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Trouble bipolaire

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Modèle:Ébauche médecine Modèle:Recycler Autrefois appelé maniaco-dépression, le trouble bipolaire fait partie des troubles de l'humeur, auxquels appartient également la dépression récurrente (ou trouble unipolaire). C'est pour éviter les préjugés associés au mot " maniaque " et de son emploi très souvent péjoratif que la maladie fut appelée trouble bipolaire.

En général, c'est une maladie qui comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive. Lors de l'accès maniaque, la personne est hyperactive. Elle peut engager des dépenses inconsidérées, avoir des propos et des attitudes farfelus, et présenter d'autres troubles comportementaux ou plus simplement vivre de façon excessive. Lors de l'épisode dépressif, la personne au contraire, présente des signes de très grande dépression. Entre ces deux phases, la personne retrouve souvent un état normal. Le danger de cette maladie est le risque de suicide ainsi que des difficultés d'adaptation sociale dues à l'incompréhension de l'entourage de la personne atteinte.

Les classifications officielles DSM-IV et CIM 10 distinguent trois types de trouble bipolaire :

  • le trouble bipolaire 1 (alternance de périodes de manies, de dépressions majeures voire de troubles mixtes mêlant manie et dépression et d'intervalles libres),
  • le trouble bipolaire 2 (alternance de périodes d'exaltation modérée appelée hypomanie, de dépressions majeures et d'intervalles libres)
  • et la cyclothymie (alternance de périodes à symptômes hypomaniaques et de périodes à symptômes dépressifs). Certains auteurs (Klerman, Akiskal) ont identifié d'autres types à partir de la notion de spectre bipolaire.


  • Syndrome de Kleine-Levin : maladie rare qui affecte principalement les adolescents et les jeunes adultes. Forme atypique du trouble bipolaire, elle est caractérisée par des cycles d'hypersomnie importants, jusqu'à vingt heures de sommeil par jour, marqués par des troubles du comportement, de boulimie, d'irritabilté, de désorientation, d'hallucinations, de bouffées délirantes, d'hypersexualité (désinhibition), d'un manque total d'énergie, d'absence émotionelle et d'un repli sur soi. On note également souvent une hypersensibilité au bruit et à la lumière. Dans de nombreux cas, les crises durent de quelques jours à quelques semaines et s'estompent avec le temps pour disparaître complètement vers la trentaine. Forum de discussions - Syndrome de Kleine-Levin (KLS) http://syndromekleinelevin.forumactif.biz/

Sommaire

Diagnostic

En France, le trouble bipolaire est sous-diagnostiqué. Il faut en moyenne 10 à 12 ans et quatre à cinq médecins différents avant que le mal ne soit nommé. De même, on estime que 40 % des dépressifs sont en réalité des bipolaires qui s'ignorent. La recherche de périodes d'exaltation est un bon moyen pour établir le diagnostic ; mais il n'est pas toujours évident pour le patient de comprendre que les périodes où il se sentait particulièrement bien ont la même origine que les périodes où il se sentait mal. Ce diagnostic peut être confirmé par le fait que les dépressions des bipolaires sont souvent dites atypiques (en lieu et place de l'insomnie, par exemple, le dépressif « atypique » est atteint de la maladie de trouble bipolaire.

Devant la fréquence des troubles bipolaires et l’importance de l’enjeu pronostique, la recherche de signes de bipolarité devrait être systématique devant tout épisode dépressif. Elle devrait répondre à une codification afin de faciliter la démarche diagnostique :

  • Prise en compte des antécédents familiaux qui ne se limitent pas simplement à rechercher des troubles de l’humeur chez les ascendants et collatéraux. L’existence ou non d’un alcoolisme, de troubles du comportement, d’une originalité, de suicides ou de tentatives de suicides, de troubles anxieux, de troubles des conduites alimentaires, de troubles obsessionnels doivent être recherchés.
  • Parmi les antécédents personnels, les manifestations pouvant témoigner d’un trouble de l’humeur pourront orienter le diagnostic vers un trouble bipolaire : période d’euphorie et d’excitation, de dépenses excessives, comportements originaux, problèmes avec la justice, alcoolisme, conduite à risque ou excessive, crises de violence ou d’agressivité, la notion d’une cassure par rapport à l’état antérieur, d’un changement , d’une modification du caractère, la notion d’un virage de l’humeur lors d’une prescription préalable d’antidépresseurs...
  • Chez la femme, des troubles de l’humeur survenant dans les suites de l’accouchement et avant le retour de couches seront très en faveur d’une bipolarité.
  • Un âge de début précoce au moment de l’adolescence ou au début de l’âge adulte est un indice à prendre en compte, le trouble unipolaire ayant un début plus tardif.
  • Un tempérament de base de type hyperthymique caractérisé par une hyperactivité, une hypersyntonie, des projets multiples, une sociabilité excessive peuvent orienter le diagnostic. D’autres traits de personnalité sont fréquemment retrouvés chez les patients bipolaires : hypersensibilité, dépendance affective, recherche de sensations fortes...
  • La symptomatologie dépressive évoquant une bipolarité peut présenter une ou plusieurs particularités : symptômes psychotiques, altération du rythme circadien avec inhibition psychomotrice majeure le matin et atténuation en fin de journée, symptômes de dépression atypique : hypersomnie, hyperphagie, inhibition psychomotrice pouvant aller jusqu’à un blocage de la pensée, labilité de l’humeur.

