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Euro

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Modèle:Infobox Monnaie L’euro est la monnaie unique de 13 États membres de l’Union européenne et des institutions de l’Union européenne, ainsi que la monnaie de facto de certains États ou territoires comme le Kosovo. Son émission est gérée par la Banque centrale européenne. Mis en circulation le 1 janvier 2002 sous sa forme fiduciaire, mais en usage dès 1999, il succédait à l’European Currency Unit (ECU), soit « l’unité de compte européenne », mise en service en 1979.

L'euro est la deuxième monnaie au monde pour les transactions<ref>(en) The Implementation of Monetary Policy - The Federal Reserve in the International Sphere</ref>, derrière le dollar US, et depuis décembre 2006 la première monnaie au monde pour la quantité de billets en circulation<ref>(en) http://www.ft.com/cms/s/18338034-95ec-11db-9976-0000779e2340.html</ref>.

Sommaire

Pièces et billets

Toutes les pièces en euro possèdent une face européenne (1, 2 et 5 eurocents : l’Europe dans le monde ; 10, 20 et 50 eurocents : l’Europe comme une alliance d’États ; 1 et 2 euros : l’Europe sans frontières) et une face spécifique au pays d’où la pièce est émise (y compris pour Monaco, Saint-Marin et le Vatican, États en union monétaire avec leurs voisins immédiats qui ont été autorisés à frapper leurs propres pièces).

L’Europe dans le monde L’Europe comme une alliance d'États L’Europe sans frontières
0,01 € 0,02 € 0,05 € 0,10 € 0,20 € 0,50 € 1 € 2 €
Image:Euro 1cent.png Image:Euro 2cent.png Image:Euro 5cent.png Image:Euro 10cent.png Image:Euro 20cents.png Image:Euro 50cents.png Image:1euro 2007-white.png Image:2 euro coins.png

Une nouvelle série de pièces est frappée depuis la fin 2007. Se calquant sur la pratique décidée pour les billets de banque, elle représente désormais l'ensemble du continent européen (membre ou non de l'Union), afin d'éviter de devoir frapper de nouvelles séries à chaque élargissement. Les frontières n'y apparaissent donc plus.

Évidemment, toutes les pièces sont en théorie utilisables dans tous les États membres : par exemple, une pièce avec le portrait de Juan Carlos a valeur légale non seulement en Espagne mais aussi dans tous les autres pays de la zone euro. Des problèmes de compatibilité ont cependant été relevés sur certains automates (distributeurs automatiques, péages…)

Les billets, quant à eux, ont une maquette commune à toute la zone euro. Les ponts, portes et fenêtres des billets symbolisent l’ouverture de l’Europe sur le reste du monde et les liens entre les peuples.

Pour la description des pièces de monnaie et des billets en euros, veuillez vous reporter aux articles suivants :

Historique de l’euro

Introduction de l’euro

Cette devise a été introduite le 1er janvier 1999 à zéro heure, quand les monnaies nationales des pays participants, alors au nombre de 11, cessèrent d’exister à part entière et devinrent de simples subdivisions de la monnaie européenne.

Les billets et les pièces des monnaies nationales ont continué à être utilisés dans leurs pays respectifs, jusqu’à l’introduction des nouveaux billets et pièces le 1er janvier 2002. Certaines des anciennes devises gardèrent encore leur valeur légale jusqu’à la date butoir du 28 février 2002.

La date de fin de validité des monnaies nationales a varié d’un État à l’autre. La première monnaie à disparaître fut le Deutsche Mark, le 31 décembre 2001 à minuit, pour les dernières c'est le 28 février 2002 qu'elles ont cessé d’avoir valeur légale.

Les banques centrales des États de la zone euro ont toutefois continué d’accepter les billets et pièces de leur ancienne monnaie pour plusieurs années encore (17 février 2012 en France pour les billets utilisés en décembre 2001 et début 2005 pour les pièces). Certaines banques centrales, comme celle de l’Allemagne, continueront même à échanger les anciens billets nationaux sans limite de temps.

Néanmoins, rien n'a été mis en place pour permetre de se débarrasser des pièces étrangères d'autres pays de la zone euro sans avoir à se déplacer dans le pays émetteur. Même problème pour des billets étrangers qu'on aurait pu conserver alors que le pays qui les utilisait les a remplacé par d'autres avant les passage à l'euro.

La Grèce est entrée dans la zone euro le 1er janvier 2001. Son entrée avait été avalisée le 19 juin 2000 lors du Conseil européen de Santa Maria da Feira, au Portugal. La Slovénie est entrée à son tour dans la zone euro le 1er janvier 2007.

