Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle - Vev

Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle

Un article de Vev.

Jump to: navigation, search

Modèle:Infobox Aéroport L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, parfois appelé Paris-Charles-de-Gaulle, abrégé par le sigle CDG Modèle:Code aéroport, est un aéroport francilien situé à 23 kilomètres au nord-est de Paris. Premier aéroport français, il tient son nom de la commune de Roissy-en-France dont il occupe une partie du territoire et du général Charles de Gaulle (1890-1970), qui fut chef d'État français. Il est communément appelé « aéroport Charles-de-Gaulle » ou « Roissy ».

Sommaire

Présentation

L'importance mondiale de l'aéroport

En nombre de passagers (chiffres 2006), l'aéroport se situe au deuxième rang européen (Modèle:Formatnum:56849567 voyageurs selon ADP, Modèle:Formatnum:56445316 selon la DGAC) derrière l'aéroport de Londres Heathrow (Modèle:Formatnum:67530197) et devant l'aéroport international de Francfort (Modèle:Formatnum:52810683) et au septième rang mondial.

En nombre de passagers internationaux, il se situe au deuxième rang européen et mondial (Modèle:Formatnum:52663545 voyageurs) derrière Heathrow (Modèle:Formatnum:61458541 passagers).

Pour le trafic aérien, il se place en première position en Europe avec Modèle:Formatnum:541566 mouvements devant Francfort (Modèle:Formatnum:489406) et Heathrow (Modèle:Formatnum:477029) et au huitième rang mondial<ref name="Airport">(en) [pdf] World's busiest airports

  , Ariports.org . Consulté le 10-08-2007</ref>.

En volume de fret, il se situe au premier rang européen (Modèle:Formatnum:2130724 tonnes de marchandises) juste devant Francfort (Modèle:Formatnum:2127646) Amsterdam-Schiphol (Modèle:Formatnum:1566828) et Heathrow (Modèle:Formatnum:1343930) et au septième rang mondial.<ref>NOTA : données de 2006.</ref>

L'aéroport génère 10 % de la richesse créée en Île-de-France et assure l'emploi de Modèle:Formatnum:85000 salariés dans 700 entreprises pour plus de 200 métiers répartis dans 11 principaux secteurs d'activités<ref name="VT mars 2007">Revue Ville & Transports-Magazine du 28 mars 2007</ref>.

Géographie

L'aéroport s'étend sur les départements du Val-d'Oise (Roissy-en-France), de la Seine-Saint-Denis (Tremblay-en-France) et de la Seine-et-Marne (Mauregard, Le Mesnil-Amelot et Mitry-Mory). Il occupe une surface de Modèle:Formatnum:3200 hectares. Il s'agit d'un aéroport d'avenir par ses possibilités d'extension grâce à la grande surface des terrains acquis lors de sa construction, même si son impact environnemental à proximité d'une zone de population très dense pourrait de fait limiter à terme ce développement.

Le trafic passagers en 2003, s'est réparti selon les aérogares  :

  • CDG 1 : 9,3 millions de passagers ;
  • CDG 2 : 34,7 millions ;
  • CDG 3 : 4,2 millions. (anciennement dénommé T0 puis T9)

Près du tiers des passagers étaient en correspondance (alors qu'à l'origine la plateforme avait été conçue principalement pour desservir la région parisienne d'où les projets et construction en cours de terminaux dédiés à la correspondance voir ci-dessous).

En 2006, Modèle:Formatnum:532961 mouvements d'avion soit +3,8 % et Modèle:Formatnum:56849567 passagers soit +5,7 %.

Le trafic passagers (locaux) sur l'ensemble des aéroports de Paris (Orly compris) en 2003 a concerné à 56 % Air France, 2,8 % Corsairfly, 2,7 % easyJet, 2,3 % British Airways, 2,1  % Alitalia, 1,9 % Iberia, 1,7 % Lufthansa.

Le projet et l'histoire

Constatant une croissance rapide du transport aérien de passagers, les pouvoirs publics ont entrepris dès 1962 d'identifier de vastes terrains suffisamment éloignés de l'agglomération et susceptibles d'accueillir de nouvelles infrastructures aéroportuaires devant la saturation annoncée de l'aéroport d'Orly et de l'aéroport du Bourget, qui avaient été créés à l'époque de la Première Guerre mondiale. Les perspectives d'évolution du trafic prévoient à cette époque un doublement du trafic tous les cinq ans, soit douze millions de passagers à l'échéance 1975-1980.