D’autres symptômes n’ont pas de spécificité propre mais sont fréquemment observés : irritabilité, agressivité, réaction de colère, sensitivité excessive, émoussement affectif pouvant aller jusqu’à une incapacité à pleurer et ou à exprimer des affects négatifs.

Prévalence

  • TB 1 : 1 %.
  • TB 2 : 0,5 à 2,5 %
  • Cyclothymie : 2 à 3 %.

Selon les auteurs, le trouble bipolaire a une prévalence de 2 à 8 % de la population.

Étiologie

La dimension génétique complexe du trouble est clairement établie. Elle offrirait une fragilité particulière du sujet au stress, lequel est amené en réaction à développer ou non le trouble. Il y a ainsi souvent un ou des facteurs environnants déclenchant le trouble ; puis, peu à peu, les cycles tendent à devenir autonomes.

Le principal facteur de risque est le risque génétique avec un risque relatif de développer un trouble bipolaire de l’humeur multiplié par 14 chez les sujets ayant un parent du premier degré atteint d’un trouble bipolaire. Les études génétiques de liaison permettent d’identifier les régions chromosomiques porteuses des gènes probablement impliqués dans cette maladie, en particulier les régions 13q31 et 22q12.

Les deux autres facteurs de risque clairement identifiés sont les changements de responsabilité parentale (orphelins, placements, ruptures familiales) et la notion d’abus sexuel dans l’enfance. Les études longitudinales montrent qu’avant le déclenchement de la maladie, il existe des déficits cognitifs localisés, touchant notamment la fonction visuospatiale. Ces déficits cognitifs renvoient probablement à des anomalies neurodéveloppementales en rapport avec les facteurs de risque génétiques. Les études de neuroimagerie fonctionnelle montrent des dysfonctions lors de l’exécution de taches cognitives touchant notamment le circuit fronto-striatal.

Il existe certainement un dysfonctionnement neuronal ainsi qu’une perte de neurones dans l’hippocampe des patients souffrant de troubles bipolaires. Ainsi, une étude en spectroscopie protonique par IRM a montré que la concentration en N-acétyl aspartate, un acide aminé présent normalement dans l’hippocampe, est diminué chez les patients souffrant de troubles bipolaires et s’aggrave avec l’ancienneté du trouble. D’autres anomalies sont retrouvées, en particulier au niveau de la partie antérieure du gyrus cingulaire où il existe un dysfonctionnement dans la régulation des neurones glutamaergiques. Il existe par ailleurs des anomalies morphologiques, notamment du cervelet, retrouvées chez les patients bipolaires ayant fait plusieurs épisodes de trouble de l’humeur. Ainsi, l’étude de Mills et col. (Mills, 2005), compare, le volume du cervelet chez des patients bipolaires après un épisode et après plusieurs épisodes de la maladie en IRM et montre que celui-ci est plus petit chez les patients ayant fait plusieurs épisodes. De même, un élargissement ventriculaire est retrouvé chez les patients ayant fait plusieurs épisodes maniaques.

Références

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  • Hilary P. Blumberg, Andrés Martin, Joan Kaufman, Hoi-Chung Leung, Pawel Skudlarski, Cheryl Lacadie, Robert K. Fulbright, John C. Gore, Dennis S. Charney, John H. Krystal, and Bradley S. Peterson. Frontostriatal Abnormalities in Adolescents With Bipolar Disorder: Preliminary Observations From Functional MRI. Am J Psychiatry, Jul 2003; 160: 1345 - 1347.
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  • Stephen M. Strakowski, Melissa P. DelBello, Molly E. Zimmerman, Glen E. Getz, Neil P. Mills, Jennifer Ret, Paula Shear, and Caleb M. Adler. Ventricular and Periventricular Structural Volumes in First- Versus Multiple-Episode Bipolar Disorder. Am J Psychiatry, Nov 2002; 159: 1841 - 1847.
  • Simona Noaghiul and Joseph R. Hibbeln. Cross-National Comparisons of Seafood Consumption and Rates of Bipolar Disorders. Am J Psychiatry, Dec 2003; 160: 2222 - 2227.

