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Jean-Paul Belmondo

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Jean-Paul Belmondo (né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine) est un acteur français de cinéma et de théâtre.

Son père, Paul Belmondo, d'origine piémontaise par son père et sicilienne par sa mère, est un sculpteur réputé et sa mère artiste-peintre. Son frère, Alain, est directeur de théâtre et producteur de cinéma et sa sœur, Muriel, danseuse.

Quant à son fils, Paul, il est coureur automobile et possède une écurie de voitures de course.

Sommaire

Biographie

Modèle:Liste acteurs Indiscipliné et peu enclin aux études, Jean-Paul Belmondo se passionne très jeune pour la boxe, le football. À l'âge de seize ans, il est atteint d'une primo-infection de la tuberculose, ses parents l'expédient alors en Auvergne. C'est à cette époque, dans le calme et l'air vivifiant, que le jeune homme décide de devenir comédien.

De retour d'Auvergne, il suit les cours de Raymond Girard. Il débute au théâtre en 1950 en interprétant La Belle au Bois Dormant dans les hôpitaux de la ville de Paris. Pendant six mois, Raymond Girard va l'aider à préparer le concours du Conservatoire d'art dramatique, où, reçu en 1951, Jean-Paul Belmondo devient l'élève de Pierre Dux. Il y reste quatre ans et où il rencontre Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Pierre Vernier et Michel Beaune.

En 1953, il fait ses vrais débuts sur les planches dans deux pièces au Théâtre de l'Atelier, Médée de Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux dans des mises en scène d'André Barsacq.

Le 4 décembre 1953, il épouse une danseuse, Elodie Constantin, avec qui il aura trois enfants : Patricia (1958 décédée dans un incendie en 1994), Florence (1960) et Paul (1963).

En 1957, Jean Paul Belmondo débute sa carrière cinématographique dans un petit rôle : Sois belle et tais-toi.

En 1959, il connaît son premier grand rôle dans A bout de souffle de Jean Luc Godard.

1960 est une année marquante pour sa carrière. Il joue aux côtés de Lino Ventura dans Classe tous risques de Claude Sautet.

En 1964, il connait un grand succès populaire avec L'homme de Rio, aux côtés de Françoise Dorléac (sœur de Catherine Deneuve et décédée le 26 juin 1967).

En 1965 il joue aux côtés d'Anna Karina dans Pierrot le fou, œuvre mythique de Jean-Luc Godard

1966, Divorce de Jean-Paul Belmondo et d'Elodie.

En 1987, près de 30 ans après avoir quitté les planches, il remonte sur une scène de théâtre pour le plus grand bonheur du public dans "Kean".

1989 Jean Paul Belmondo rencontre Natty, une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro.

1999, fin novembre, Jean-Paul Belmondo est hospitalisé à Brest à l’hôpital de La Cavale blanche, après avoir fait un malaise pendant une représentation théâtrale de "Frederick ou le Boulevard du Crime".

2001, Jean-Paul Belmondo, âgé de 68 ans, est héliporté d'urgence à l'hôpital Falconaja de Bastia à 16h00 mercredi 8 août en Corse à la suite d'un accident vasculaire cérébral. Il s'y trouvait en vacances, chez son ami Guy Bedos à Lumio, près de Calvi. Bien que son état soit jugé sérieux, il est transféré dans la soirée vers un hôpital parisien, Saint-Joseph.

Le 29 décembre 2002 Jean-Paul Belmondo épouse à Paris sa compagne Natty, qui partage sa vie depuis 13 ans, à la mairie du 6e arrondissement. Michel Drucker est l'un des témoins de ce mariage. Parmi les invités, on peut citer : Claude Lelouch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hossein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Marielle.

Mercredi 13 août 2003, à 70 ans, Jean-Paul Belmondo est père pour la quatrième fois d'une petite fille, Stella.

En avril 2007, il est promu Commandeur de la Légion d'honneur.

Il devrait en janvier 2008, après sept ans d'absence, retrouver les plateaux de cinéma sous la direction de Francis Huster pour une nouvelle version de Umberto D. de Vittorio de Sica: Un homme et son chien.

Informations complémentaires

Récompenses

Anecdotes

  • Jean-Paul Belmondo est entré au conservatoire d'où il a été renvoyé à cause de son comportement.
  • Avec l'Homme de Rio (1965) il passe à des films plus commerciaux, principalement des comédies et des films d'actions.
  • Il a toujours tourné ses propres cascades.
  • Il a toujours dit vouloir traverser la Manche à la nage

