Programmation neuro-linguistique - Vev

Programmation neuro-linguistique

Un article de Vev.

Jump to: navigation, search

Mouvements-oculaires-PNL.jpg

  • Vc : Visuel construit.
  • Vr : Visuel remémoré.
  • Ac : Auditif construit.
  • Ar : Auditif remémoré.
  • K : Kinesthésique.
  • Ai : Auditif interne ou dialogue intérieur.


Face à un interlocuteur

La PNL donne des outils pour comprendre ce que recherche l'autre, applicables en situation d'entretiens professionnels. Le but de ces techniques est d'aboutir à un dialogue plus ouvert et de rendre votre interlocuteur plus réceptif, en utilisant le langage du corps.


» Le regard : les yeux de celui qui écoute en disent beaucoup sur le niveau de concentration, d'intérêt et d'adhésion de ce dernier. Par exemple, un regard qui part dans différentes directions (vers le ciel, en coin) montre qu'il rentre dans son "monde intérieur", c'est-à-dire, ses pensées, ses sentiments, ses réflexions : il est peu attentif.

Ainsi, les vendeurs savent depuis longtemps qu'une personne qui tourne ses yeux en haut vers la gauche, regarde en son for intérieur une image construite, qu'il imagine. Par contre, s'il tourne ses yeux en haut à droite, il se souvient de quelque chose de déjà vu (mémoire visuelle). Il fait donc fonctionner soit sa créativité, soit sa mémoire... Attention, ces directions sont données du point de vue de l'observateur. Et si le sujet est gaucher, les mouvements doivent être inversés.


"Selon que l'on veut adopter un ton humoristique, être concis ou très clair, on va chercher à se remémorer les contextes où l'on a été performant dans ce registre"

» La synchronisation : une technique simple mais qui a fait ses preuves. Elle part du principe que lors d'un échange profond et constructif, les deux personnes calquent leurs gestes l'une sur l'autre. Il ne s'agit pas d'imitation mais d'une connexion inconsciente. Une fois que l'on sait cela, il est facile d'inverser le processus et de se caler volontairement sur la gestuelle de l'autre afin de favoriser le dialogue. "L'échange n'en sera que plus fructueux", conclut Eva Marechal.


Il n'est pas, pour cela, nécessaire de mimer tous les gestes de son interlocuteur, mais plutôt de choisir un élément de la posture de l'autre. Ce peut être la position des mains ou des jambes. "Pour être sûr d'avoir choisi le bon geste, on modifie progressivement sa position. Si l'interlocuteur suit le geste, c'est que les deux personnes sont en accord. Sinon, ils ne sont pas synchrones", explique Eva Marechal.



Les techniques d'ancrage

Lorsqu'on est confronté à une expérience, le corps garde en mémoire nos réactions pour les reproduire dans une situation similaire. "C'est le principe de la phobie, explique Eva Marechal. Une expérience traumatisante dans le passé conduit le corps à réagir de la même façon à la simple vue d'un élément rappelant ce traumatisme", que ce soit un animal, un lieu, un objet...


Les gestes qui vous trahissent


La PNL utilise cette faculté, qu'elle appelle "l'ancrage", et la transpose de façon positive. Avant une présentation orale, on s'imagine en train de réussir son discours, à partir de situations positives que l'on a connues dans le passé. Les expériences auxquelles on se réfère dépendent du résultat souhaité. "Selon que l'on veut adopter un ton humoristique, être concis ou très clair, on va chercher à se remémorer les contextes où l'on a été performant dans ce registre", précise Eva Marechal. Avec ces ressources positives, on trace un cercle imaginaire dans lequel on rentre pendant quelques secondes. Cette technique permet de créer des automatismes : au même cercle va correspondre le même état. "Une méthode très utilisée par les sportifs", rappelle Eva Marechal. Pour s'aider, on peut d'ailleurs associer le fait de porter un vêtement ou d'avoir un objet avec soi.


Ecouter pour mieux communiquer

La distance sociale entre les individus peut rendre la communication entre eux très difficile. Il est donc primordial d'écouter attentivement la personne en face de soi pour comprendre le sens du message qu'elle cherche à faire passer, sans l'interpréter selon son propre schéma de pensées. Selon Eva Marechal, "il faut repérer les critères (les tournures de phrases, le vocabulaire...) qui permettent de parler à l'autre dans son mode privilégié d'expression."


Quels éléments faut-il repérer ? On va être attentif à toutes les récurrences, aux indices d'ordre linguistique tels que le champs lexical utilisé et aux formes grammaticales. Ainsi une personne qui utilise souvent des structures du type 'il faut', 'il est nécessaire de', 'si on ne fait pas..., alors...' sera dans une position d'obligation. Pour se mettre à son niveau de dialogue, il faudra lui parler sur le même ton, en jouant sur le registre de l'ordre, de la répression. "Inversement, une personne qui parle en termes de choix et de négociation vivra très mal de recevoir des ordres", précise Eva Marechal.

Lorsqu'on a affaire à un interlocuteur qui ne parle qu'en termes de généralisation ('on est tous d'accord pour dire que...'), on pourra aisément affaiblir ses arguments en lui donnant des contre-exemples. "Il y même de fortes chances qu'il généralise à partir de ce contre-exemple", ajoute Eva Marechal.



Prendre conscience des distorsions de sens

A l'instar de la généralisation, qui vient déformer le sens du propos, d'autres phénomènes, appelés "métamodèles", viennent transformer le message brut.


"Il faut repérer les critères qui permettent de parler à l'autre dans son mode privilégié d'expression"

La PNL recense ainsi les omissions, qui peuvent avoir un impact notable. C'est, par exemple, le cas d'un manager qui fournit des informations approximatives : "nous allons procéder à une réorganisation", "il va falloir améliorer la productivité du service". Dans ces deux exemples le "nous et le "il" ne sont pas assez précis. La phrase ne donne que peu d'informations sur les implications concrètes. L'usage de noms et de verbes "fourre-tout" (améliorer, réfléchir, solidarité, performance) donne un résultat similaire. Chacun a une idée personnelle précise de ce qu'ils signifient mais elle diffèrera d'une personne à l'autre. Il faut donc être attentif à préciser leur sens.

Les relations de cause à effet font également partie des éléments venant perturber la compréhension : ces relations sont souvent subjectives et méconnues de notre interlocuteur. De plus, elles sont tellement ancrées, qu'on ne pense pas à les remettre en question. Quelques exemples : "si l'on met mon bureau au fond de la pièce, cela signifie que mon travail n'est pas important", "lorsque j'essaie de parler à mon équipe, ils pensent que c'est pour leur faire des reproches"...



Se méfier de ses croyances

Si la PNL est souvent utilisée pour améliorer ses relations avec les autres, elle propose également des outils pour mieux se comprendre soi-même.


"Il faut accepter de se mettre en position de risque"

Chacun se construit sa vision du monde et cette représentation n'est pas la même que celle de son voisin, ce qui implique souvent des difficultés relationnelles. C'est donc à cette image qu'il faut s'attaquer pour mettre en œuvre le changement. "Certaines croyances peuvent être pénalisantes, comme 'je ne pourrai jamais prendre ma vie en main' ou 'je suis incapable de prendre la parole en public'... Changer ces croyances va permettre de changer la façon dont je vais agir." Il s'agit de faire quelque chose que l'on n'a pas l'habitude de faire, en commençant par de petits pas, l'important est d'oser se lancer. On peut débuter par une nouvelle activité sportive, pour se mettre en confiance (tester le roller alors qu'on est certain de ne pas avoir le sens de l'équilibre), puis tenter des "épreuves" plus délicates telles que poser une question en réunion pour la première fois ou prendre un charge un projet, accepter de manager une équipe...


Créer un cercle vertueux


"Pour cela, il faut accepter de se mettre en position de risque. C'est difficile au début mais le cumul d'expériences positives va amener le cerveau à mettre en place un schéma comportemental positif." Cette routine rend les avancées suivantes bien plus faciles à réaliser.


Attention toutefois à ne pas sous-estimer le poids de ces schémas. "Une fois qu'ils sont mis en place, il est très difficile de les changer. Or, si le schéma n'est plus opérant, il peut devenir un handicap." Un nouvel environnement, des méthodes de travail qui ont changé, un patron différent... sont autant de modifications qui peuvent venir perturber l'impact d'une routine auparavant efficace. "Lorsque les schémas ne sont plus adaptés, il faut savoir en changer", confirme Eva Marechal.





