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Hongrie

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Modèle:Infobox Pays

La République de Hongrie (en hongrois Magyar Köztársaság, prononcé Modèle:API) est un pays d'Europe centrale, membre de l'Union européenne, entouré par l'Autriche, la Slovaquie, l'Ukraine, la Roumanie, la Serbie, la Croatie et la Slovénie.

Les Hongrois s'appellent eux-mêmes Magyars — ce terme est parfois utilisé en français dans un contexte historique — ce qui explique le nom local du pays Magyarország (prononcé Modèle:API).

La Hongrie a pour codes :

Sommaire

Relations avec l'Union Européenne

Histoire

Le royaume de Hongrie (1001-1867)

Selon les légendes, la Hongrie aurait été fondée par Árpád, qui aurait conduit les Magyars (venus de l'Oural et de la Volga) dans les plaines de Pannonie, en 896. En 955, la bataille du Lechfeld contre l'empereur germanique Othon arrêta leurs raids ravageurs.

Le Royaume de Hongrie a été établi en 1000 par le roi Étienne (Vajk de son nom "païen" d'avant son baptême : le prince Géza, père de Vajk, choisit en effet de faire entrer la Hongrie dans la chrétienté). Initialement, l'histoire de la Hongrie se développa parallèlement à celles de la Pologne et de la Bohême, avec les nombreuses liaisons avec les papes et les empereurs du Saint Empire romain germanique. La Hongrie fut détruite en partie en 1241-1242 par les armées mongoles de la Horde d'Or.

La Hongrie devint progressivement un royaume important et indépendant qui a formé une culture centre-européenne distincte liée aux plus importantes civilisations d'Europe occidentale. Matthias Corvin règna sur la Hongrie de 1458 à 1490; il renforça la Hongrie et son gouvernement. Sous son règne, la Hongrie (en particulier les zones au nord, dont certaines font aujourd'hui partie de la Slovaquie) devint un centre artistique et culturel de l'Europe de la Renaissance. La culture hongroise a influencé d'autres cultures, comme par exemple celles de la Pologne et de la Lituanie. Avec la Pologne et les terres tchèques, la Hongrie forma le Groupe de Visegrád. Depuis la fin des années 1990, une alliance politique du même nom existe avec la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne.

L'indépendance hongroise prit fin avec sa conquête par l'Empire ottoman, au début du Modèle:XVIe siècle. Les parties ouest de la Hongrie qui ne furent pas conquises par les Ottomans furent annexées par l'Autriche (dont les régnants acquirent le droit d'ajouter le titre de "Rois de Hongrie" à cette occasion), tandis qu'à l'est, la Principauté de Transylvanie, jusque-là vassale de la Hongrie, devint indépendante, mais dut bientôt accepter la suzeraineté ottomane, tout comme ses voisines, la Valachie et la Moldavie). Toutefois, en Transylvanie, la noblesse hongroise conserva ses privilèges. À cette même époque, la Réforme se répandit, et un tiers environ des Hongrois devinrent calvinistes ou luthériens.

Après 150 ans - avant la fin du Modèle:XVIIe siècle - l'Autriche et ses alliés chrétiens reprirent à l'Empire ottoman le territoire de la Hongrie actuelle.

Après la défaite finale des Turcs, les Habsbourg s'emparèrent de la totalité de la Hongrie, ainsi que des pays vassaux : la Croatie et la Transylvanie. Un conflit commença entre l'aristocratie hongroise et les Habsbourg pour la préservation des droits des nobles (et, parallèlement, pour l'autonomie de la Hongrie au sein de l'Empire). Au Modèle:XVIIIe siècle, les Habsbourg jouèrent les "despotes éclairés" et réformateurs (accordant par exemple davantage de droits aux serfs slaves ou roumains), tandis que la noblesse hongroise faisait figure de force réactionnaire qui mena une guerre de sédition entre 1703 et 1711, sous les ordres d'un noble transylvain : François II Rákóczy. Mais au XIXe siècle, le combat contre l'absolutisme autrichien se transforma en un combat populaire pour la liberté : la révolution hongroise de 1848 contre les Habsbourg (cf. Ferdinand Ier d'Autriche) et la guerre de 1848-1849, conduite par Kossuth, ne purent être étouffées que par l'offensive conjointe des troupes autrichiennes et russes. À la suite de ces événements, les Habsbourg abolirent en Transylvanie le servage de la majorité orthodoxe qui, sous la conduite d'Avram Iancu, avait hésité à soutenir les révolutionnaires hongrois contre les Russes orthodoxes. Les Habsbourg accordèrent finalement des droits civils aux Serbes, aux Ruthènes (Ukrainiens) et aux Roumains.

