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Autoconstruction

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Thème Se loger

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Catégorie:Se loger


L'autoconstruction est le nom donné à l'action, pour un particulier, de réaliser sa propre maison sans, ou pratiquement sans, l'aide de professionnel du bâtiment. Elle inclut en particulier la réalisation du gros-œuvre (maçonnerie et charpente-couverture) mais exclut assez souvent les travaux de terrassement.

L'autoconstruction concerne également des réalisations plus modestes qu'un pavillon, tout projet nécessitant plusieurs corps de métier et au moins une déclaration de travaux peut être conduit avec la démarche décrite ici.

Nous nous intéresserons ici à l'auto-éco-construction.


Sommaire

Préliminaires

L'autoconstruction ressemble à la traversée de l'Atlantique en solitaire, on ne se lance qu'après mûre réflexion et à la fin de la préparation, on sait qu'on arrivera jusqu'au bout.

Pourquoi construire soi-même sa maison

Construire sa maison n'est pas seulement une opération économique, écologique, un plaisir, une certitude de savoir « comment c'est fait », une façon de tout maîtriser, c'est aussi, par l'ampleur du travail, du temps et de l'énergie à y apporter, une sorte de défi que l'on se lance à soi-même.

L’auto-éco-construction accompagnée, une alternative à la crise du logement social.

Partis du constat que le coût de l’immobilier a atteint des sommets vertigineux et prohibitifs, de plus en plus de ménages aux faibles revenus ne peuvent plus se loger. Ce phénomène de société s’était déjà produit tout de suite après la guerre 39/45. La pénurie de logements sociaux, avait provoqué une réaction qui s’est traduite par la naissance du mouvement « Les Castor ». S’inscrivaient dans ce mouvement les personnes prêtent à donner de leur temps pour construire eux même leur maison. De ce fait, en mutualisant leurs achats, ils obtenaient des remises des négociants de matériaux et, en supprimant le poste « main d’œuvre » réalisaient une économie substantielle. Des dizaines de milliers de maisons se sont construites sous cette forme un peu partout en France. Partant de cette idée, Toit par toi a mené une réflexion sur les possibilités qu’offre l’autoconstruction , pourquoi est elle possible aujourd’hui ? • L’élévation du niveau d’éducation (par rapport aux années 50/70 ère des Castors) offrent plus facilement l’accès aux techniques réservées aux spécialistes. • L’accès à l’information par le biais d’internet, permet d’ouvrir des fenêtres sur l’information spécialisée, autrefois réservée aux professionnels. • Le développement des technologies : Suite à l’inflation des coûts de la main d’œuvre, les industriels ont rapidement compris que la compétitivité des artisans passait par des produits faciles à mettre en œuvre. La majorité des produits du bâtiment mis sur le marché actuellement répondent à ce critère.

Le projet: Arrivé à ce point de réflexion, il fallait pouvoir chiffrer un projet qui prenne en compte l’aspect économie réalisée par la suppression du poste main d’œuvre (70% du coût global salaire+charges+ frais généraux), mais qui s’inscrive aussi dans une démarche « économie d’énergie » et de développement durable. L’intérêt de l’initiative est fort : la réalisation de maisons à hautes performances environnementales dans une dynamique sociale d’accession à la propriété. Partant d’un plan très simple, sans fioritures car s’adressant à des non-professionnels, le choix s’est fait sur un pavillon type F4, 100m2 habitable avec garage attenant. Le mode de construction qui s’est imposé dans notre démarche, c’est l’ossature bois et plus précisément le système issu du CNDB : Maison bois outil concept (MBOC), car le mieux adapté à ce concept de l’autoconstruction. Ce procédé de construction répond bien au impératifs que nous nous étions fixés, tant au niveau économie d’énergie du fait de sa grande qualité à ne pas générer de ponts thermiques que sur le plan écologique et développement durable. Pour ce qui est des fondations (élément important pour la pérennité d’une maison) nous avons sélectionné le système « pieux béton » qui présentent l’avantage d’être libéré des contraintes liées au terrain. (Chaque chantier présentant des caractéristiques différent, fera l’objet d’une étude de sol préalable) Autre avantage présenté par la maison bois, est qu’elle est 10 fois moins lourde qu’une maison parpaing/béton. Sur ces pieux, espacés suivant le plan fournit par le bureau d’étude, vient s’installer une dalle bois, constituée de longrines reposant sur les pieux et de poutres en I (membrures en sapin du nord / âme OSB) espacées de 40cm qui présente : facilité de manutention (légèreté), grande rectitude et stabilité, gain de temps pour la mise en œuvre, facilité pour « noyer » les tuyaux (évacuation et alimentation des fluides). Autres avantages et non des moindres, vide sanitaire ventilé et isolation renforcée sur toute l’épaisseur de la dalle (25cm) Murs ossature bois, charpente fermettes industrielles, toiture tuiles. Menuiseries bois double vitrage argon, haute qualité à isolation renforcée. Isolation des murs périphériques, panneaux de fibre de bois 120 m/m, ouate de cellulose pour dalle bois et en comble perdue épaisseur 240 m/m. Plafond et cloisons de distributions, plaques de plâtre. Equipement plomberie : préfabriqué, livré en Kit sur mesure, prêt à poser, préparé en atelier qui permet de réaliser l’installation sans connaissances particulières et sans outillages spécifiques. Distribution en tubes polyéthylène réticulés (PER) raccords sans soudure. Production d’eau chaude par panneaux solaire. Installation électrique pré câblée aux normes C15-100 livrée en kit, comprenant câblerie (gaines+fils) appareillage, prêt à poser. Renouvellement de l’air : puits provençal couplé à une VMC (ventilation mécanique contrôlée) double flux. Notre étude de faisabilité à partir des éléments précités ressort à un coût total de fournitures de 50 000 € ht (espérant bénéficier de la TVA à 5.5).