La programmation neuro-linguistique (PNL) est un ensemble de techniques de développement personnel originaire des États-Unis. Le terme a été inventé par John Grinder et Richard Bandler dans les années 1970 qui s’inspire du travail de psychothérapeutes, dont Milton Erickson, Virginia Satir et Fritz Perls.

La PNL est un ensemble de modèles et de techniques destinées à améliorer la communication entre individus et à s’améliorer personnellement. Elle peut être employée dans des cadres personnels, ou d’entreprises.

La PNL est une approche plus aristotélicienne (prédominance de l’acquis) que cartésienne (prédominance de l’inné). En effet, selon la PNL, ce que quelqu’un fait, une autre personne peut le faire (présupposé de la PNL). Les neurosciences compliquent cette approche dans la mesure où notre cerveau est capable d’une grande plasticité.

La PNL est née de l’observation des comportements. Elle a aujourd’hui l’opportunité de s’enrichir en s’ouvrant aux apports des neurosciences.

Plusieurs contradicteurs de la PNL qualifient celle-ci de pseudoscience. Ses créateurs se positionnent en dehors de cette question : « Nous ne sommes pas des psychologues, nous ne sommes pas non plus des théologiens ou des théoriciens. Nous n’avons pas d’idée à propos de la nature "réelle" des choses, et cela ne nous intéresse pas particulièrement »<ref>Richard Bandler et John Grinder : Frogs Into Princes - Real People Press 1979</ref>. Même si les fondateurs ne considèrent pas leur domaine d'étude comme une science, ils utilisent un langage scientifique et des références scientifiques pour en déduire des techniques, ce qui justifie l'appellation.

Son rôle :

Ces Modèle:Guil constituent ensuite une base aidant à une démarche de progression épanouissante.

Les modèles visent à faciliter :

  • une connaissance de soi ;
  • un accès aux ressources présentes et déjà acquises par la personne ;
  • la création de nouvelles ressources ;
  • la transposition d’une ressource d’un contexte (personnel par exemple) à un autre (professionnel par exemple).

La dynamique s’articule :

  • à partir d’un Modèle:Guil ;
  • allez vers un Modèle:Guil ;
  • en utilisant les Modèle:Guil passées, présentes, et à venir (imagination) de la personne :
  • en utilisant des techniques héritées des thérapeutes américains (notamment Milton Erickson)

Sommaire

Histoire

Fondée sur les travaux de John Grinder et de Richard Bandler, la PNL est issue de la pratique de trois thérapeutes :

Et aussi de beaucoup d’autres professionnels.

Les deux associés se sont inscrits aussi dans la lignée de la sémantique générale de Korzybski et de l’approche non directive de Carl Rogers.

Son étude a débuté dans les années 1970 aux États-Unis, dans le cadre de leurs études de psychologie à l’université de Santa Cruz (Californie) où John Grinder enseignait la linguistique.

Avant de s’intéresser à la formulation des pratiques de la PNL :

  • John Grinder était linguiste disciple de Noam Chomsky ;
  • Richard Bandler était informaticien et mathématicien avec une spécialisation en intelligence artificielle. Lorsqu’il rencontre Grinder, il valide une 4e année en psychologie au Kresge College de l’Université de Santa Cruz.

Depuis, le champ d’utilisation de la PNL s’est considérablement élargi :

Les données suivantes proviennent de Modèle:Guil de R.Dilts et J. DeLozier, de Modèle:Guil de R. Bandler et J. Grinder, et de Modèle:Guil sous la direction de M. Esser. À la différence de ce qui s’observe fréquemment en psychothérapie ou en pédagogie ou ailleurs, la PNL n’est née ni de l’expérience, ni des convictions d’un clinicien ou d’un expert plus ou moins satisfait de sa pratique ou de ses résultats. Elle résulte de recherches délibérées, qui furent projetées à partir d’un point de vue novateur par deux personnes (Bandler et Grinder) et quelques étudiants qui travaillaient avec eux. Cet ensemble va constituer l’équipe de chercheurs qui développeront la PNL. Ils sont inscrits au Kresge College de l’Université Santa Cruz (Californie). Gregory Bateson et John Grinder font partie du corps enseignant du Kresge College.

L’équipe originelle du Kresge College, était constituée de :

  • John Grinder, un professeur de linguistique générative,
  • Richard Bandler, un ancien étudiant en mathématiques et en informatique qui valide ses études en psychologie,
  • David Gordon, un étudiant qui se spécialisera en modélisation et en épistémologie,
  • Leslie Cameron, une étudiante qui se spécialisera sur les patterns des Modèle:Guil, et qui devient l’épouse de Bandler,
  • Judith DeLozier, une étudiante qui deviendra anthropologue,
  • Stephen Gilligan, un étudiant qui deviendra psychologue et psychothérapeute,
  • Teresa Epstein, qui obtiendra un diplôme d’études environnemental,
  • Robert Dilts, un étudiant qui obtiendra un diplôme en Modèle:Guil et qui recevra un prix en 1977 pour ses recherches mettant en corrélation les mouvements oculaires et les fonctions cérébrales. Au-delà de sa formation universitaire, il a personnellement approfondi ses études avec Milton H. Erickson et Gregory Bateson.

Viendront assez rapidement se joindre à cette première équipe :

  • Todd Epstein, musicien, compositeur, arrangeur qui accompagnera le développement de connaissances sur la créativité, l’apprentissage, les addictions, les évaluations dynamiques,
  • Suzi Smith, diplômé en science par l’Institut Polytechnique de Virginie,
  • Steve et Connirae Andreas, qui développeront une recherche importante et proposeront de nombreux modèles issus de leurs propres modélisations.

Le sigle PNL ou plutôt Modèle:Guil pour Neuro-Linguistic Programming apparaîtra en 1980 dans un ouvrage commun de quatre de ces chercheurs : Modèle:Guil. Le tome 2 paraîtra en 2000 sous le titre Modèle:Guil.

La proximité avec les travaux du Modèle:Guil (comme l’appelle Yves Winkin dans son ouvrage Modèle:Guil) est indéniable. L’ensemble de l’équipe est proche de Gregory Bateson, de Milton H. Erickson et de Virginia Satir. Aujourd’hui, on peut dire que la PNL est dans la continuité du travail de recherche de l’École de Palo Alto (constituée souvent de façon invisible autour de Gregory Bateson, des travaux du Mental Research Institute, de l’Institut d’Esalen).

La réalité de ce lien est exprimée dans les préfaces de Modèle:Guil de Richard Bandler et John Grinder. Gregory Bateson écrit : « John Grinder et Richard Bandler ont réalisé ce que, mes collègues et moi-même, avons essayé pendant 15 ans. Grinder et Bandler ont traité les problèmes auxquels nous faisions face alors et le résultat se trouve dans ce livre. Ils ont des outils que nous n’avions pas, ou que nous ne savions pas utiliser. Dans ce premier volume, Grinder et Bandler ont réussi à rendre explicite la syntaxe expliquant comment les gens évitent le changement et aussi comment faire pour les accompagner à changer. » Dans le même ouvrage, Milton H. Erickson, écrit : «  » Toujours en préface de ce livre, Virginia Satir écrit : « C’est difficile pour moi d’écrire cette préface sans être excitée, stupéfiée et dans l’émotion. Ce que Richard Bandler et John Grinder ont réalisé relève d’une observation précisant comment les processus de changement évoluent dans le temps et produisent les patterns du processus Modèle:Guil. Ils semblent avoir trouvé une description des éléments prévisibles qui produisent le changement dans une relation entre deux personnes. En sachant comment cela fonctionne, il est possible d’utiliser cela consciemment et d’avoir des méthodes efficaces pour provoquer le changement. Maintenant, la connaissance du processus du changement a considérablement évolué. »

La réalité de ce lien est aussi exprimée dans Modèle:Guil. R. Dilts et J. DeLozier, dans les pages 90 à 93 écrivent : « Gregory Bateson a apporté des contributions fondamentales au champ de la PNL. […] De plus, ce sont les travaux de Bateson sur la théorie de la communication qui ont fourni les bases théoriques et disciplinaires de la PNL ». Sont ensuite cités un certain nombre des apports de Bateson qui supportent les modèles ou concepts de la PNL. Sur les 1566 pages de cet ouvrage, Bateson est cité sur 148 pages. Aux pages 369 à 371 sont précisés les apports liés à Milton H. Erickson. Enfin, Virginia Satir est co-auteur avec R. Bandler et J. Grinder de l’ouvrage Modèle:Guil (1976). Paul Watzlawicz, un autre des importants chercheurs du Groupe de Palo Alto, dans la préface du livre Modèle:Guil de Françoise Kourilsky-Belliard (1995) écrit, aussi, sur les liens qu’il y a avec les modélisations de Grinder et Bandler.