Nouveaux membres de l’Union européenne

L’adhésion à l’euro est obligatoire pour les nouveaux membres de l’Union européenne (UE), mais chaque pays en fixe la date et doit respecter les conditions économiques nécessaires.

Les dates d'adoption de l'euro par les autres nouveaux membres de l'UE n'ont pas encore été fixées. Toutefois, les estimations suivantes peuvent être faites<ref>Chypre et Malte qualifiés pour adopter l'euro en 2008, dépèche AFP du 16 mai 2007</ref> :

Tous ces pays ont d'abord intégré le mécanisme de change européen II (MCE II), qui permet de tester la stabilité des devises pendant un minimum de 2 ans.

Dès le 15 décembre 2004, l’Estonie, à travers l’Eesti Pank (la banque nationale), a adopté les dessins de la face nationale des pièces en euros.

Le 24 février 2005, la Lietuvos Bankas a également sélectionné, après sondages et enquêtes, le dessin de la face nationale lituanienne, qui représente le chevalier Vytis sur toutes les pièces.

Le 10 octobre 2005, la Banka Slovenije a présenté ses euros, qui offrent des représentations différentes sur chaque pièce.

[réf. nécessaire]Depuis le 8 janvier 2007, le centre de la zone euro se trouve en France dans le parc naturel régional du Morvan sur la commune de Mhère (point exact : 3°53'27"E 47°11'40"N). Les calculs ont été effectués à l'Institut géographique national (IGN) et depuis 1980 par Jean-Georges Affholder, un géodésien. Cet épicentre est déterminé grâce à une formule mathématique qui s'applique à une surface dont on connaît les contours, tout en tenant compte de la rotondité de la terre. Avant que la Slovénie n'adopte l'euro, le centre se trouvait dans la ville de Montreuillon.

États membres de l’Union européenne non adhérents

Des trois membres de l’UE (à quinze) non participants, seuls le Royaume-Uni et le Danemark ont obtenu une clause dite d’opting-out, leur permettant de rester en dehors de la monnaie unique, même s’ils venaient à remplir les conditions d’adhésion, clause confirmée par le traité de Rome de 2004. Cette clause ne leur interdit toutefois pas d’adhérer ultérieurement.

Aussi le Royaume-Uni, contrairement au Danemark, ne fait pas partie du MCE II, bien que remplissant les conditions du traité de Maastricht, car il ne souhaite pas lier le taux de change de la livre sterling à l’euro. Depuis que la livre sterling a quitté le défunt SME (basé sur l’ancienne unité de compte européenne ou ECU), son cours a connu des variations plus importantes par rapport à l’euro que les autres monnaies des pays membres non adhérents, notamment durant les deux premières années de l’introduction de l’euro qui s’était temporairement fortement déprécié par rapport au dollar américain, à la livre sterling et au franc suisse. Cette instabilité initiale est semble-t-il résolue et, depuis, la livre sterling suit de façon assez proche les évolutions du cours de l’euro (on peut noter également que le franc suisse s’est aussi stabilisé par rapport à l’euro, et qu’il remplirait maintenant les conditions d’entrée dans le MCE II, si la Suisse et le Liechtenstein décidaient de rejoindre l’Union européenne).

En revanche, la Suède s’est engagée à rejoindre à terme la monnaie unique, et, ce, dès qu’elle remplira les conditions du traité de Maastricht. En fait, en raison d’une opinion publique qui reste favorable au maintien de la couronne suédoise, comme le prouve le dernier référendum à ce sujet, la Suède ne remplit pas techniquement l’entrée dans le MCE II afin de ne pas être contrainte à adopter automatiquement la monnaie unique.

Les dix nouveaux États membres de l’Union européenne en 2004 doivent eux, à terme, intégrer d’abord le mécanisme de change européen II (MCE II) puis l’euro (six l’ont déjà fait et ont rejoint ainsi le Danemark, seul à faire partie du mécanisme de change européen II (MCE II) avant l’élargissement).

Concernant les deux derniers membres de l’Union européenne, la Bulgarie a lié sa devise, le lev, avec un taux fixe à l’euro depuis 1999, tandis que la Roumanie a supprimé le 1er juillet 2005 quatre zéros au nouveau leu roumain afin d’intégrer l’euro en 2012.