Mise en œuvre Cette étude est le fruit de réflexions sur les méthodes de construction, de recherches du meilleur rapport qualité/prix, de négociants prenant en compte les spécificités du projet, de solutions techniques répondant aux impératifs que nous nous étions fixés.

Les matériaux rentrant dans la construction de la maison, ainsi définis et chiffrés, reste à mettre tout ça en œuvre. Pour des néophytes, c’est une aventure, un challenge, un défi que l’on se lance à soi même. Ce défi, les membres de Toit par toi, le connaisse bien, beaucoup d’entre eux étant des professionnels qui ont fait carrière dans les métiers du bâtiment, certains d’entre eux sortant de réalisation d’autoconstruction personnelle, responsable de bureau d’étude spécialisé MBOC. Cette expérience, ils la mettent aux services des autoconstructeurs. Autre garantie de bon déroulement des chantiers, le suivi par un comité de pilotage constitué de représentants de structures administratives qui s’impliquent à des niveaux divers dans la programmation et le contrôle des chantiers.

De plus, contrairement à certaines expériences d’autoconstructions où l’individu se lance seul dans l’aventure, ici, en plus de l’assistance de Toit par toi, nous avons à faire à un travail d’équipe. L’organisation réfléchie, préconisée par Toit par toi, conseille des chantiers de 12 autoconstructeurs. Douze maisons identiques, bâties en un même lieu, suivant un planning et une organisation construite pour rendre le travail des participants le moins pénible possible, le plus sécurisant quand à son bon déroulement et à son bon achèvement, éviter les pertes de temps et, de ce fait raccourcir au maximum les temps de réalisation. A terme, chacun des participants sera propriétaire de sa maison, mais tout au long du chantier, ce sont douze unités qui avancent au même rythme. 

Autre facilité : mise à disposition des équipes d’un outillage professionnel qui couvre les besoins spécifiques aux différents métiers. En phase de chantier, seraient garantis l’acquisition des compétences nécessaires pour les autoconstructeurs, la définition des process de construction, la validation de chaque étape des travaux grâce à la supervision d’un maître d’œuvre, avec des étapes formelles de contrôle.

Le succès de l’initiative doit être garanti :

Sur le plan technique (qualité, performance des ouvrages) tout ce qui précède apporte la preuve de notre maîtrise sur ce plan.

Sur le plan financier : Hormis les aides ponctuelles que peuvent générer un tel projet, pour ce qui est du financement des matériaux, chacun des autoconstructeurs contracte un emprunt qui couvre ses besoins.

Sur le plan juridique.

Groupement des autoconstructeurs. Les autoconstructeurs d’un même chantier, se regroupent autour d’une structure afin de gérer par eux même les flux financier, Les rapports entre les membres du groupement Les rapports avec les tiers et la structure ayant en charge la conduite du chantier : l’opérateur.

Dynamique de groupe :

Un règlement intérieur définira les droits et devoirs de chacun des participants

L’opérateur , assure la logistique.

Son rôle, ses responsabilités.

