Armée nationale populaire (Algérie)
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L’Armée nationale populaire (ANP) est l'appellation officielle qui a été donnée à l’armée algérienne depuis l'avènement de l'indépendance de l'Algérie en 1962. Composée des commandements des forces terrestres, navales et aériennes, ainsi que d'un État-Major responsable de l'emploi et de la préparation des troupes au combat. Le sommet de la hiérarchie militaire aboutit au chef de l'État, constitutionnellement chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale.
Sommaire[masquer] |
Histoire
Sur le plan historique, cette armée est l'héritière du bras armé du Front de libération nationale (FLN), l'Armée de libération nationale (ALN), qui combattit l'armée française, de 1954 à 1962 (accords d'Évian). Une partie des membres de ce groupe paramilitaire composera son cadre originel d'officiers et de soldats de base. Après 8 années d'une guerre aux conséquences humaines importantes, l'Algérie apparaît aux yeux du tiers-monde comme un symbole de la lutte pour l'autodétermination des peuples.
Les positions anticolonialistes de son gouvernement ainsi que l'inscription idéologique de la nation dans la sphère socialiste (contexte de la guerre froide), renforceront le rapprochement avec l'Union soviétique. C'est la raison pour laquelle l'Armée nationale populaire devint à l'indépendance de l'Algérie le second pays africain, après l'Égypte, à obtenir la plus grosse assistance militaire de Moscou. Il convient de rappeler que ce lien avec l'Union soviétique était déjà important lors de la guerre d'indépendance. En effet, des unités de l'ALN disposaient de bases arrières en Libye et en Égypte, où elles bénéficiaient notamment de l'appui de conseillers militaires soviétiques.
On assistera à de sanglants réglements de comptes entre l'armée des frontières qui était durant la guerre d'indépendance stationnée en Tunisie et au Maroc et les maquisards des wilaya pour le contrôle du pouvoir après l'indépendance. <ref>La Sécurité militaire au cœur du pouvoir, Algeria-watch.org, septembre 2001.</ref>.
En octobre 1963, l'armée marocaine sous les ordres de son nouveau roi Hassan II exploite la situation intérieure de l'Algérie pour attaquer certaines régions frontalières en vue de l'annexion d'une partie d'entre-elles (notamment Tlemcen et Tindouf), de violents combats se produisirent entre les deux armées, mais l'Algérie soutenue militairement par Cuba et l'Égypte, parvint à repousser l'agression marocaine, par la suite une médiation de l'OUA finit par entériner un cessez-le-feu entre les deux parties.<ref>Ainsi était le «Che»'', Ahmed Ben Bella, 1997.</ref> Deux ans plus tard, eut lieu le 19 juin 1965 un Coup d'État qui porta Houari Boumédiène au pouvoir à la place de Ben Bella.
Le 27 janvier 1976, éclata un deuxième conflit entre l'Algérie et le Maroc. Ce dernier pays affirmait ses visées territoriales en annexant le Sahara Occidental, tandis que l'Algérie, refusant l'extension de son voisin au nom de l'intangibilité des frontières héritées de l'ère coloniale et du principe de l'autodétermination des peuples (position réaffirmée par l'ONU); La rhétorique marocaine interprète quant à elle la position exprimée par l'Algérie comme une volonté de celle-ci d'emprunter un couloir vers l'Atlantique, ce qui lui permettrait notamment d'exporter son pétrole ainsi que son important minerai de fer de Gara Jbilet de manière rentable<ref>Mémoire d'un roi, Hassan II, Plon, 1993.</ref>. Les combats se focalisèrent essentiellement à Amgala et s'achevèrent par le retrait des troupes marocaines de cette région sahraouie.
Mais l'époque la plus troublée survint lorsque l'armée procéda à l'interruprion des élections législatives en 1991, divers groupes Islamiques débutèrent alors une insurrection sanglante où le terrorisme et la guerilla firent rage. Ce conflit fit plus de 100 000 morts jusqu'à la reddition de l'armée islamique du salut et la défaite en 2002 du groupe islamique armé, cependant, des combats et des attentats ont encore lieu sporadiquement toujours dans certains secteurs.
Structures
L'armée algérienne a toujours bénéficié d'une attention particulière pour son équipement. Un statut facilité notamment par la manne importante obtenue par les ventes de gaz et d'hydrocarbures, au profit des pays partenaires.