L'empire d'Autriche-Hongrie (1867-191Image:Cool.gif

Battue par la coalition franco-italienne (bataille de Solférino, 1859) et par la Prusse (bataille de Königgratz, appelé aussi Sadowa ou Hradec-Kralové en tchèque - 1866), l'Autriche passe avec les Hongrois un compromis: en 1867 la Croatie et la Transylvanie sont abolies, et forment avec la Hongrie un royaume autonome (la Transleithanie) au sein de l'Empire austro-hongrois (le reste de l'Empire est la Cisleithanie). Ce compromis, favorable aux germanophones et aux magyarophones, fait perdre aux slavophones et aux romanophones tout espoir d'autonomie au sein de l'Empire, ce qui accentue leurs tendances irrédentistes (en faveur d'un rattachement à d'autres pays). Cette double-monarchie austro-hongroise,(François-Joseph de Habsbourg étant empereur à Vienne et roi à Budapest), dure jusqu'à la chute de l'Empire, à la fin de la Première Guerre mondiale. La Hongrie se sépara de l'Autriche le 31 octobre 1918.

La Republique de Hongrie (1918-1919)

Le 16novembre1918 est proclamée la République Hongroise.L'âme du nouveau régime démocratique est le comte Mihaly Karoly.Il remplit pour quelques mois les fonctions de premier ministre et de président . Une commission française, dirigée par le géographe Emmanuel de Martonne, trace les nouvelles frontières de la Hongrie, en suivant la limite des zones rurales à majorité hongroise du centre du pays, mais sans tenir compte des villes (prèsque partout à majorité hongroise) ni des zones magyarophones excentrées (dans l'est de la Transylvanie par exemple). Très déçu des pertes territoriales imposées à son pays , le comte Karoly préfère de demissionner.

La république des Conseils (1919)

En mars 1919, les communistes renversent le gouvernement, et en avril, Béla Kun proclame la République des Conseils (cf. Conseil ouvrier), qui tente en vain de reconquérir les frontières de 1918. Ce gouvernement ne dura pas longtemps ; aux ordres de la mission française Berthelot, l'armée roumaine entre en Hongrie et occupe Budapest; les forces communistes sont vaincues, et le régime soviétique est renversé le 6 août 1919. Les Alliés remettent le pouvoir aux forces légitimistes, menées par l'(ex-) amiral Miklós Horthy.L'archiduc August Joseph devient régent du pays. Entre aout - novembre1919 Budapest est sous occupation roumaine.

Image:Saint Stephen Crown.jpg
La couronne de St Étienne, avec sa croix tordue, symbole de la Hongrie

Le royaume restauré (1919-1949)

En janvier 1920, des élections sont tenues pour élire une assemblée unicamérale. L'amiral Horthy est élu régent. En juin, le Traité de Trianon est signé: il officialise les frontières de la nouvelle Hongrie. En comparaison du royaume d'avant-guerre, la taille et la population de cette nouvelle Hongrie sont réduites d'environ deux-tiers, la totalité des minorités roumaine, slovaque, croate, serbe faisant le choix d'appartenir à d'autres États, selon le principe (énoncé par le président américain Woodrow Wilson) du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes". Mais plusieurs millions de Hongrois se retrouvent ainsi minoritaires dans de nouveaux pays, et la Hongrie réclame une révision des frontières. Revendication majeure de la Hongrie des années 1920 et 1930, la question des frontières poussera Horthy à rechercher l'alliance allemande.

Miklós Horthy règne avec des pouvoirs autoritaires pendant la plus grande partie de la période d'entre les deux guerres mondiales, et installe un régime nationaliste et irrédentiste dans une Hongrie repliée sur le souvenir du grand royaume d'avant-guerre.

Horthy s'allie avec l'Allemagne nazie dans les années 1930, dans l'espoir de revenir sur les pertes territoriales qui ont suivi la Première Guerre mondiale. La Hongrie est récompensée par Hitler par des territoires appartenant à la Tchécoslovaquie, à la Yougoslavie et à la Roumanie, et prend une part active dans la Seconde Guerre mondiale. Cependant, en octobre 1944, alarmé par le retour de la Roumanie dans le camp Allié, Hitler remplace Horthy par le collaborateur nazi hongrois Ferenc Szálasi et son Parti des Croix fléchées, afin d'éviter que la Hongrie ne rejoigne elle aussi les Alliés.

Plus de 450 000 Juifs et plusieurs centaines de Tsiganes périrent en Hongrie horthyste et sous le régime de Szálasi.

