Management
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- Kotler et Dubois : c'est la bible du management
- gérer du personnel. Comment les motvier, créer un esprit d'équipe,...
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- http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=result
- "On Leadership", de John Gardner.
- magazine "Management". Il est asser complet et on y trouve de bons conseils de gestion, communication...
- A contre courant : vivre l'entreprise la plus extraordinaire au monde de Ricardo Semler
- Management : Réduction des coups de personnel - ping pong
Le 'management' est la gestion d’un groupe, d'une organisation, afin d'accomplir un objectif. Bien que le terme anglais management ait été adopté par l'Académie française avec une prononciation francisée, l'Office québécois de la langue française ne recommande pas l'emploi de cet emprunt intégral à l'anglais qui n'ajoute rien de plus que les termes gestion et administration. <ref>Source de l'information :</ref>
Le management est une discipline relativement récente. Au XIXe siècle, on ne voulait plus payer des ouvriers pour leur polyvalence, mais plutôt uniquement pour ce qu'ils savaient faire de mieux. Vers la fin du XIXe siècle, Frederick Taylor propose le concept d'organisation scientifique du travail. Celui-ci repose sur la décomposition du travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés "rationnellement" pour former une chaîne de production. Parallèlement, Henri Fayol propose une approche similaire, avec un même souci de précision et de rationalité, à l'administration et à l'organisation bureaucratique. On parle alors d'administration moderne, qui fut alors et est toujours aujourd'hui la base de tout manuel de gestion. Il amène les concepts de systématisation du travail du dirigeant, de la prévision jusqu'au contrôle en passant par la décision. On reconnait alors les principes de gestion : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. Aujourd'hui, on reconnait plutôt ces termes sous le PODC: Planifier, Organiser, Diriger et Contrôler.
C'est au début du XXe siècle que Max Weber intervient dans la définition du management. Ses idéaux des sciences de gestion apparaissent en France vers la fin des années 1970, début des années 1980. Elles regroupent notamment la gestion des ressources humaines, la stratégie d'entreprise, la finance ou le marketing. Elles combinent des approches à la fois déductives (à partir de postulats théoriques que l'on teste, on produit des outils de gestion et on modifie la théorie) et inductives (à partir d'une observation de la réalité managériale, on tente de comprendre les dysfonctionnements d'une organisation par exemple). Elle produit donc ce que certains auteurs appellent une connaissance technoscientifique.
Au point de vue étymologique, le verbe manage vient de l'italien maneggiare (contrôler) influencé par le mot français manège (faire tourner un cheval dans un manège). Conduire, diriger, enseigner, motiver sont devenus des maîtres mots pour un individu qui gère ou qui aspire à gérer une entreprise ou une organisation.
Composantes d'une entreprise
L’entreprise est composée de 6 grandes composantes - 4 internes et 2 externes - et d’un projet entrepreneurial.
Les deux composantes externes sont :
- les clients (ressources commerciales)
- les fournisseurs (ressources en matières premières, produits semi-finis, logiciels, conseils, ...).
Les 4 composantes internes sont :
- les employés (ressources humaines)
- l'information (savoir-faire)
- les machines, les bâtiments, les outils, etc. (ressources techniques)
- les investisseurs et les actionnaires (ressources financières)
Toutes ces composantes doivent trouver une satisfaction dans leur association, elles doivent travailler en symbiose autour du projet entrepreneurial et y trouver, toutes, un avantage important. C’est une sorte de « contrat social » incarné par l’entreprise. Ceci est vrai à toute échelle collective, aussi bien au niveau de l’entreprise elle-même (regroupant tous les collaborateurs) que du service (regroupant certains collaborateurs) et de chaque employé.