L’euro et les autres devises européennes ou liées

Devises européennes liées à l’euro

Au sein de l’Union européenne et des pays candidats à l’entrée dans l’Union, on trouve en 2007 les monnaies suivantes, qui ont toutes intégré le [[Mécanisme de taux de change européen|MCE Modèle:II]] :

  • la livre chypriote (CYP) (Chypre adoptera l’euro le 1er janvier 2008) ;
  • la lire maltaise (MTL) (Malte adoptera l’euro le 1er janvier 2008) ;
  • la couronne estonienne (EEK) (elle était comme le tolar slovène candidate à l’entrée dans l’UME en 2007, mais les conditions de convergence ne sont pas encore remplies, la dernière évaluation a eu lieu en fin 2006) ;
  • le Lats letton (LVL) (il était comme le tolar slovène candidat à l’entrée dans l’UME en 2007, mais les conditions de convergence ne sont pas encore remplies, la dernière évaluation a eu lieu en fin 2006) ;
  • le litas lituanien (LTL) ;
  • la couronne danoise (DKK), avec droit d’opting-out lui permettant de ne pas adopter automatiquement l’euro, mais qui participe malgré tout au MCE Modèle:II ;
  • le nouveau lev bulgare (BGN), avec un taux fixe unilatéral, dont le pays émetteur n'était pas encore membre de l’Union européenne et qui ne pouvait donc pas être membre du MCE Modèle:II. La Bulgarie a rejoint l’Union européenne le 1er janvier 2007, et peut rentrer en même temps dans le MCE Modèle:II, ce qui lui permettra de rejoindre l’UME au plus tôt en janvier 2010 si les autres conditions de stabilité sont remplies à cette date (toutefois, la phase transitoire nécessaire après l’approbation et la fixation du taux irrévocable demandera aussi quelques mois de préparation avant la mise en circulation).
Image:Euro Construction.svg
Construction officielle du symbole de l’euro.

On peut noter toutefois que les phases préparatoires avant l’introduction de l’euro sont maintenant considérablement raccourcies, tous ces pays négociant déjà l’euro sur les marchés internationaux et disposant même de stocks de pièces et billets pour le marché des changes aux particuliers (notamment dans les zones touristiques). Dans certains de ces pays, de nombreux commerces acceptent les paiements en euros (parfois même aussi en pièces et billets), certains pratiquant même le double affichage sur un taux voisin du cours central défini dans le MCE Modèle:II (qui autorise une variation de 15 % du cours, mais qui en pratique varie dans des marges très inférieures, le marché des changes étant déjà très stabilisé, ce qui permet même à certains pays de garantir unilatéralement leur taux de change par l’intervention de leur banque centrale), ou autorisant l’ouverture de comptes en euros pour les entreprises et les administrations, afin de limiter les frais relatifs aux opérations de change.

On note aussi que dans les derniers jours précédant l’évaluation par la Commission européenne d’une devise MCE Modèle:II après deux années de stabilité, une plus grande instabilité temporaire du cours de cette devise, liée à une anticipation du marché sur une prochaine convertibilité totale de cette devise, ce qui limite l’intérêt de conserver des fonds de garantie dans cette devise. Mais la BCE et les BCN veillent à limiter cette instabilité et assistent la BCN candidate pour limiter cet impact temporaire, en achetant ou vendant massivement les surplus de change sur les marchés financiers. On constate donc une stabilisation forte en dernière minute autour du taux central défini dans le MCE Modèle:II, sauf si les engagements financiers pris par la BCE sont trop importants et nécessitent un ajustement pour éviter d’imposer à la BCN candidate des dettes dès son entrée dans l’UME, qui ne lui permettraient plus de remplir les objectifs de stabilité de Maastricht. Aussi, le cours central défini dans le MCE Modèle:II ne préfigure pas forcément le taux de conversion définitif qui sera appliqué (mais qui devrait rester tout de même dans la bande de fluctuation de 15% autour du taux central).

Autres devises liées à l’euro

Un certain nombre de devises, hors Union européenne, sont déjà liées à travers un taux de change, fixe ou variable, à l’euro :