Traitement

Le traitement de base est constitué d'un ou plusieurs thymorégulateurs : sels de lithium, anticonvulsivants, lamotrigine qui varient selon les types. Les antidépresseurs ne devraient être prescrits que très ponctuellement (risque de virage maniaque ou de réaction anxieuse), les neuroleptiques de même pour la manie (risque de virage dépressif) : cela n'est malheureusement pas encore l'habitude en France. Les thérapies dites de soutien, psychoéducative, interpersonnelles, voire TCC aident. Il n'y a généralement pas de guérison et le traitement est le plus souvent à vie.

La psychanalyse n'est pas indiquée au cours d'un épisode dépressif ou maniaque, mais peut être intéressante chez certains sujets entre les épisodes.

A l'heure actuelle, dans certains cas de bipolarité, on fait appel à la lamotrigine ( utilisé aussi comme anti-épileptique) tandis que l'intérêt pour de faibles doses d'aripiprazole donne souvent de très bons résultats : les dernières études aux États-Unis indiquent une amélioration de la formulation sanguine des patients (glycémie/cholestérol)par rapport à ce qui est observé avec l'olanzapine (zyprexa).

Pour le traitement pharmacologiques des dépressions bipolaires, la prescription d’antidépresseurs en monothérapie aggrave incontestablement le pronostic du trouble bipolaire en induisant des virages maniaques, des épisodes mixtes, des cycles rapides, et en favorisant la résistance au traitement.Il convient donc en premier lieu d’optimiser le traitement thymorégulateur en réalisant des dosages sanguins et en ajustant au mieux les taux thérapeutiques vers les limites supérieures préconisées, à condition que cela n’induise pas d’effets indésirables. Le recours si nécessaire, dans un deuxième temps, à un second traitement thymorégulateur visera à retrouver la normothymie tout en protégeant le patient contre un risque de déstabilisation de l’humeur. Les antidépresseurs dans la dépression bipolaire ne sont généralement justifiés qu’en cas de dépressions d’intensité sévère et en association avec un thymorégulateur.

L'acompagnement est aussi très important, les proches sont souvent désemparés devant une personne bipolaire. Mais leur présence est un facteur de la réussite de l'amélioration de l'état physique et psychologique du malade.

Référence : Troubles bipolaires : pratiques, recherches et perspectives ouvrage collectif dir : M.LEBOYER 2005
Avec pour la place de la psychanalyse l'article suivant :
Place des traitements psychanalytiques dans les troubles dépressifs D.WIDLOCHER
Traitement pharmacologique des dépressions bipolaires J. Thuile, C.Even, J.D. Guelfi

Évolution du trouble bipolaire

En règle générale :

  • la cyclicité tend à s’aggraver au cours du temps avec apparition de cycles courts. La cyclicité rapide est associée avec un âge de début précoce, l’association avec un trouble anxieux, un abus de substances, des antécédents de tentatives de suicide, l’utilisation des antidépresseurs et un antécédent familial de cycleur rapide. (on parle de trouble bipolaire à cycle rapide quand il y a plus de 4 épisodes maniaques et/ou dépressifs durant au moins deux semaines par an) Les cycles rapides sont particulièrement associés avec le trouble panique et les antécédents familiaux de trouble panique.
  • la nature des épisodes se modifie avec mélange de symptômes maniaques et dépressifs : on parle alors d’épisodes mixtes,
  • l’humeur moyenne tend à devenir de plus en plus dépressive et le patient présentera de moins en moins d’épisodes maniaques,
  • on note avec l’évolution une diminution des capacités cognitives.

Cette évolution plutôt péjorative peut être enrayée par un traitement adapté instauré le plus précocement possible.

Comorbidité

Le diagnostic et le traitement précoces du trouble bipolaire permettent d'éviter les troubles qui lui sont souvent associés, on parle alors de troubles comorbides ou de comorbidité.