À la suite de la chute de l'Allemagne nazie, la Hongrie devint une partie de la zone d'influence soviétique et un état communiste, après une courte période de démocratie (en 1946-1947).

La république populaire (1949-1989)

Le 20 août 1949, le parti communiste abolit officiellement la monarchie hongroise (en fait, la régence), en proclamant la République populaire de Hongrie. Le dernier roi de jure, non régnant, Othon II est de ce fait déchu. Le peuple hongrois, comme ses voisins, étouffe sous la férule d'une dictature implacable qui n'a de "populaire" que le nom, et en 1956, l'insurrection de Budapest débouche sur la nomination d'un premier ministre communiste réformateur, Imre Nagy, et sur le retrait du Pacte de Varsovie. L'intervention militaire de l'Union soviétique aboutit à la déposition et à l'exécution d'Imre Nagy. Des années 1960 jusqu'à la fin des années 1980, la Hongrie put apprécier son statut particulier parmi les pays du Bloc de l'Est, sous le pouvoir du leader communiste controversé János Kádár, qui fut nommé dans le sillage des chars soviétiques et assura son pouvoir pendant la répression, mais mena ensuite une politique de plus en plus modérée et économiquement ouverte. À la fin des années 1980, la Hongrie fut à la tête du mouvement pour la dissolution du Pacte de Varsovie, et s'orienta tout doucement vers une démocratie pluraliste et une économie de marché.

La république (depuis 1989)

Le 23 octobre 1989, le Président de la République, Mátyás Szűrös met fin à la république populaire et proclame solennellement la nouvelle République de Hongrie. À la suite de la chute de l'Union soviétique en 1991, la Hongrie développa des liens plus proches avec l'Europe occidentale, rejoignit l'OTAN en 1999 et l'Union européenne le Modèle:1er mai 2004. Avec la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie, elle forme le groupe de Visegrád.

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Carte de Hongrie

Bibliographie et sources

Politique

Le Président de la République, élu par le Parlement tous les 5 ans, a un rôle surtout cérémonial. Il a le pouvoir de nommer le Premier ministre. Le Premier ministre choisit ses ministres et a le droit exclusif de les renvoyer. Chaque personne nommée pour un ministère passe devant un ou plusieurs comités parlementaires dans des auditions consultatives ouvertes, et doit être formellement approuvée par le Président.

L'Assemblée nationale de Hongrie (la Országgyűlés), unicamérale, comprend 386 membres. Elle exerce le pouvoir législatif en votant des lois d'initiative gouvernementale ou parlementaire. Un parti doit gagner au moins 5 % au niveau national pour former une faction parlementaire. Les élections parlementaires nationales ont lieu tous les 4 ans (les dernières ont eu lieu en avril 2006).

La Cour constitutionnelle (15 membres) juge de la constitutionnalité des lois.

La vie politique et les partis politiques hongrois de 1998 à 2006

La coalition de gauche au pouvoir

Une coalition de gauche est au pouvoir depuis 2002. Cette coalition comprend le MSzP (Parti Socialiste Hongrois) et le SzDSz (Union des Démocrates Libres).

Le MSzP mène une politique libérale, pro-européenne. Pour la situer politiquement, on peut dire que le MSzP s'inspire du modèle de Tony Blair. Pour comprendre les tensions politiques en Hongrie, il est important de ne pas oublier que le MSzP est le descendant de l'ancien parti unique (Parti Communiste), et que la grande majorité de ses cadres en proviennent, où ils ont souvent occupé des postes importants.

Le SzDSz est un parti libéral. Libéral quant à sa doctrine économique (certains diraient même, « ultra libéral »), il l'est également en ce qui concerne les questions de société; le SzDSz défend le droit des femmes, des homosexuels, des minorités ethniques, est plus tolérant quant à la consommation de drogues douces, etc... Le SzDSz est considéré comme le « Parti des intellectuels », et est issu de la dissidence des années 1970-80 ; c'est l'une des formations dites "historiques" qui a participé au changement de régime des années 1988-89.

Les relations entre les deux partis de la coalition ne sont pas toujours aisées ; le MSzP a un poids beaucoup plus important au Parlement, alors que le SzDSz ne compte que quelques députés : aux dernières élections de 2002, il a, avec peine, franchi le seuil des 5 % lui permettant d'être représenté au Parlement.

L'opposition de droite

L'opposition présente au Parlement réunit les deux principaux partis de l'ancienne coalition conservatrice au pouvoir de 1998 à 2002. Le Fidesz (Union des jeunes démocrates mené par le très charismatique Viktor Orbán) et le MDF (Forum Démocratique Hongrois).