Mise en œuvre du concept Toit par toi. Formation aux techniques de constructions adoptées. Organisation du chantier :

Planning,

Suivi et mise en route des différentes étapes Bordereaux approvisionnements

Compétences nécessaires

Mener à bien un projet qui peut s'étaler de une année à dix ans (certains disent « toute une vie ») et nécessite une persévérance qui, correctement gérée (la gestion du stress et de notre temps disponible (travail: il faut bien vivre et payer ses emprunts, famille (car d'après des statistiques 50% des couples se séparent à l'issue d'une autoconstruction) de plus n'oubliez pas, pour ceux qui en ont, de garder du temps pour vos enfants, et bien sûr le projet en lui même a une bonne part dans la réussite du projet, peut s'avérée très payante sur le plan personnel et financier. Le gros-œuvre réclame une bonne forme physique et un savoir-faire particulier et aussi un outillage spécifique. Certaines grosses opérations (manutentions de pièces lourdes, coulage de dalles, couverture...) ne peuvent se faire sans aide, quoique en s'organisant correctement et en prenant en compte ces problèmes en amont de la réalisation il est possible d'y arriver seul, bien que cela ne soit pas très recommandé pour plusieurs raisons: la sécurité, la motivation mutuelle et avoir un autre regard sur un problème permet souvent de le résoudre plus vite. Les connaissances minimum s'apprennent dans les livres,forums de discussions, reseaux d'autoconstructeurs ou ici mais surtout sur d'autres chantiers.

Documentation et autoformation

Les livres, magazines, fiches techniques établies par les magasins de bricolages... à la portée de tous sont nombreux. Il n'est pas nécessaire de savoir calculer un linteau en béton armé mais cela peut être utile d'en avoir compris le principe. La lecture des fascicules et plaquettes édités par les organismes plus ou moins officiels (Centre scientifique et technique du bâtiment, EDF...) ou par les fabricants est généralement accessible à tous et apporte l'essentiel. Il suffit de passer quelques jours à Batimat, le salon du bâtiment à Paris, pour rapporter quelques tonnes de documentation dans tous les domaines. Visitez des chantiers dans votre région, et prenez des photos des détails techniques visible pour la maçonnerie et la charpente (y compris les coffrages, étais, échafaudages ...). Quelques années avant de donner le premier coup de pioche il est bon d'avoir donné un coup de main dans chaque corps de métier à des amis ou voisins en plein chantier. Et il n'est pas exclu qu'ils rendent la pareille en apportant une aide, en prêtant un outil ou en donnant un surplus de matériaux.

Le cadre légal

Avant d'aborder sérieusement le projet, il ne sera pas inutile de consulter son assureur, son notaire, la mairie du lieu, les services de la Direction départementale de l'équipement et de la DDASS... On évoquera dans le corps de l'article les points particuliers relatifs à la réglementation.
La garantie décennale imposée à tout constructeur professionnel s'applique au constructeur amateur qui revend son bien. En France, s'applique l'article 1792 du code civil, a savoir:

"Tout constructeur d'un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l'acquéreur de l'ouvrage, des dommages, même résultant d'un vice du sol, qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou qui, l'affectant dans l'un de ses éléments constitutifs ou l'un de ses éléments d'équipement, le rendent impropre à sa destination. Une telle responsabilité n'a point lieu si le constructeur prouve que les dommages proviennent d'une cause étrangère"

La cour de Toulouse (juin 2002) semble avoir déjà utilisé cette loi contre un autoconstructeur.

Les autorisations administratives.

La consultation du POS (plan d'occupation des sols) ou PLU (plan local d'Urbanisme) permet de connaitre les conditions d'utilisation du sol et ses limitations éventuelles. La future construction devra faire l'objet d'une autorisation administrative de type permis de construire ou déclaration de travaux. La loi du 03/01/1977 précise les conditions du recours à l'architecte. Ces autoriations doivent impérativement être obtenues avant le début des travaux. Un refus de permis de construire ou la demande d'une modification importante du projet peut conduire à demolir les travaux déjà engagés.


Avant-projet

Un proverbe chinois (ou hébreux, ou arabe...) dit : Si tu veux construire une maison, assieds-toi ! . Il convient donc de s'asseoir, pour réfléchir et calculer. On pourrait ajouter "assieds-toi sur le terrain prèvu pour la construction, imprègne-toi de l'énergie présente et prends en compte ses spécificités, climat, etc..."

Evaluation des besoins

Construire pour soi implique de faire l'inventaire de ses propres besoins actuels et futurs, d'imaginer l'évolution de la famille, de son propre mode de vie... Il faut dissocier la part du rêve (indispensable) et ce qui est réalisable, au moins dans l'immédiat. Il est fort possible qu'un couple vivant dans un appartement en ville ne fonctionnera plus de la même façon quand il sera dans son pavillon rural avec ses trois enfants. On s'efforcera de lister tous les souhaits des personnes concernées puis de faire une sélection après les avoir triés. Un des avantages de l'autoconstruction est que, vu le temps nécessaire pour réaliser chaque étape, on peut rectifier le tir si de meilleures idées apparaissent en cours de réalisation.

Estimation des ressources nécessaires

Il s'agit non seulement de la trésorerie indispensable pour acheter les matériaux et l'outillage, payer les taxes (TLE...), frais d'installation d'éolienne, de raccordements (EDF...) mais aussi le nombre d'heures, l'aide que l'on peut espérer des amis, les outils que l'on peut éventuellement emprunter. Le temps nécessaire à la réalisation d'un travail est assez difficile à estimer, surtout si c'est une première, mais si vous êtes déjà bon bricoleur vous pouvez compter 50 heures par m² habitable environ. On est généralement trop confiant et optimiste.

