Loup - Vev

Loup

Un article de Vev.

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Le loup (API /lu/) ou loup gris (Canis lupus) est un mammifère de la famille des canidés, et un parent proche du chien domestique.

La femelle du loup est la louve, son petit est le louveteau. Le loup hurle.

L'habitat historique du loup gris comprend toute l'Amérique du Nord (du Mexique à l'Alaska et au Groenland), toute l'Europe (du nord au sud) et presque toute l'Asie. Il a toujours été absent d'Asie du Sud-Est, d'Océanie, d'Afrique et d'Amérique du Sud.

Les loups étaient jadis très répandus dans tout l'hémisphère Nord, mais leur population a été décimée, par la chasse d'une part, mais également suite à l'occupation de leur habitat par l'homme. On peut même parler d'extermination dans la seconde moitié du XIXe siècle en Europe occidentale, après les travaux de Pasteur faisant du loup le principal vecteur sauvage de la rage. De fortes récompenses étaient attribuées aux chasseurs abattant des loups, et des cadavres de bêtes empoisonnées à la strychnine étaient déposés sur leurs lieux de passage.

Les loups sont des prédateurs, vivant et chassant en meutes organisées, selon une hiérarchie sociale stricte. La meute est dirigée par un mâle alpha et une femelle alpha. Le couple alpha est généralement le seul à procréer. Ce type d'organisation se retrouve également chez d'autres canidés vivant en meutes, tels que les dholes (Cuon alpinus) et les lycaons (Lycaon pictus), respectivement chiens sauvages d'Asie et d'Afrique.

Le lien entre le loup et le chien domestique est assez controversé. Certains voient le loup comme l'ancêtre direct du chien, tandis que d'autres considèrent que cet ancêtre serait plutôt le chacal doré (Canis aureus). Actuellement le chien est considéré comme une sous-espèce de Canis lupus. En fait, les canidés sont une famille qui n'a évolué que récemment, et des croisements entre différentes espèces du type Canis peuvent encore se produire.

Sommaire

Signalement

Principales caractéristiques

  • Poids : 12-80 kg à l'état sauvage, en fonction de la sous-espèce, de l'individu et du sexe. Des individus exceptionnellement plus lourds ont été observés, et un loup gris mâle de 90 kg est assez courant en captivité (ex: Garou à Sainte-Émilie de l'Énergie au Québec en 2007). La femelle est plus légère que le mâle.
  • Taille du corps : 100-150 cm, queue : 31-51 cm, hauteur au garrot : 60-95 cm.
  • Coloration : Le plus souvent un mélange de beige et d'anthracite, mais aussi noir, blanc ou fauve. Poils du dos beiges avec la pointe noire, formant une sorte de légère crinière. On ne trouve pas de poils complètement noirs. En revanche, on observe souvent sur les pattes avant une ligne nettement plus sombre.
  • Chromosomes : 78, comme le chien
  • Denture : 42 dents (32 chez le louveteau, denture définitive à 7 mois). Les canines ou crocs mesurent 6 à 7 cm dont 2 cm enchâssées dans la gencive. Les crocs servent à mettre à mort une proie. Pour la dépecer, le loup utilise ses incisives tranchantes. Les muscles de la mâchoire sont puissants et lui permettent de broyer des crânes ou de déplacer une proie trois fois plus lourde que lui (et même plus dans le cas de l'orignal ou du bison).
  • Répartition : le loup est un animal de l'hémisphère nord. Europe, Amérique du Nord, Asie, Proche et Moyen-Orient
  • Cri du loup : Le hurlement
  • longévité: une dizaine d'années dans la nature et 10 à 17 ans voire exceptionnellement 20 en captivité.

Régime alimentaire

Les loups sont des carnivores. Dans le Grand Nord, les loups préfèrent manger des petits rongeurs, les lemmings, plutôt que les rennes, pourtant plus charnus. Les loups traquent les rongeurs parce qu'ils sont proportionnellement beaucoup plus gras que les rennes. Cette graisse stockée par l'organisme des loups les protège du froid. Ils mangent aussi des insectes ou des champignons lorsqu'ils ne trouvent rien d'autre .