Cela signifie aussi que tout le monde est dans le même bateau. Si quelqu’un fait un trou dans la coque, tout le monde écope, tout le monde trinque et, éventuellement, tout le monde coule. Ca signifie aussi que lorsque quelqu’un fait mal son travail, ce sont les autres qui doivent le faire à sa place, voire qui peuvent pâtir de sa non performance (ex. : mauvais prélèvement des produits dans une commande, problèmes informatiques initiant des erreurs de facturation, commandes bloquées, etc.). Tout le monde en supporte les conséquences. L’entreprise appartient aussi bien aux actionnaires qu’aux employés, même si les actionnaires en sont les propriétaires légaux, et cela implique une certaine équité. Pour cela, chaque profit de l’entreprise doit être partagé entre chaque composantes internes : les actionnaires , les salariés, du PDG à l’ouvrier, le renouvellement des machines ou l'implémentation de systèmes d'information... Cela sans léser les composantes externes : satisfaire le client et ne pas décourager les fournisseurs.
Cela signifie aussi qu’il est important d’avoir des contrepouvoirs attentifs pour éviter que l’une des composantes internes, voire externes, par une vision à trop court terme, essaie de monopoliser l’attribution des profits (actionnaires rapaces, syndicalistes irresponsables ou patrons égocentriques, fournisseurs spéculateurs). Le « parasitisme », c’est-à-dire le dévoiement du projet entrepreneurial collectif par un ou des individus, doit être jugulé.
Mise en place de stratégies
L'objectif commun, s’il n’est pas dévoyé par des intérêts individuels ou corporatistes, donne une grille de décisions au cadre en fixant les priorités. Ca fait aussi appel à la stratégie de l’entreprise (par exemple : produit haut de gamme ou grande consommation) et à des valeurs (par exemple : précision ou vitesse). Ne pas oublier que l’entreprise, comme toute association, est faite par des personnes pour des personnes. Le but ultime de l’entreprise n’est pas le profit en tant que tel, mais la satisfaction de personnes (salarié, actionnaire, client et fournisseurs). En plus du bon salaire, dividende ou commission, l’entreprise et son Projet donne la satisfaction du travail bien fait, de la réalisation personnelle, de la reconnaissance.
Toute réalisation se heurte à une série de problèmes, selon la loi de Murphy, qui dit que « si quelque chose peut mal tourner, elle tournera mal ». Les problèmes doivent être résolus « durablement », mais il vaut mieux avoir à régler les problèmes liés à la performance (débauchage de ses meilleurs éléments par la concurrence par exemple) qu’à la médiocrité (perte d’un client).
Dans la pratique, la stratégie donne généralement lieu à la planification d'actions pour atteindre des objectifs précis sur une période donnée.
Mise en place de moyens
Tous les outils de la gestion courante vont permettre au manager d'atteindre les objectif définis dans le cadre de la vision stratégique de l'entreprise. Chaque petite décision prise sur le plan financier, marketing, de la clientèle et autres fait partie d'un ensemble plus large que l'on nommera management opérationnel.
Théories du management
Il existe de nombreuses théories couvrant tous les aspects traités par la management actuellement: théories de marketing, théories de gestion des ressources humaines, théories de stratégie...
Voir aussi
Liens internes
Management opérationnel:
- Management organisationnel:
- Management du produit et des ressources techniques:
- Management des ressources financières:
- Management des relations clients et fournisseurs:
- Autres:
Pour aller plus loin
- labyrinthologie : étude de la complexité des circuits et de la répartition des attributions dans l'administration publique
- comitologie : science de l'imbrication des commissions et comités dans l'administration publique et en matière de droit du travail
- Ressources matérielles dont Ressources en matière première et consommables
- Investissements (facteur « capital » au sens physique)
- Ressources financières (facteur « capital » au sens monétaire).
- La place sur le marché (la clientèle est une ressource vitale)
- Voir l'article sur Peter Drucker.
Notes
<references/> On recherchant le mot « Management » dans :Office québécois de la langue française, on obtient la note suivante : « Malgré l'adoption du terme management par l'Académie française, l'Office québécois de la langue française n'en recommande pas l'emploi. On devrait lui substituer ses concurrents connus (selon le sens) : direction, organisation, gestion, conduite à tenir, administration. »
Liens externes
- Tout pour le Management (l'actualité managériale et stratégique en Français)
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