Le pays est divisé en six régions militaires, chacune comprenant un quartier-général. Un schéma d'organisation adopté pendant la guerre d'indépendance est maintenu après celle-ci, afin de garder à la fois un contrôle des frontières (tensions récurrentes avec le Maroc sur la question du Sahara occidental, grand banditisme dans le désert, etc.), et de lutter contre les insurrections potentielles. Chaque commandement régional est responsable de l'administration des infrastructures militaires, de la logistique, du logement et de la formation des conscrits. À sa tête, il existe un État-major (aujourd'hui dirigé par le chef d'état-major Gaïd Salah) qui coordonne l'ensemble des activités militaires et de lutte contre le terrorisme avec le soutien des commandants des forces terrestres, aériennes, DAT (défense aérienne du territoire) et navales. Modèle:Rl Cependant la fonction de chef d'état-major a beaucoup perdu de son influence au profit de la fonction de ministre délégué à la défense détenue par A. Guenaïzia et du secrétaire général du ministère de la défense le général major Sanhadji. Guenaïzia exerce aussi son autorité vis-à-vis de la gendarmerie nationale dont le chef est le général major Boustila.
Toutefois, le pouvoir de l'armée dans le pays forme également un binôme très complexe avec le pouvoir politique grâce à l'influence du DRS (services de renseignements) : une structure héritée du contexte de l'indépendance, avec l'état-major de l'Armée de libération nationale qui œuvrait parallèlement avec le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ce schéma n'a jamais été exempt de tensions à l'exemple de l'annulation des élections de décembre 1991 ou de la démission de Liamine Zeroual de sa fonction de président de la république. Modèle:Rl Aujourd'hui, ce schéma est dit persistant même si le président Bouteflika œuvre actuellement pour un renforcement du « pouvoir civil » au sein de l'État. Toutefois, cet exercice s'avère toujours délicat.
En juillet 2006, le président Bouteflika a élevé au grade de général de corps d'armée (le plus haut grade de l'ANP, n'ayant été détenu jusqu'à cette date que par le seul ancien chef d'état major Mohamed Lamari) les généraux majors Gaïed Salah (CEM et le plus âgé des généraux), Mohamed Mediène (DRS) et Abbas Ghezeiel (le plus ancien général major en activité et ex-chef de la gendarmerie, actuellement conseiller militaire de Bouteflika). Ces trois généraux ont joué un rôle majeur dans la mise à l'écart de l'ancien chef d'état major Mohamed Lamari et en apportant leur soutien à la réélection du président Bouteflika en 2004.
Armée de Terre
Informations générales sur l'armée de Terre algérienne | Indication |
---|---|
Effectif | |
134 000 militaires et 107 000 réservistes | |
Chars de combat | |
T-90S Image:Flag of Russia.svg<ref>L’Algérie réceptionnera 54 chars russes en décembre, El Annabi, 26 décembre 2006</ref>. | 500 |
T-72AG Image:Flag of Russia.svg | 350 |
T-72M1/M2 Image:Flag of Russia.svg | 250 |
T-55Image:Flag of Russia.svg (en réserve) | 300 |
Véhicules blindés de transport de troupes | |
BCL M-5 Image:Flag of Algeria.svg | 1500 |
BMP-1 Image:Flag of Russia.svg | 1000 |
BMP-2 Image:Flag of Russia.svg | 250 |
BTR-60/80/ota Image:Flag of Russia.svg | 2000 |
Fahd-200 | 64 |
Artillerie lourde motorisée et systèmes de missiles défensifs | |
2S1 Image:Flag of Russia.svg | 65 |
2S3 Image:Flag of Russia.svg | 15 |
Smersh MLRS Image:Flag of Russia.svg | 18 |
Système de défense anti-aérienne | |
S-300 PMU-2 Image:Flag of Russia.svg | 8 stations |
ZSU-23-4 Image:Flag of Russia.svg | 250 |
Tanguska SAM-19 Image:Flag of Russia.svg(en cours de livraison) | 30 |
SAM-6/8/7/9/13/14/16/18 Image:Flag of Russia.svg(tous modernisés) |
Ces informations peuvent être complétées par ce qui suit :
- Forces Spéciales d'intervention parachutistes : 17 BP, adaptée à la lutte antiterroriste et aux incursions en territoire ennemi dont le signe distinctif est le port du béret rouge, vert, et noir. Formés au combat rapproché à l'EATS (École d'application des troupes spéciales) de Biskra grâce à l'art martial du Kuksool d'origine coréenne.