Reproduction

Le loup atteint sa maturité sexuelle à 3 ans pour le mâle et 2 ans pour la femelle. La saison des amours a lieu, selon les régions, de janvier à mars. Au terme d'une gestation de 61 à 63 jours, la femelle met donc bas entre mars et juin.

Les portées comptent trois à huit louveteaux de 300 à 500 grammes, que leur mère allaite à l'aide de ses 5 paires de mamelles.

Particularités

La morsure du loup atteint une pression de 150 kg/cm², soit le double d'un gros chien.

Le loup est un bon nageur et un meilleur coureur encore : sa vitesse de pointe est de 45 à 50 km/h, et il peut parcourir jusqu'à 60 km en une nuit (un record de 190 km est attesté[réf. nécessaire]).

Son odorat lui permet de détecter un animal à 270 m contre le vent et sa morphologie lui offre un angle de vision à 250° (180° chez l'homme). La nuit, les yeux du loup paraissent phosphorescents car ils sont tapissés d'une couche de cellules, le tapetum lucidum, qui lui permettent de voir aussi bien que le jour.

L'audition du loup lui permet d'entendre des sons jusqu'à 40 kHz (20 kHz chez l'homme), il perçoit notamment d'autres loups hurler jusqu'à une distance de 6,4 à 9,6 km.

Les battements cardiaques ont une fréquence de 90 pulsations par minute, jusqu'à 200 lors d'efforts importants.

La fréquence respiratoire est de 15-20/minute, jusqu'à 100 lorsque le loup halète.

Un dépouillement d'archive non exhaustif dans les registres paroissiaux menée par Jean-Marc Moriceau dénombre plus de 1100 cas de prédation de l'homme par le loup, nettement distingués des décès suites à des morsures de loups enragés (plus de 400 à partir des mêmes sources), en France (territoire métropolitain actuel), entre les années 1580 et 1842. Les victimes sont en très grande majorité des enfants ou adolescents isolés. Cette prédation de l'homme, jugée inhabituelle par les contemporains eux-mêmes, pourrait être favorisée (selon l'auteur de l'étude) par les guerres et troubles politiques qui, en parsemant les campagnes de cadavres sans sépulture, développeraient chez une minorité de loups un goût pour la chair humaine. Bien que marginaux vis-à-vis de la mortalité sous l'Ancien Régime, ces cas ont eu une grande répercussion sur la population et sur l'imaginaire collectif, nourrissant la peur et la haine du loup.

Pourtant, contrairement a ce que veut le faire croire la croyance populaire, et ses détracteurs (notamment certains éleveurs et chasseurs), les seules attestations d'attaques de l'homme par des loups, en France, n'ont été recensées que dans des actes de décès (consignés dans les registres paroissiaux sous l'ancien Régime), ce qui ne constitue pas une preuve absolue. Les seuls conflits réels n'ayant été constatés de surcroît que dans des cas ou l'homme serait venu attaquer le loup, lorsqu'il aurait dérangé des mères cherchant a protéger leurs petits, ou en période de famine prolongée.

Origines

Il y a environ 55 millions d'années est apparu un mammifère avec des dents en partie conçues pour découper la viande, les carnassières. Au cours des 10 millions d'années qui suivirent, ces créatures se sont développées en grand nombre et sous des formes différentes. Une de ces espèces, appelée Miacis, ressemblait aux chiens d'aujourd'hui. L'espèce Miacis fait partie de la famille Miacidae, de laquelle sont issues toutes les familles actuelles de carnivores : les chiens, les chats, les ours, les belettes, les ratons laveurs, civettes, et hyènes.

Il y a trente à quarante millions d'années, l'espèce Miacis donna naissance à deux types de mammifères que l'on peut rattacher, grâce à deux séries de fossiles, au chien et à l'ours. L'ancêtre du chien, le Cynodictis, avait le même nombre de dents que le loup. Il était plus petit que ce dernier, mais son corps était long et flexible comme celui d'une belette ; ses pattes étaient d'une taille moyenne. Les 15 millions d'années qui suivirent virent le développement de la famille des ratons laveurs qui se démarqua pour continuer son évolution séparément.