Le Fidesz est indissociable de son leader, Viktor Orbán, très populaire parmi l'électorat de droite. C'est un parti conservateur à tendance nationaliste. Le Fidesz est plus sceptique face à l'Union européenne que la gauche, il entend préserver les "valeurs traditionnelles hongroises". D'un parti libéral de centre droit, il s'est progressivement transformé en parti conservateur à tendance nationaliste durant son mandat de 1998 à 2002. Le Fidesz est issu de la dissidence ; lors du changement de régime, ce n'était qu'un petit parti qui a pris de l'ampleur surtout dans les années 1990.

Le MDF est un parti conservateur chrétien, souvent considéré comme un peu plus au centre que le Fidesz. Le MDF a été, avec les libéraux du SzDSz, l'un des principaux artisans du changement de régime. C'est ce Parti qui a remporté les premières élections libres.

Les rapports entre le Fidesz et le MDF sont assez similaires à ceux existant entre les deux partis de la coalition de gauche. Le Fidesz est devenu hégémonique et ne fait guère mystère de vouloir "absorber" le MDF. Quant au MDF, son influence politique n'a cessé de diminuer : à présent le MDF n'est crédité que de 2 ou 3 % des intentions de vote, et beaucoup s'entendent pour dire que si le MDF parvient aux 5 % lui permettant d'entrer au Parlement, cela sera l'une des principales surprises de ces élections.

La vie parlementaire hongroise

De fait, la vie parlementaire hongroise prend la forme d'un système à deux partis (bipartisme). Le MDF n’ayant déjà pratiquement aucune chance de rentrer au Parlement, et les libéraux du SzDSz pouvant bien ne pas atteindre la barre des 5 %, cela laisserait face à face les deux grands partis: le MSzP et le Fidesz. Ont déjà été exclus de la vie parlementaire le "Parti des petits propriétaires" (ancien Parti paysan) et le parti d'extrême droite (MIEP), pour, en 2002, donner un Parlement avec seulement 4 partis représentés.

La vie politique hongroise

La vie politique en Hongrie se caractérise par des rapports inhabituellement violents et haineux entre la gauche et la droite. La population prend part à cette lutte politique à outrance. Lors des élections législatives de 2002 le pays s’est véritablement scindé en deux. L'importance donnée à ces élections dépassait largement son enjeu réel. Viktor Orbán appelait alors à faire barrage au retour des "communistes", censés vendre le pays à l'étranger et trahir les communautés hongroises vivant dans les pays voisins — la question des minorités hongroises avait alors une grande importance dans le débat politique (la population de langue hongroise vivant en Transylvanie, Roumanie, en Slovaquie et en Serbie). Quant à la gauche, en rappelant les appels du pied d'Orban envers l'extrême-droite du MIEP et son discours de plus en plus nationaliste, elle exhortait la population à défendre la démocratie contre les tendances extrémistes de la droite.

Depuis, la situation s'est beaucoup apaisée, même si les tensions restent fortes. Le Fidesz a en grande partie abandonné sa rhétorique nationaliste. Bien que le parti n'ait jamais admis cette analyse, beaucoup considèrent que sa défaite de 2002 est due au fait qu'il a effrayé son électorat, plus centriste.

En 2006, la droite hongroise s'attendait à retourner au pouvoir après 4 ans dans l’opposition. Majoritaire dans les sondages jusqu'au mois de mars, le Fidesz a cependant perdu les élections. Cet échec constitue une première dans la vie politique hongroise depuis la transition démocratique, dans la mesure où un gouvernement sortant - cette fois la coalition de centre-gauche formée par le MSZP (socialistes) et le SZDSZ (libéraux) - réussit à se maintenir au pouvoir. De nombreux analystes attribuent ce nouvel échec électoral du Fidesz à son incapacité à se ressouder après 2002, et surtout à la rhétorique populiste que ces principaux dirigeants n’ont jamais tout à fait abandonnée au cours des dernières années.

Suite à la victoire de la gauche, le premier ministre Ferenc Gyurcsány (arrivé au pouvoir en octobre 2004, suite à un prétendu "coup" renversant Péter Medgyessy, organisé dans les rangs du MSZP), se lance dans des réformes à vocation surtout néo-libérale. Depuis le début de l’année 2006, le déficit budgétaire du pays risque de nuire au fonctionnement de son service public et de mettre en cause la compétitivité de son économie. Ces réformes, marquées notamment par une hausse des impôts et de licenciements importants dans la fonction publique, sont largement controversées, non seulement dans les rangs de l’opposition de droite, mais aussi au sein du Parti socialiste car en totale contradiction avec les promesses électorales.