Un arrêté interministériel du 16 juin 1964 décide la création de l'aéroport « Paris Nord » sur une large zone agricole du Pays de France, à 25 km au nord-est de Paris<ref name="CDG1974">1974-2004 : CDG a 30 ans..., revue Roissy Horizon, supplément au n° 47.</ref>. Cette zone offre de multiples avantages : les destructions à prévoir sont très limitées vu la taille de l'emprise (une seule grosse ferme), et elle permettent de réaliser des extensions une fois arrivé à saturation. Une cinquième piste transversale a ainsi été intégrée dans le plan de masse de Roissy-CDG dès la fin des années 1960. Du 10 juillet au 10 août de la même année a lieu l'enquête d'utilité publique ; la commission d'enquête émet un avis favorable le 30 octobre. L'aéroport occupera une surface de 2 915 ha pris sur le territoire de sept communes<ref>G. Ibergay, D. Renux, Histoire de Roissy-en-France, 1979, p. 215-216.</ref>.

Image:Roissy-en-France - Vue aerienne 02.jpg
Vue aérienne de Roissy-en-France, cernée par les installations aéroportuaires.

La municipalité de Roissy-en-France et les autres villages directement concernés tentent alors vainement de lutter contre la création de cet aéroport qui apportait déjà dès le début des travaux son lot de nuisances avec l'arrivée des engins de chantier et les importantes dégradations engendrées aux rues du village de Roissy (camions, boue, canalisations détruites...). Les agriculteurs quant à eux protestèrent au début, mais comprenant rapidement que l'édification de l'aéroport était inéluctable, négocièrent les meilleurs dédommagements financiers possibles afin de se reconvertir sur place ou de racheter des terres agricoles ailleurs.

En parallèle, une importante polémique se développe dans le nouveau département du Val-d'Oise voyant s'affronter les « anti » et « pro-aéroport », les uns déplorant les nuisances apportées, les autres répondant développement économique et progrès. De 1969 - année des dernières expropriations - à 1972, la rumeur du projet et le flou des informations font grandir la contestation locale puis départementale. L'ampleur du phénomène conduit le gouvernement à tenter d'enrayer la polémique en arrêtant clairement en mars 1972 trois zones de nuisances : « A (cinq communes et dix-mille habitants), toute construction interdite ; B (soixante-mille habitants), construction autorisée pour les bâtiments utilitaires ; C (cent-quatre-vingt-mille habitants), extension des agglomérations limitées au maximum ».

Mais loin de calmer les esprits, la contestation grandit et devient nationale, les médias se répartissant entre « pro » et « anti », souvent en fonction de leur appartenance politique. Le plus grand reproche fait à l'État est le manque de transparence et l'absence d'information. Ainsi au début des années 1970, l'administration imposait de contraintes architecturales strictes au nom de la préservation du site et laissait se vendre des terrains à bâtir... pour refuser ensuite les permis de construire alors que la construction de l'aéroport était déjà prévue depuis une dizaine d'années. Le nouvel aéroport est finalement inauguré en 1974, après dix ans de travaux<ref>Ibid., p. 217-219.</ref>.

En 2007, le projet de construction d'un vaste centre commercial au sud de la plate-forme aéroportuaire sur la zone de fret divise et provoque la polémique parmi les habitants et les élus locaux. Baptisé « Aéroville », ce centre commercial géant de près de cinq hectares de surface (Modèle:Formatnum:49986 mModèle:2) dessiné par l'architecte Christian de Portzamparc, doit sortir de terre en 2008 pour une ouverture en 2012. D'un coût estimé à 270 millions d'euros, il doit accueillir une grande surface Auchan « nouveau concept », des boutiques haut de gamme, mais également des services non marchands comme une antenne postale, une garderie et une salle de sport, ainsi qu'un parking de Modèle:Formatnum:4700 places. L'ensemble sera dissimulé par une toiture « ondulant comme un manteau » selon l'architecte et encadré d'un jardin paysager et d'une coulée verte. Selon son concepteur, Unibail, il est conçu attirer les touristes dans des boutiques de luxe et les employés de la plate-forme, qui souffrent d'un déficit commercial et de services. Cependant, vu la saturation actuelle des voies d'accès routières à l'aéroport, l'accroissement exponentiel des problèmes de circulation est dénoncée, et les petits commerçants estiment que le projet « transformera les centre-villes des environs en ghettos », le commerce local ne pouvant survivre à cette nouvelle offre, qui s'additionne à une sur-représentation dans le secteur des grandes surfaces, en particulier au nord de la Seine-Saint-Denis (Parinor, Paris-Nord II au sud, centre commercial de Claye-Souilly à l'est)<ref>Le Parisien du 30 septembre 2007 - Un centre commercial géant au pied des pistes de Roissy</ref>,<ref>L'Écho régional du 3 octobre 2007 : Aéroville, le projet qui fait peur. Modèle:PDF</ref>.

Les aérogares

Fortement inspirée des années 1970 pour les terminaux 1 et 2, l'architecture des aérogares reprend un style moderne et novateur pour l'époque.