Par la suite, il y a entre 15 et 30 millions d'années, la tendance s'accentua pour donner les caractéristiques du loup contemporain, du Cynodictis en passant par le Cynodesmus et le Tomarctus. La partie supérieure de la patte s'allongea, ainsi que les pattes qui devinrent plus compactes, l'empreinte intérieure devint plus atrophiée sur la patte arrière et plus réduite sur la patte avant ; la queue se raccourcit, et toutes ces proportions commencèrent à se rapprocher de celles des loups et des renards.

Le loup et le renard sont tous deux issus du Tomarctus et commencèrent à se développer séparément il y a environ 15 millions d'années. Bien que la taille du renard n'ait pas beaucoup évolué, le loup quant à lui, continua à grandir. Une autre espèce apparentée, le loup "noir" (Canis dirus) se démarqua également. Certains d'entre eux étaient bien plus grands que les loups d'aujourd'hui, mais ils ont disparu aujourd'hui. Depuis environ un ou deux millions d'années, le loup est pratiquement resté le même.

La meute : structure sociale du loup

Les loups vivent en meutes organisées selon une hiérarchie stricte dirigée par un couple de loups (nommé alpha). Généralement, la meute est une famille composée des deux parents et d'une ou plusieurs générations de louveteaux, ainsi s'établissent les liens de domination et de soumission (alpha -> bêta -> gamma -> …). À l'occasion, on verra apparaître un ou plusieurs loups oméga : ceux-ci sont les souffre-douleur de la meute et c'est vers eux que converge toute l'agressivité. Autour de cette structure s'organise la vie des loups : ainsi ils peuvent chasser en groupe mais aussi élever leur progéniture. Le chef a le privilège de décider la chasse et de se nourrir en premier sur les proies, c'est également lui qui ordonne la poursuite d'un intrus sur le territoire. Enfin, c'est lui seul qui se reproduit avec la louve alpha à la saison des amours (bien qu'il y ait des exceptions). Lorsqu'un alpha est trop vieux, c'est l'un de ses subalternes qui lui dispute la place de leader et la prend s'il réussit à le dominer.

La taille des meutes varie du simple couple à la douzaine d'individus. Toutefois des cas rares de meute de plus de 30 loups ont été observés, ainsi la meute la plus nombreuse jamais observée était composée de 36 membres et vivait en Alaska[réf. nécessaire]. Elle varie également selon la période de l'année : les principaux facteurs en sont la mortalité et les dispersions. En effet, certains loups décident de quitter la meute (comme les loups oméga) ou sont bannis après avoir échoué lors d'un conflit. Des tensions peuvent naître pour plusieurs raisons : quand la nourriture se fait rare et peu disponible (surtout à la fin de l'hiver), pour pouvoir s'accoupler (à la fin de l'automne) ou tout simplement pour dominer les autres loups. La plupart des loups quittent ainsi leur meute natale entre 9 et 36 mois. Une nouvelle meute se forme lorsque deux loups dispersants se rencontrent et disposent d'un territoire approprié (i.e. où la nourriture est accessible et suffisante) pour fonder une nouvelle famille.

Pour des animaux sociaux comme les loups, la vie en meute présente plusieurs avantages :

  • La possibilité d'attaquer des animaux plus grands qu'eux, ainsi la chasse est plus efficace pour moins d'efforts
  • Les réserves sont mieux gérées (moins de surplus abandonné aux concurrents lorsque plus de bouches sont à nourrir).
  • La protection des louveteaux, leur éducation et l'initiation aux rudiments de la chasse - la meute est une véritable nurserie où chaque membre prend soin des enfants.
  • Le fait que seul le couple alpha se reproduise empêche la prolifération de loups sur un territoire, de plus les loups ne se reproduisent pas chaque année si la nourriture fait vraiment défaut.