  • L’escudo cap-verdien (CVE), précédemment lié, jusqu’en 1999, avec un taux de change fixe à l’escudo portugais.
  • Le franc CFP (XPF) était lié au franc français avec un taux de change fixe de 0,055 FRF pour 1 XPF avant l’adoption de l’euro. Il est maintenant lié à l’euro par le taux fixe de 1000 XPF pour 8,38 € (autrefois le franc CFP était lié, comme le franc Djibouti DJF, au dollar-or des États-Unis USD, avant de se lier de nouveau au franc français FRF lors de la démétallisation du dollar).
  • Les francs CFA BCEAO (XOF) ou BEAC (XAF), précédemment liés, jusqu’en 1999, au franc français, avec un taux de change garanti (mais renégociable avec la Banque de France séparément pour chaque banque d’émission) de 100 XAF ou 100 XOF pour 1 FRF, autrefois 50 XAF ou 50 XOF pour 1 FRF.
  • Le franc comorien (KMF), précédemment lié, jusqu’en 1999, au franc français avec un taux de change garanti (mais renégociable avec la Banque de France) de 75 KMF pour un 1 FRF.
  • Le mark de Bosnie-Herzégovine (BAM), précédemment lié, jusqu’en 1999, au mark allemand (DEM) avec un taux fixe de 1 BAM = 1 DEM lors de la création de cette devise en 1997/98. La devise était précédemment nommée mark convertible. Consulter le site de la SFOR).
  • Le franc suisse (CHF) a d’abord continué à flotter librement par rapport aux autres devises européennes, durant les trois premières années d’introduction de l’euro. Cependant, l’Union européenne constituant plus de 60 % des échanges de la Suisse et du Liechtenstein, la Banque nationale suisse a unilatéralement décidé de maintenir le cours du franc suisse stable par rapport à l’euro, afin de limiter le risque de change, en constituant ou convertissant un fonds de réserve en euros. Durant les premières années, le fonds de réserve des anciennes devises nationales avait été réduit suite à leur conversion (puisque théoriquement il n’était plus nécessaire de maintenir un fonds suffisant pour chaque pays), mais ce fonds a été reconstitué et même augmenté pour stabiliser le cours, sous la pression de fonds d’investissements privés et de grandes banques suisses qui ont créé une valeur euro SWIFT pour faciliter les échanges interbancaires.
  • L’euro SWIFT existe encore au plan international, maintenant appelé euro WIR (CHE) ; il est assimilé à une devise (toutefois distincte de l’euro) sur les marchés financiers interbancaires, car sa stabilité relative par rapport à l’euro est encore meilleure que celle du franc suisse lui-même (dont le fonds de réserve contient davantage de livres sterlings et de devises hors MCE). Toutefois, son utilisation reste soumise à la constitution d'un fonds de garantie payé en euros sur un compte bancaire en Suisse, et son usage en tant que monnaie d'échange reste limité aux marchés d'échanges de services de gré à gré, sur le même modèle que le franc WIR (CHW) établi également comme une autre devise privée suisse mais sur la base de fonds garantis en francs suisses. Le franc WIR, comme l'euro WIR, sont soumis au contrôle des autorités monétaires suisses, mais aucun n'est utilisable sous forme fiduciaire. Le fonctionnement de ces deux devises est similaire à un fonds d'investissement coopératif : où une unité de devise WIR représente une part de ce fonds et un droit de vote.

Devises européennes non liées à l’euro

Les monnaies suivantes des pays membres de l’Union européenne ou candidats à l’adhésion ne sont pas liées à l’euro,

  • soit parce que leur pays émetteur, membre de l’Union européenne, dispose du droit d’opting-out :
    • la livre sterling britannique (GBP), avec un droit d’opting-out, et ne souhaite pas participer non plus au MCE II ;
  • soit parce qu’elles ne remplissent pas encore les conditions techniques d’adhésion au MCE II (selon le traité de Maastricht), alors que leur pays émetteur est déjà membre de l’Union européenne :
    • la couronne suédoise (krona) (SEK), dont le pays émetteur bloque techniquement sa participation au MCE II pour ne pas être obligé ensuite d’adopter automatiquement l’euro ;
    • la couronne tchèque (koruna) (CSK), qui devrait rejoindre automatiquement le MCE II (probablement dès 2007) puis l’euro dès que les conditions techniques sont remplies ;
    • le forint hongrois (HUF), qui devrait rejoindre automatiquement le MCE II (probablement dès 2007) puis l’euro dès que les conditions techniques sont remplies ;
    • le nouveau zloty polonais (PLN), qui devrait rejoindre automatiquement le MCE II (probablement dès 2007) puis l’euro (pas avant 2010) dès que les conditions techniques sont remplies ;
  • soit parce que leur pays émetteur candidat à l’adhésion ne dispose pas d’une caisse d’émission assurant la convertibilité :

Valeur de l’euro

Conversion de l’euro dans les anciennes devises des pays membres

La valeur de l’euro, exprimée dans les anciennes monnaies de ces pays, est la suivante :