La première aérogare

Image:Airport cdg t1 into.jpg
Partie centrale de l'aérogare 1
Image:Airport cdg t1tubes.jpg
Enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment, aérogare 1

La première aérogare est bâtie comme une sorte de pieuvre. Elle est constituée d'un élément central circulaire autour duquel sont disposés des satellites qui accueillent les avions.

Les passagers rentrent dans le bâtiment central par des bretelles d'accès automobiles qui desservent les différents étages. Le bâtiment comporte principalement 6 étages. Les boutiques, commerces et restaurants sont situés au (2e étage) appelé " Boutiques et services ", les départs (enregistrement des passagers et des bagages) se font au niveau supérieur (3e étage)excepté pour certaines compagnies (Aer Lingus et Vueling dont l'enregistrement se fait au 2e). Les arrivées (récupération des bagages, formalités d'importation douanières) au niveau supérieur (5e étage). Le niveau intermédiaire (4e étage) est consacré aux formalités douanières d'exportation et permet l'accès aux « satellites », qui sont les terminaux d'embarquement proprement dit. Le 1er étage (le plus bas) est principalement constitué de commerces. Enfin le sixième étage et les suivants sont des parkings (7, 8, 9e étages) ou des étages réservés aux administrations et aux compagnies aériennes.

Le passage entre les 3e, 4e et 5e étages se fait grâce à un enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment. Ces tapis passent par dessus une cour et sont donc à ciel ouvert. Chaque tapis est recouvert d'un tube transparent permettant l'isolation du tapis entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment. Ces tapis roulants ont souvent été utilisés par le cinéma (récemment dans Le Dernier Gang d'Ariel Zeitoun).

Le quatrième étage permet l'accès aux 7 satellites. La place du 8e (comparaison avec la pieuvre) est en fait prise par les bretelles d'accès automobiles. Ces satellites sont accessibles par un long tunnel au bout duquel on retrouve une dizaine de portes d'embarquement (par satellite). Chacun de ces tunnels représente donc un tentacule de la pieuvre. Ils sont longs et entourés d'un tube de béton. Le tapis roulant est constitué de deux pentes pour former une vallée. Ce creux permet en fait de faire passer le tunnel sous le tarmac, et laisse donc la place pour les avions autour du satellite.

La conception originale du bâtiment ne permet pas de ménager une grande zone de transit. Il n'y a pas de grand hall au sein du bâtiment, contrairement à d'autres conceptions d'aéroports plus classiques, ce qui rend son exploitation plus compliquée lors de vols en correspondance. Le parcours à pied des passagers est également important pour la montée dans l'appareil ou pour sa descente puis la récupération des bagages. Ajoutons que de nombreux visiteurs ont été déroutés et déçus de ne pouvoir apercevoir les avions... Néanmoins, des travaux sont en cours de réalisation et permettront peut-être de pallier ce problème.

La seconde aérogare

Également dessinée par Paul Andreu, la seconde aérogare est inaugurée en 1982 (halls 2A et 2B) adopte la philosophie des aérogares modulables. La construction du hall 2D (1989), du 2C (1993) de la première péninsule du 2F (1999) accompagnent le développement de son principal exploitant : Air France.

Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E, le plus récent des terminaux de l'aérogare, s'est effondrée le 23 mai 2004 à 7 h du matin, à peu près un an après sa mise en service, faisant 4 morts et 3 blessés. Son audace architecturale fut alors l'objet d'une polémique. Principalement constitué de verre, il repose sur des piliers de béton, et est composé d'une armature métallique.

Image:CDG2F P4160059.JPG
Système d'information au terminal 2F

Début 2007, seule une partie de l'aérogare 2E était ouverte (la moitié de la zone d'enregistrement, l'embarquement se faisant par autobus). Une salle d'embarquement temporaire a été construite à côté de la jetée de l'aérogare 2E, reliée à la zone de sécurité par un passage couvert. Une deuxième salle d'embarquement a été ensuite construite au nord du terminal 2F afin d'accueillir une partie des passagers enregistrant au 2E (transit en bus avec une durée de trajet de 10 minutes).

La jetée d'embarquement endommagée est en train d'être entièrement détruite et reconstruite pour une réouverture prévue en mars 2008.

L'aérogare 2 est donc actuellement composé de 6 terminaux ou modules (A,C,E disposés au sud et B,D,F disposés au nord séparé par une voie rapide et des parkings) et d'un satellite d'embarquement (alpha) relié au terminal A par une passerelle. Entre les terminaux C, D, d'un côté et E, F de l'autre, il y a la Gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV.

Image:CDG terminal 2F.JPG
Intérieur du terminal 2F

La troisième aérogare

Anciennement dénommée T0 (zéro) mais ce nom n'étant pas « très commercial » il fut changé en T9 (car il était neuf), finalement par question de logique la troisième aérogare fut renommée Terminal 3. Construite comme une sorte de hangar, elle est destinée à accueillir les vols charters et les compagnies low-cost.