Communication

Entre les meutes

Le hurlement est sans doute le moyen de communication le plus connu du loup. Les loups hurlent — entre autres — pour se rassembler et maintenir une cohésion dans le groupe. Ces chants avertissent également les loups aux alentours de la présence de la meute, afin de prévenir contre les intrusions. Tout comme les gémissements, les hurlements sont composés de plusieurs harmoniques ce qui donne l'impression que la meute qui hurle est beaucoup plus nombreuse qu'elle ne l'est réellement. Il arrive parfois qu'un loup solitaire hurle pour se signaler à un conjoint potentiel. Chaque loup a une fréquence vocale qui lui est propre et qui le distingue des autres.

Un autre sens utilisé pour la communication externe chez le loup est l'odorat. Son nez dont les facultés sont bien plus poussées que chez l'homme permet de distinguer l'odeur de ses congénères. Il utilise ainsi des marquages au sol tel que l'urine ou les fèces (excréments). Ces marquages servent à délimiter son territoire, mais également à donner des renseignements sur lui-même tel que l'état sexuel (hormonal) des femelles pendant la période de reproduction.

Entre les individus au sein de la meute

Les loups utilisent tout un éventail de grognements, gémissements et brefs aboiements pour communiquer entre eux au sein de la meute que ce soit pour exprimer la peur, l'anxiété, la domination ou la soumission, la protestation ou encore pour jouer ou avertir la meute de la présence d'un intrus.

Les loups ajoutent à ces signaux sonores des signaux visuels, principalement par l'expression de leur visage, leur posture leur mouvements et la position de leur queue. Un loup dans un état agressif aura par exemple le regard fixe, les babines retroussés, les crocs apparents, se tiendra droit les poils du dos hérissés et la queue levée pour chercher à impressionner. Inversement, un loup en état de soumission se fera plus petit, le regard fuyant et les oreilles baissés, la queue entre les jambes. Le loup peut en cas de soumission passive, rouler sur le dos et exposer sa région génito-anale afin de montrer qu'il est le dominé à l'autre loup.

En plus des marquages au sol, l'odeur laissée par un loup s'il se roule sur la neige ou se frotte contre un arbre sera comme une « carte de visite ». Le loup sécrète de nombreuses substances odorantes : à la base des poils, des pattes, au niveau de la région génito-anale.

Il reste une part de mystère dans la communication chez le loup, notamment sur les fonctions exactes du hurlement bien que sa fonction première soit après le plaisir, la réaffirmation des liens qui unissent les loups du clan. La communication tactile (par exemple : le contact physique du museau du louveteau sur les lèvres d'un aîné pour régurgiter de la nourriture) et la communication gustative sont également encore peu étudiées.

Les sous-espèces du loup

Le loup s'est adapté de différentes manières, dans sa grande aire de répartition. Des sous-espèces ont vu le jour. Cette subdivision est cependant contestée par les spécialistes.

En Europe, tous les loups sont décrits comme des loups gris. Il existe cependant des différences considérables : en Italie et en Espagne, par exemple, les loups sont plus petits et plus roux, et surtout plus craintifs que les animaux vivant plus au nord.

Selon les références on trouve de 15 à 40 sous-espèces, cependant la tendance aujourd'hui est à réduire considérablement cette liste de sous-espèces en considérant qu'il s'agit dans la majorité des cas d'adaptations locales de l'espèce Canis lupus (notamment par les analyses et statistiques du taxonomiste Ron Nowak). On peut distinguer 2 groupes de sous-espèces : celles d'Amérique et celles d'Europe.