Synthèse de la carrière artistique

Filmographie

Années 50

Années 60

Années 70

Années 80

Années 90 - 00

Le box-office

Les années 60, 70, 80 & 90 (Sources CBO)
Titre du film Date de sortie Nom du réalisateur Nombre d'entrées sur Paris Nombre d'entrées sur la France
A bout de soufle 16 mars 1960 Jean-Luc Godard 259 046 2 082 000
Classe tous risques 23 mars 1960 Claude Sautet 501 000 1 725 000
Moderato Cantabile 25 mai 1960 Peter Brook 140 930
La Française et l'amour 14 septembre 1960 Henri Verneuil 356 511 3 056 737
Les Distractions 4 novembre 1960 Jacques Dupont 207 770 955 037
Mademoiselle Ange 23 novembre 1960 Geza Radvanyi 76 000 891 000
La Novice 8 mars 1961 Alberto Lattuada 359 000 978 000
Un Singe en Hiver 11 mai 1962 Henri Verneuil 581 000 2 416 520
Echappement libre 4 septembre 1964 Jean Becker 415 000 -
Borsalino 20 mars 1970 Jacques Deray 850 096 4 710 381
Les mariés de l'an II 1er avril 1971 Jean Paul Rappeneau 605 934 2 822 567
Le casse 22 octobre 1971 Henri Verneuil 807 123 4 458 000
Docteur Popaul 13 septembre 1972 Claude Chabrol 506 401 2 065 000
La scoumoune 27 novembre 1972 José Giovanni 465 242 1 966 000
L’héritier 15 mars 1973 Philippe Labro 576 632 2 030 000
Le magnifique 23 novembre 1973 Philippe De Broca 726 655 2 895 000
Stavisky 15 mai 1974 Alain Resnais 326 175 1 016 000
Peur sur la ville 8 avril 1975 Henri Verneuil 836 426 3 948 746
L’incorrigible 21 octobre 1975 Philippe De Broca 766 857 2 568 325
L’alpagueur 23 mars 1976 Philippe Labro 445 281 1 533 183
Le corps de mon ennemi 19 octobre 1976 Henri Verneuil 528 354 1 771 161
L’animal 5 octobre 1977 Claude Zidi 726 956 3 157 789
Flic ou voyou 28 mars 1979 Georges Lautner 1 024 695 3 950 691
Le guignolo 1er avril 1980 Georges Lautner 753 394 2 876 016
Le professionnel 27 octobre 1981 Georges Lautner 1 192 085 5 243 511
L’as des as 2 novembre 1982 Gérard Oury 1 223 205 5 452 593
Le marginal 1er novembre 1983 Jacques Deray 1 119 000 4 956 822
Les morfalous 28 mars 1984 Henri Verneuil 757 000 3 621 540
Joyeuses pâques 24 octobre 1984 Georges Lautner 652 000 3 428 000
Hold-up 23 octobre 1985 Alexandre Arcady 540 378 2 323 387
Le solitaire 18 mars 1987 Jacques Deray 234 000 918 000
Itinéraire d’un enfant gâté 30 novembre 1988 Claude Lelouch 780 074 3 254 100
L'Inconnu dans la maison 28 octobre 1992 Georges Lautner 148 146 413 794
Les Misérables 22 mars 1995 Claude Lelouch 217 063 1 004 000
Désiré 10 avril 1996 Bernard Murat 67 255 134 000
Une chance sur deux 25 mars 1998 Patrice Leconte 217 547 1 056 000
Peut-être 10 novembre 1999 Cédric Klapish 171 000 652 000
Les Acteurs 5 avril 2000 Bertrand Blier
Amazone 19 juillet 2000 Philippe De Broca 21 851 78 000

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Belmondo Super-flic

Parmi tous les genres que Jean Paul Belmondo a touché de près ou de loin, il y eu le film noir, le thriller, et bien évidemment le polar dans le plus pur style Super flic. Ce dernier lui servait d'écrin pour incarner les flics sans peur et sans reproche, à la fois élégants, cools, efficaces et invincibles. Cette recette, avec ses hauts et ses bas, lui donna l'occasion à cinq reprises d'en altérer le personnage au fur et à mesure.

Peur sur la ville (1975 - Henri Verneuil) : Premier et meilleur polar musclé tourné par Belmondo, ce superbe film d'action réalisé par Henri Verneuil relança largement le genre dans les années 1970. A la fois peinture brillante d'un Paris magnifiquement photographié et film policier bourré de péripéties et de réplique cultes, Peur sur la ville demeure un grand classique. Surfant sur la mode américaine du début des seventies, et notamment par rapport aux Dirty Harry (avec Clint Eastwood) qu'il égale sans problème, ce millésime se déguste sans modération. Très grand succès public, le film propose également certaines cascades anthologiques : les 20 minutes centrales du film, des toits de Paris au métro aérien, sont de ce point de vue un tour de force particulièrement audacieux, et où Belmondo éxécute toutes ses cascades lui-même, comme à son habitude. Le style Verneuil brille par son savoir faire, l'homme signant ici une totale réussite, l'un de ses meilleurs films, à ranger aux côtés de I comme Icare et Le corps de mon ennemi.