Elle est constituée d'un grand hangar en tôle percé de salles d'embarquement. On peut rejoindre ce terminal depuis la sortie du RER « Charles de Gaulle 1 » directement à pied via un passage prévu à cet effet (compter 3 minutes de marche). Le hangar ou arrivent les passagers empruntant le RER est appelé Roissypôle. Il constitue la principale plate-forme de transports en commun arrivant ou partant de Roissy.

Terminal 2 S3

Un nouveau satellite d'embarquement appelé S3 et baptisé « Galerie parisienne » a été aménagé à l'est de l'ensemble. Il a été inauguré le mardi 26 juin 2007 par Nicolas Sarkozy<ref>Le Nouvel Observateur - Sarkozy favorable aux quotas de CO² pour les avions</ref>. Disposé perpendiculairement aux terminaux actuels, il est consacré en priorité à la correspondance rapide entre avions court-moyen courrier et long-courrier, il permet en particulier l'embarquement simultané de 6 A380. Il est relié au terminal 2F par une série de tapis roulants et au terminal 2E par un métro automatique (trajet de 40 secondes). L'enregistrement ou la sortie des passagers qui ne sont pas en correspondance se fait par le terminal 2F pour l'Espace Schengen et 2E pour les vols internationaux.

Extensions en cours et projets

En plus de la finalisation du Terminal S3 et de la réhabilitation du Terminal 2E, deux terminaux supplémentaires sont prévus pour voir le jour dans les cinq prochaines années<ref>Voir la présentation en flash mise à disposition par Air France à ce sujet</ref>.

Terminal 2G

Les travaux de terrassement ont commencé en septembre 2006, et la première pierre a été posée le 1er mars 2007<ref>Communiqué de Presse Aéroports de Paris : Aéroports de Paris débute les travaux du futur Terminal 2E (anciennement nommé 2-G) destiné aux filiales régionales d'Air France</ref>. Ce terminal, situé encore plus à l'est, sera dédié aux compagnies régionales (qui utilisent déjà actuellement les places de stationnement situées dans cette zone).

Terminal 2 S4

Un autre satellite (S4) est également en projet sur le même modèle que le S3, à l'exception qu'il pourra accueillir sept A380, il sera situé entre le satellite S3 et le terminal 2G. ADP prévoit une mise en service en 2012.

De plus, le CDGVAL reliant l'aérogare 1 à l'aérogare 2 en passant par les parkings PX, PR et Roissypôle, est en service depuis le 4 avril 2007.

Le pôle économique constitué par l'aéroport

L'aéroport constitue un pôle d'emploi majeur d'Île-de-France, puisque Modèle:Formatnum:80000 salariés y sont recensés en 2005/2006, soit un quasi-doublement en 10 ans.

Statistiquement, un million de passagers créerait désormais 1 500 postes, soit 150 de plus qu'en 2000.

Les salariés sont domiciliés :

75 % des salariés sont en horaires décalés, et l'inadaptation des transports en commun en ce qui concerne à la fois l'origine géographique des salariés et leurs horaires atypiques fait qu'ils utilisent à 90 % une voiture individuelle pour se rendre à Roissy. Outre le problème environnemental que cela pose, cette situation rend difficile l'accès à l'emploi aéroportuaire de ceux qui n'ont pas une solution individuelle de déplacement : les jeunes, les précaires<ref>Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 2 février 2007</ref>...

Outre les transports collectifs traditionnels, tels que le RER ou les lignes de bus et cars qui désservent la zone aéroportuaire, il faut noter qu'existe, depuis une dizaine d'années, un système de transport à la demande, Allobus , exploité par les Courriers de l'Île-de-France sur quatre lignes reliant le pôle économique à Tremblay-en-France, Sarcelles, Villiers-le-Bel et Goussainville. Ce réseau qui fonctionne 24 heures sur 24, a Modèle:Formatnum:4500 utilisateurs réguliers et assure Modèle:Formatnum:445000 déplacements par an.

Malgré le déficit de ce service, qui atteignait 1,7 million d'euros, le Stif et les collectivités ont décidé de doubler leur aide pour maintenir ce service. L'exploitant a également décidé de contribuer à la prise en charge du déficit<ref>Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 20 février 2007.</ref>.

Par ailleurs, Modèle:Formatnum:20000 à Modèle:Formatnum:30000 personnes travailleraient en Ile-de-France dans des entreprises dont l'activité est directement liée à l'aéroport. Ces entreprises sont principalement localisées à Tremblay-en-France, Villepinte et Roissy-en-France.

Impact environnemental et social de l'aéroport

Image:Roissy-en-France - Avion survolant la zone hoteliere.jpg
Avion à l'approche du doublet sud survolant la zone hôtelière de Roissy-en-France.