La situation politique dégénère le 17 septembre 2006 lorsque ces mensonges électoraux sont révélés au grand jour par la diffusion à la radio de propos tenus par Ferenc Gyurcsány lors d'une réunion interne du Parti socialiste en mai 2006, soit un mois après la victoire électorale des socialistes :

« Nous avons merdé (...). Personne en Europe n'a fait de pareilles conneries, sauf nous (...). Il est évident que nous avons menti tout au long des derniers dix-huit mois ... Nous avons tout fait pour garder secret en fin de campagne électorale ce dont le pays a vraiment besoin, ce que nous comptions faire après la victoire électorale : nous le savions tous, après la victoire, il faut se mettre au travail, car nous n'avons jamais eu de problème de cette envergure »

Des manifestants se massent devant le Parlement à Budapest et demandent immédiatement la démission du Premier Ministre et la tenue de nouvelles élections. Parmi ces manifestants, des sympathisants du Fidesz, mais aussi des membres de groupes nationalistes comme le HVIM dont le Président de l'époque, László Toroczkai, appelera la foule à manifester devant le bâtiment de la châine de télévision MTV suite au refus de cette chaîne de diffuser une pétition demandant au Président de la République de dissoudre le Parlement et d'organiser de nouvelles élections. Cette manifestation devant le bâtiment MTV dégenerera en affrontements violents entre forces de l'ordre et manifestants et au saccage du bâtiment.

Dans les mois qui suivront, d'autres manifestations de masse contre le gouvernement connaîtront des événements sanglants, notamment le 23 octobre 2006, soit 50 ans exactement après l'insurrection de Budapest de 1956 contre le communisme.

Économie

Départements

Les départements de Hongrie sont au nombre de 19. Ils se disent "megye" (prononcé "mèdiè") en hongrois.

Image:Map of counties of Hungary 2004.png
Carte des départements de Hongrie

Modèle:Subdivisions de la Hongrie

Signification des armoiries

Les armoiries sont devenues officiellement celles de la Hongrie en 1990.

Ordre d'apparition des éléments :

Note : La légende veut que la croix surmontant la couronne du roi de Hongrie soit penchée en raison du voyage mouvementé entre Rome et la Hongrie. Le pape Sylvestre II ayant fait envoyer ladite couronne par une escorte à cheval. Abîmée au cours de ce voyage, la couronne aurait été apportée ainsi au roi Étienne Ier (István Ier). Il pourrait s'agir aussi du fait que lorsque les Turcs ont envahi le pays elle aurait été enterrée pour être cachée mais déformée.

Culte

La religion la plus importante en Hongrie est le catholicisme (67,5 %), ainsi qu'une minorité calviniste non négligeable (20 %). Les autres religions minoritaires comprennent les musulmans (5,8 %), les luthériens (5 %) et les juifs (0,2 %).

Fêtes et jours fériés
Date Modèle:Nwt Modèle:Nwt Remarques
Modèle:1er janvier Nouvel An Újév  
15 mars fête nationale Nemzeti ünnep Révolution en 1848
variable dimanche de Pâques Húsvét vasárnap
variable lundi de Pâques Húsvét hétfő  
Modèle:1er mai   Munka ünnepe fête du Travail
variable Pentecôte Pünkösd  
variable Lundi de Pentecôte Pünkösd hétfő  
20 août fête de Saint Étienne Szent István ünnepe Fête du fondateur de l'état chrétien
23 octobre fête nationale Nemzeti ünnep Révolution en 1956
Modèle:1er novembre Toussaint Mindenszentek  
26 décembre Noël Karácsony  

Population

Image:Hungary-demography.png
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Recensement de 2001

La population est en constante diminution depuis le début des années 1970 et on estime qu'elle comptera 6-7 000 000 habitants vers 2050.

95 à 98 % de la population parle le hongrois, une langue finno-ougrienne complètement différente des langues des pays voisins. Il y a plusieurs minorités ethniques, comme les Roms (6 à 8 %), les Allemands (2 %), les Slovaques (1 %), les Croates (0,8 %), les Roumains (0,3 %).

Plusieurs importantes minorités hongroises vivent à la frontière des pays voisins, en particulier en Slovaquie, en Roumanie (Transylvanie) et en Serbie (Voïvodine), ce qui n'est pas sans causer quelques problèmes diplomatiques en raison du nationalisme affiché par la droite populiste hongroise (proposition d'accorder le statut de citoyen hongrois à près de 1,5 millions de magyars qui vivent à l'étranger, proposition déjà rejetée lors du référendum de l'automne 2005). Le pays compte également une petite communauté musulmane estimée à 60 000 personnes.

Voir aussi

Inventions hongroises

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Hongrois célèbres

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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