Secret remontant - Vev

Secret remontant

Un article de Vev.

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Secret remontant

« Qu’est ce qui t’arrive, t’en fais une tête ! »

« Si tu savais… J’ai un secret qui me mine depuis des années. »

« Je suis ton ami, raconte, ça te fera du bien »

« Voilà : Mon père n’est pas mon père. »

« Je ne te crois pas ! »

« Si hélas ! C’est vrai. »

« Ben dis donc ! Comment ça s’est passé ? »

« Tu sais, pendant la dernière guerre, ma mère habitait Marseille, c’est là

qu’elle a connu celui qui croit être mon père. Il a été mobilisé en 1940, et fait

prisonnier en Allemagne. Moi je suis né en 1941. Quand il est revenu de captivité, ma mère ne lui a rien dit. Il a cru qu’il m’avait conçu lors d’une de ses

permissions.

« Ah ! Ben ça alors… »

« En fait ma mère avait rencontré un garçon coiffeur Italien, dont elle était

tombée amoureuse. »

« Mais alors, c’est qui ton père ? »

« Voilà, je suis le fils d’Yves MONTAND ! »

« Tu te fous de moi ?… »

« Tu ne me crois pas ?… Tu verras, je te montrerais le costume qu’il m’avait

offert. C’est celui qu’il portait dans le film « Le Millionnaire » où il a tourné

avec Marylin MONROE.

Ah ! Papa, quel magnifique cadeau tu m’as fait ! Quand je pense que Marylin

l’a serré, l’a caressé… Il y a encore l’odeur de son parfum. Je ne l’ai jamais fait

nettoyer pour ne rien perdre. »

« Ca alors ! T’as l’air complètement bouleversé. »

« Tu ne peux pas savoir… Si j’osais, je t’avouerais bien quelque chose… »

« Ose, mon vieux, ose !… »

« Ben voilà, je suis fétichiste. »

« Fétichiste ?… »

« Oui tu sais, ce costume je le porte tous les soirs comme pyjama. Tu ne peux

pas t’imaginer le bonheur ! j’ai l’impression de coucher avec Marylin MONROE. Si je te disais que toutes les nuits… »

« Non, arrête, tu me fais fantasmer moi aussi. »

« T’as raison, j’aurais pas dû t’en parler. »

« Si, si, t’as bien fait, ça t’aura soulagé. »

« Ah ! je ne sais pas si MONTAND aurait été d’accord pour que je révèle tout ça… J’aurais jamais dû exhumer cette vieille histoire. »

« Remets toi mon vieux ! Allez viens, je vais t’offrir un petit remontant.