- Plusieurs missiles de moyenne portée de fabrications chinoise et russe.
- 4 sociétés de fabrication d'armes légères en Algérie de toutes tailles fournissant entre autres des AK-47 ainsi que d'autres modèles d'armes légères.
Armée de l'air
Les principales bases aériennes se trouvent à Bousfer près d'Oran, à Boufarik près d'Alger et Laghouat. École supérieure de l'Air à Tafaraoui (2°RM) et la base aérienne d'hélicoptères à Sétif.
Marine
Les principales bases navales sont situées à Mers el Kébir près d'Oran (450 km ouest d'Alger) et à Jijel à environ 300 km à l'est d'Alger.
Histoire de la Marine de guerre algérienne
Après l’indépendance
Après l’indépendance de 1962, la Marine nationale algérienne, sous l'impulsion du colonel Mohamed Benmoussat (1962-197Image:Cool.gif, commença à se développer, avec l’acquisition de différentes unités navales en Italie tels les Baglietto et les Mangusta pour les gardes-côtes, puis l’acquisition d’unités plus grosses et mieux armées en URSS, notamment les OSA I et II, les poseurs de mines T-43 ainsi que des vedettes de surveillance.
En 1969, le port militaire de Mers El Kebir fut récupéré, donnant à l’Algérie l’occasion de développer des chantiers navals.
La Marine algérienne se développa considérablement durant les années 1980. Elle réceptionna en tout :
- deux sous-marins classiques de la classe Roméo en 1982/1983<ref>Sous-marins classique de la classe Roméo</ref>
- trois frégates anti-sous-marines de la classe Koni entre 1980 et 1984, armées de missiles surface-air Gecko et de quatre canons de 76mm<ref>Frégate anti-sous-marines de la classe Koni</ref>
- trois corvettes lance-missiles entre 1980 et 1983, équipées toutes trois de 4 missiles surface-surface et de 20 missiles Gecko<ref>Corvette lance missile</ref>.
Plusieurs vedettes rapides de conception britannique de la classe El Kebir. Les deux premières unités furent produites en Grande Bretagne et les autres au chantier de Mers El Kebir<ref>Vedette rapide</ref>. La Marine dispose aussi de 3 navires de débarquement, deux anglais de la classe Kalaat Beni Hamed et un polnochny polonais<ref>Navire de débarquement</ref>. Les deux dernières unités majeures à être importées avant la chute de l’URSS furent les deux sous-marins de la classe Kilo en 1987 et 1988<ref>Sous-marins de la classe Kilo</ref>.
Modernisation
Pendant la crise des années 1990, les experts occidentaux disaient que la Marine ne pouvait plus faire marcher la totalité de ses navires, notamment les OSA, les Nanuchka et le Koni. Mais c’était sans compter sur les prouesses techniques qu’avaient réalisées les ingénieurs de Mers El Kebir. Dans les chantiers navals, des pièces de rechange étaient fabriquées pour maintenir la flotte opérationnelle, surtout que les pièces n’arrivaient plus de Russie. En 1996, elle est passée officiellement du statut de Marine de littoral à celui de marine de haute mer. La Marine après plusieurs études décida d’entamer un vaste programme de modernisation. Les Français ayant refusé de fournir des missiles Exocet sous prétexte de ne pas déséquilibrer l'équilibre des forces entre le Maroc et l’Algérie<ref>À noter que quatre mois plus tard, le Maroc reçut un lot important de missiles Exocet MM-40 de 70 km de portée sans aucune condition.</ref>, les SS-N-2 Styx furent échangés avec des systèmes beaucoup plus modernes SS-N-25. Une des 3 Koni fut équipée de torpilles, les OSA-II reçurent toutes des SS-N-2C, avec un rayon d’action plus grand.Modèle:Rl Mais le plus important c’était le développement et la construction de 3 Corvettes de la classe Djebel Chneoua. Ces dernières, équipées de missiles chinois C-802 de 120km de portée, de systèmes de combat anti-sous-marins et de missiles anti-aériens, représentent actuellement les principales unités de combat de la Marine. À l'avenir, d’autres unités de ce type seront amenées à remplacer les vieilles Nanuchka d'origine soviétique<ref>Corvette, les premiers de conception et de fabrication nationale (fabriquée en 1986). Remarquez les C-802 à l’arrière.</ref>.