Aujourd’hui, 35 ans après sa naissance, le développement de la PNL tend à se ralentir. Diverses tendances se démarquent de plus en plus. Dans le monde de la PNL francophone, l’influence de Robert Dilts semble prédominant. Dilts a à plusieurs reprises tenté d’insuffler une nouvelle dynamique à la PNL (notamment par ses meetings de formateurs en Californie) mais les sources de désaccord entre les ténors de la PNL semblent difficilement conciliables.

Différentes voies sont explorées pour étendre la PNL. Citons entre autre la DHE développée par Richard Bandler, la neuro-sémantique de Michaël Hall, la DBM de John McWhirter. Robert Dilts continue de son côté son travail de structuration de la PNL et propose de découper l’évolution de la PNL en trois générations. Selon lui « la première génération de la PNL était le modèle original de la PNL provenant de l’étude par Bandler et Grinder de thérapeutes efficaces. Les premières applications de la PNL se sont focalisées presque exclusivement sur l’individu. La plupart des outils et techniques de la PNL de la première génération étaient centrés sur la résolution de problèmes au niveau du comportement et des capacités. La deuxième génération de la PNL s’est intéressée à d’autres questions au-delà du contexte thérapeutique. Bien qu’encore centrée sur l’individu, cette génération a accentué la relation entre soi et les autres et s’est ouverte à des domaines d’application tels que la négociation, la vente, l’éducation et la santé. Les outils se sont enrichis afin de résoudre des problèmes d’un niveau supérieur, celui des croyances, des valeurs et des Modèle:Guil. Les techniques de la deuxième génération de la PNL ont intégré l’utilisation de nouvelles distinctions comme la ligne de temps, les sous-modalités, et les positions perceptuelles. » Avec le passage à la troisième génération de la PNL, Dilts propose une PNL qui s’intéresse à la notion de champ entre les individus, et à l’apport de grâce et de beauté dans le système, au-delà de l’individu, qui peut nourrir les autres et le monde au travers de son être même. Robert Dilts a été modélisé le 14 mars 2005 à Montréal, par Olivier CORCHIA, sur sa qualité d’être dans la relation. Cette modélisation a permis à son auteur de proposer quatre nouveaux présupposés à la PNL de troisième génération : - Modèle:Guil. - Modèle:Guil. - Modèle:Guil. - Modèle:Guil. Au-delà du processus et du contenu, les rituels de changement offert par la PNL de 3e génération, s’intéressent aux contenants et aux champs présents dans l’expérience.

Il manque sûrement à la PNL une reconnaissance universitaire qu’elle n’a pas cherché. Beaucoup de livres, en langue française, sont des ouvrages écrits par des consultants ou des formateurs. Les autres sont souvent des traductions de séminaires réalisés par les chercheurs américains. Ces auteurs ont oublié d’apporter, dans leurs écrits, l’épistémologie nécessaire à l’esprit scientifique. Cependant Monique Esser, Universitaire belge (professeur à l’Université Catholique de Louvain et enseignante certifiée en PNL) a fait pour la PNL (Modèle:Guil, éd. Labor), le même travail qu’Yves Winkin a fait pour ce qu’il a nommé le Modèle:Guil en allant aux vraies sources. Cela ne permet pas d’éviter des parutions qui n’explorent que des écrits, en langue française, non scientifiques, des articles de journaux de vulgarisation, des annonces marketing d’organismes de formations a objet commercial. Souvent, aussi, l’enthousiasme pour la PNL des personnes ayant suivi des formations spécifiques à la PNL issues des travaux des chercheurs concernés, surprend. Enfin, le système de formations certifiantes très pratiqué par les Américains surprend toujours la tradition française. Rappelons que bien d’autres courants des sciences humaines, comme par exemple, l’analyse transactionnelle, pratique ce genre de certifications. Cependant, les Modèle:Guil sont moins organisés (et disciplinés) que les Modèle:Guil, par exemple : NLPNL, association des certifiés en langue française a du mal à veiller sur la qualité des formations dispensées : en effet, bon nombre de formations en PNL sont assurées par des Modèle:Guil dont le bagage en PNL pourrait sembler parfois assez mince, mais aussi dont la formation de base en psychologie, psychosociologie et l’équilibre personnel serait quelquefois approximatif. Une des critiques de la PNL serait qu’elle puisse être proposée par des gens qui promettraient Modèle:Guil.

Il est vrai que n’importe qui peut prétendre être un PNListe distingué en ayant lu un livre et promettre des choses étonnantes. NLPNL est bien un système associatif qui regroupe des personnes formées à la PNL. Elle regroupe particulièrement des Modèle:Guil qui doivent enseigner à partir de standards définis. Il semblerait que les standards de NLPNL soient les plus stricts d’Europe. NLPNL, n’étant pas un organisme d’État, peut être facilement critiqué par certains. Comme pour l’analyse transactionnelle, la gestalt ou d’autres courants des sciences humaines, il est difficile d’empêcher des personnes de se prétendre formées à la PNL. Pourtant, elles doivent pouvoir vous produire une attestation de formation qui s’appelle en PNL : une certification. Les certifications en PNL sont Modèle:Guil (practitioner pour les Américains), Modèle:Guil (master-practitioner) et "enseignant certifié en PNL" (trainer).

Principes

  • Programmation : Le mot programme fait référence à l’ensemble de nos automatismes, qu’il s’agisse d’automatismes cognitifs, émotionnels ou comportementaux.
  • Neuro : Le mot neuro fait référence aux neurones, à notre système nerveux central et notre système nerveux périphérique qui sont aux commandes.
  • Linguistique : Le langage est un code, il nous permet de communiquer, il structure notre pensée, il véhicule notre culture.

La PNL fait partie des techniques comportementales des sciences humaines par opposition aux sciences dites exactes.
Elle se veut la synthèse d’un travail d’observation et de compréhension des faits humains à travers leurs manifestations orales et gestuelles. Elle se fixe comme ambition de Modèle:Guil avec autrui ou encore de tendre vers Modèle:Guil.

Hypothèse de base :
Il y a une structure dans chaque comportement des personnes que nous pouvons modéliser, apprendre ou changer.

Définition par Richard Bandler :
Étude de la structure de l’expérience subjective.

La Programmation neuro-linguistique se propose d’élargir les possibilités de comportements (choisi comme le plus efficace possible pour un objectif donné dans un contexte donné) :

  • d’une situation à une autre (si la personne utilise déjà le dit comportement dans un autre contexte que celui souhaité) ;
  • d’une personne à une autre, en modélisant le comportement efficace (souvent sur un large échantillon d’individus) et en apprenant à la personne à s’en servir pour elle dans les contextes adéquats.

La PNL n’est donc pas une théorie (bien qu’une théorisation existe sur la question) mais avant tout une démarche issue de l’observation d’intervenants dans des milieux aussi divers que les conférenciers, les éducateurs sociaux, les acteurs de la lutte contre l’alcoolisme, etc. Elle se base sur la description des perceptions sensorielles externes, des représentations sensorielles internes et sur la modélisation de ces stratégies mentales et physiques.

Elle se propose d’agir par une démarche itérative :

  • diagnostic ;
  • essai d’un modèle ;
  • évaluation des résultats ;
  • essai éventuel d’un autre modèle ;
  • évaluation des résultats, etc. jusqu’à parvenir au résultat souhaité par le patient.

On estime qu’une thérapie ne doit pas durer plus de six mois, au-delà de cette durée le praticien PNL se devant d’essayer autre chose ou d’orienter le patient vers un autre professionnel plus adapté, voire vers un psychiatre en cas de problèmes lourds et résistants, de préférence en essayant d’organiser un passage de relais des informations.