L'activité de l'aéroport, s'il apporte une richesse incontestable à la commune et à la région en termes de vitalité économique, d'emplois et de revenus fiscaux, présente également des inconvénient<ref>Assemblée nationale - Discussion de la proposition de loi, adoptée par le Sénat, portant création des communautés aéroportuaires.</ref>. Outre les nuisances acoustiques et les risques de crash<ref>L'Humanité - Le crash du Concorde</ref>, l'importante pollution atmosphérique entraînée est de plus en plus mise en cause par les associations de défense des riverains<ref>ADVOCNAR - Pollution atmosphérique et mortalité : relation confirmée</ref>. Ainsi, selon une étude de l'organisme officiel Airparif, l'aéroport pollue autant que le boulevard périphérique de Paris, axe routier le plus fréquenté de France<ref>Airparif - Programme d'étude au voisinage des grandes plates-formes aéroportuaires franciliennes</ref>.

De par les trajectoires des avions survolant généreusement à basse altitude (moins de 1000 mètres) les zones urbaines denses d'Île-de-France, en particulier du Val-d'Oise, peuplées de plusieurs centaines de milliers d'habitants, de nombreuses villes comme Sarcelles ou surtout Gonesse et Goussainville se trouvent particulièrement exposées aux nuisances acoustiques<ref>Voir les trajectoires des avions sur le site de l'UFCNA</ref>. Le village (dit Vieux-Pays) de Goussainville situé à deux kilomètres dans l'axe d'une piste s'est vu déserté par ses habitants depuis trente ans, ne présentant plus que l'apparence d'un village fantôme aux maisons fermées ou murées.

Un programme d'isolation phonique est proposé par Aéroports de Paris (ADP), prenant en charge de 80 à 100% les frais d'insonorisation des logements en fonction du revenu des occupants et de la zone de bruit concernée déterminée par un plan de gêne sonore<ref>ADVOCNAR - Les plans de protection</ref>Modèle:'<ref>ACNUSA - Plan de gêne sonore</ref>Modèle:'<ref>Entre voisins - Carte du PGS</ref> ; néanmoins ce programme nécessite plusieurs démarches et souvent un an voire deux ou plus pour aboutir. ADP diffuse régulièrement un magazine baptisé « Entre voisins » tentant d'établir une communication régulière avec les riverains et a ouvert une maison de l'environnement sur la plate-forme, ayant pour but d'informer les habitants sur le trafic aérien et la diffusion du bruit<ref>Aéroports de Paris - Maison de l'environnement</ref>.


Accès à l'aéroport

Les moyens d'accéder à l'aéroport se sont accrus depuis son ouverture, sans réellement être satisfaisants. En effet, on peut aujourd'hui y accéder :

La route

Image:Roissy-en-France - Autoroute du Nord 01.jpg
La desserte autoroutière de l'aéroport est bonne, mais souvent saturée.
  • Par la route (voiture, taxi et bus). L'autoroute A1, qui relie Paris à Lille, passe à proximité et une bretelle la relie à l'aéroport mettant le terminal 1 à une vingtaine de minutes de la porte de la Chapelle, entrée nord de Paris, par trafic fluide, ce qui est pourtant rarement le cas vu la saturation du trafic. La même autoroute passe sous le doublet de pistes nord.
  • Un accès est désormais ouvert à l'est de l'aéroport : il permet de rejoindre directement le terminal 2 depuis la RN2 et l'A104.
  • Plusieurs lignes de bus relient les aérogares et Paris ainsi que l'aéroport d'Orly (notamment le service Roissybus de la RATP et les Cars Air France). Une importante gare routière est située au dessus de la gare RER-CDG1 d'où partent de nombreuses lignes à destination de la région parisienne.

Les trains et RER

Image:Gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV.jpg
Gare RER Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV
  • La ligne B du RER relie l'aéroport à Paris. À noter que l'aéroport est desservi par deux stations différentes du RER, la première RER-CDG1 pour les aérogares 1 et 3, l'autre RER-CDG2 pour les différents terminaux de l'aérogare 2.
  • Le TGV, a une gare desservant l'aéroport sur la LGV Interconnexion Est, reliée aux lignes à grande vitesse Nord vers Lille/Londres, Est vers Strasbourg et Sud-Est vers Lyon/Marseille ainsi qu'au contournement TGV de Paris par Marne-la-Vallée et Massy-Palaiseau, permettant ainsi de desservir l'Atlantique.
    Cette gare est contiguë à la station RER-CDG2.

Les lignes de bus

Deux lignes de bus de la RATP desservent l'aéroport, la ligne 350 au départ de la Gare de l'Est et la ligne 351 au départ de la Nation.

L'aéroport est également desservi par les lignes de Cars Air France :

Une gare routière se trouve à la station RER-CDG1.