Sous-espèces d'Amérique

Image:Present distribution of wolf subspecies easttimbr.jpg
Répartition géographique des sous-espèces de Canis lupus en Amérique du Nord :
     Canis lupus lycaon
     Canis lupus mackenzii
     Canis lupus nubilus
     Canis lupus arctos
     Canis lupus baileyi
Image:Canis lupus laying.jpg
Loup aux États-Unis
  • Loup d'Alberta, Canis lupus occidentalis (regroupe
    • le loup de Colombie : Canis lupus columbianus
    • le loup des prairies : Canis lupus griseoalbum
    • le loup de Mackenzie : Canis lupus mackenzii
    • le loup d'Alaska : Canis lupus pambasileus
    • le loup de la Toundra : Canis lupus tundrarum
    • le loup de la péninsule de Kenai : Canis lupus alces (éteint))
  • Loup des Grandes Plaines, Canis lupus nubilus (regroupe
    • le loup de Vancouver : Canis lupus crassodon
    • le loup de l'Hudson : Canis lupus hudsonicus
    • le loup des Rocheuses septentrionales : Canis lupus irremotus
    • le loup du Labrador : Canis lupus labradorius
    • le loup de l'archipel Alexandre : Canis lupus ligoni
    • le loup de la Terre de Baffin : Canis lupus manningi
    • le loup de Terre-Neuve : Canis lupus beothucus (éteint)
    • le loup d'Oregon : Canis lupus fuscus (éteint)
    • le loup Mongollon : Canis lupus mongollonensis (éteint)
    • le loup du Texas : Canis lupus monstrabilis (éteint)
    • le loup des bisons : Canis lupus nubilus (éteint)
    • le loup des Rocheuses méridionales : Canis lupus youngi (éteint)).
  • Loup du Canada, Canis lupus lycaon
  • Loup arctique, Canis lupus arctos (regroupe
  • Loup du Mexique, Canis lupus baileyi


Sous-espèces d'Europe

Image:Present distribution of wolf subspecies caspsea.jpg
Répartition géographique des sous-espèces de Canis lupus en Eurasie :
     Canis lupus lupus
     Canis lupus albus
     Canis lupus communis
     Canis lupus italicus
     Canis lupus pallipes
     Canis lupus lupaster
     Canis lupus arabs
     Canis lupus cubanensis
  • Loup gris commun, Canis lupus lupus (regroupe
    • le loup des steppes : Canis lupus campestris
    • le loup de Mongolie : Canis lupus chanco / Canis lupus laniger
    • le loup du désert d'Asie : Canis lupus desertorum)
  • Loup de Sibérie, Canis lupus albus
  • Loup des Indes, Canis lupus pallipes
  • Loup d'Arabie, Canis lupus arabs (rattaché parfois à une autre sous-espèce)
  • Loup du Caucase, Canis lupus cubanensis *
  • Loup d'Italie, Canis lupus italicus *
  • Loup de Russie, Canis lupus communis *
  • Loup de Yougoslavie, Canis lupus kurjak *
  • Loup d'Espagne, Canis lupus signatus *
  • Loup d'Égypte, Canis Lupus Lupaster *
  • Loup de Honshū, Canis lupus hodophilax (éteint)
  • Loup d'Hokkaido, Canis lupus hattai (ex Canis lupus rex) (éteint)
  • Loup de Murcie, Canis lupus deitanus * (éteint)
  • Loup austro-hongrois, Canis lupus minor (éteint)

(note : Certaines espèces (*) ne sont pas reconnues par tous les taxonomistes)

Sous-espèces du loup rouge (Canis rufus)

Image:Red Wolf and pup.jpg
Un loup rouge et son petit.

Actuellement, son existence même fait débat pour savoir s'il faut le classer comme espèce distincte « Loup rouge » (Canis rufus), sous-espèce du loup gris (Canis lupus rufus), ou encore hybride entre loup et coyote (donc non rattaché à une espèce).

Les taxonomistes reconnaissant l'existence du loup rouge le classent en 3 sous-espèces :

  • Canis rufus rufus, (quasiment éteint, présent en captivité ou réintroduit)
  • Canis rufus gregoryi, (éteint, probablement présent dans les populations captives ou réintroduites)
  • Canis rufus floridanus (éteint)

Autres sous-espèces

Cette classification du chien et du dingo tend à s'imposer actuellement, en concurrence avec les anciennes dénomination qui étaient respectivement Canis familiaris et Canis familiaris dingo ou Canis dingo. Cela en fait des sous-espèces du loup.