Pour bien comprendre la PNL, il est nécessaire de se référer à ses sources. Pour cela, il est possible de lire les pages 849 à 855 de Modèle:Guil de Robert Dilts et Judith DeLozier. Une part de ces sources, en français, figurent dans Modèle:Guil de Robert Dilts, pages 1 à 23. Il est, entre autres exprimé dans ces deux ouvrages que « la PNL est une science comportementale qui propose : 1- une épistémologie (note : Modèle:Guil est un faux-ami anglais-français. Comprenez le sens anglais du terme) - un système de connaissance et de valeurs. 2- une méthodologie - des processus et des procédures pour appliquer la connaissance et les valeurs. 3- une technologie - des outils pour faciliter l’application de la connaissance et des valeurs ». […] Il existe des chevauchements entre la PNL et d’autres systèmes psychologiques, parce que la PNL puise dans la neurologie, la linguistique et les sciences cognitives. Elle puise aussi dans la programmation informatique et la théorie des systèmes. Son but est de synthétiser une quantité de théories et de modèles scientifiques de genres différents. L’une des valeurs de la PNL est qu’elle rassemble différents types de théories au sein d’une structure unique. La plupart des techniques et des outils PNL sont issus d’un processus appelé Modèle:Guil. L’approche première de la PNL a été de modéliser des comportements efficaces ainsi que les processus cognitifs qui les sous-tendent. Le processus PNL de modélisation consiste à découvrir comment le cerveau (Modèle:Guil) opère en analysant les patterns du langage (Modèle:Guil) et la communication non verbale. Les résultats de cette analyse sont ensuite exprimés en stratégies ou programmes organisés étape par étape (Modèle:Guil), et que l’on peut utiliser pour transférer la compétence à d’autres personnes et à d’autres contextes d’application (dans les pages 1 à 3 de l’ouvrage en langue française cité précédemment).


Modélisation de Fritz Perls, Virginia Satir, and Milton Erickson

La Pnl a commencé avec les travaux de trois" Maîtres psychothérapeutes" Fritz Perls, Virginia Satir, et Milton Erickson. <ref name="Hill 2007">Hill, RG., (2007) "Review of Brief NLP therapy." Existential Analysis. Jan Vol 18(1) 189-190</ref> Grinder et Bandler on passé en revue des heures et des heures d'audio et de vidéo des trois thérapeutes et ont passé des mois à imiter leur façon de travailler avec leurs clients afin de reproduire ou de "modeler" les modèles de communication qui faisaient que ces individus excellaient dans ce qu'ils faisaient.<ref name="Dilts and Klein 2006">Robert Dilts et Roxanna Erickson Klein (2006) "Historical: Neuro-linguistic Programming" in The Milton H. Erickson Foundation: Newsletter Summer 2006, 26(2).</ref> Ces études ont identifié pourquoi ces psychothérapeutes étaient si efficaces avec leurs patients. Plutôt que de considérer une approche théorique, Bandler and Grinder ont cherché à observer ce que les thérapeutes faisaient, et ils les ont ensuite imités.<ref>Druckman et al. (198Image:Cool.gif "Enhancing Human Performance: Issues, Theories, and Techniques" see page p.138</ref>

Les présuppositions de la PNL

La PNL repose sur un certain nombre de présuppositions qui fondent et expliquent la méthode d'analyse et de modélisation. Les outils, modèles ainsi que l’éthique sous-tendant la PNL en découlent. En philosophie, une présupposition se distingue radicalement d'un dogme.

Ces présuppositions ont été progressivement formulées et affinées lors des travaux de développement de la PNL. Elles résultent d’un processus de choix pragmatique et représentent un cadre méthodologique ainsi qu’une aide pour sa pratique quotidienne.

Les présuppositions de la PNL se répartissent en deux grandes catégories. La première catégorie est inspirée de la sémantique générale, la deuxième est inspirée de la cybernétique.


1. La carte n'est pas le territoire

A. Il existe une différence irréductible entre la réalité et l'expérience d'un organisme de cette réalité.

B. Chaque personne possède sa propre carte du monde - dont l'élaboration est déterminée par l'architecture génétique et l'histoire personnelle de chaque individu.

C. Aucun modèle du monde n'est plus "vrai" ou "réel" qu'un autre.

D. Ce n'est pas le territoire ou la "réalité" qui limite les gens mais bien plus les choix qui leurs sont disponibles au sein de leurs modèles.

Les modèles les plus efficaces et écologiques sont ceux qui donnent accès au plus grand nombre de choix, aux choix les plus riches, plutôt qu'à ceux qui sont les plus réels ou adéquats.

E. Les êtres humains bâtissent leur modèle du monde au travers de leur système nerveux.

1. Les cartes du monde sont constituées de programmes neuro-linguistiques.

2. Tout comportement est le résultat de séquences et de combinaisons de patterns ou schémas neurologiques.

  • Si le pattern est présent alors le comportement est présent; si le pattern est absent, alors le comportement est absent.
  • Une personne ne peut pas ne pas répondre à ses propres processus internes.

3. Des patterns neurologiques consistent en des entrées de perceptions sensorielles et sont stockées au travers de nos systèmes de représentations (VAKO = Visuel, Auditif, kinesthésique et Olfactif).

  • Les représentations générées par des sources externes (mémoires) et celles générées par des sources internes (imagination) partagent la même neurologie et ont donc le même impact comportemental.

4. La connaissance, le sens, les pensées, etc. sont le résultat de computations internes qui consistent en chevauchements (synesthésies), corrélations (équivalences comportementales) et connections (associations) entre des systèmes de représentations.

  • Le changement et la communication sont le résultat d'altérations ou d'accès à ces connections, corrélations ou chevauchements.

F. L'esprit et le corps forment un système cybernétique.

1. Pour chaque pattern neurologique, il existe une manifestation comportementale co-occurrente et vice-versa.

2. Nous ajustons la valeur du signal de l'information dans nos systèmes de représentation aux travers d'altérations comportementales ou d'accès oculaires.

3. Les programmes neurologiques fonctionnent sous-forme de boucles de feed-back (TOTE) plutôt que sous forme d'arcs reflex linéaires de stimulus-réponses.

4. Le comportement est plus orienté objectif (téléologique) plutôt que déterminé par le stimulus (déterministe).

5. Un pattern d'association (ancres) peut être établit par une seule expérience par contraste avec une répétition linéaire.

G. Il existe une interaction "neuro-linguistique" profonde entre le langage et nos modèles neurologiques du monde.

1. Le langage est un Méta-modèle de nos modèles du monde.

2. Le langage est un moyen de coder et de séquencer ces représentations sensorielles; il est donc une expérience secondaire (structure de surface) - un pas en deçà de notre expérience primaire (structure profonde).

  • La plus grande qualité d'information que nous pouvons obtenir d'une autre personne est comportementale plutôt que verbale.
  • Le langage est un système de représentation qui est produit par la même neurologie qui produit nos systèmes de représentations sensoriels. De ce fait, les mêmes principes de structure se retrouvent dans le langage tout comme dans les systèmes de représentations.

H. Les capacités individuelles sont fonction du développement et du séquençage des systèmes de représentation.

1. Certains systèmes de représentations sont plus appropriés ou utiles que d'autres pour certaines fonctions.

2. Les gens ont tendance à développer et valoriser certains systèmes de représentations pour certaines fonctions.

3. La quantité de compétences, ressources et capacités que nous avons est directement proportionnelle au degré de développement de nos systèmes sensoriels.

4. Comme les êtres humains partagent les mêmes systèmes de représentations de base il est possible pour tout être humain d'organiser et d'accéder à ses représentations de façon à recréer ou approcher tout phénomène humain. Il est donc possible de modéliser et de transférer toute compétence humaine d'une personne à une autre.

5. Les gens possèdent déjà toutes les ressources nécessaires (au moins potentiellement) pour agir efficacement. Le changement vient de la libération et du déclenchement des ressources appropriées (ou de l'activation de la ressource potentielle) pour un contexte particulier en enrichissant le modèle du monde individuel.

6. La santé mentale est fonction de la capacité à accéder à toutes les capacités représentationnelles de telle sorte que la personne puisse répondre adéquatement à une variété de contextes et d'environnements.

I. La conscience est un phénomène limité.

1. Les individus peuvent maintenir sept plus ou moins deux "éléments" d'information dans leur conscience à chaque instant.