Au sein de l'aéroport

La liaison entre les parkings et les différents aérogares/terminaux est assurée par un système performant de métro automatique gratuit, la ligne 1 du CDGVAL. Les 5 stations sont reliées en seulement 8 minutes.

Elle possède 5 stations :

  • au contact de l'aérogare 1,
  • au niveau des parkings PR,
  • dans la gare routière et RER-CDG1, permettant l'accès à l'aérogare 3 (200 m),
  • au niveau du parking PX,
  • dans la gare TGV et RER-CDG2, permettant l'accès aux terminaux de l'aérogare 2 (couloirs et tapis roulants).

La ligne 1 du CDGVAL, mise en service le 4 avril 2007 avec six mois de retard sur les prévisions<ref>Métropôle - Roissy : un problème complexe</ref>, remplace les anciennes navettes de desserte interne par autobus qui étaient antérieurement organisées par Aéroports de Paris.

Celles-ci auraient dû être remplacées par un autre projet de transport guidé automatique, le SK 6000. Ce système construit dans les années 1990, a été un échec et fut abandonné en 1999 avant même d'avoir été mis en service, les essais ayant mis en évidence un manque de fiabilité du système. Le gros œuvre du SK 6000 a pu être partiellement utilisé pour le CDGVAL, limitant ainsi le lourd impact financier de l'échec du SK 6000

Les projets

CDG Express

Les autres projets

L'amélioration du réseau ferroviaire européen à grande vitesse et la limitation de plus en plus stricte des vols de nuit amènent une réflexion sur l'avenir du fret à courte et moyenne distance. L'idée de transporter des marchandises de nuit par le rail au lieu d'utiliser l'avion sur des relations qui deviennent assez rapides fait son chemin. Un groupe de travail, appelé Carex (Cargo Rail Express), a ainsi été créé pour mettre en œuvre des TGV de marchandises en créant une gare de fret à Roissy<ref>Le Figaro du 13 mai 2006 - Des TGV cargo au départ de Roissy</ref>.

Compagnies par aérogares

Aérogare 1

Aérogare 2

Terminal A

Terminal B

Terminal C

Terminal D

  • Air Europa (Malaga, Valence)
  • Air France (Athènes, Bâle/Mulhouse, Berlin-Tegel, Bologne, Brème, Brest, Clermont-Ferrand, Copenhague, Francfort, Hambourg, Helsinki, Leipzig, Lisbonne, Luxembourg, Malaga, Marseille, Montpellier, Munich, Nantes, Naples, Nîmes, Oslo, Pau, Pise, Strasbourg, Stuttgart, Turin, Valence, Vienne)
    • Brit Air (Gênes, Limoges, Rennes)
    • CityJet (Florence)
    • Régional (Ajaccio, Bilbao, Cardiff, Hanovre, Ibiza, Jerez de la Fron, Nuremberg, Vigo)
  • Austrian Airlines (Vienne)
  • Finnair (Helsinki)
  • Iberia (Madrid, Saragosse)
  • Suna air of Scandinavia (Billubd)

Terminal E

  • Aeroflot (Moscou-Chérémétyévo)
  • Air France (Amman, Atlanta, Bamako, Bangalore, Bangkok, Bombay (Mumbai), Boston, Buenos Aires-Ezeiza, Canton(Guangzhou), Chicago-O'Hare, Conakry, Dakar, Damas, Delhi, Detroit, Hanoi, Ho Chi Minh Ville, Hong Kong, Houston-Intercontinental, Johannesbourg, Los Angeles, Mexico, Miami, Montréal-Trudeau, Moscou-Chérémétyévo, New York-JFK, Newark, Niamey, Ouagadougou, Pékin (Beijing), Philadelphie, Rio de Janeiro-Galeão, St. Péterbourg, San Francisco, Santiago du Chili, Seattle/Tacoma, Singapour, Tel Aviv, Toronto Pearson, Washington-Dulles)
  • Delta Air Lines (Atlanta, Cincinnati/Northern Kentucky, New York-JFK, Orlando International, Salt Lake City [à partir de Juin 2008])
  • Northwest Airlines (Detroit)