Statut de protection

  • Convention de Berne du 19 septembre 1979 :
    • Annexe 2 : Sont notamment interdits : a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention; d) la destruction ou le ramassage intentionnels des oeufs dans la nature ou leur détention, même vides; e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions de cet article.
  • Directives européennes du 21 mai 1992 et du 27 octobre 1997 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages :
    • CE/92/43 - Annexe 2 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 2 : espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation modifiée par la Directive 97/62/CE : prioritaire.
    • CE/92/43 - Annexe 4 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 4 : espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction.
    • CE/92/43 - Annexe 5 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 5 : espèce d'intérêt communautaire dont le prélevement dans la nature et l'exploitation sont susceptibles de faire l'objet de mesures de gestion.
  • Convention de Bonn :
    • Aucune réglementation


Le loup dans la culture

L'évolution des mentalités

Hostiles

  • La Fontaine : « Il n'y a rien de bon dans cet animal, que sa peau » dans la fable Le Loup et le chien.
  • Buffon : « Désagréable en tout, la mine basse, l'aspect sauvage, la voix effrayante, l'odeur insupportable, le naturel pervers, les mœurs féroces, il est odieux, nuisible de son vivant, inutile après sa mort ».
  • (hostile envers l'homme) «l'homme est un loup pour l'homme»,phrase symbolysant les luttes inters-humaines

Favorables

  • Alfred de Vigny : « Ah ! Je t'ai bien compris, sauvage voyageur, / Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au cœur ! » (La Mort du loup) (Vigny parle de loup cervier, qui est un vieux nom du lynx, mais qui désigne ici un loup assez vigoureux pour s'attaquer aux cerfs. L'explication figure dans le "Lagarde et Michard" du XIX siècle.)
  • Paul-Émile Victor : « Nous n'avions pour eux aucune haine. Ils faisaient métier de loups comme nous faisions métier d'hommes. Ils étaient créatures de Dieu. Comme nous. Ils étaient nés prédateurs. Comme l'homme. Mais ils étaient restés prédateurs, alors que l'homme était devenu destructeur. »

Cette différence d'opinions suit l'évolution chronologique des mentalités. Du Moyen-Âge et jusque vers le XIXe, le loup avait une représentation, si ce n'est hostile, au moins mitigée. Typiquement, il était représenté comme un animal pleutre et imbécile.

Ce n'est qu'à partir du moment où l'on a commencé à se rendre compte de sa forte décimation (à partir du XIXe) que l'image du loup s'est soudainement améliorée.

Il reste dans l'imaginaire collectif cette double représentation.

Les loups dans le folklore et la mythologie

Image:She-wolf suckles Romulus and Remus.jpg
Rémus et Romulus élevés par la louve du Capitole. Les jumeaux furent rajoutés bien après la louve .

Les relations entre les loups et les hommes sont toujours houleuses – comme on peut le constater chaque fois qu'une organisation de protection de la nature tente d'empêcher leur prolifération, ou d'en réintroduire dans leur habitat d'origine prétendu. La situation est la même pour les pays où le loup revient « naturellement », comme en France. Le folklore montre toujours le loup comme un prédateur sanguinaire, sauf dans quelques exceptions comme par exemples chez les Esquimaux et chez les Amérindiens. Voici quelques thèmes folkloriques au sujet du loup :

À la limite de l'histoire et du folklore :

Dans la « légende dorée »

  • Le loup de Gubbio amadoué par Saint François

Le loup dans la psychanalyse

Modèle:Ébauche section Sigmund Freud associait, dans l'inconscient, le loup au désir, aux pulsions primales, particulièrement sexuelles.

Le loup dans les œuvres culturelles

Ci-dessous des œuvres culturelles dont le loup est un élément principal ou secondaire important.