ValeurDénominationPays d'émission
(*) ou d’utilisation
Début de
parité
avec l’euro
Début de
circulation
de l’euro
Fin de cours
de l’ancienne
devise
Limite de convertibilité des pièces et billets en ancienne devise nationale
0,787564IEPlivre irlandaiseModèle:Irlande1er janvier 19991er janvier 20029 février 2002indéfiniment
1,00000XEUUnité de compte européenne (ECU)Modèle:EUR (UE) (*)1er janvier 1999(néant)31 décembre 1998(néant)
1,95583DEMmark allemandModèle:Allemagne1er janvier 19991er janvier 200231 décembre 2001indéfiniment
2,20371NLGflorins néerlandaisModèle:Pays-Bas (partie européenne)1er janvier 19991er janvier 200228 janvier 20021er janvier 2007 (pièces),
1er janvier 2032 (billets)
5,94573FIMmarkkas ou marks finlandaisModèle:Finlande,
Modèle:Åland (*)
1er janvier 19991er janvier 200228 février 200229 février 2012
6,55957FRFfrancs françaisImage:Flag of France.svg France
Modèle:Monaco (*),
Modèle:Andorre (*)
1er janvier 19991er janvier 200217 février 200217 février 2005 (pièces)
17 février 2012 (billets)
6,55957MCFfrancs monégasquesModèle:Monaco1er janvier 19991er janvier 200217 février 200217 février 2005 (pièces uniquement)
6,55957±ADFfrancs andorransModèle:Andorre1er janvier 1999(néant)31 décembre 1998(néant)
13,7603ATSschillings autrichiensModèle:Autriche1er janvier 19991er janvier 200228 février 2002indéfiniment
40,3399BEFfrancs belgesModèle:Belgique1er janvier 19991er janvier 200228 février 200231 décembre 2004 (pièces),
indéfiniment (billets)
40,3399LUFfrancs luxembourgeoisModèle:Luxembourg1er janvier 19991er janvier 200228 février 200231 décembre 2004 (pièces),
indéfiniment (billets)
166,386ESPpesetas espagnolesImage:Flag of Spain.svg Espagne,
Modèle:Andorre (*)
1er janvier 19991er janvier 200228 février 2002indéfiniment
166,386±ADPpesetas andorranesModèle:Andorre1er janvier 1999(néant)31 décembre 1998(néant)
200,482PTEescudos portugaisModèle:POR1er janvier 19991er janvier 200228 février 200230 décembre 2002 (pièces),
30 décembre 2022 (billets)
239,640SITtolars slovènesModèle:Slovénie1er janvier 20071er janvier 200715 janvier 200731 décembre 2016 (pièces),
indéfiniment (billets)
340,750GRDdrachmesImage:Flag of Greece.svg Grèce1er janvier 20011er janvier 200228 février 20021er mars 2004 (pièces),
1er mars 2012 (billets)
1936,27ITLlires italiennesModèle:Italie,
Modèle:Saint-Marin (*),
Modèle:Vatican (*)
1er janvier 19991er janvier 200228 février 20021er mars 2012
1936,27SMLliresModèle:Saint-Marin1er janvier 19991er janvier 200228 février 20021er mars 2012 (pièces uniquement)
1936,27VALliresModèle:Vatican1er janvier 19991er janvier 200228 février 20021er mars 2012 (pièces uniquement)
239,640 SIT tolars Modèle:Slovénie 1er janvier 2007 1er janvier 2007 1er janvier 2007 néant

Note : le signe ± à côté du taux indique un taux central de change, subissant des variations à l’achat ou à la vente, mais pas un taux de conversion unique et irrévocable. Ce taux central peut varier légèrement sur le marché des changes, mais le cours est stabilisé autour de cette valeur avec des écarts très faibles ; l’absence de taux de conversion unique signifie que l’opération de change reste soumise à des frais de transaction, qui expliquent les faibles variations, compensées en permanence par l’intervention des banques centrales.

Taux de change des devises liées à l’euro

Les taux de change officiels des monnaies liées à l’euro sont ceux qui suivent :