2. La taille des éléments est variable.

3. Le type d'élément va déterminer comment une expérience est ponctuée.

J. Congruence de codage.

Plus les relations entre les éléments de la carte reproduisent les relations de l'objet cartographié, plus la carte sera efficace et écologique. (Par exemple si des relations linéaires sont utilisées pour représenter quelque chose qui présente des relations systémiques, le modèle sera peu efficace et peu écologique).


2. Les interactions biologiques sont systémiques (cybernétiques) plutôt que linéaires.

A. Les interactions humaines forment des systèmes cybernétiques.

1. Les interactions humaines ne sont pas fonction de chaînes linéaires de stimulus-réponse mais de boucles systémiques de feedback.

2. On ne peut pas ne pas communiquer.

3. Aucune réponse, expérience ou comportement n'a de sens en dehors du contexte dans lequel il a émergé et dans le contexte de la réponse qu'il déclenche.

4. Tout comportement, expérience ou réponse peut agir comme ressource ou limitation en fonction de la séquence, ponctuation ou contextualisation.

5. Il n'y a pas d'erreurs, mais des objectifs; il n'y a pas d'échec, mais du feedback.

B. Les systèmes cybernétiques sont orientés vers l'adaptation.

Le but de tout comportement est adaptatif (possède une intention positive) - ou fut adaptatif dans le contexte où il fut établit à l'origine.

C. Les systèmes cybernétiques sont organisés en différents niveaux logiques de structure.

D. Les règles de changement et de renforcement d'un niveau ne seront pas semblables à celles d'un autre niveau. Ce qui est positif à un niveau peut être négatif à un autre niveau.

1. Il est important de trier les différents niveaux des interactions, Il est utile de séparer les comportements de l'identité - de séparer l'intention positive, fonction, croyance, etc. qui génère le comportement du comportement lui-même.

2. Le changement le plus écologique provient du fait de répondre à l'intention du comportement et non à l'expression du comportement lui-même.

3. Tout changement de comportement doit préserver les sous-produits positifs de l'état présent.

E. Les gens font le meilleur choix qui leur est possible tenant compte des possibilités et capacités qu'ils perçoivent comme leur étant disponible à partir de leur modèle du monde.

1. Tout comportement aussi brutal, fou ou bizarre qu'il puisse sembler, est le meilleur choix pour cette personne à ce moment étant donné son modèle du monde. Si on lui fournit de meilleurs choix (dans le contexte de son modèle du monde) la personne le choisira automatiquement.

2. Le sens de la communication est donné par la réponse qu'elle déclenche, quelle que soit l'intention du communicateur.

F. Loi de la variété requise : La part du système qui présente le plus de flexibilité sera l'élément catalyseur ou contrôleur du système.

1. Dès qu'il existe des comportements que vous ne pouvez pas générer, il existe des réponses et donc des objectifs que vous ne pouvez pas produire.

2. Si ce que vous faites ne déclenche pas la réponse que vous recherchez, alors continuez à varier vos actions jusqu'à déclencher la réponse désirée.

G. Les comportements efficaces sont organisés en TOTE (= Test-Operation-Test-Exit)

1. Les comportements ont un objectif futur fixe,

2. ils ont les évidences sensorielles nécessaires pour déterminer de manière efficace la progression vers l'objectif,

3. ils ont un ensemble de moyens variables pour aller vers l'objectif et la flexibilité comportementale pour implanter ces choix.

Critiques

Un nom trompeur

"Programmation Neuro-Linguistique" est le rassemblement de trois mots se rapportant à trois domaines scientifiques dont les deux premiers étaient émergeants et très à la mode au moment de sa création :

  • Programmation : le mot "programmation" fait penser à l'informatique. Pourtant les inventeurs de la PNL ne traitent pas d'algorithmie, ni de traitement numérique. Ils tentent sous quelques approches de faire un parallèle entre le cerveau et un ordinateur, mais il ne s'agit là que d'un modèle parmi d'autres qu'ils nous présentent.
  • Neuro : le mot "neuro" fait penser à la neurologie. La neurologie est un domaine de la médecine étudiant le système nerveux et le cerveau. Les inventeurs de la PNL s'intéressent plutôt au comportement d'un individu. Ici, nous avons un problème d'échelle, comme si on estimait qu'un fabricant de briques pouvait remplacer un architecte, et réciproquement : même si un bon architecte et un bon fabricant de briques sont essentiels pour faire une bonne maison, chacun de ces deux spécialistes n'a pas besoin de connaître en quoi consiste le métier de l'autre.
  • Linguistique : le dernier mot est "linguistique". Le linguiste se contente de décrire une langue, sans vouloir la normaliser ni en conseiller un quelconque usage. Les inventeurs de la PNL fournissent des outils comme les commandes embarquées et le principe visuel-auditif-tactile selon lequel on ne communique pas de la même manière selon les personnes. Les inventeurs de la PNL donnent des conseils dans l'emploi de la langue mais ne la décrivent pas.

Vu son domaine d'application, la PNL ne relève pas de ces trois domaines mais plutôt de la psychologie appliquée à l'entreprise, voire de temps en temps de la sociologie.

Les descriptions données par les livres traitant de la PNL, qui sont censées définir ce qu'est la PNL, sont toujours évasives. La présentation du domaine d'application de la PNL est floue, alors que ses inventeurs nous présentent clairement de la psychologie, dans son sens le moins noble, et du développement personnel.

D'après les inventeurs eux-mêmes, le flou autour du domaine d'application de la PNL est voulu pour pouvoir l'étendre à volonté.

Nature scientifique

Les inventeurs de la PNL tentent d'échapper au qualificatif de "pseudo-science" en estimant qu'il n'ont jamais voulu que la PNL soit une science.

La juxtaposition de trois mots résolument scientifiques montre la volonté de faire passer la programmation neuro-linguistique pour une science, ou tout au moins se servir du crédit de la science.

Les utilisateurs de la PNL se nomment entre eux "praticien". Ce terme est de nos jours essentiellement utilisé pour désigner un médecin traitant, peut porter à confusion quant à la nature non médicale de la PNL.

Selon ses détracteurs, la PNL simplifie à l’extrême les concepts de la psychologie.

La PNL utilise souvent des références scientifiques, parfois en réinterprétant le résultat. Ainsi Albert Mehrabian estime que la règle "7%-38%-55%", reprise entre autre par la PNL, est une mauvaise interprétation de l'une de ses expériences. Le résultat de l'expérience n'est valable que dans le cadre défini par l'expérience, et ne saurait être généralisé.

L’interprétation psychologique proposée par la PNL se fonde en grande partie sur l’étude de la parole et de la gestuelle. On pense au simplisme des mouvements oculaires (voir plus bas). Dans ce cadre, chaque mouvement est relié à une interprétation univoque, que certains spécialistes considèrent comme abusive et simpliste. Lilienfeld et al (2003), Levelt (1995), Drenth (2003), Williams (2000), et l’Association Française pour l’Information Scientifique<ref>La programmation neurolinguistique ou l’art de manipuler ses semblables - Afis - Association française pour l’information scientifique</ref> qualifient la PNL de pseudoscience.

Dilts et Delozier (2000 page 850 et 1154-1155) précisent que « Il y a un lien entre la PNL et d’autres courants de la psychologie, car la PNL se dessine à partir de la neurologie, de la linguistique et des sciences cognitives. L’objectif de la PNL est de synthétiser un grand nombre de modèles et de théories scientifiques. L’une des valeurs de la PNL est de mettre ensemble différents types de théories dans une seule structure". […] Pour le Webster’s Dictionnary, une science est toute branche ou département d’une connaissance systématisée considérée comme un champ distinct d’investigation ou objet de recherche ; comme, la science de l’astronomie, de la chimie, ou de l’esprit. En considérant cette définition, la Programmation Neuro-Linguistique pourrait être considérée comme la science de l’expérience subjective et de l’expérience sensorielle.[…] La perspective PNL de la science est fortement influencée par les travaux de Gregory Bateson. »

Programmation

Un autre versant de la PNL comprend la notion de programmation, empruntée à l’informatique. Se basant sur des acquis psychologiques indiscutables, certains de nos comportements sont automatiques, l’hypothèse de base de la PNL permet de dire que certains de ces automatismes sont immuables pour une personne donnée dans un contexte donné. Il faut alors déterminer les gestes qui sont représentatifs de la pensée. Une des premières questions étant de savoir si la personne est droitière ou gauchère.
À ce sujet, le psychiatre Édouard Zarifian écrit : « Le changement existe dans les comportements psychologiques humains : cela s’appelle l’adaptation aux circonstances ». L’adaptativité est une autre notion bien étayée de la psychologie, mais qui cette fois semble aller à contre-sens de certains fondements de la PNL qui voient en l’homme une machine pensante n’agissant qu’à travers des recettes immuables. Comme énoncé plus tôt, cette simplification des connaissances actuelles en psychologie font d’une part le succès de la PNL, en la rendant accessible à tous, mais aussi son danger. En effet, la bonne pratique de la PNL demande de contextualiser fortement les résultats visés et/ou obtenus.