Recherche d'un terrain

Sujet très vaste. Voici quelques axes de réflexion qui aideront dans la démarche.

  • Situation géographique, de nombreux paramètres sont à prendre en compte : attachement sentimental et proximité de la famille, des amis, des commerces, des lieux d'activité, de culte et de loisirs, du cadre de vie, de l'évolution future du prix du terrain (aspect placement à long terme), des aménagements prévus ou prévisibles (autoroute, zone industrielle...), des constructions voisines à venir, de la couverture du réseau de téléphonie cellulaire ou de télévision hertzienne...
  • La distance au lieu de travail se mesure aussi en minutes mais le coût kilométrique doit tenir compte de tous les déplacements au tarif standard des services fiscaux. Tester le trajet futur dans différentes situations (heure de pointe, nuit, transport en commun...). Les distances vis à vis des services (administratifs, médicaux...), des commerces... sont à prendre en compte
  • Si le terrain est situé dans un lotissement, éplucher le règlement du lotissement. On y rencontre souvent des contraintes inattendues et dissuasives. Demander conseil à son notaire.
  • Situation climatique : orientation, ensoleillement, force et direction du vent dominant, précipitations moyennes (voir agence Météo-France locale), bruit en semaine, le dimanche et la nuit, risques naturels (sismique, inondation...) et industriels (nucléaire, pollution...), enneigement et état des routes... On aura intérêt à interroger largement la population de l'endroit, les futurs voisins, les anciens, les services municipaux, son notaire, les Directions départementales de l'équipement...
  • Coût maximum dans le budget total. Il est plus facile d'agrandir une maison qu'un terrain, on a parfois intérêt à prendre un terrain un peu plus grand et à réduire l'importance de la construction, dans ses dimensions ou dans son aménagement.
  • Prix d'achat : s'agit-il d'un terrain vraiment viabilisé ? S'il n'a pas de CU (Certificat d'urbanisme), on peut se rendre à la Direction départementale de l'équipement pour obtenir des renseignements. Comparer non seulement le prix au m² mais aussi le prix total après viabilisation complète. Un terrain est un tout, pas une juxtaposition de mètres carré.
  • Prix de revient réel : pour chaque terrain sélectionné faire l'inventaire de tous les frais qui viendront s'ajouter au prix d'achat (raccordements et voies d'accès, taxes locales, terrassement, clôtures, assainissement...)
  • Coût de la vie dans le secteur concerné : impôts fonciers et immobiliers, prix de l'eau...

Le choix est ensuite une affaire de compromis et de feeling.
La prospection est parfois laborieuse. Aux abords des villes, les terrains sont petits et rares. En dehors du tour des agences immobilières et l'analyse des petites annonces, on peut essayer d'interroger chacune des mairies située dans la zone intéressante pour dépister les projets de lotissements communaux, consulter les plans d'occupation des sols (POS) pour y repérer les terrains constructibles non viabilisés...

Planification des travaux

Dans le chapitre Estimation des ressources, on a calculé la capacité globale en heures de travail disponible par mois. Par corps de métier, le temps nécessaire à la réalisation doit être calculé en heures de travail pour déterminer une durée en semaines de chaque grande opération. Pour cela il est indispensable de tenir compte de la saison, des périodes de vacances, de la disponibilité des matériels et outillage à emprunter...
Qui veut voyager loin ménage sa monture : un projet qui s'étend sur plusieurs années doit aussi inclure des temps de repos.
A l'aide de tous ces éléments on pourra établir un planning sommaire, qui permettra de déterminer les échéances-clés du projet. Il existe des outils informatiques simples de planification, qui faciliteront grandement ce travail. Pendant la réalisation, l'avancement des travaux pourra être suivi plus précisément.
A titre indicatif, un planning de construction s'étend sur environ 2 ans.
En parallèle avec le calcul des heures, sera effectué le calcul des besoins en trésorerie. Les grandes dépenses seront positionnées dans le temps et les ressources financières nécessaires seront évaluées (quel montant et à quelle date).

Prévoir les évolutions futures

A défaut de boule de cristal, un peu d'imagination suffit pour prévoir les besoins futurs de la famille à qui est destinée la maison. Il vaut mieux prévoir l'installation de capteurs solaires et n'en mettre jamais que de regretter de n'avoir pas un pan de toit plein sud. Des combles aménageables ne sont pas plus coûteux que des combles qui ne le sont pas. Et s'ils sont aménageables l'intégration d'un escalier doit être prévu dès le début du projet.
Quelques idées parmi des centaines :

Les autres étapes de la construction


Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

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