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Martin Luther King

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Modèle:Infobox biographie

Le révérend Martin Luther King Jr, né à Atlanta, États-Unis le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, était un pasteur baptiste afro-américain, militant pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis et un activiste politique.

Il a organisé et dirigé des marches pour le droit de vote, la déségrégation, l'emploi des minorités, et d'autres droits civiques élémentaires pour les Noirs-Américains. La plupart de ces droits ont été promus par la loi américaine « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson. Il prononce l'un des plus célèbre discours le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l'emploi et la liberté : « I have a dream » (J'ai un rêve). Il a rencontré John F. Kennedy qui lui a apporté son soutien dans la lutte contre la discrimination raciale.

Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non-violente contre la ségrégation raciale alors très forte aux États-Unis et pour la paix. Il se voit décerner à titre posthume la Médaille présidentielle de la liberté par Jimmy Carter en 1977 et la médaille d'or du Congrès en 2004. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis.

americanrhetoric.com/top100speechesall.html|titre=Top 100 American Speeches by Rank Order|éditeur=American Rhetoric|année=2006|consulté le=23 décembre 2006.}}</ref>, Martin Luther King invoquait souvent à la responsabilité personnelle pour développer la paix mondiale<ref name=WEB-AR2>Martin Luther King: Beyond Vietnam—A Time to Break Silence , 2006

  , Speech, American Rhetoric . Consulté le 23 décembre 2006.</ref>.//americanrhetoric.com/top100speechesall.html|titre=Top 100 American Speeches by Rank Order|éditeur=American Rhetoric|année=2006|consulté le=23 décembre 2006.}}</ref>, Martin Luther King invoquait souvent à la responsabilité personnelle pour développer la paix mondiale<ref name=WEB-AR2>Martin Luther King: Beyond Vietnam—A Time to Break Silence  ,  2006
  , Speech, American Rhetoric . Consulté le 23 décembre 2006.</ref>.

Sommaire

Biographie

Jeunesse

Martin Luther King Jr est le fils du révérend Martin Luther King, Sr. et d'Alberta Williams King. Il a une sœur aînée Christine King Ferris et un plus jeune frère Albert Daniel Williams King. Martin Luther King chante avec le chœur de son église en 1939 à Atlanta pour la première du film Autant en emporte le vent.

www.thekingcenter.org/mlk/bio.html|titre=The King Center: Biography|éditeur=The King Center|année=2006|consulté le=23 décembre 2006.}}</ref>.//www.thekingcenter.org/mlk/bio.html|titre=The King Center: Biography|éditeur=The King Center|année=2006|consulté le=23 décembre 2006.}}</ref>.

Des accusations de plagiat contre sa thèse de doctorat à l'Université de Boston aboutirent en 1991 à une enquête officielle des responsables de cette université. Ceux-ci conclurent qu'environ un tiers de la thèse avait été plagié d'un article écrit par un étudiant diplômé antérieurement, mais il fut décidé de ne pas retirer son titre à King, car la thèse constituait tout de même « une contribution intelligente au savoir »<ref>(en) Martin Luther King, Martin Luther King, Jr. authorship issues.</ref>. Il en est de même dans certains de ses discours, mais Keith Miller soutient <ref>(en) Keith Miller, Voice of Deliverance: The Language of Martin Luther King, Jr., and Its Sources, 1998. (ISBN 0820320137)</ref> que dans ce dernier cas, c'est une pratique courante des afro-américains et que l'on ne peut considérer cela comme du plagiat. Toutefois, comme Theodore Pappas le note dans son livre sur le sujet <ref>(en) Theodore Pappas, Plagiarism and The Culture War : The Writings of Martin Luther King, Jr, and Other Prominent Americans, 1998. (ISBN 0873190459)</ref>, King avait en fait suivi un cours sur les normes de la production intellectuelle et le plagiat à l'Université de Boston.

Il se marie le 18 juin 1953 avec Coretta Scott qui prendra son nom pour devenir Coretta Scott King. Il a avec elle quatre enfants : Yolanda, née en 1955, Martin Luther King III, né en 1957, Dexter Scott, né en 1961, et Bernice en 1953.

Notes et références de l'article

<references/>


Montgomery et lutte pour droits civiques

Image:Rosaparks421.jpg
Rosa Parks vers 1955 avec Martin Luther King.

En 1953, Martin Luther King devient le pasteur de l'église baptiste de l'avenue Dexter à Montgomery, dans l'Alabama.

En 1955, lorsque Rosa Parks, une femme noire, est arrêtée pour avoir violé les lois ségrégationistes de la ville en refusant de céder sa place à un homme blanc, il mène le boycott des bus de Montgomery avec l'aide du pasteur Ralph Abernathy et d'Edgar Nixon, directeur local du National Association for the Advancement of Colored People. La population noire soutient le boycott et organise un système de covoiturage. King est arrêté durant cette campagne qui dure 382 jours et qui devient si tendue que sa maison, celle de Ralph Abernathy et quatre églises sont attaquées à la bombe incendiaire. Les boycotters sont souvent attaqués physiquement. Le boycott se termine par une décision de la Cour suprême des États-Unis déclarant illégale la ségrégation dans les autobus, restaurants, écoles, et autres lieux publics.

Conseillé par le militant des droits civiques Bayard Rustin, Martin Luther King décide, en 1956, d'adopter une stratégie de non-violence dans son combat pour la liberté.

nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/1964/king-bio.html Nobelprize.org].</ref>. King adhère à la philosophie de désobéissance civile non-violente comme utilisé avec succès en Inde par Gandhi<ref>Le Chicago Daily Tribune mentionne que les techniques non-violentes de Gandhi ont été utile pour corriger les lois racistes qui avait cours en Alabama. « New Sitdowns Stir Violence in Tennessee », The Chicago Daily Tribune, 12 avril 1960.</ref>.//nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/1964/king-bio.html Nobelprize.org].</ref>. King adhère à la philosophie de désobéissance civile non-violente comme utilisé avec succès en Inde par Gandhi<ref>Le Chicago Daily Tribune mentionne que les techniques non-violentes de Gandhi ont été utile pour corriger les lois racistes qui avait cours en Alabama. « New Sitdowns Stir Violence in Tennessee », The Chicago Daily Tribune, 12 avril 1960.</ref>.

Il expose en 1958 son point de vue sur la ségrégation raciale et la spirale d'inégalité et de haine qu'elle provoque dans le livre Stride toward freedom; the Montgomery story (la marche vers la liberté): Modèle:Citation bloc

Image:Rosa Parks Bus.jpg
Bus historique de Rosa Parks exposé au Henry Ford Museum.