Dans Encyclopedia of Systemic-Neurolinguistic Programming (page 850), il est précisé : « L’aspect programmation de la PNL est basé sur l’idée que les processus d’apprentissage, de mémorisation, et de créativité de l’humain sont une fonction de programmes -programmes neuro-linguistiques qui fonctionnent plus ou moins efficacement pour accomplir des objectifs particuliers. Le résultat, pour les êtres humains, est qu’ils interagissent avec le monde qui les entoure au travers de leur propre programmation. Chaque humain répond aux problèmes et approche de nouvelles idées en s’accordant au type de programmes mentaux qu’il a établi - et tous les programmes ne sont pas égaux. Certains programmes ou stratégies sont plus efficaces pour accomplir certains types d’activités plutôt que d’autres. Il y a des liens entre la PNL et d’autres courant de la psychologie car la PNL se dessine à partir de la neurologie, de la linguistique et des sciences cognitives. »

Des concepts fondateurs contestés

La PNL s’appuie sur de nombreux modèles, certes enseignés et reconnus par la communauté scientifique lors de sa formation (à la fin des années 1970 et au début des années 1980), mais ayant été invalidés depuis. La PNL n’ayant jamais questionné ses présupposés - c’est une discipline pratique, orientée vers l’application et non la spéculation - elle fait aujourd’hui dogmatiquement référence à des résultats datés. Ceci explique en partie son discrédit dans les milieux scientifiques.

L’exemple le plus frappant, outre l’interprétation des mouvements oculaires, est la référence à la très vulgarisée théorie du cerveau triunique qui veut que le cerveau soit composé de trois organes fonctionnels autonomes : le cerveau reptilien (siège des instincts), le cerveau limbique (siège des émotions et de l’intuition) et le néo-cortex (siège de la pensée rationnelle et réflexive). Ce modèle est aujourd’hui unanimement rejeté par la communauté scientifique qui conçoit les aires cérébrales comme des ensembles en interaction, à une zone ne correspondrait pas une fonction déterminée. Cette vision du fonctionnement cérébral (les trois cerveaux) est du reste rejetée par la PNL moderne<ref>PNL et neurosciences sur france-pnl</ref> qui fait référence aux neurosciences. La "théorie" des trois cerveaux n’est plus utilisée que comme une métaphore à visée pédagogique. La PNL fait aussi référence à la grammaire générative et transformationnelle de Noam Chomsky, qui n’a jamais fait l’unanimité chez les linguistes.

À cela s’ajoute le fait que ces références éclectiques (neurologie, linguistique, psychologie, théorie de l’information,…) sont entachées d’imprécision. Ainsi Yves Winkin, professeur d’anthropologie de la communication, qui a travaillé avec certains acteurs de l’École de Palo Alto citée comme référence par les théoriciens de la PNL, qualifie cette dernière de Modèle:Guil, d’Modèle:Guil et de Modèle:Guil.

Éthique

D’après certains détracteurs, les objectifs assumés de la PNL sont d’offrir des moyens d’influencer autrui par le biais de comportements capables de manipuler les réactions d’un interlocuteur. Cet ensemble de comportements trouve sa force dans une relation de suggestion hypnotique dont on trouve les fondements dans le modèle de Milton Erickson. Cependant on sait par expérience, que ce modèle ne fonctionne que sur une population limitée ou alors dans des domaines bien déterminés. Ici la raison s’oppose à l’Modèle:Guil bien que les deux co-existent. Cette limite de la technique a fait dire à certains anciens praticiens de la PNL que le « miracle tant escompté en matière de communication n’a pas eu lieu » (Le Mouel, 1991).
D’après des PNListes formés, on ne peut manipuler personne vers des objectifs qui lui seraient nocifs (la PNL utilise le terme Modèle:Guil) et une grande partie du travail du praticien est de déterminer l’écologie des demandes ou des objectifs du patient.

Par exemple, un patient demande d’arrêter de fumer. Il se peut que ce comportement ait été constitutif de la formation de sa personnalité adulte lors de son adolescence. Il est donc nécessaire de prendre en compte l’écologie psychique de ce comportement médicalement nocif pour faire revenir le patient sur sa décision passée de se mettre à fumer pour par exemple s’opposer à ses parents et s’affirmer en tant qu’adulte. Le praticien pourra proposer des techniques pour ce faire mais ne pourra pas remplacer la décision d’arrêter de fumer du patient. C’est notamment le cas si ce dernier est venu sous la pression de son entourage et pas de lui-même.

Pouvoir thérapeutique controversé

Enfin, la PNL se veut aussi une thérapie. Des organismes exclusivement privés commercialisent des séminaires de formation de quelques jours afin de délivrer un titre de praticien en PNL. À chacun de juger et de se faire une idée quant au sérieux et à la qualification du praticien. Il existe actuellement plus de 350 modèles de thérapies non reconnues et seulement deux reconnues en France (la psychiatrie et la psychologie), chacun y trouvera son choix.

Là encore, la validité thérapeutique de la PNL n’aurait, à ce jour, jamais été établie scientifiquement. Il en découle un paradoxe que certains voient comme problématique, entre les aspirations thérapeutiques de la PNL et la maigreur des preuves apportées à la théorie et ses applications concrètes. La thérapeutique avancée ne semble disposer d’aucun argument vérifié pour clamer de telles capacités thérapeutiques.

Exemples simplifiés de techniques proposées par la PNL

Les mouvements oculaires

Pour simplifier, les yeux vont en haut quand c’est relatif à une image, en horizontal quand c’est relatif à un son, vers le bas quand c’est relatif a une émotion ou une sensation corporelle.
ATTENTION : les indications Modèle:Guil, Modèle:Guil ci-dessous sont données du point de vue de celui qui fait face à l’interlocuteur !

  • Pour un droitier :
    • les yeux de l’interlocuteur vont à notre droite quand il relate un fait passé vrai ou remémoré.
      (La difficulté réside dans le fait que cela peut être aussi dû à un mensonge préparé à l’avance ou le récit d’un texte de pièce de théâtre par exemple) ;
    • Les yeux de l’interlocuteur vont à notre gauche quand il imagine, invente ou se souvient par reconstruction du passé.
      (C’est le cas des personnes non visuelles à qui on demande un souvenir visuel qu’elles sont donc obligées de reconstruire à partir d’autres souvenirs).
À titre d’exemple, si on prend un Modèle:Guil droitier et qu’on lui pose la question Modèle:Guil, il devrait regarder en haut et à droite en donnant sa réponse : c’est ce que les spécialistes en PNL appellent le Modèle:Guil. Si ce n’est pas le cas, plusieurs hypothèses peuvent être envisagées : Il imagine, construit une image ou invente. En se souvenant, il peut avoir l’habitude de réagir de façon autre, plus gestuelle ou auditive en utilisant un autre canal auditif ou kinesthésique. Il peut aussi être gaucher. Cette proposition d’interprétation, aussi formelle et rigide qu’elle soit, n’aurait jamais reçu de confirmation, malgré la simplicité des tests psychologiques qui auraient permis de la valider.

Ces mouvements peuvent de toute façon être contrôlés par un comédien, certains hommes politiques et autres.

Fichier:Mouvements-oculaires-PNL.jpg

  • Vc : Visuel construit.
  • Vr : Visuel remémoré.
  • Ac : Auditif construit.
  • Ar : Auditif remémoré.
  • K : Kinesthésique.
  • Ai : Auditif interne ou dialogue intérieur.

