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Pornographie gonzo

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La pornographie ou cinéma gonzo est une catégorie particulière de films pornographiques apparue aux États-Unis dans les années 1990.

Sommaire

Définition

Le qualificatif de pornographie gonzo apparaît outre-Atlantique dans le courant de l'année 1989 sous la plume du rédacteur en chef du magazine AVN, Paul Fishbein, par référence au journalisme gonzo (littéralement : « dans le feu de l'action »), afin de désigner la production du réalisateur et ancien acteur pornographique John Stagliano<ref>cf. Hot Vidéo n° 176 de juin 2005, article Y'a du gore gonzo, là de Pierre Cavalier.</ref>. La caractéristique première du genre est donc une généralisation de l'emploi de la caméra portée, laissant apparaître des sautes d'images et des imperfections diverses, qui sont autant de marques de fabrique et qui sont supposées être des gages d'authenticité ou de naturel pour le spectateur.

Appliquée à la pornographie, cette technique présente l'avantage d'immerger le spectateur dans la situation filmée. La caméra subjective, qui consiste à voir l'action au travers des yeux de l'acteur, (ou POV ((en) point of view) est donc logiquement l'une des recettes préférées de ce type de cinéma. Apparenté au porno « amateur » par cette volonté d'immersion (nombreux gros plans, mouvements de caméra « au poing »), ce type de films a vu émerger une forte demande aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, ce qui amènera rapidement la fortune et la professionnalisation du genre.

Aussi connu sous le nom de All Sex, le gonzo propose une réalisation axée sur le sexe aux dépens des scénarios, décors et dialogues des productions classiques. Le succès foudroyant de ce type de productions américaine est ainsi largement dû à ce sentiment de proximité dans les situations comme dans le casting (la fameuse girl next door ou « voisine de palier » qui contraste avec les bimbos siliconées des productions classiques) ainsi qu'aux pratiques hard (gang bang, gokkun, bukkake, stacking, gaping ...) qui sont proposées.

La durée des films (de 2h00 à 2h30 en moyenne), le renouvellement constant des starlettes (qui marque par ailleurs le déclin du star system que l'on a connu précédemment), ainsi que la montée en intensité des scènes de sexe garantissent le succès du genre.

On notera néanmoins l'apparition de courants tels que l'alt sex ou la volonté de certains réalisateurs (Otto Bauer/Audrey Hollander pour Mach2 par exemple) d'investir dans le décor, les lumières, etc. pour proposer du gonzo sophistiqué, mais toujours extrême.

Aspects économiques

Largement dominant aux États-Unis au début du XXIe siècle, le gonzo connait un essoufflement après une dizaine d'années de progression continue due à la multiplication des studios et des productions. Les tournages sont en effet rapides et peu coûteux (le budget moyen d'une production varie entre Modèle:Formatnum:20000 USD et Modèle:Formatnum:30000 USD).

Bien que ne disposant pas de chiffres sur le gonzo lui-même, on peut néanmoins penser que le genre génère une part importante des 13 milliards USD de l'industrie pornographique américaine.<ref>(en) Étude AVN</ref>

Les principaux studios américains sont aujourd'hui dédiés aux gonzo ou proposent des lignes gonzo en plus de leurs productions habituelles.

Voir également

Notes et références

<References/>

<td width="8" style="padding-left:8px"></td> <td width="50%">Modèle:Portail pornographie</td>

Modèle:Portail cinéma
en:Gonzo pornography

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