En 1959, il écrit le livre The Measure of A Man (la mesure d'un homme), une tentative de dépeindre une structure optimale de société politique, sociale et économique, duquel la pièce What is Man? (qu'est ce qu'un homme ?) a été tirée.

Le FBI commence à mettre Martin Luther King sur écoute en 1961, craignant que des communistes essayent d'infiltrer le mouvement des droits civiques. Comme aucune preuve n'est trouvée, l'agence utilise certains détails enregistrés sur une durée de six ans pour essayer de faire renvoyer King de son rôle de dirigeant de l'organisation.

King prévoit justement que des protestations organisées et non-violentes contre le système de ségrégation du sud connu comme les lois Jim Crow amèneraient une grande couverture médiatique du conflit pour l'égalité et le droit de vote des personnes de peau noire. Les comptes-rendus des journalistes et les reportages de la télévision montrant les privations et humiliations quotidiennes des afro-américains du sud des États-Unis, ainsi que la violence et le harcèlement déployés par les ségrégationnistes contre les militants des droits civiques, produisent alors une vague de sympathie au sein de l'opinion publique pour le mouvement des droits civiques qui devient le sujet politique le plus important de l'Amérique des années 1960.

Martin Luther King organise et mène des marches pour le droit de vote des noirs, la déségrégation, le droit du travail et d'autres droits de l'homme basique. La plupart de ces droits ont été votés comme lois avec le Civil Rights Act de 1964 et le Voting Rights Act de 1965. King et le SCLC appliquent avec succès les principes de manifestation non-violente en choisissant stratégiquement les lieux et la méthode de protestation qui aboutit à des confrontations spectaculaires avec les autorités ségrégationnistes.

Albany

www.bbc.co.uk/history/recent/martin_luther_king_01.shtml Martin Luther King's Style of Leadership], Dr Peter J Ling, BBC, 2003.</ref>.//www.bbc.co.uk/history/recent/martin_luther_king_01.shtml Martin Luther King's Style of Leadership], Dr Peter J Ling, BBC, 2003.</ref>.

Image:Martin Luther King Jr NYWTS 3.jpg
Martin Luther King à un rassemblement pour la liberté, 1962.

Alors qu'il ne comptait rester que quelques jours et n'avoir qu'un rôle de conseiller, il est interpelé lors d'une arrestation massive de manifestants pacifiques. Il refuse de payer la caution tant que la ville ne fait pas de concessions. Les accords passés sont "déshonorés et violés par la ville" dès son départ<ref name="warnerbooks">(en) Martin Luther King, The Autobiography of Martin Luther King Jr., New York, Warner Books, 1998.</ref>.

Martin Luther King revient en juillet 1962, et est condamné à 45 jours de prison ou 178$ d'amende. Il choisit la prison mais est discrètement libéré au bout de 3 jours par le shérif Pritchett qui s'arrange pour faire payer son amende. King commentera:

« Nous avions été témoins de personnes jetées hors de restaurants... expulsées d'églises... et jetées en prison... Mais pour la première fois, nous étions témoins de quelqu'un jeté à coups de pieds hors de prison<ref name="warnerbooks" />. »

Après presqu'un an d'activisme pour peu de résultats tangibles, le mouvement commença à faiblir et à se diviser entre radicaux et modérés. Lorsque pendant une manifestation, des jeunes noirs jetèrent des pierres sur la police, Martin Luther King demande une halte de toutes les protestations et un « jour de pénitence » pour promouvoir la non-violence et maintenir le moral. Plus tard, il est à nouveau arrêté et détenu deux semaines.

Si le mouvement à Albany malgré la mobilisation ne réussit pas à obtenir des résultats immédiats, il sert de leçon stratégique à King et au mouvement des droits civiques qui décident de se concentrer sur des sujets spécifiques afin d'obtenir des victoires symboliques:

« L'erreur que je fis était de protester contre la ségrégation en général plutôt que contre une seule de ses facettes distinctes. (...) Une victoire de ce type aurait été symbolique et aurait galvanisé notre soutien et notre moral... Quand on planifia notre stratégie pour Birmingham des mois après, nous avons passé de nombreuses heures à évaluer Albany et à essayer d'apprendre de nos erreurs. Notre examen ne nous aida pas seulement à rendre nos futures tactiques plus efficaces, mais révéla aussi qu'Albany était loin d'être un échec total. »

Néanmoins, l'activisme local continue alors que l'attention des média se tourne vers d'autres sujets. Le printemps suivant, la ville annula toutes ses lois ségrégationnistes.

Birmingham

Image:16th Street Baptist Church.JPG
16th Street Baptist Church à Birmingham où eu lieu l'attentat le 15 septembre 1963

A Birmingham, ville d'Alabama qui était surnommée Bombingham à cause de nombreux attentats raciaux à la bombe dont la communauté noire était victime, Martin Luther King est détenu en été 1963 pour avoir participé à une manifestation non-violente. C'est là qu'il écrit la célèbre Lettre de la prison de Birmingham (Letter from Birmingham Jail), un traité définissant sa lutte contre la ségrégation.

En septembre, un attentat à la bombe du Ku Klux Klan contre l'église Baptiste de la 16e rue pendant la prière provoque la mort de quatre jeunes filles noires et blesse 22 enfants. L'attaque provoque l'indignation nationale et renforce le mouvement des droits civiques.

La marche sur Washington

Image:Searchtool.svg Article détaillé : I have a dream.
Image:Martin Luther King - March on Washington.jpg
King parlant à la marche sur Washington à Washington, DC.

Représentant le SCLC, Martin Luther King est le dirigeant d'une des six grandes organisations pour les droits civiques qui organisent la marche sur Washington pour les emplois et la liberté. Il est l'un de ceux qui acceptent le souhait du président John F. Kennedy de changer le message de la marche.

www.linternaute.com/biographie/martin-luther-king/date/ Chronologie de Martin Luther King] sur l'Internaute.com</ref>, s'opposait initialement au principe de la marche car il craignait qu'elle ait un impact négatif sur le vote de la loi sur les droits civiques. Le but initial de la marche était de démontrer la situation désespérée des afro-américains des états du sud et l'échec du gouvernement fédéral à assurer leurs droits et leur sécurité. Le groupe des six accepte sous la pression et l'influence présidentielle de passer un message moins radical. Certains activistes des droits civiques pensèrent alors que la marche ne présentait plus qu'une vision inexacte et édulcorée de la situation des noirs; Malcolm X l'appela « La farce sur Washington », et les membres de l'organisation Nation of Islam qui participent à la marche seront suspendus temporairement<ref name=infoplease> Samuel Ross , « March on Washington » , 2006