Interprétations supposées des mouvements oculaires

On considère en PNL que chacun organise son espace mental selon diverses Modèle:Guil qui sont de formes variées mais fixes dans un laps de temps donné pour un type d’expérience donné. Ces lignes vont de ce qui est remémoré à ce qui est construit dans une forme de préplanification du futur. Ces lignes du temps peuvent varier au cours de l’existence et connaissent généralement des inflexions dans les points du Modèle:Guil (ou, plus exactement, partie remémorée) qui permettent la visualisation d’événements ou expériences difficiles, de même des inflexions peuvent apparaître sur la partie Modèle:Guil (ou, plus exactement, partie construite) d’une ligne si la personne s’attend à une expérience difficile ou n’a pas complètement assimilé des événements graves étant arrivés à des proches à des âges plus avancés que celui du patient.

Il arrive souvent en France que les droitiers présentent une ligne du temps Modèle:Guil plus ou moins rectiligne allant de leur gauche vers leur droite, ce qui fait que certains décrètent abusivement que la nature de droitier ferait que le souvenir implique des mouvements en particulier oculaires vers la droite et des mouvements imaginés ou construits vers la gauche tel que présentés dans les techniques.

Toute modification dans une ou des lignes du temps peut modifier la gestuelle de façon notable.

Dans le cadre de la communication

Notre relation avec le monde extérieur passe nécessairement par au moins l’un de nos cinq sens. Au fil du temps chacun d’entre nous favorise un ou deux des cinq sens. Nous avons tous un mode de communication spécifique et notre expression reflète cet état de fait.

La PNL replace les cinq sens en canaux de communication. C’est ce que rappelle le sigle V.A.K.O.G.

  • V : visuel
  • A : auditif
  • K : kinesthésique
  • O : olfactif
  • G : gustatif

Le kinesthésique fait référence au toucher mais aussi à tout le ressenti que l’on peut avoir par le corps. Dans ce sens l’olfactif et le goût sont souvent abordés comme du kinestésique même si les vocabulaires spécifiques peuvent être très différents (ce sont nos sens qui nous mettent en relation avec notre environnement).

Visuel

Est qualifié de Modèle:Guil quelqu’un qui privilégie le sens de la vue pour organiser son expérience et pour communiquer. Il retrouve ses souvenirs par l’impression visuelle qu’il en a et il s’exprime avec un vocabulaire lié à la vision. (Par exemple : Modèle:Guil ou encore Modèle:Guil et enfin Modèle:Guil)

Auditif

Quelqu’un qualifié d’Modèle:Guil privilégie les perceptions auditives pour organiser et accéder à son expérience. Quelqu’un qui privilégie le canal auditif associera volontiers un numéro de téléphone à une rengaine par exemple. Il emploie un vocabulaire de registre auditif. (Par exemple : Modèle:Guil ou encore Modèle:Guil)

Kinesthésique et aussi Olfactif, Gustatif

Les Modèle:Guil sont ceux qui d’une façon générale utilisent leur ressenti physique (mouvements, postures, équilibres) pour organiser leur expérience et y accéder.

Le vocabulaire privilégié alors fait référence à ces domaines : Modèle:Guil, Modèle:Guil ou Modèle:Guil et encore Modèle:Guil ou Modèle:Guil.

Exemple

Il n’y a bien sûr pas de bon et de mauvais canal.

L’illustration pourrait être celle d’un danseur qui mémoriserait sa chorégraphie :

  • par la Modèle:Guil s’il est visuel,
  • par la musique sur laquelle il danse s’il est auditif,
  • par ses appuis et la force qu’il fournit s’il est kinesthésique.

Dans chacun des cas en discutant avec un ami de son spectacle, il dirait :

  • à la troisième mesure je fais …
  • au moment où le piano reprend …
  • et là je tourne … et puis je glisse ( mime ) …

Synchronisation des mouvements

Si vous faites les mêmes mouvements ou si vous prenez les mêmes attitudes que votre interlocuteur, il va ressentir une sympathie et un accord grandissant pour vous.

La danse en couple est l’exemple le plus parlant de synchronisation des mouvements : même rythme, même fluidité et gestes se Modèle:Guil plus que Modèle:Guil. La synchronisation ne suppose pas une position dominante mais plutôt un échange. C’est un témoignage non verbal de l’acceptation de l’un par l’autre.

Synchronisation de la parole

La synchronisation verbale relève du même témoignage d’acceptation que la synchronisation des mouvements. Cet accord concerne tout autant le débit de la parole, la force de la voix et sa hauteur (plutôt grave ou plutôt aigüe par exemple) que les formules employées.

Cette capacité à s’accorder est très naturelle : les enfants imitant leurs parents ou les jeunes couples en sont deux familles d’exemples plus que courants !

Techniques de bases

L'ancrage

Le processus dit d’ancrage est un processus simple et naturel qui consiste à associer un état interne (émotion, ressenti) à un stimulus externe d’au moins un des cinq sens (ouïe, vue, odorat, toucher, goût). Ensuite la simple existence du stimulus suffit à faire revenir présent à l’esprit toute l’expérience, et ceci qu’elle soit bonne ou mauvaise !

L’exemple le plus célèbre d’ancrage est un ancrage olfactif décrit par Marcel PROUST. L’auteur décrit comment tous les souvenirs de son enfance reviennent à son esprit alors qu’il déguste une madeleine comme celles qu’il appréciait étant enfant ! (cf. À la recherche du temps perdu)

La PNL a modélisé ce mode d’association que notre cerveau connait pour en faire un processus conscient et très rapide.

Le Swish Pattern

L’outil du Swish Pattern (Bandler R., 1985) est en fait un procédé mis au point pour rompre un enchainement de pensées qui mène à un comportement non désiré. La personne voulant modifier son comportement est invitée à visualiser un élément qui précède l’apparition du comportement, et à basculer (swish) sur une image représentant l’état obtenu avec le comportement souhaité. L’effet est renforcé si on peut associer à l’image un son ou une odeur etc.

On donne l’exemple du fumeur qui veut se défaire de son geste. On lui demandera de voir sa main approchant la cigarette de sa bouche avant qu’elle soit allumée, puis de remplacer l’image de cette main par une image créée par son esprit qui le représente non fumeur (en bonne santé, ou avec du souffle ou encore sentant la nature…).

Le recadrage

Le concept du recadrage existait avant la PNL avec notamment les thérapeutes qui ont servi de modèles : Virginia Satir, Fritz Perls et Milton Erickson. Le recadrage est une occasion présentée par le thérapeute de Modèle:Guil et par là même de donner un autre sens à l’expérience vécue. Le sens de l’expérience étant changé, les réactions seront modifiées tant du point de vue des pensées que de celui du comportement. Le recadrage peut porter sur les présupposés, sur le contexte, ou sur les valeurs.

Le roman Modèle:Guil est un enchainement de recadrages de chaque type.

Le recadrage en six étapes

Le recadrage en six étapes ou en six pas est un protocole utilisé pour aider une personne à trouver au fond d’elle-même une solution lorsqu’elle Modèle:Guil entre deux attitudes ou deux comportements apparemment inconciliables. La démarche consiste d’abord à la faire prendre conscience de l’intention positive sous-jacente à chacune des options. Ensuite on l’amène à imaginer ou à créer une solution qui la satisfasse pleinement. Une dernière étape consiste à vérifier avec la personne que la solution envisagée est compatible avec ses choix personnels et ses valeurs.

La négociation des parties

Le processus de négociation des parties est comparable au recadrage en six étapes avec notamment les différences suivantes :

  • la personne concernée n’est pas hésitante mais plutôt Modèle:Guil,
  • il peut y avoir plusieurs choix bien différents.

Le succès de ce protocole repose en premier lieu sur la capacité à reconnaître la fonction positive de chacune des Modèle:Guil et à établir une sorte de dialogue entre chacune.

Le modèle de la négociation des parties est similaire à certaines des pratiques de thérapie familiale.

La double dissociation

La technique de la double dissociation a été très pratiquée par Richard Bandler et est décrite dans son livre Modèle:Guil. Elle concerne des personnes souhaitant se défaire d’un ressenti très Modèle:Guil à propos d’une situation réellement vécue, par exemple une phobie. La personne est invitée à revivre son traumatisme, en général à l’envers, en étant spectatrice d’elle même.

Richard Bandler conduit son patient à imaginer un film dont il serait l’acteur, le spectateur et le projectionniste.