Elle est importante et doit être prise en compte au même titre que le trouble bipolaire. Elle concerne essentiellement :

  • le syndrome d’abus d’alcool, également fréquent, retrouvé surtout dans les phases dépressives. Une étude récente estime ce risque à 30% pour les femmes et 50% pour les hommes souffrant de trouble bipolaire. Comme le syndrome d’abus/dépendance à l’alcool est beaucoup plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, le fait d’être bipolaire, multiplie par 7,5 le risque pour une femme d’avoir un diagnostic d’abus/dépendance à l’alcool pour seulement un facteur multiplicatif de 2,75 pour les hommes. Il est utile de rappeler que devant tout alcoolisme, il faut chercher un trouble bipolaire et ce, surtout chez les femmes.
  • les troubles anxieux et en particulier le trouble panique (20% dans l’étude ECA) : la prévalence sur la vie entière des troubles anxieux est d’environ un patient bipolaire sur deux. Ils sont en particulier associés avec un jeune âge de début, une plus forte tendance à faire des tentatives de suicide.

Vécu des bipolaires

De fréquents autres troubles surviennent en même temps que le trouble bipolaire (comorbidité) : Agoraphobie, claustrophobie, symptômes maniaques en même temps que des symptômes dépressifs états mixtes, angoisses et anxiété, consommation excessive d'alcool et de cannabis. On constate aussi souvent une inadaptation des traitements par l'emploi inadapté des neuroleptiques et surtout des antidépresseurs, absence de thymorégulateur ou prescription de médicaments incompatibles. Le refus du traitement ou son observance irrégulière est aussi une dérive très fréquente, encouragée par la nostalgie des phases de (hypo)manie.

Les personnes ayant subi plusieurs cycles de la maladie restent hypersensibles et voient leur seuil de déclenchement du trouble abaissé (théorie du "kindling"). Une stricte hygiène de vie est recommandée.

Mortalité

On estime que 20 % des TB I et TB II décèdent par suicide. Les chiffres concernant la cyclothymie ne sont pas connus. Du fait des addictions diverses et des troubles du comportement, il semble qu'une personne bipolaire non traitée ait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie présente dans la population en général.

Le trouble bipolaire est essentiellement un trouble de fluctuation de l'humeur, caractérisé le plus souvent par la dépression. Les personnes bipolaires peuvent abuser de substances, mais autrement elles ne montrent pas typiquement la variété des différents symptômes.

Les cycles dans le trouble bipolaire sont théoriquement d'assez longue durée.

Le bipolaire a de longues périodes de rémission durant lesquelles il va bien.

Les phases du cycle du bipolaire ne dépendent pas de facteurs externes.


Notes et références de l'article

<references/>

Bibliographie

  • Maniaco-dépressif. L'Histoire de Pierre, de Marie-Christine Hardy-Baylé et Patrick Hardy, Odile Jacob, 1996
  • De l'exaltation à la dépression, de Kay Redfield Jamison, Robert Laffont, ISBN 2221099303
  • Un rayon de lumière : L'histoire de Nick Traina, mon fils, de Danielle Steel, 1998
  • Chritian Gay (sous la direction), Numéro du 15 mars 2005 "Troubles bipolaires de l'humeur" de la Revue du Praticien.
  • Mark A. Frye, Lori L. Altshuler, Susan L. McElroy, Trisha Suppes, Paul E. Keck, Kirk Denicoff, Willem A. Nolen, Ralph Kupka, Gabriele S. Leverich, Chad Pollio, Heinz Grunze, Jorge Walden, and Robert M. Post. Gender Differences in Prevalence, Risk, and Clinical Correlates of Alcoholism Comorbidity in Bipolar Disorder. Am J Psychiatry, May 2003; 160: 883 - 889.
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  • Dean F. MacKinnon, Peter P. Zandi, Elliot Gershon, John I. Nurnberger, Jr, Theodore Reich, and J. Raymond DePaulo. Rapid Switching of Mood in Families With Multiple Cases of Bipolar Disorder. Arch Gen Psychiatry, Sep 2003; 60: 921 - 928.
  • Dean F. MacKinnon, Peter P. Zandi, Elliot S. Gershon, John I. Nurnberger, Jr., and J. Raymond DePaulo, Jr. Association of Rapid Mood Switching With Panic Disorder and Familial Panic Risk in Familial Bipolar Disorder Am J Psychiatry, Sep 2003; 160: 1696 - 1698.

Pour une initiation:

  • Sami Paul Tawil, le Miroir de Janus, Pocket, 2002.
  • Jamison Redfield, Confession d'une psychiatre maniaco-dépressive, 2003 (version française)
  • Édouard Zarifian, la Force de guérir, Odile Jacob, 2001.
  • Michel Rochet. Ces hauts et ces bas qui perturbent notre vie. Chiron. 2002
  • Christian Gay, Jean-Alain Genermont. Vivre avec des hauts et des bas. Hachette 2002, J'ai Lu 2004

Voir aussi

Articles connexes


Liens et documents externes


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