  , Features, Infoplease . Consulté le 17 septembre 2006.</ref>.//www.linternaute.com/biographie/martin-luther-king/date/ Chronologie de Martin Luther King] sur l'Internaute.com</ref>, s'opposait initialement au principe de la marche car il craignait qu'elle ait un impact négatif sur le vote de la loi sur les droits civiques. Le but initial de la marche était de démontrer la situation désespérée des afro-américains des états du sud et l'échec du gouvernement fédéral à assurer leurs droits et leur sécurité. Le groupe des six accepte sous la pression et l'influence présidentielle de passer un message moins radical. Certains activistes des droits civiques pensèrent alors que la marche ne présentait plus qu'une vision inexacte et édulcorée de la situation des noirs; Malcolm X l'appela « La farce sur Washington », et les membres de l'organisation Nation of Islam qui participent à la marche seront suspendus temporairement<ref name=infoplease> Samuel Ross , « March on Washington »  ,  2006
  , Features, Infoplease . Consulté le 17 septembre 2006.</ref>.

La marche fait cependant des demandes spécifiques: la fin de la ségrégation raciale dans les écoles publiques, une législation significative sur les droits civiques (incluant une loi interdisant la discrimination raciale dans le monde du travail), une protection des activistes des droits civiques de la violence policière, un salaire minimum de 2$ pour tous les travailleurs sans distinction et un gouvernement indépendant pour Washington, D.C., qui dépend alors d'un comité du congrès.

En dépit des tensions, la marche est un énorme succès. Plus de Modèle:Formatnum:250000 personnes de toutes les ethnies se réunissent le 28 août 1963 face au capitole, dans ce qui est la plus grande manifestation ayant eu lieu jusqu'ici dans l'histoire de la capitale américaine.

Le point d'orgue du combat de Martin Luther King est son illustre discours « I have a dream », où il manifeste sa volonté et son espoir de connaître une Amérique fraternelle. Cette déclaration est considérée comme un des meilleurs discours de l'histoire américaine avec le Gettysburg Address d'Abraham Lincoln.

St. Augustine et Civil Rights Act

Image:Lyndon Johnson signing Civil Rights Act, 2 July, 1964.jpg
Le président Lyndon Johnson signant le Civil Rights Act devant Martin Luther King, 2 juillet 1964.
Malgré l'arrêt de 1954 de la cour Suprême Brown v. Board of Education, qui déclare la ségrégation raciale inconstitutionnelle dans les écoles publiques, seuls 6 enfants noirs étaient admis dans les écoles blanches à St. Augustine en Floride. Les maisons de deux familles de ces enfants avaient été brûlées par des ségrégationnistes blancs et d'autres familles avaient été forcées de quitter la région parce que les parents avaient été renvoyés de leur emploi et ne pouvaient plus en trouver d'autre localement.

En mai et juin 1964, une action directe est menée par Martin Luther King et d'autres dirigeants des droits civiques. Une marche de nuit autour de l'ancien marché aux esclaves voit les manifestants attaqués par des ségrégationnistes blancs et résulte en des centaines d'arrestations. Les prisons étant trop petites, les détenus sont alors parqués en plein soleil les jours suivants. Des manifestants sont jetés à la mer par la police et par les ségrégationnistes et manquent de se noyer lors d'une tentative de rejoindre les plages Anastasia Island réservées aux blancs.

La tension atteint son pic quand un groupe de manifestants noirs et blancs se jettent dans la piscine du motel Monson interdite aux noirs. La photographie d'un policier plongeant pour arrêter un manifestant et celle du propriétaire du motel versant de l'acide muriatique dans la piscine pour faire sortir les activistes firent le tour du monde et servirent même aux états communistes pour discréditer le discours de liberté des États-Unis. Les manifestants endurent les violences physiques et verbales sans riposter, ce qui entraîne un mouvement de sympathie nationale et aide au vote du Civil Rights Act.

Prix Nobel de la paix

Le 14 octobre 1964, Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du Prix Nobel de la paix pour avoir mené une résistance non violente dans le but d'éliminer les préjudices raciaux aux États-Unis. Inspiré par l'œuvre de Gandhi et membre de la branche américaine du Mouvement international de la Réconciliation, il est considéré comme un des leaders les plus importants de la non-violence du XXe siècle.

« Bloody Sunday » (Dimanche sanglant)

En décembre 1964, King et le SCLC joignent à nouveau leurs forces avec le Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC) à Selma, Alabama, où le SNCC travaille à l'enregistrement des électeurs sur les listes électorales depuis des mois<ref>

  Haley , Alex 
       
   
  . 
 "
   Martin Luther King
   
 " , The Playboy Interview , Playboy
  , Janvier 1965
 www.playboy.com/arts-entertainment/features/mlk/index.html//www.playboy.com/arts-entertainment/features/mlk/index.html
 
  . Retrieved on 17 septembe 2006
 . </ref>. Selma était un lieu important pour la défense du droit de vote des afro-américains. La moitié des habitants de la ville étaient noirs mais seul 1% d'entre eux avaient pu s'inscrire sur les listes électorales parce que le bureau d'enregistrement n'était accessible que deux jours par mois, ouvrait en retard et prenait des pauses déjeuner à rallonge<ref>(en) Eyes on the Prize documentaire PBS 1987-1990, 7 DVD. (ISBN 0-7936-9262-8)</ref>.

Le dimanche 7 mars 1965, 600 défenseurs des droits civiques quittent Selma pour tenter de rejoindre Montgomery, la capitale de l'état, pour présenter leurs doléances au moyen d'une marche pacifique. Ils sont arrêtés au bout de quelques kilomètres au pont Edmund Pettus par la police et une foule hostile qui les repoussent violemment à coup de matraques et de gaz lacrymogène. Ce jour devint connu sous le nom de « bloody sunday » <ref>du moins en Amérique : en Europe, ce nom est associé à deux journées de violence liées à l'indépendance de l'Irlande, en 1920 à Dublin et en 1972 à Derry</ref> et marqua un tournant dans la lutte pour les droits civiques. Les reportages montrant les violences policières permettent au mouvement de gagner le soutien de l'opinion publique et souligne le succès de la stratégie non-violente de Martin Luther King qui n'était pas présent lors de cette première marche, ayant essayé de la retarder après avoir rencontré le président Lyndon B. Johnson.