Résumé

La PNL fait partie des nouvelles approches de la psychologie du quotidien, elle est utilisée aussi bien pour le développement personnel que pour la dynamique de groupe en entreprise ou pour le traitement des affections mentales. Elle se trouve ainsi au même niveau d’aspirations qu’un très grand nombre d’autres méthodes nées à la fin du XXe siècle, dont elle se détache cependant par son succès, lié à sa simplicité et aux promesses faites. Certains pensent que cette technique souffre d’une inadéquation entre ses aspirations et l’inexistence de preuves scientifiques de son efficacité. Pour d’autres, la simplicité de la méthode peut nuire aux patients.

Notes

<references/>

Bibliographie

  • Andreas C. et S. (1994) Au cœur de l’esprit - La Tempérance, Chabreloche (Fr) (ISBN 2-9505753-2-3)
  • Andreas C. et T. (199Image:Cool.gif Transformation Essentielle - La Tempérance, Chabreloche (Fr) (ISBN 2-9505753-3-1)
  • Bandler R., Grinder J. (1975) The Structure of Magic Tome 1- Science et Behavior Books, Inc, Palo Alto (CA) (ISBN 08314-0044-7)
  • Bandler R., Grinder J. (1976) The Structure of Magic Tome 2- Science et Behavior Books, Inc, Palo Alto (CA) ISBN 0-8314-0049-8
  • Grinder J., Bandler R. (1982) Les secrets de la communication, Le jour éditeur, (ISBN 2-89044-102-4)
  • Bandler R.(2002) Le temps du changement - La Tempérance, Chabreloche (Fr) (ISBN 2-9505753-5-8)
  • Bandler R.(2004) Peurs, phobies et compulsions - La Tempérance, Chabreloche (Fr) (ISBN 2-9505753-7-4)
  • Bandler R.(1990) Un cerveau pour changer - InterEditions - (ISBN 2-10-004952-6)
  • Bateson G. et al(1981) La nouvelle communication - Seuil Essai Points, Paris (ISBN 2-02-006069-8)
  • Boulanger P. (1991/2007) Programmation Neuro-Linguistique et autres contes d’initiation… - Les chemins de Pierre (Fr) (ISBN 2-9504452-6-8)
  • Cayrol A., de Saint Paul Josiane (2005) Derrière la magie, La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) - InterEditions, Paris (ISBN 210049452X), (ISBN 978-2100494521)
  • Cayrol A., Barrère P., (200Image:Cool.gif S'initier à la PNL: Les basiques de la programmation neuro-linguistique - ESF éditeur, (ISBN 978-2-7101-1927-2)
  • Cayrol A., Barrère P. (1990) La Programmation Neuro-Linguistique P.N.L. Applications Pratiques - ESF éditeur, (ISBN 9782710106975)
  • de Saint Paul J., Tenenbaum S. (2005) L’esprit de la magie, la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) - InterEditions, Paris (ISBN 2100490605), (ISBN 978-2100490608)
  • COUZON Élisabeth, DORN Françoise (2007) Les Émotions, Développer son intelligence émotionnelle - ESF éditeur, (ISBN 978-2-7101-1895-4)
  • Cudicio C (2004) Éditions d’Organisation, Paris, (ISBN 2-7081-3189-3)
  • Cudicio C (2003) La PNL, Éditions Eyrolles, Paris, (ISBN 2-7081-3522-8)
  • DULUC Alain , MULLER Jean-Louis , PINA Antoine, VENDEUVRE Frédéric,La PNL avec les mots de tous les jours, ESF éditeur, 2008, (ISBN 978-2-7101-1970-8)
  • Dilts R., Grinder J., Bandler R., DeLozier J. (1980) Neuro-Linguistic Programming : Volume 1 The Study of the Structure of Subjective Experience - Meta Publications, Cupertino (CA) (ISBN 0-916990-07-9)
  • Dilts R., Hallbom T., Smith S. (1994) Croyances et santé - Epi La Méridienne, Paris (ISBN 2-904-299-13-0)
  • Dilts R., Bonissone G. (1995) Des outils pour l’avenir - La Méridienne, Paris (ISBN 2-904299-22-X)
  • Dilts R. (1996) Mozart et Disney Stratégies du génie - La Méridienne, Paris (ISBN 2-904299-23-8)
  • Dilts R. (1996) Aristote et Einstein Stratégies du génie - La Méridienne, Paris (ISBN 2-904299-24-6)
  • Dilts R. (1997) Vinci et Holmes Stratégies du génie - La Méridienne, Paris (ISBN 2-904-29926-2)
  • Dilts R. (1997) Freud et Tesla Stratégies du génie - La Méridienne, Paris (ISBN 2-904299-25-4)
  • Dilts R., DeLozier J. (2000) Encyclopedia of Systemic Programming and NLP New Coding - NLP University Press, Scotts Valley (CA) (ISBN 0-9701540-0-3)
  • Dilts, R. (2004) Modéliser avec la PNL - InterEditions Dunod, Paris (ISBN 2-10-008265-5)
  • Drenth, J.D. (2003) Growing anti-intellectualism in Europe; a menace to science. Studia Psychologica, 2003, 45, 5-13
  • Esser M. sous la dir. (2004) La Programmation Neuro-Linguistique en débat - L’Harmattan, Paris (ISBN 2-7475-6775-3)
  • Esser M. (2003) La PNL en perspective, 2e édition - Labor, Bruxelles (ISBN 2-8040-1792-3)
  • Fèvre L., Soto G. (1995) Guide du praticien en PNL - Chronique Sociale, Lyon (ISBN 2-85008-220-1)
  • Fèvre L., Servais Ch., Soto G. (1997) Guide du maître praticien en PNL - Chronique Sociale, Lyon (ISBN 2-85008-284-8)
  • Gilligan S. (1999) Le courage d’aimer Principes et mise en pratique de la thérapie des relations à soi - Satas, Bruxelles (ISBN 2-87293-063-9)
  • Gordon D. (2002) Contes et métaphores thérapeutiques - InterEditions, Paris (ISBN 2-10-004895-3)
  • Grinder J., Bandler R. (199Image:Cool.gif Transe-Formations Programmation Neuro-Linguistique et techniques d’hypnose éricksonienne- InterEditions, Paris (ISBN 2-729-60694-7)
  • Kourilsky-Belliard F.(1995) Du désir au plaisir de changer - InterEditions, Paris (ISBN 2-7296-0566-5)
  • Levelt W. (1995) Hoedt u voor Neuro-Linguistisch Programmeren! Intermediair 17 Nov pp113
  • Lilienfeld S.O, Steven Jay Lynn, and Jeffrey M. Lohr (Eds.) (2003) Science and Pseudoscience in Clinical Psychology. Guilford Press, New York. (ISBN 1-57230-282-1)
  • O’Connor J., Seymour J.(1995) Introduction à la PNL - Vigot, Paris (ISBN 2-7114-1980-0)
  • Thiry A. (2006) Ça y est, j’ai compris Méthodes d’études et de stratégies d’apprentissage avec la PNL - De Boeck et Larcier, Bruxelles (ISBN 2-8041-5240-5)
  • Thiry (Alain), Lellouche (Yves), Apprendre à apprendre avec la PNL. Bruxelles : De Boeck, 2007. (ISBN 978-2-8041-5414-1)
  • Williams, W F. general editor. (2000) Encyclopedia of pseudoscience. Publisher Facts On File New York.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail psychologiear:برمجة لغوية عصبية bg:Невролингвистично програмиране ca:Programació neurolingüística cs:Neurolingvistické programování da:Neurolingvistisk Programmering de:Neurolinguistische Programmierung en:Neuro-linguistic programming eo:Neŭro-lingvistika programado es:Programación neurolingüística et:Neuro-lingvistiline programmeerimine fi:Neurolingvistinen ohjelmointi hu:Neuro-lingvisztikus programozás id:NLP it:Programmazione neuro linguistica ja:神経言語プログラミング ka:ნეიროლინგვისტიკური პროგრამირება lt:Neurolingvistinis programavimas nl:Neurolinguïstisch programmeren no:Nevrolingvistisk programmering pl:Programowanie neurolingwistyczne pt:Programação neurolinguística ro:Programare neuro-lingvistică ru:Нейролингвистическое программирование sr:Неуролингвистичко програмирање sv:Neurolingvistisk programmering tr:Nörolinguistik Programlama uk:Нейролінгвістичне програмування zh:神經語言規劃