L'alpagueur (1976 - Philippe Labro) : Si Labro n'a pas réalisé beaucoup de films, il serait néanmoins judicieux de lui rendre hommage et de revoir son cinéma à la hausse. L'héritier reste son meilleur métrage (efficace et carré, possédant un montage d'une maîtrise absolue) et Le hasard et la violence impressionne toujours. L'alpagueur souffre, selon certains, d'un flagrant manque de rythme et d'enthousiasme. Au contraire, ce polar froid mi-urbain mi-rural tire sa principale force de ces faiblesses : manque de rythme concentrant la tension, tirant parfois vers le formalisme merveilleux d'un Melville (certains plans rappellent l'immense chef-d'oeuvre qu'est Le cercle rouge). Belmondo au top de sa forme et dialogues réduits à leur plus simple utilité, épuration du style, montage percutant... Ce film est une vraie réussite à redécouvrir, avec en bonus un Bruno Cremer excellent face à un Bébèl parfait de sobriété.

Flic ou voyou (1979 - Georges Lautner) : Première rencontre Belmondo-Lautner, et la meilleure, incontestablement ! Farce policière d'une excellente maîtrise, très drôle et très rythmée, menée par un Belmondo au sommet de sa gloire et qui entamait avec ce film une incroyable série de succès (avec surtout Le professionnel, L'as des as et Le marginal qui vont tous les trois frôler ou dépasser les 5 millions d'entrées). Burlesque mais pas trop, bénéficiant de quelques péripéties bien montées et de dialogues de Michel Audiard toujours aussi formidables, Flic ou voyou est un divertissement haut de gamme, ultra-populaire et dont le temps et les multi-rediffusions n'en ont aucunement fané les incontestables qualités. A la redoutable efficacité de Peur sur la ville et au froid glacial dans sa mise en scène de L'alpagueur, ce super polar oppose la franche rigolade et le bien être général. Cool attitude et mots aussi percutants que son 357 Magnum (6 pouces) sont de rigueur pour Belmondo et sa troupe de bons camarades que l'on retrouve encore et toujours avec grand plaisir.

Le marginal (1983 - Jacques Deray) : Souvent conspué par la critique, discrédité par ses dizaines de diffusions télévisuelles, victime de sa propre popularité en fin de compte... Le marginal devrait aujourd'hui être revu à tête reposée. Certes, il n'y a guère d'originalité, le produit semble calibré du début à la fin, rien n'étonne. Mais sorti de ces quelques défauts, ce polar garde une sincérité intacte. Humour (légèrement adoucis cependant), action et Belmondo : tout est dit, tout est là. L'intrigue est prétexte, mais qu'importe, puisqu'elle est bien déroulée par un Jacques Deray imposant une réalisation très efficace, filmant magnifiquement Belmondo dans l'action. Ce dernier, pour ses 50 ans, s'offre le grand luxe : course poursuite à pied sur une autoroute rondement menée, saut d'un hélicoptère sur un hors-bord à grande vitesse, guns fights, et une immense poursuite en voiture parmi les plus belles de l'histoire du cinéma (n'ayant pas à rougir devant celles des polars américains, bien au contraire). Le marginal est un très bon film qui ne révolutionne rien, mais qui divertit comme peu savent encore le faire à l'heure actuelle, et c'est déjà beaucoup.

Le solitaire (1987 - Jacques Deray) : Belmondo sobre, Deray aussi dans sa mise en scène... Très peu d'action, intrigue bateau mais agréable. Le polar de trop pour celui que les français surnomment affectueusement Bébèl. Le principal défaut du film est d'être terne et sans grande ambition. Ni vraiment mauvais, ni réelement bon, Le solitaire est correct et propre, sans plus. Les résultats en salles seront sans appel, hissant péniblement le film juste en dessous de la barre du million d'entrée. Heureusement, Claude Lelouch offrira un dernier grand succès à Jean Paul l'année suivante avec le très émouvant Itinéraire d'un enfant gâté. Pour l'heure, ce polar fonctionne (en mode mineur bien sûr) et permet à l'acteur de jouer une dernière fois les Super-flics avec classe et truculence (même si là encore l'effet est assez terne). Reste un précurseur des séries TV comme Navarro, Julie Lescaut ou Commissaire Moulin, pour le style "téléfilmique" de l'image, sa photographie très neutre et ses seconds rôles plus ou moins transparents. Une réussite relative, en demi-teinte, bien que soignée.

Images d'archives

Téléfilmographie

  • 1959 : les Trois Mousquetaires, réalisé par Claude Barma est un téléfilm (dramatique selon les termes de l'époque). Cette adaptation pour la TV a été

conçue d'après la pièce de théâtre d'Alexandre Dumas et non pas d'après le roman.

  • Distribution :

Documentaire

Modèle:Série théâtre

Théâtrographie

Voir aussi

Liens internes

Liens externes


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