Image:Bloody Sunday-officers await demonstrators.jpeg
Des policier de l'Alabama attendent les manifestants au pont Edmund Pettus

Deux jours après, King mène une marche symbolique jusqu'au pont, une action qu'il semblait avoir négocié avec les autorités locales et qui provoqua l'incompréhension des activistes de Selma. Le mouvement cherche alors la protection de la justice afin d'accomplir la marche et le juge de la cour fédérale Frank Minis Johnson Jr tranche en faveur des manifestants:

« La loi est claire sur le fait que le droit de pétitionner ses griefs auprès du gouvernement peut être exercé en groupe de grande amplitude (...) et ces droits peuvent être exercés par une marche, même le long d'une route publique. »

Modèle:Formatnum:3200 marcheurs partent finalement de Selma le dimanche 21 mars 1965, parcourant 20km par jour et dormant dans les champs. C'est pendant ce trajet que Willie Ricks élabora le terme « Black Power ». Au moment où ils atteignent le capitole de Montgomery, le jeudi 25 mars, les marcheurs sont Modèle:Formatnum:25000. Martin Luther King fait alors le discours « How Long, Not Long » (combien de temps, peu de temps). Le jour même la militante blanche des droits civiques Viola Liuzzo est assassinée par le Ku Klux Klan alors qu'elle ramène des marcheurs dans sa voiture. King assiste à ses funérailles et le président Johnson intervient directement à la télévision pour annoncer l'arrestation des coupables.

Moins de cinq mois plus tard, le président Johnson signe le Voting Rights Act accordant le droit de vote sans restriction.

Compensation historique

Plusieurs fois Martin Luther King Jr. exprime son opinion que les américains noirs, ainsi que les autres américains désavantagés, devraient être dédommagés pour les torts qui leur avaient été fait historiquement.

Interviewé par Alex Haley en 1965, il dit que donner seulement l'égalité aux noirs américains ne pourrait pas supprimer l'écart de revenu entre eux et les blancs. King indique qu'il ne demande pas une restitution complète des salaires jamais payés lors de l'esclavage, ce qu'il croyait être impossible, mais propose un programme de compensation gouvernemental de 50 milliards de dollars sur 10 ans pour tous les groupes désavantagés.

Il souligne que « l'argent dépensé serait plus que justifié par les bénéfices qu'il apporterait à la nation toute entière grâce à une baisse spectaculaire de l'abandon scolaire, des séparations familiales, du taux de criminalité, de l'illégitimité, des énormes dépenses sociales, des émeutes et de beaucoup d'autres malheurs sociaux<ref name=playboy> Haley , Alex


  . 
 "
   Martin Luther King
   
 " , The Playboy Interview , Playboy
  , January 1965
 www.playboy.com/arts-entertainment/features/mlk/index.html//www.playboy.com/arts-entertainment/features/mlk/index.html
 
  . Retrieved on 17 septembre 2006
 . </ref>. »

Dans son livre Pourquoi nous ne pouvons attendre de 1964, il développe cette idée, expliquant que le règlement du travail non rémunéré était une application de la common law<ref>(en) Martin Luther King, Why We Can't Wait, Signet Classics, 1964 réédition 2000. (ISBN 0-451-52753-4)</ref>.

Chicago

En 1966, après les succès du sud, Martin Luther King et d'autres organisations de défense des droits civiques essayent d'étendre le mouvement vers le nord, Chicago devenant la première cible. King et Ralph Abernathy, tous les deux de classe moyenne, déménagent vers les bidonvilles de Chicago dans le cadre d'une expérience éducative et pour montrer leur soutien et empathie avec les pauvres.

La SCLC forme une alliance avec la CCCO (Coordinating Council of Community Organizations), une organisation fondée par Albert Raby Jr., et avec le CFM (Chicago Freedom Movement). Pendant le printemps des testing sont réalisés par des couples noirs ou blancs afin de dévoiler les pratiques discriminatoires des sociétés immobilières. Les tests révèlent que la sélection des couples qui postulent pour un logement est basée non sur le revenu, le parcours, le nombre d'enfants ou d'autres caractéristiques socio-économiques (car les couples ont exactement les mêmes), mais bien sur la couleur de peau.

Plusieurs grandes marches pacifiques sont organisées dans Chicago, et Abernathy l'écrira plus tard, l'accueil qui leur est réservé est pire que dans le sud. Ils sont reçus par une foule haineuse et des lancers de bouteilles, et King et lui commencent à vraiment craindre qu'il se déclenche une émeute. Les croyances de Martin Luther King se heurtaient à sa responsabilité d'emmener les siens dans un évènement violent. Si King avait la conviction qu'une marche pacifique serait dispersée dans la violence, il préférait l'annuler pour la sécurité de tous, comme ce fut le cas lors du « bloody sunday ». Il conduit néanmoins ces marches malgré des menaces de mort sur sa personne. La violence à Chicago était si intense qu'elle secoua les deux amis.

Un autre problème est la duplicité des dirigeants de la ville. Des accords sur les actions à effectuer passés par King et Abernathy étaient annulés après coup par des politiciens faisant partis de la mairie corrompue de Richard Daley. Abernathy ne pouvait plus supporter les conditions de vie dans les taudis et déménage secrètement après un court moment. Martin Luther King reste et écrit sur l'impact émotionnel que cela représente pour Coretta et ses enfants de vivre dans des conditions aussi dures.

Quand King et ses alliés retournent chez eux, ils laissent Jesse Jackson, un jeune séminariste qui avait déjà participé aux actions dans le sud, qui organise les premiers boycotts réussis pour le droit à l'accès aux mêmes emplois, ce qui sera un succès tel qu'il débouchera sur le programme d'opportunités égales dans les années 1970.

Contre la guerre du ViêtNam et la pauvreté

Image:Napalm.jpg
Bombardement au napalm au sud de Saïgon, 1965.

À partir de 1965, Martin Luther King commence à exprimer ses doutes sur le rôle des États-Unis dans la Guerre du Viêt Nam. Le 4 avril 1967, un an avant sa mort, il fait à New-York le discours « Au-delà du Viêt Nam: le moment de briser le silence ». Il y dénonce l'attitude des État-unis au Viêt Nam et insiste sur le fait « qu'ils occupent le pays comme une colonie américaine » et appelle le gouvernement américain « le plus grand fournisseur de violence dans le monde aujourd'hui ». Il insiste aussi sur le fait que le pays a besoin d'un plus grand changement moral :

www.hartford-hwp.com/archives/45a/058.html|titre=Beyond Vietnam: A Time to Break Silence|auteur=Martin Luther King|éditeur=Hartford Web Publishing|série=Speech|année=04 avril 1967|consulté le=17 septembre 2006.}}</ref>|}}//www.hartford-hwp.com/archives/45a/058.html|titre=Beyond Vietnam: A Time to Break Silence|auteur=Martin Luther King|éditeur=Hartford Web Publishing|série=Speech|année=04 avril 1967|consulté le=17 septembre 2006.}}</ref>|}}

Martin Luther King était déjà haï par de nombreux blancs racistes des états du sud, mais ce discours retourne de nombreux médias importants contre lui. Time appelle le discours « une calomnie démagogique qui ressemblait à un script de Radio Hanoi », et le The Washington Post déclare que King « a diminué son utilité à sa cause, son pays, son peuple ».