Le but avoué de la Marine fut atteint avec une auto-suffisance totale en matière d’acquisition de nouvelles unités de combat. Le dernier navire à être importé sera le futur navire amiral de la Marine. Actuellement en cours de construction dans des chantiers navals chinois, il aura une longueur totale de plus de 120m pour un poids supérieur à 5000 tonnes. Il aura des capacités de combat anti-navire, anti-sous-marine et anti-aérienne et aura en plus la capacité de transporter plusieurs hélicoptères.
Dispositifs
Aujourd’hui la Marine est forte de 25 000 hommes qui se répartissent à travers les différentes bases navales de la côte nationale qui est divisée en trois façades, Est, dirigée à partir du port d’Annaba, centre dirigée par l’Amirauté d’Alger (siège du Commandement des Forces navales) et Ouest, la plus importante et qui utilise le port de Mers El Kebir. Sa mission principale est la défense des côtes nationales contre toute incursion étrangère.
Les patrouilles aériennes maritimes et la couverture aérienne sont assurées par la Défense aérienne du Territoire (DAT). Les missions de soutien sont assurées par les bombardiers SU-24Bis/MK<ref>Deux SU-24Bis ou MK en soutien pour les unités navales</ref> et les missions de reconnaissance par les Fokker 27 et les B-200T. Les hélicoptères KA-32 utilisés pour les missions navales sont sous l’autorité de l’AAF et sont utilisés pour les missions SAR ou pour la détection de sous-marins. Modèle:Rl Pour les entraînements aériens, les avions de l’AAF font des manœuvres annuelles majeures avec la Marine, alors que des Mirach-100 sont utilisés pour les missiles surface-air des unités navales.Modèle:Rl La défense côtière quant à elle, utilise des batteries mobiles de SSC-3<ref>Lancement d'un SSC-3</ref> Styxx qui est la version au sol du SS-N-2C, ainsi que des batteries mobiles de SS-N-25 Uran, version navale du KH-35.
En plus les changements dans les systèmes d’armes ne peuvent qu’ajouter à la force de la Marine, notamment l’introduction de missiles modernes, SS-N-25 et C-802 anti-navire au lieu des SS-N-2C, et l’installation de missiles air-air SA-N-10 au lieu des vieux SA-N-4. La Marine dispose aussi de systèmes IFF permettant de différencier les matériels amis et ennemis que ce soit des navires ou des avions de combat.
Objectifs
L’école de la Marine de Tamenfoust forme les principaux membres de la Marine dans les domaines de la navigation et de l’utilisation des différents types d’armements. Elle dispose d’un simulateur de navigation qui permet aux futurs commandants de bord d’avoir une idée bien précise de la navigation et sur l’utilisation des moyens de communications et de combat dans les différents cas imposables par ordinateurs. Modèle:Rl Des manœuvres réelles sont ensuite effectuées pour mettre les officiers et les marins dans des conditions de combat réelles. Les deux sous-marins de la classe Kilo 877, offrent aussi à l’Algérie l'occasion de jouir d'un avantage important en Méditerranée occidentale, notamment après la modernisation qu'ils ont connue en Russie en 2001 , et au cours de laquelle une double coque de forme Albacore recouverte d’une résine anéchoïque leur a été installée, ce qui diminue leur signature radar et les rend pratiquement indétectables.
Autres missions de routine, les missions SAR. C’est la détection et le sauvetage des immigrés clandestins, notamment ceux déviant vers la côte ouest du pays. Chaque année, plus de 300 clandestins d’origine subsaharienne ou marocaine sont secourus par les navires de la Marine nationale. Ces clandestins sont surtout victimes de pannes de moteurs qui les font dévier de leur but d’origine, les côtes espagnoles. D’autres missions de ce type, sont effectuées sur la côte Est. Ces dernières concernent les clandestins Subsahariens qui ont pour point de départ les côtes libyennes. Très souvent la Marine tunisienne sollicite l’aide de la Marine algérienne pour la recherche et le sauvetage de clandestins se dirigeant essentiellement vers Malte et l’Italie.