Valeur Fluctuation Code' Dénomination Pays d'émission
(*) ou d’utilisation
Liée
avec l’euro
depuis
Politique monétaire
0,429300 ±15%*** MTL lire maltaise Modèle:Malte 29 avril 2005 MCE II depuis cette date. Le 16 mai 2007, Malte adoptera l’euro le 1er janvier 2008.
0,585274 ±15% CYP livre chypriote Modèle:Chypre 29 avril 2005 MCE II depuis cette date. Le 16 mai 2007, Chypre adoptera l’euro le 1er janvier 2008.
0,702804 ±1%*** LVL lats Modèle:LAT 1er janvier 2005 MCE II depuis le 29 avril 2005. Fluctuation de ±15% autorisée par la BCE.
1 ±? CHE euro WIR Modèle:Suisse 1er juillet 2003 Monnaie privée non fiducière, unité de compte négociable uniquement en Suisse sur des marchés d'échange de services de gré à gré, liée à l’euro à un taux non officiel de 1 pour 1.
1,548 ±? CHW franc WIR Modèle:Suisse 1er juillet 2003 Monnaie privée non fiducière, unité de compte négociable uniquement en Suisse sur des marchés d'échange de services de gré à gré, liée au franc suisse à un taux non officiel de 1 pour 1.
1,548 ±4% CHF franc suisse Modèle:Suisse,
Modèle:Liechtenstein
1er juillet 2003 Union monétaire suisse, taux unilatéral non officiel.
1,95583 BGN lev Modèle:Bulgarie 1er janvier 1999 Unilatéral en préparation du MCE II.
1,95583 BAM marka Modèle:Bosnie-Herzégovine 1er janvier 1999 Unilatéral, était liée au mark allemand auparavant (devise nommée mark convertible).
3,4528 ±15%*** LTL litas Modèle:Lituanie 4 février 2002 MCE II depuis le 28 juin 2004.
7,46038 ±2,25% DKK couronnes danoises Modèle:Danemark 1er janvier 1999 MCE II depuis cette date.
10,0 ±? MAD dirhams marocains Modèle:Maroc 1er janvier 1999 Politique unilatérale, taux de fluctuation non défini officiellement.
15,6466 ±15%*** EEK couronnes estoniennes Modèle:Estonie 1er janvier 1999 MCE II depuis le 28 juin 2004.
38,4550 ± 15% SKK couronne slovaque Modèle:Slovaquie 28 novembre 2005 MCE II depuis le 28 novembre 2005. Fluctuation autorisée par la BCE.
110,265 CVE escudos cap-verdiens Modèle:Cap-Vert 1er janvier 1999 Accord avec le Portugal. Était liée à l’escudo portugais auparavant.
119,3317 XPF francs CFP Modèle:Wallis-et-Futuna,
Modèle:Polynésie française,
Modèle:Nouvelle-Calédonie
1er janvier 1999 France. Était liée au franc français auparavant.
282,36 ±15% HUF forints Image:Flag of Hungary.svg Hongrie 4 mai 2001 Du 4 mai 2001 au 4 juin 2003, l’euro était centré à 276,10 HUF.
491,96775 KMF francs comoriens Modèle:Comores 1er janvier 1999 Accord avec la France. Était liée au franc français auparavant.
655,957 XOF francs CFA BCEAO Modèle:Bénin,
Modèle:Burkina,
Modèle:Côte d'Ivoire,
Modèle:Guinée-Bissau,
Modèle:Mali,
Modèle:Niger,
Modèle:Sénégal,
Modèle:Togo
1er janvier 1999 Accord avec la France. Était liée au franc français auparavant
au taux de 100 XOF pour 1 FRF.
655,957 - XAF francs CFA BEAC Modèle:Cameroun,
Modèle:Gabon,
Modèle:Guinée équatoriale,
Modèle:République centrafricaine,
Modèle:Congo,
Modèle:Tchad
1er janvier 1999 Accord avec la France. Était liée au franc français auparavant
au taux de 100 XAF pour 1 FRF.

Nota :

  • *** Ces monnaies n’utilisent pas leur bande de fluctuation, et restent constamment fixées à la valeur centrale.
  • La couronne estonienne et le litas lituanien sont également liés à travers une « caisse d’émission » mais ont une marge de fluctuation de 15 % (en plus et moins) en tant que membres du mécanisme de change européen II (MCE II). L’Estonie et la Lituanie ont rejoint le MCE II le 28 juin 2004, leurs monnaies étant déjà liées à l’euro auparavant.
  • Le lats letton est depuis le 1er janvier 2005 lié, non plus au DTS du FMI, mais bien à l’euro en vue de son entrée prochaine dans le MCE II. La Banque de Lettonie a fixé une variabilité de 1 % au lieu des 15 % requis du MCE II. La Lettonie, Malte et Chypre ont adhéré au MCE II le 29 avril 2005.
  • Le lev bulgare est lié à l’euro grâce à une « caisse d’émission » (currency board) avec une valeur égale à celle de l’ancien deutschemark.
  • En Serbie, l’euro est aussi la monnaie officielle du Kosovo, province autonome de la république serbe, administrée par l’ONU depuis 1999. La république du Monténégro l’a également adopté comme monnaie officielle.
  • La Suisse ne fait pas partie de l’Union européenne mais a choisi unilatéralement de maintenir son franc suisse stable avec l’euro. Sur les marchés financiers, la Suisse maintient une réserve composée d’euros, de francs suisses et de monnaies MCE II, lui permettant d’émettre et négocier des euros SWIFT (d’une valeur unitaire approchant encore plus précisément l’euro sur les marchés de compensation interbancaires internationaux, et fonctionnant un peu comme l’ancienne monnaie-panier ECU ; toutefois l’euro SWIFT n’est pas une devise légalement mais une simple valeur boursière qui participe à la bonne stabilité du franc suisse par rapport à l’euro). De fait, la Suisse utilise de façon informelle l’euro (d’autant plus que le franc suisse lui-même est appuyé par une réserve accrue en euros véritables et réduite en autres devises du MCE II ou en livres sterling).
  • La lire maltaise est en fait liée à un panier de devises où l’euro a un poids de 70 %.
  • Le dirham marocain est lié à l’euro dans une bande de fluctuation non définie officiel