King déclare souvent que le Vietnam du nord « n'avait pas commencé à envoyer un grand nombre de provisions ou d'hommes tant que les forces américaines n'étaient pas arrivées par dizaines de milliers ». Il acclame également la réforme agraire entreprise par le nord<ref name = "Lind">Michael Lind, Viêt Nam: The Necessary War, 1999 p. 182.</ref>. Il accusa aussi les États-Unis d'avoir tué un million de vietnamiens, « surtout des enfants »<ref name = "Lewey">(en) Guenter Lewey, America in Viêt Nam, 1978, pp. 444–5.</ref>. Il propose dans une lettre le moine bouddhiste et pacifiste vietnamien Thich Nhat Hanh, qui lutte pour l'arrêt du conflit, au prix Nobel de la paix en 1967.

Image:UH-1D helicopters in Vietnam 1966.jpg
Des troupes au sol sont évacuées par des Huey Hogs non loin de Củ Chi, 1966.

www.americanrhetoric.com/speeches/mlkatimetobreaksilence.htm Beyond Vietnam -- A Time to Break Silence], American Rhetoric.</ref> que « la vraie compassion, c'est plus que jeter une pièce à un mendiant; elle permet de voir qu'un édifice qui produit des mendiants à besoin d'une restructuration. (...) du Viêt Nam à l'Afrique du Sud en passant par l'Amérique latine, les États-Unis sont du mauvais côté de la révolution mondiale ». King questionne « notre alliance avec les propriétaires terriens de l'Amérique latine » et demande pourquoi les États-Unis réprime au lieu de soutenir les révolutions des « peuples pieds-nus et sans chemise » du tiers monde.//www.americanrhetoric.com/speeches/mlkatimetobreaksilence.htm Beyond Vietnam -- A Time to Break Silence], American Rhetoric.</ref> que « la vraie compassion, c'est plus que jeter une pièce à un mendiant; elle permet de voir qu'un édifice qui produit des mendiants à besoin d'une restructuration. (...) du Viêt Nam à l'Afrique du Sud en passant par l'Amérique latine, les États-Unis sont du mauvais côté de la révolution mondiale ». King questionne « notre alliance avec les propriétaires terriens de l'Amérique latine » et demande pourquoi les États-Unis réprime au lieu de soutenir les révolutions des « peuples pieds-nus et sans chemise » du tiers monde.

Le discours est un reflet de l'évolution politique de Martin Luther King dans ses dernières années, en partie due à son affiliation avec le Highlander Research and Education Center progressiste. King commence à parler d'un besoin de changements fondamentaux dans la vie politique et économique de la nation. Il exprime plus fréquemment son opposition à la guerre et le besoin de redistribuer les ressources pour corriger les injustices raciales et sociales. Bien que ses allocutions publiques soient réservées afin d'éviter d'être étiquetées communiste par ses ennemis politiques, en privé, il déclare souvent soutenir le socialisme démocratique :

Modèle:Citation bloc

Image:3c29107v.jpg
Pauvres en Californie durant la grande dépression.

Martin Luther King a lu Marx alors qu'il était à Morehouse, mais tandis qu'il rejette le « capitalisme traditionnel », il rejette également le communisme à cause "de son interprétation matérialiste de l'histoire" qui nie la religion, son "relativisme ethnique" et son « totalitarisme politique »<ref>(en) Coretta Scott King, Martin Luther King, Jr., Companion, p. 39. New York: St. Martin's Press, 1999.</ref>.

En 1968, King et le SCLC organisent la « Campagne des pauvres » pour résoudre les problèmes de la justice économique. Cependant, la campagne n'est pas soutenue par tous les dirigeants du mouvement des droits civiques, y compris Bayard Rustin. Leur opposition inclut des arguments sur le fait que les buts de la campagne étaient trop larges, les demandes irréalisables et ils pensent que cela accélèrerait le mouvement de répression contre les pauvres et les noirs<ref name=CST1> Patterson , James T.


  . 
 "
   An epic comes to a close
   
 " , Chicago Sun-Times
  , 29 janvier 2006
 www.playboy.com/arts-entertainment/features/mlk/index.html//www.suntimes.com/search/index.html
  , pp. B12
    . Retrieved on 23 décembre 2006
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La campagne culmine avec une marche sur Washington, demandant une aide économique pour les communautés les plus pauvres des États-Unis. Martin Luther King traverse le pays de long en large pour rassembler une « armée multiraciale des pauvres » qui marcherait sur Washington et engagerait une désobéissance civile pacifique au capitole, si besoin est jusqu'à ce que le congrès signe une déclaration des droits de l'homme du pauvre. Le Reader's Digest parla d'une « insurrection ».

Cette « déclaration des pauvres » demande un programme d'emplois gouvernementaux pour reconstruire les villes américaines. Martin Luther King voit un besoin urgent de se confronter au congrès qui avait démontré son « hostilité aux pauvres » en « distribuant les fonds militaires avec générosité » mais donnant « des fonds aux pauvres avec avarice ». Sa vision était celle d'un changement qui était plus révolutionnaire qu'une simple réforme: il citait les défauts systématiques du racisme, de la pauvreté, du militarisme et du matérialisme, et que « la reconstruction de la société elle-même était le vrai problème qu'il fallait résoudre »<ref>(en) Garrow, op.cit. p.214.</ref>.

Assassinat

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Image:Martin Luther King was shot here Small Web view.jpg
Le balcon du Lorraine Motel où a été assassiné Martin Luther King, maintenant le site du musée national des droits civiques.