Le loup dans la littérature

Fables
Image:Grandville leLoup Et Le Chien.jpg
Gravure de Grandville illustrant la fable du Loup et du Chien
Poésie
Romans
Bande dessinée

Le loup au cinéma

Films
Documentaires
  • Lobo Walt Disney, réalisé dans les années 1960.
  • La revanche des loups, réalisé pour National Geographic.
  • L'épopée des loups du Yellowstone, réalisé pour National Geographic.
  • Imax: Loups (1999), documentaire canadien réalisé par David Douglas (durée : 40 min).
  • Il parle avec les loups (2001), documentaire canadien réalisé par Carlos Ferrand (durée : 52 min).
Dessins animés
  • Les Trois petits cochons, adaptation du conte folklorique en dessin animé de Walt Disney, 1933
  • Le Livre de la Jungle, dessin animé de Walt Disney ;
  • Le Petit Chaperon Rouge, dessin animé de Walt Disney
  • Dans l'œuvre de Tex Avery, le loup mondain est omniprésent.
  • Pierre et le loup, dessin animé français réalisé en 1995 par Michel Jaffrenou (durée 26 min).
  • L'Œil du loup, dessin animé français réalisé en 1997 par Hoël Caouissin (durée 26 min).
  • Loulou et autres loups, cinq films d'animation réalisés en 2003 sur un même thème, le loup (Loulou, Marie K et le loup, Micro loup, T'es où mère-grand ? et Pour faire le portrait d'un loup).
  • Wolf's Rain (ウルフズ・レイン), est un anime japonais en 26 épisodes et 4 OAV, diffusé pour la première fois au Japon le 26 janvier 2003.

Le loup dans les jeux video

  • Okami, le joueur incarne la déesse Amaterasu matérialisée sur terre sous la forme d'un loup blanc.
  • The Legend of Zelda : Twilight Princess, Link (le héros de la série) se transforme en loup lorsqu'il rentre dans le monde du crépuscule, cette transformation lui permet d'acquérir de nouveau pouvoirs : son odorat et sa vue sont grandement améliorées.
  • Stronghold, comme dans le réel au Moyen Âge, le loup est un fléau qui chasse en meute et se rue dans les villages pour y attaquer les habitants.

Le loup en peinture et en sculpture

Le loup dans les œuvres musicales

² Ulver groupe norvégien .

Voir aussi

Notes et références

<references/>

Bibliographie

Études générales

  • Henri Oudin, Du loup et de ses races ou variétés, L. Loups Mauduyt, 1851
  • Eugène Rolland, Faune populaire de France, réédition Maisonneuve et Larose, 1967
  • Daniel Bernard, L'homme et le loup, Berger-Levrault, 1981
  • G. Carbone, La peur du loup, Gallimard, 1981
  • C. et G. Ragache, Les loups en France, Aubier, 1981
  • L. Bour, Loup y es-tu ?, Gallimard, 1986
  • Gérard Ménatory, La vie des loups, Stock, 1990
  • Gérard Ménatory, Les loups, Payot-Lausanne, 1995
  • Gérard Ménatory, La vie des loups : du mythe à la réalité, Hachette, 2000
  • Daniel Bernard "des loups et des hommes ", de Borée, 2000.
  • La fin des loups en Bas-Berry. XIX°- XX° siècles. (Histoire et tradition populaire). Préface du Professeur Maurice Agulhon. Professeur à Paris I -Sorbonne et au Collège de France. 1° édition, Imp. Badel, Châteauroux, 1977. 2° édition, Imp. Badel, Châteauroux, 1979. 3 ° édition, La Simarre, Joué-lès-Tours, 1991.
  • Thomas Pfeiffer, " Une tradition en Dauphiné :Les Brûleurs de loups", Bellier, 2004.

Chasse

  • Jean de Clamorgan, La chasse du loup, nécessaire à la maison rustique en laquelle est contenue la nature des Loups, & la manière de les prendre, tant par chiens, filets, pieges, qu'autres instruments: le tout enrichy de plusieurs figures & pourtraicts representez après le naturel, édition pour Jacques du Puis, Lyon, 1561
  • Louis Gruau, Nouvelle invention de chasse. Pour prendre et oster les loups de la France : comme les tables le demonstrent, avec trois discours aux Pastoureaux François, Pierre Chevalier, Paris, 1613
  • Louis Gruau, Nouvelle Invention de Chasse pour prendre et oster les Loups de la France, Librairie des Bibliophiles, Paris, 1888

Liens externes

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Voir « loup » sur le Wiktionnaire.

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