Terminal F

  • Air Europa (Barcelone, Madrid)
  • Air France (Amsterdam, Bangui, Barcelone, Beyrouth, Biarritz, Bogota, Bordeaux, Casablanca, Djedda, Djibouti, Doubai, Düsseldorf, Genève, Goteborg, Lagos, London-Heathrow, Luanda, Lyon, Madras (Chennai), Madrid, Malabo, Manchester, Milan-Linate, Milan-Malpensa, Nagoya, N'Djamena, Nice, Nouakchott, Osaka-Kansaï, Pointe Noire, Riyadh, Rome-Fiumicino, São Paulo-Guarulhos, Séoul-Incheon, Shanghaï-Pudong, Stockholme-Arlanda, Tehran-Mehrabad, Tokyo-Narita, Toulouse, Tunis, Venise)
  • Alitalia (Milan-Linate, Milan-Malpensa, Rome-Fiumicino)
  • China Eastern Airlines (Shanghaï-Pudong)
  • Japan Airlines (Nagoya-Centrair, Tokyo-Narita)
  • Kenya Airways (Nairobi)
  • Korean Air (Séoul-Incheon)
  • Middle East Airlines (Beyrouth)
  • Taag Angola Airlines (Lisbonne, Londres Gatwick, Luanda)

Aérogare 3 (anciennement T9)

  • Aegean Aviation SA (Athènes, Héraklion, Nantes)
  • Air Berlin (Nuremberg)
  • Air Cairo (Louxor)
  • Air Méditerranée (Agadir, Amman, Aqaba, Athènes, Bamako, Bodrum Milas, Cardiff, Constanta, Corfou, Dakar, Djerba, Dole, Dubrovnik, Fuerteventura, Genève, Hambourg, Hanovre, Héraklion, Hurghada, Ile de Sal, Ljunljana, Londres-Gatwick, Louxor, Lyon, Malte, Manchester, Marrakech, Nantes, Palma de Majorque, Rome Fiumicino, Sarajevo, Stuttgart, Toulouse, Tunis)
  • Air Memphis (Le Caire, Louxor)
  • Air Transat (Malaga, Montréal, Ottawa [saisonnier], Québec, Toronto-Pearson, Vancouver [à partir de Mai 2008])
  • Airlinair (Cardiff, Le Havre, Rennes)
  • AMC Airlines (Hurghada, Le Caire, Louxor, Lyon, Marseille, Taba)
  • Atlas Blue (Agadir, Fez, Marrakech, Oudja)
  • Blue Line (Amsterdam, Alger, Ancone, Berlin Tegel, Bruxelles, Bejaia,Caen, Cagliari, Cardiff, Cherbourg, Colmar, Cologne, Dinard, Dublin, Dusseldorf, Jerez de la Fron, La Rochelle, Londres-Gatwick, Londres-Stansted, Marseille, Milan Malpensa, Monastir, Munich, Niamey, Nice, Pointe Noire, Prague, Quimper, Rome Fiumicino, Salzbourg, Ténérife, Trieste, Tunis, Venise, Villacoublay)
  • Blue Panorama Airlines SPA (Milan Malpensa)
  • Cirrus Airlines (Bruxelles, Cardiff, Inverness, Munich, Nice)
  • Clubair (Ancone)
  • Corendon Airlines (Antalya, Sabiha Gokcen)
  • Dubrovnik Airline (Dubrovnik, Francfort, Nantes)
  • easyJet (Belfast-International, Bristol, Edimbourg, Glasgow-International [à partir de Octobre 2007], Lisbonne, Liverpool, London-Luton, Madrid, Milan-Malpensa, Newcastle, Nice)
  • Eurocypria Airlines LTD (Héraklion)
  • Europe Airpost (Athènes, Cagliari, Calvi, Corfou, Edimbourg, Fuerteventura, Funchal, Héraklion, Le Havre, Lyon, Malaga, Malte, Mikonos, Monastir, Nantes, Palma de Majorque, Porto, Rhodes, Santorin-Thira, Séville, Ténérife, Tozeur, Tunis)
  • Futura Airlines (Cardiff, Palma de Majorque)
  • Flightline (Birmingham, Madrid)
  • Gir Jet (Jerez de la Fron, Madrid)
  • Jet2.com (Leeds/Bradford, Manchester)
  • Koral Blue Airlines (Hurghada, Taba)
  • Lotus Air (Hurghada, Le Caire, Louxor)
  • Meridiana (Cagliari, Catane, Milan-Linate, Naples, Palerme)
  • Montenegro Airlines (TIVAT)
  • MyAir (Bari, Bologne, Bucarest-Băneasa, Gênes)
  • Niki (Vienne)
  • Norwegian.NO (Oslo)
  • Nouvelair Tunisie (Djerba, Lille, Marseille, Monastir, Tunis)
  • Onur Air (Ankara Esenboga, Antalya, Bodrum Milas, ISTANBUL, Izmir Adnan Mend)
  • Pegasus Airlines (Antalya, Bodrum Milas, Izmir Adnan Mend, Strasbourg)
  • Sevenair S.A. (Djerba)
  • Smart Wings (Prague)
  • Spanair (Palma de Majorque)
  • Sterling Airlines (Billund, Copenhagen, Oslo [à partir de Octobre 2007])
  • Tunisair (Monastir, Tunis)
  • Viking Airlines (Héraklion)
  • Windjet (Catania, Palerme)
  • XL Airways ex Star Airlines (Agadir, Antalya, Cagliari, Charm el-Sheikh, CONSTANTA, Corfou, Djerba, Faro, Héraklion, Hurghada, KOS, LAMEZIA TERME, Le Caire, Lille, Londres-Stansted, Louxor, Manchester, Marseille, Monastir, Newcastle, Patras, Split, Strasbourg, Tel-Aviv, Tunis, Venise,
  • Zoom Airlines (Calgary, Halifax, Montréal, Toronto-Pearson, Vancouver)