Le 3 avril, au Mason Temple (Church of God in Christ, Inc. - siège mondial), King fait le discours prophétique « I've Been to the Mountaintop » (« J'ai été au sommet de la montagne ») devant une foule euphorique :

« Ce n'est pas vraiment important ce qui arrive maintenant... Certains ont commencé à... parler des menaces qui se profilaient. Qu'est ce qui pourrait m'arriver de la part d'un de nos frères blancs malades... Comme tout le monde, j'aimerais vivre une longue vie. La longévité est importante mais je ne suis pas concerné par ça maintenant. Je veux juste accomplir la volonté de Dieu. Et il m'a autorisé à grimper sur la montagne ! Et j'ai regardé autour de moi, et j'ai vu la terre promise. Je n'irais peut-être pas là-bas avec vous. Mais je veux que vous sachiez ce soir, que nous, comme peuple, atteindrons la terre promise. Et je suis si heureux ce soir. Je n'ai aucune crainte. Je n'ai peur d'aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du seigneur ! »

Le 4 avril 1968 à 18h01, Martin Luther King est assassiné par un ségrégationniste blanc sur le balcon du Lorraine Motel à Memphis dans le Tennessee. Ses dernières paroles sur le balcon sont au musicien Ben Branch qui devait se produire ce soir-là une réunion publique à laquelle assistait King:

« Ben, prévois de jouer Precious Lord, Take My Hand (Seigneur, prends ma main) à la réunion de ce soir. Joue-le de la plus belle manière »<ref name="Branch">(en) Taylor Branch, At Canaan's Edge, Simon & Schuster, 2006, p. 766. (ISBN 978-0-684-85712-1)</ref>.

Ses amis à l'intérieur de la chambre du motel entendent les coups de feu et courent sur le balcon pour trouver Martin Luther King abattu d'une balle dans la gorge. Il est déclaré mort au St. Joseph's Hospital à 19h05. L'assassinat provoque une vague d'émeutes raciales dans 60 villes des États-Unis (125 au total<ref>Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, p.95. (ISBN 2070779319)</ref>) qui font de nombreux morts et oblige l'intervention de la garde nationale<ref name=BBC>"

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Cinq jours plus tard le président Johnson déclare un jour de deuil national (le premier pour un afro-américain) en l'honneur de Martin Luther King. Modèle:Formatnum:300000 personnes assistent à ses funérailles le même jour ainsi que le Vice-Président Hubert Humphrey (Johnson était à une réunion sur le Viêt Nam à Camp David et il y avait des craintes que la présence du président provoque des manifestations des pacifistes).

À la demande de sa veuve, King fit sa propre oraison funèbre avec son dernier sermon « Drum Major » enregistré à l'Ebenezer Baptist Church. Dans ce sermon, il demande qu'à ses funérailles aucune mention de ses honneurs ne soit faite, mais qu'il soit dit qu'il avait essayé de « nourrir les affamés », « habiller les nus », « être droit sur la question du Viêt Nam » et « aimer et servir l'humanité ». À sa demande, son amie Mahalia Jackson chante son hymne favori, Take My Hand, Precious Lord.

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Enquête et développements récents

Deux mois après la mort de King, James Earl Ray, un évadé, est capturé à l'aéroport de Londres Heathrow alors qu'il essayait de quitter le Royaume-Uni avec un faux passeport canadien au nom de Ramon George Sneyd. Ray est très vite extradé au Tennessee et accusé du meurtre de Martin Luther King, ayant avoué l'assassinat le 10 mars 1969, avant de se rétracter trois jours après. Sur le conseil de son avocat Percy Foreman, Ray choisit de plaider coupable afin d'éviter la peine de mort. Il est condamné à 99 ans de prison.

Image:MLK tomb.JPG
Tombe de Martin Luther King au Martin Luther King, Jr. National Historic Site à Atlanta sur laquelle on peut lire « Free at last » (Enfin libre).

Ray renvoie son avocat, clamant que les coupables du meurtre sont un certain « Raoul » et son frère Johnny qu'il a rencontré à Montréal au Canada. Il raconte de plus qu'« il n'avait pas tiré personnellement sur King » mais qu'il pouvait « être partiellement responsable sans le savoir », indiquant une piste de conspiration. Il passe alors le reste de sa vie à tenter vainement de retirer sa condamnation et à faire rouvrir le procès.

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En 1997, Dexter Scott King, le fils de Martin Luther King, rencontre Ray et soutient publiquement les efforts de Ray pour obtenir un nouveau jugement<ref name=CNN2>"

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Allégations de conspiration

Certains spéculent que Ray n'était qu'un pion, de la même façon que l'assassin présumé de John F. Kennedy, Lee Harvey Oswald était supposé l'avoir été (voir Assassinat de John F. Kennedy). Les preuves avancées par ses partisans sont:

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  • Ray était un petit voleur et cambrioleur, il n'avait aucun casier judiciaire mentionnant un crime violent avec détention d'arme<ref name=CNN1>"
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Le 6 avril 2002, le New York Times rapporta qu'un pasteur, le Révèrend Ronald Denton Wilson, déclarait que c'était son père Henry Clay Wilson qui avait assassiné Martin Luther King Jr, et non James Earl Ray. Il dit que ses motifs n'étaient pas racistes mais politiques, pensant que King était communiste<ref name=SMH> Canedy , Dana


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En 2004, Jesse Jackson, qui était avec King au moment de son assassinat, nota :

« Le fait est qu'il y avait des saboteurs pour déranger la marche. A l'intérieur de notre propre organisation, on a découvert qu'une personne très importante était payée par le gouvernement. Donc infiltration à l'intérieur, saboteurs à l'extérieur et attaques de la presse. ... Je ne croirai jamais que James Earl Ray avait le motif, l'argent et la mobilité pour avoir fait cela lui-même. Notre gouvernement a été très impliqué à préparer le terrain et je pense la route de fuite de James Earl Ray »<ref name=Demo> Goodman , Amy


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Un ami et collègue de King, James Bevel, résume plus abruptement :

« Il n'y a aucun moyen qu'un garçon blanc à 10 cents puisse développer un plan pour tuer un homme noir à 10 millions de dollars »<ref name="Branch" />.

www.historynewsnetwork.org/articles/10325.html|titre=Book review A Racial Crime: The Assassination of MLK|auteur=Mel Ayton|éditeur=History News Network|année=28 février 2005|consulté le=18 septembre 2006.}}</ref>.//www.historynewsnetwork.org/articles/10325.html|titre=Book review A Racial Crime: The Assassination of MLK|auteur=Mel Ayton|éditeur=History News Network|année=28 février 2005|consulté le=18 septembre 2006.}}</ref>.

Relations avec le FBI

Le FBI et son directeur J. Edgar Hoover avaient des relations antagonistes avec Martin Luther King. Sous ordre écrit du ministre de la justice Robert Francis Kennedy, le FBI commença à enquêter sur King et le SCLC en 1961. Les enquêtes furent superficielles jusqu'à 1962, où le FBI apprit qu'un des conseillers les plus importants de King Stanley Levison avait été impliqué avec le parti communiste des États-Unis. Un des lieutenants de King, Hunter Pitts O'Dell, était aussi lié au PC d'après une de ses déclarations sous serment au comité des affaires anti-américaines.