Estimation et évolution de la valeur de l’euro dans les autres devises

Image:EUR-USD 1972-1999.jpg
Reconstitution du taux de change Euro-Dollar de janvier 1972 à janvier 1999 à partir des taux de change du Franc Français ou du Deutschemark.
Image:Euro exchange rate to USD, JPY, and GBP.png
Variation du taux de change de l'euro contre le dollar US, le yen et la livre sterling. Le taux est calibré à 1 au 1er janvier 1999.
Vert: Jan-1999: €1 = $1.18 ; août 2007: €1 = $1.37
Rouge: Jan-1999: €1 = ¥133 ; août 2007: €1 = ¥162
Bleu: Jan-1999: €1 = £0.71 ; août 2007: €1 = £0.67

Si l’euro a bien succédé à l’ECU, les deux devises sont bien différentes. En particulier, l’ECU, qui était un panier, contenait des monnaies comme la livre sterling, qui n’ont pas été intégrées dans l’euro. Les deux devises européennes n’ont donc coïncidé que brièvement, pendant les heures de fermeture des marchés entre la fin de 1998 et le début de 1999 et, si l’ECU existait encore, il aurait maintenant une valeur tout autre que celle de l’euro.

Si l’on veut reconstituer la valeur qu'aurait eue l’euro par rapport au dollar avant sa cristallisation du 31 décembre 1998, il convient d’utiliser les taux de change face au dollar d’une monnaie nationale, et de lui appliquer son taux de conversion en euro. Par exemple, on prendra 6,55957 et on le divisera par la valeur du dollar en francs français. Le résultat du calcul figure sur le graphique ci-contre pour le franc français (en rouge) et le Deutschemark (en bleu) pour toute la période qui va de l’introduction du régime des changes flottants par Richard Nixon à celle de l’euro.

Pendant les dix années précédant son introduction, l’euro aurait ainsi eu une valeur moyenne de l’ordre de 1,1825 dollar US calculée avec le franc français et 1,20 dollar calculée avec le deutschemark.

Le marché des changes le plus actif de l’euro est bien évidemment celui par rapport au dollar US. La parité euro/dollar est l’instrument financier le plus traité dans le monde. C'est un indicateur phare, suivi journellement par tous les milieux économiques et financiers.

Évolution :

Transition des monnaies nationales à l'euro (zone euro)

La transition des monnaies nationales à l'euro pour les 11 pays membres de la première zone euro s’est échelonnée sur un peu plus de trois ans, de 1999 à début 2002 :

  • 1er janvier 1999
    Passage des marchés financiers à l'euro, ce qui comprenait en outre :
  • 1er janvier 1999 au 31 décembre 2001
    Passage de la monnaie de transaction des devises nationales à l’euro.
    • Cette phase a nécessité l’adaptation à la double-circulation puis à l’euro des applications informatiques de gestion, et la bascule à l’euro des comptabilités des entreprises.
    • Très peu d'entreprises ont basculé leur monnaie comptable à l’euro avant le 1er janvier 2000, en raison de la charge de travail occasionnée par le passage informatique à l’an 2000, car cette transition compliquait aussi les plans comptables ; nombre d'entre elles ont donc tenu une comptabilité uniquement dans l’ancienne devise durant la période de transition.
    • Les bascules ont été effectuées pour la plupart début 2001, ou à des dates proches en fonction des débuts d’exercices comptables.
  • Début 2002 : passage de la monnaie fiduciaire (billets et pièces) à l’euro.
    La durée de cette période a été variable selon les pays (de quelques semaines à trois mois).

Sources :

Aspects économiques et informatiques

L’euro a pour fonction d’apporter, à travers une monnaie unique, une cohésion des politiques économiques des membres de l’Union européenne et de favoriser les échanges intracommunautaires. De ce fait, l’euro est aussi un outil politique de l’intégration européenne.

Euro et inflation

À partir de l'introduction de l'euro, l'inflation perçue en France a été nettement plus élevée que l'inflation réelle<ref>[pdf] inflation perçue en France, MINEFI 2003</ref>.