Fret 1

Fret 2

  • Air Contractors (BIRMINGHAM, DUBLIN, GLASGOW, LONDRES-STANSTED, MANCHESTER)
  • Fedex (ALMA-ATA, AMSTERDAM, ANCONE, ATHENES, BALE-MULHOUSE, BARCELONE, BERLIN TEMPELHOF, BOMBAY (MUMBAI), BUDAPEST, COLOGNE, COPENHAGUE, DELHI, DUBAI, DUBLIN, DUSSELDORF, FRANCFORT, HAHN, HAMBOURG, HONG KONG, INDIANAPOLIS, LONDRES-STANSTED, LYON, MADRID, MANCHESTER, MARSEILLE, MEMPHIS, MILAN MALPENSA, MUNICH, NEW YORK NEWARK, NICE, PRAGUE, ROME FIUMICINO, SEOUL INCHON, SHANGHAI PU DONG, SHANNON, STOCKHOLM ARLAND, STUTTGART, SUBIC BAY, TEL AVIV, TOKYO NARITA, TOULOUSE, VARSOVIE, VIENNE)

Répartition 2006 des compagnies desservant l'aéroport

En nombre de vols commerciaux:

En nombre de passagers:

Anecdotes

Mehran Karimi Nasseri, un réfugié iranien, a vécu dans l'aérogare 1 entre 1988 et août 2006. Il était prisonnier de fait de l'aéroport à cause d'un changement de régime dans son pays d'origine. Son histoire a été immortalisée par le film The Terminal dans lequel Tom Hanks a joué le rôle d'un réfugié dans une situation similaire. Il a été hospitalisé en 2006 pour une raison inconnue.

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Ibergay et Dominique Renaux, Histoire de Roissy-en-France, Agence régionale d'édition pour les municipalités (ouvrage publié par la municipalité), 1979, 239 pages. (ISBN 2862960012)
  • Abderrezak Besseghir, Bagagiste à Roissy : Présumé terroriste, Éd. Michel Lafon, 2003, 235 p. (ISBN 2840989409)
  • Jean-Claude Corvisier, Roissy. : 2, Aéroport Charles de Gaulle, Éd. Alan Sutton, 2005. (ISBN 2849102733)
  • Anne de Loisy, Bienvenue en France ! : Six mois d'enquête clandestine dans la zone d'attente de Roissy, Éd. Le Cherche midi, 2005, 238 p. (ISBN 2749103371)
  • Philippe de Villiers, Les mosquées de Roissy, Éd. Albin Michel, 2006, 232 p. (ISBN 2226172645)
  • Collectif, Roissy-en-France, vivre alentours, Éd. Magellan et Cie, parution en novembre 2007. (ISBN 2350740846)

Liens externes

{{#tag:ImageMap| Image:Commons-logo.svg|50px|commons:Accueil default commons:Accueil desc none}}

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Notes et références

{{#tag:references||group=}}


Modèle:Palette ADP Modèle:Aéroports

<td width="8" style="padding-left:8px"></td> <td width="33%">Modèle:Portail Seine-Saint-Denis</td>

<td width="8" style="padding-left:8px"></td> <td width="33%">Modèle:Portail Seine-et-Marne</td>

Modèle:Portail Val-d'Oise
ar:مطار شارل ديغول الدولي

de:Flughafen Paris-Charles de Gaulle en:Charles de Gaulle International Airport eo:Flughaveno Roissy-Charles-de-Gaulle es:Aeropuerto de París-Charles de Gaulle fi:Charles de Gaullen kansainvälinen lentoasema id:Bandar Udara Internasional Charles de Gaulle it:Aeroporto di Parigi-Roissy ja:シャルル・ド・ゴール国際空港 ko:샤를 드골 국제공항 nl:Luchthaven Charles de Gaulle no:Charles de Gaulle internasjonale lufthavn pl:Port lotniczy Paryż-Roissy-Charles de Gaulle pt:Aeroporto Internacional Charles de Gaulle ro:Aeroportul Internaţional Charles de Gaulle ru:Международный аэропорт имени Шарля де Голля sr:Аеродром Шарл де Гол sv:Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle th:ท่าอากาศยานชาลส์เดอโกล vi:Sân bay quốc tế Charles de Gaulle zh:夏尔·戴高乐国际机场