Image:Hoover-JEdgar-LOC.jpg
Le directeur du FBI J. Edgar Hoover en 1961.

Le FBI mit King et Levinson sous surveillance, et installa des micros cachés dans les chambres d'hôtels que le pasteur utilisait lors de ses déplacements à travers le pays. Le FBI informa Robert et le président John F. Kennedy qui essayèrent de convaincre sans succès Martin Luther King de se séparer de Levinson. De son côté, King dénia catégoriquement avoir des liens avec les communistes, disant dans un interview « qu'il y avait autant de communistes dans son mouvement des libertés que d'Eskimos en Floride »; Hoover répondit en accusant King d'être « le menteur le plus célèbre du pays »<ref name="playboy" />.

Cette tentative de prouver que King était communiste était due au fait que beaucoup de ségrégationnistes croyaient que les noirs du sud étaient jusqu'ici heureux de leur sort mais qu'ils avaient été manipulés par des « communistes » et des « agitateurs étrangers ». Levinson, avocat, avait eu des liens avec le parti communiste au cours de négociations commerciales, mais le FBI refusa de croire les rapports qui indiquaient que Levinson n'avait plus aucune association avec eux.

Comme rien n'avait pu être trouvé politiquement contre Martin Luther King, les objectifs et les enquêtes du FBI changèrent en des tentatives de le discréditer au travers de sa vie privée. L'agence tenta de prouver qu'il était un mari infidèle. Les enregistrements, certains rendus publics depuis, n'apportèrent rien de concluant et aucune preuve ne put être apportée sur les infidélités supposées de King, malgré les remarques de certains officiels tel le président Johnson qui avait dit que King était un « prêcheur hypocrite ». Des livres parurent dans les années 1980 à ce sujet mais aucun ne put avancer les preuves d'une quelconque infidélité.

www.oilempire.us/graphics/mlksuicideletter.gif|titre=MLK Suicide letter|éditeur=Oilempire.us|année=2006|consulté le=18 septembre 2006.}}</ref>. Cette lettre a souvent été interprétée comme une demande à King de se suicider<ref name=LAt>Modèle:Cite news//www.oilempire.us/graphics/mlksuicideletter.gif</ref>. Cette lettre a souvent été interprétée comme une demande à King de se suicider<ref name=LAt> Jalon , Allan M.


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Finalement, le FBI arrêta ses enquêtes sur la vie privée de King et le harcèlement pour se concentrer sur la SCLC et le mouvement des Black Power.

Le 31 janvier 1977, dans les affaires 'Bernard S. Lee v. Clarence M. Kelley, et al.' et 'Southern Christian Leadership Conference v. Clarence M. Kelley, et al.', le juge John Lewis Smith, Jr. ordonna que tous les enregistrements et transcriptions manuelles connues et existantes sur l'espionnage de King de 1963 à 1968 soient conservés au National Archives and Records Administration et interdits d'accès public jusqu'en 2027.

Le dernier contact du FBI avec King fut juste après sa mort. L'agence surveillait King au Lorraine Motel dans un bâtiment de l'autre côté de la rue, tout près d'où était situé James Earl. Dès que King fut abattu, ils furent donc les premiers à arriver sur les lieux pour lui administrer les premiers soins. Pour les partisans d'une théorie de la conspiration, leur présence si proche des lieux du crime était une confirmation que le FBI était impliqué dans l'assassinat.

Héritage

Hommages

Image:Westminster Abbey C20th martyrs.jpg
Sur la galerie des martyrs du XXe siècle de l'abbaye de Westminster- La mère Elisabeth de Russie, le révérend Martin Luther King, l'Archevêque Oscar Romero, le pasteur Dietrich Bonhoeffer

Après avoir gagné le prix Nobel de la paix 1964, Martin Luther King a reçu en 1965 le médaillon des libertés américaines du American Jewish Committee « pour son exceptionnel avancement sur les principes des libertés humaines ». King a dit à la cérémonie de réception du prix, « La liberté est une chose. Vous l'avez entière ou vous n'êtes pas libre ». La même année il reçoit le prix Pacem in Terris (paix sur la terre en latin) basé sur l'encyclique Pacem in Terris du pape Jean XXIII.

www.plannedparenthood.org/about-us/who-we-are/the-reverend-martin-luther-king-jr.htm|titre=The Reverend Martin Luther King Jr. upon accepting The Planned Parenthood Federation Of America Margaret Sanger Award|éditeur=Planned Parenthood|année=2006|consulté le=18 septembre 2006.}}</ref>. Martin Luther King reçoit à titre posthume le prix Marcus Garvey du gouvernement de la Jamaïque en 1968. En 1971, il reçoit le Grammy Award du meilleur enregistrement parlé pour son discours Why I Oppose the War in Viêt Nam (Pourquoi je m'oppose à la guerre du Viêt Nam).//www.plannedparenthood.org/about-us/who-we-are/the-reverend-martin-luther-king-jr.htm|titre=The Reverend Martin Luther King Jr. upon accepting The Planned Parenthood Federation Of America Margaret Sanger Award|éditeur=Planned Parenthood|année=2006|consulté le=18 septembre 2006.}}</ref>. Martin Luther King reçoit à titre posthume le prix Marcus Garvey du gouvernement de la Jamaïque en 1968. En 1971, il reçoit le Grammy Award du meilleur enregistrement parlé pour son discours Why I Oppose the War in Viêt Nam (Pourquoi je m'oppose à la guerre du Viêt Nam).

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En 1980, le quartier où Martin Luther King passa sa jeunesse est déclaré monument historique. Le 2 novembre 1983, le président Ronald Reagan signe une loi créant un jour férié honorant King, le Martin Luther King Day. Les premiers états l'appliquent en 1986 et le 17 janvier 2000, le jour férié est officiellement observé dans les 50 états<ref>"

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En 1998, la fraternité Alpha Phi Alpha, dont faisait parti King, a été autorisée par le Congrès des États-Unis à créer un mémorial. Martin Luther King sera la premier afro-américain et le deuxième non-président à être honoré par un monument dans le National Mall de Washington, DC. Plus de 730 villes des États-Unis avaient une rue Martin Luther King en 2006.

Partisans et influence

Image:MLKJrstatue.jpg
Statue située à Ingram Park, Birmingham, Alabama.

Martin Luther King est une des personnalités les plus admirées de l'Histoire américaine<ref name=Time-WEB1>"

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www.thekingcenter.org/|titre=The King Center|éditeur=The King Center|année=2006|consulté le=23 décembre 2006.}}</ref> à Atlanta, dédié à préserver son héritage et son travail de promotion de la résolution non-violente des conflits, et à la tolérance dans le monde.//www.thekingcenter.org/|titre=The King Center|éditeur=The King Center|année=2006|consulté le=23 décembre 2006.}}</ref> à Atlanta, dédié à préserver son héritage et son travail de promotion de la résolution non-violente des conflits, et à la tolérance dans le monde.