Pourtant, l'inflation dans la zone euro n'a pas augmenté à partir de 2002, date d'introduction. Entre 2000 et 2006, elle a fluctué entre 1,9 % et 2,3 %<ref>inflation dans la zone euro, fondation Robert Schuman</ref>. En 2003, l’augmentation moyenne des prix à la consommation due au basculement à l’euro n’a représenté qu’environ 0,1 à 0,3 % du taux normal d’inflation de 2,3 % pour l’année en question<ref>[pdf] euro et hausse des prix, Commission européenne 2005</ref>. Ainsi, l'indice des prix au sein de la zone euro est resté inférieur à celui des pays européens qui n'ont pas introduit la monnaie unique.

La Banque de France a montré<ref name="bdf1">[pdf] l'euro n'est pas inflationniste, Banque de France, janvier 2007</ref> que l'introduction de l'euro s'est produite simultanément à une hausse importante des prix de l'immobilier et des produits pétroliers. Par ailleurs, certains secteurs (hôtellerie, tabac par exemple) ont connu de fortes hausses de prix depuis l'introduction de l'euro<ref name="bdf1" />.

Le niveau faible de l'inflation globale s'explique également par les fortes baisses de prix observées depuis le début des années 2000 pour les biens d'équipement (ordinateurs, machines à laver, automobiles, téléphones mobiles, etc.), qui n'ont pas été ressenties pas les consommateurs (phénomène de biais cognitif).

Face à la polémique, <ref>site www.taurillon.org pro-européen, Euro, bouc émissaire.</ref>,<ref>site www.taurillon.org pro-européen Vive l'euro.</ref> le ministre des finances français, Thierry Breton, a dû proposer ultérieurement un indice spécial lié au coût du panier d’achat au supermarché pour répondre aux critiques des associations de consommateurs. L'INSEE a introduit un indicateur d'inflation personnalisé<ref>Voir aussi : Indice des prix à la consommation ; simulateur sur le site de l'INSEE</ref>.

Euro et liberté de la politique monétaire

Certains économistes comparent la situation des pays européens restés en dehors de cette monnaie, qui ont conservé une politique monétaire autonome, comme le Royaume-Uni. La monnaie unique ne permet pas en effet à la BCE d'adapter sa politique monétaire et son taux directeur pour chacun des pays de la zone euro.

Certains mouvements souverainistes développent le thème d’un retrait de l’euro, auquel ils attribuent une perte d’identité et de possibilité de politique nationale monétaire. Leurs discours est : quand l’euro est trop fort « c’est une monnaie qui n’est pas compétitive » et quand l’euro est trop faible « on vole les citoyens. » Ces deux discours sont en effet irréfutables, c’est aussi le pourquoi de l’euro, car la France a pendant de longue année « dopé » son industrie avec des dévaluations compétitives, délaissant l’aspect financier du sujet, ce qui se traduisit par une perte de souveraineté en rendant les entreprises françaises attractives aux pays tiers (la France est un des pays d’Europe avec une des plus grandes proportions d’entreprises détenues par des sociétés étrangères) et n’aide pas au développement à l’international des entreprises françaises par le surenchérissement du coût d’achat des entreprises étrangères.

L’euro ou le miracle espagnol

L’euro est l’un des facteurs expliquant la forte remontée économique contemporaine de l’Espagne. Après les crises monétaires des pays sud-américains à la fin des années 1990, beaucoup des capitaux espagnols revinrent en Espagne et des capitaux sud-américains trouvèrent refuge en Europe[réf. nécessaire]. En effet ils trouvèrent dans l’euro une monnaie plus fiable non sujette à de fortes dévaluations.

Présence dans les documents électroniques et les bases de données

L’euro est aujourd'hui présent dans les documents électroniques et les bases de données de nombreux pays, non seulement de l’Union économique et monétaire, mais aussi de nombreux pays du monde. Il faut signaler que cette devise, comme toutes les autres, ne fait pas encore partie d’une norme internationale de métadonnées (voir Dublin Core), en raison de la variabilité des monnaies et des prix soumis aux lois d’évolution des marchés ; cependant, la norme ISO 4217 est abondamment utilisée dans les bases de données et les échanges informatiques, et attribue le code EUR à l’euro, norme à caractère quasi obligatoire pour les transferts interbancaires de devises et la tenue des comptes à la place des symboles monétaires souvent ambigus (même si l’euro a un symbole bien défini, la présence de devises dérivées non régulées par l’ECB est source de nouvelles ambiguïtés).

Notes et références de l'article

<references />

Voir aussi

Articles connexes

Liens internes

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Liens externes

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur l’euro.

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