La lutte anti-dogue et antiterroriste figurent aussi dans les missions de la Marine, surtout après la dispersion d’Al Qaida et la peur d’attaques contre les pétroliers et les navires civils.
Ces cinq dernières années ont vu un rapprochement important avec l’OTAN, notamment avec l’organisation de manœuvres aéronavales avec la Marine américaine, avec utilisation de sous-marins nucléaires, destroyers, corvettes, vedettes, frégates, avion P-3, hélicoptères Ka-32, en plus de l'engagement des bombardiers SU-24 Bis. En septembre 2003, la Marine algérienne fut avec la Marine égyptienne les deux seules Marines de la rive sud de la Méditerranée à avoir été conviées pour participer pour la première fois à des manœuvres conjointes entre pays de l’OTAN et d’Europe de l’Est.
Liste du matériel utilisé par la Marine de guerre algérienne | Effectif |
---|---|
Navire école | |
Soummam Image:Flag of the People's Republic of China.svg | 1 |
Sous-marins | |
Classe Kilo 877 EKM Image:Flag of Russia.svg | 2 |
Classe Kilo 636 Image:Flag of Russia.svg (en construction) | 2 |
Classe Romeo 633 Image:Flag of Russia.svg (en réserve) | 1 |
Frégates | |
Classe Koni Image:Flag of Russia.svg | 3 |
Projet 1135.6 Image:Flag of Russia.svg | 2 |
Corvettes | |
Djebel Chenoua Image:Flag of Algeria.svg | 12 |
Nanuchka (3) Image:Flag of Russia.svg | 3 |
Patrouilleurs | |
Osa Image:Flag of Russia.svg | 9 |
El Kebir Image:Flag of Algeria.svg | 24 |
Hainan Chinois Image:Flag of the People's Republic of China.svg | 7 |
Bâtiments de débarquement | |
Classe Kalaat Beni Image:Flag of the United Kingdom.svg | 2 |
Classe Polnochny Image:Flag of Poland.svg | 1 |
Statut géopolitique de l'Algérie
- L'armée algérienne constitue l'une des principales puissances militaires du continent africain et du monde arabe, elle a procédé à partir de l'année 2000 au remplacement d'une quantité considérable de matériel obsolète.
- Notamment en 2006 et 2007, des accords ont été signés entre l'Algérie et la Russie concernant d'importantes acquisitions de matériels militaires<ref>L’Algérie réceptionnera 54 chars russes en décembre, El Annabi, 26 décembre 2006</ref>. L'ensemble des contrats passés avec la Russie en deux ans s'élève à un montant total de 15 milliards de dollars, faisant de l'Algérie le premier client de la Russie à l’étranger pour les ventes d’armes<ref>Nouveau contrat militaire de 7 milliards de dollars, Le Quotidien d'Oran, mars 2007.</ref>.
- Depuis la fin des années 1990, l'Algérie s'est lancée dans un processus de professionnalisation qui a engendré une baisse de ses effectifs au profit d'une modernisation intensive de son armée.
- Le budget de la défense s'élève à environ 2,8 milliards d'euros<ref>Source : Atlas Stratégique 2007.</ref>.
- De par la position centrale qu’occupe l’Algérie en Afrique du Nord (seul pays de la région à partager sept frontières terrestres), l’armée algérienne représente à ce titre un facteur de stabilisation qui participe à sous-tendre l’activisme de la diplomatie algérienne au niveau de la sous-région.
- À partir de l'année 2000, l'Algérie et l'OTAN ont engagé un dialogue qui se traduit sur le terrain par des manœuvres communes qui engagent d'une part la Marine algérienne avec les différents partenaires qui composent l'OTAN, l'objectif étant d'instaurer un dispositif pour la sécurisation des points stratégiques en Méditerranée.
Notes et références
Liens externes
- (fr) Videos sur l'Armée nationale populaire
- (fr) Site sur l'Armée nationale populaire
- (en) Bases Algériennes: coordonnées, blasons, effectifs
- (de) Ordre de bataille et effectifs sur Global Defence
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