Son fils, Dexter King, est actuellement le président du centre et sa fille Yolanda a fondé la Higher Ground Productions, une organisation spécialisée dans l'entraînement de la diversité.

Critiques

Image:MartinLutherKingMalcolmX.jpg
Martin Luther King et Malcolm X à une conférence de presse, 1964.

Même des accusations d'infidélité ou de plagiat académique, les attaques de militants plus radicaux comme le mouvement Black Power ou Malcolm X n'ont pas endommagé l'image de Martin Luther King.

www.americanrhetoric.com/speeches/stokelycarmichaelblackpower.html "Black Power" speech]. Consulté le 11 septembre 2007.</ref>.//www.americanrhetoric.com/speeches/stokelycarmichaelblackpower.html "Black Power" speech]. Consulté le 11 septembre 2007.</ref>.

inpdum.org/ International People's Democratic Uhuru Movement]</ref>, plus radical, demanda également aux africains de se rappeler que la colonisation européenne s'était faite de manière violente et forcée et non par intégration dans la culture africaine. Donc essayer de s'intégrer dans la culture du « colonisateur » était là aussi une insulte à la culture originelle africaine.//inpdum.org/ International People's Democratic Uhuru Movement]</ref>, plus radical, demanda également aux africains de se rappeler que la colonisation européenne s'était faite de manière violente et forcée et non par intégration dans la culture africaine. Donc essayer de s'intégrer dans la culture du « colonisateur » était là aussi une insulte à la culture originelle africaine.

Influence dans la culture populaire

  • Le chanteur Stevie Wonder a écrit la chanson Happy birthday dans l'album Hotter Than July (1980), en l'honneur de Martin Luther King. La fin de la chanson cite une grande partie des évènements historiques et records accomplis par des noirs.
  • Le groupe U2, grand admirateur de Martin Luther King, a écrit les chansons MLK et Pride (in the name of love) dans l'album The Unforgettable Fire (1984). Pride est leur plus grand succès obtenu à l'époque et a été repris en version concert dans l'album Rattle and Hum.

www.evene.fr/culture/actualite/x-men-stan-lee-affrontement-final-wolverine-jackman-350.php Le phénomène X-Men]</ref>.//www.evene.fr/culture/actualite/x-men-stan-lee-affrontement-final-wolverine-jackman-350.php Le phénomène X-Men]</ref>.

  • Le groupe Rage against the machine dans la chanson Wake up mentionne l'assassinat de King suite à sa lutte contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté.
  • Le rappeur afro-américain Common a écrit, en collaboration avec Will.i.am, une chanson reprenant une partie du fameux discours "I have a dream", du nom de "I am I have a dream".

Voir aussi

Articles connexes

Image:View of Crowd at 1963 March on Washington.jpg
Foule à la marche sur Washington de 1963.

{{#tag:ImageMap| Image:Commons-logo.svg|50px|commons:Accueil default commons:Accueil desc none}}

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Martin Luther King.

Modèle:Wikiquote

Bibliographie

Par Martin Luther King Jr

  • La seule révolution, Casterman, 1968.
  • La force d'aimer, Casterman, 1968.
  • Où allons-nous ? la dernière chance de la démocratie américaine, Payot, 1968.
  • La Révolution non violente, 1969.
  • Je fais un rêve, Bayard, 2e éd., 1998. (ISBN 2227436640)
  • Minuit, quelqu'un frappe à la porte, Bayard, 2000. (ISBN 2227436816)

Recueil de textes

  • Martin Luther King : Autobiographie, textes rassemblés par Clayborne Carson, Bayard, 2000. (ISBN 2227436808)
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr.: Called to Serve, January 1929-June 1951, sous la direction de Ralph E. Luker et Clayborne Carson, University of California Press, 1992.
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr.: Rediscovering Precious Values July 1951-November 1955, sous la direction de Ralph E. Luker et Clayborne Carson, University of California Press, 1994.
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr.: Birth of a New Age : December 1955-December 1956, sous la direction de Clayborne Carson, University of California Press, 1997.
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr: Threshold of a New Decade, January 1959-December 1960, sous la direction de Tenisha Armstrong et Clayborne Carson, University of California Press, 2005.

Par d'autres auteurs

  • James Cone, Malcolm X et Martin Luther King, même cause, même combat, Labor et Fides, 2002. (ISBN 2830910360)
  • Marshall Frady, Martin Luther King, Fides, 2004. (ISBN 2762125603)
  • Serge Molla, Martin Luther King, Assouline, 1999. (ISBN 2843231285)
  • Christian Delorme, Prier 15 jours avec Martin Luther King, Nouvelle Cité, 1998. (ISBN 2853133230)
  • Jean Métellus, Voix nègres, voix rebelles, Le Temps des Cerises, 2000. (contient un long poème sur Martin Luther King)
  • (en) Taylor Branch, Parting the Waters: America in the King Years, 1954 -1963 Taylor, Simon & Schuster, New York, 1988. (ISBN 0-671-68742-5)
  • (en) Frank Sikora, Until Justice Rolls Down: The Birmingham Church Bombing Case, University of Alabama Press, Tuscaloosa, 1991. (ISBN 0-8173-0520-3)
  • (en) Elizabeth H. Cobbs et Petric J. Smith, Long Time Coming: An Insider’s Story of the Birmingham Church Bombing that Rocked the World, Crane Hill, Birmingham, 1994. (ISBN 1-881548-10-4)

Notes et références

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Liens externes

www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/histking.htm Martin Luther King, combats pour la Liberté (1955-1968)] par Vincent Roussel, Président de la revue Non-Violence Actualité.//www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/histking.htm Martin Luther King, combats pour la Liberté (1955-1968)] par Vincent Roussel, Président de la revue Non-Violence Actualité. www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/histking.htm Martin Luther King, combats pour la Liberté (1955-1968)] par Vincent Roussel, Président de la revue Non-Violence Actualité.//www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=PHF06018925 Journal radiodiffusé du 5 avril 1968 relatant l'assassinat de Martin Luther King] (archive INA) www.thekingcenter.org/ The King Center]//www.thekingcenter.org/ The King Center] www.thekingcenter.org/ The King Center]//foia.fbi.gov/foiaindex/king.htm Le dossier du FBI sur Martin Luther King] Modèle:Prix Nobel de la paix Modèle:Bon article

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