aille sur bordeaux, donc prendre la voiture... donc je ne fais rien... ça me plombe littéralement.

Sinon je suis pas tout le temps autant "au fond du trou" mais bon il y a des haut et des bas...

j’espère pouvoir échanger avec certains d’entre vous sur la question de la conduite automobile parce que je me sens "inapte" ou inadaptée je ne sais pas . Et puis tous ces gens qui vous disent "alleeeeez ! c’est une question de volonté, il faut reconduire !" je me demande si ils comprennent.

bon c’est mon premier post et je crains de vous avoir déjà saoulés...

à très bientôt

Nathalie

tdah Des chercheurs revent de percer les mysteres du sommeil

janvier 2008 - 16:01


Sur le meme sujet Pourquoi l'etre humain a-t-il besoin de dormir ? Cette question, qui intrigue les scientifiques depuis des siecles, a trouvé un début de réponse grâce a des chercheurs de l'Université de Lausanne. En étudiant des souris privées de sommeil, ceux-ci ont pu mettre en évidence un exces de calcium dans leur cerveau. Ils ont également trouvé le gene qui régule ce niveau de calcium.


«Que personne ne sache pourquoi nous dormons m'a toujours étonné», confie Mehdi Tafti, directeur d'un projet de recherche sur le sommeil mené par le Centre intégratif de génomique de l'Université de Lausanne.


Expert en matiere de troubles du sommeil, le professeur Tafti a passé ces vingt dernieres années a essayer de comprendre pourquoi les humains passent pres d'un tiers de leur vie dans les plumes.


Avec l'équipe qu'il dirige, il est parvenu a identifier un gene – baptisé Homer1a – qui contrôle les niveaux de calcium dans les neurones du cerveau. Une découverte dont la revue scientifique américaine émanant de la «National Academy of Science» s'est récemment fait l'écho.


Un signal d'alarme

Pour identifier ce gene, les chercheurs ont travaillé sur des souris. Comme les humains, elles ont en effet besoin de calcium pour agir et se mouvoir lorsqu'elles sont éveillées.

Mais, comme l'ont constaté les scientifiques, la production de calcium va en augmentant tant qu'elles sont actives. Arrive par conséquent un moment ou le niveau de calcium est trop élevé et les neurones trop stimulés.

Le sommeil s'avere alors etre le processus choisi par la nature pour réduire le niveau excessif de calcium dans le cerveau, selon les chercheurs. Or le gene Homer1a joue un rôle clé dans ce processus. «Ce gene régule le niveau de calcium afin de protéger le cerveau de l'hyperactivité», explique Mehdi Tafti. «Plus vous restez éveillé, plus votre cerveau est actif. Homer1a fonctionne comme un signal d'alarme. Il dit en quelque sorte 'Faites attention, le calcium est en train d'augmenter, si aucune régulation ne s'opere, il risque de devenir toxique'».


Sommeil minimum

«Chez les animaux cobayes, la privation de sommeil est mortelle; des souris ou des rats privés de sommeil meurent apres deux ou trois semaines – mais nous ne savons pas pourquoi», poursuit le professeur.


D'apres lui, «une tres longue privation de sommeil n'a jamais été tentée sur l'humain, mais elle aurait probablement un effet mortel.»


Partant du constat que les genes régulent le sommeil, les chercheurs se sont également interrogés sur la durée minimale que l'etre humain doit passer entre les draps pour que son cerveau fonctionne correctement.


«Notre hypothese est qu'il existe un minium vital de sommeil dont aucun etre humain ne peut se passer, a savoir cinq a six heures. J'ai toujours comparé cela a ce qui passe lors de l'ingestion de nourriture: chacun a besoin d'une certaine quantité de nourriture, mais, en général, nous mangeons plus que ce dont nous avons besoin. Le sommeil est régulé de la meme maniere», souligne Mehdi Tafti.


Traiter la dépression

Le fait que les humains soient également porteurs du gene Homer1a ouvre un vaste champ d'applications, en particulier dans le domaine médical.


Ce gene pourrait par exemple etre utilisé pour contrôler la fatigue, pour faire en sorte de rester éveillé plus longtemps ou, inversement, pour améliorer la récupération durant le sommeil.


Le professeur Tafti imagine également qu'il sera possible d'utiliser ce gene pour traiter des personnes souffrant de dépression ou de schizophrénie. Car, contrairement a ce que l'on pourrait imaginer, la privation de sommeil est un puissant antidépresseur.


Seul probleme, il est tôt ou tard nécessaire de dormir a nouveau, et alors la dépression est de retour au réveil. «Chez les souris, le fait d'ôter ce gene les amene a avoir un comportement dépressif, alors qu'en le surexprimant, on parvient a traiter la dépression», explique Mehdi Tafti.


Des expériences similaires impliquant des etres humains devraient débuter au cours des quatre a cinq prochaines années.


swissinfo, Simon Bradley (Traduction de l'anglais: Carole Wälti)

source http://www.swissinfo.ch:80/fre/sciences_technologies/detail/Des_chercheurs_r_vent_de_percer_les_mysteres_du_sommeil.html?siteSect=511&sid=8683354&cKey=1201705347000&ty=st

POURQUOI DORMONS-NOUS?

Alors que dormir est essentiel a la survie de l'etre humain, les raisons pour lesquelles le sommeil est vital ne sont que partiellement connues. Elles font l'objet de nombreuses recherches.


Un manque de sommeil a des effets sérieux sur la capacité de notre cerveau a fonctionner correctement. Une insuffisance prolongée de sommeil affecte considérablement, voire empeche completement de fonctionner, la partie du cerveau qui contrôle le langage, la mémoire, la capacité a se projeter dans l'avenir et le ressenti du temps.


Des recherches ont également montré que des individus privés de sommeil ont souvent des difficultés a réagir dans le cas d'une situation changeant rapidement. Ils ont également de la peine a formuler des jugements rationnels.


Le manque de sommeil aurait par exemple joué un rôle déterminant dans des catastrophes internationales telles que Tchernobyl, l'explosion de la navette Challenger ou le naufrage du pétrolier Exxon Valdez.


La privation de sommeil n'a pas seulement des conséquences majeures sur les fonctions cognitives. Elle nuit aussi a la santé physique et mentale. Des troubles du sommeil tels que l'apnée ont en outre été mis en relation avec le stress et une pression sanguine trop élevée.


  http://fr.groups.yahoo.com/group/TDAH-ADULTES/


http://www.nutranews.org/article.php3?id_rubrique=24&id_article=317

liens externe

wikipédia