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Cécilia Sarkozy

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Cécilia María Sara Isabel Ciganer-Albéniz, née le 12 novembre 1957 à Boulogne-Billancourt, est une personnalité française.
Elle fut la seconde épouse de Nicolas Sarkozy, le 23e président de la République française, et à ce titre première dame de France, jusqu'au divorce annoncé officiellement le 18 octobre 2007 par un communiqué de l'Élysée<ref>AFP : Divorce des Sarkozy</ref>.

Sommaire

Biographie

Son père, André Ciganer, né à Bălţi (actuelle Moldavie) en 1898, est issu d'une famille de propriétaires terriens juifs. À sa prime adolescence, il quitte son pays et parcourt l'Europe muni d'un passeport d'apatride. Il rencontre en Espagne sa future épouse et mère de Cécilia, Teresita (dite Diana) Albeniz, fille d'ambassadeur espagnol et petite-fille du compositeur Isaac Albéniz. Il se lie d'amitié avec Joseph Kessel et s'installe à Paris dans les années 1940, comme fourreur.

Cécilia Ciganer-Albeniz a trois frères aînés :

Par ailleurs, elle est la cousine de l'actuel maire de Madrid, Alberto Ruiz-Gallardón<ref>(es) elpais.com El País, 17 mai 2007</ref>.

Enfant, elle souffre de problèmes cardiaques qui retardent sa croissance. Elle est opérée à cœur ouvert à l'âge de 13 ans, et rattrape ensuite rapidement son retard de croissance (elle mesure aujourd'hui 1,78 m).

Tout en suivant des études de piano (elle obtient un premier prix au Conservatoire), Cécilia obtient son baccalauréat B après treize années à l'Institut de l'Assomption, rue de Lübeck, et entame des études de droit à l'université Paris-II Assas. À l'époque, elle vit de petits emplois, travaille dans la communication et devient mannequin cabine chez Schiaparelli. Elle abandonne finalement le droit et devient attachée parlementaire de René Touzet, sénateur de l'Indre (Gauche démocratique) et ami de son frère.

Elle rencontre puis épouse le 10 août 1984 Jacques Martin (1933-2007), l'animateur vedette de Dimanche Martin et de L'École des fans. Son témoin de mariage est Conrada de La Brosse, épouse de François de La Brosse. Ce mariage a lieu à la mairie de Neuilly-sur-Seine et est célébré par son maire Nicolas Sarkozy. Elle cesse alors de travailler. Ils auront ensemble deux filles, Judith (née le 22 août 1984) et Jeanne-Marie (née le 8 juin 1987).

Elle quitte ensuite Jacques Martin pour rejoindre Nicolas Sarkozy, en compagnie de ses deux filles, âgées alors de six mois et deux ans et demi. Elle obtient le divorce en quatre mois (1989). Ultérieurement, une fois officiellement prononcé le divorce entre Nicolas Sarkozy et sa première épouse, Cécilia et Nicolas se marient le 23 octobre 1996 à Neuilly. Ils ont eu un fils ensemble, Louis, né le 28 avril 1997.

En mai 2005, elle confie dans une interview à Télé Star : « Je ne me vois pas en first lady. Cela me rase. Je ne suis pas politiquement correcte. Je me balade en jean, en treillis ou en santiags. Je ne rentre pas dans le moule. »<ref>Télé Star, 2 mai 2005</ref>. Et en pleine campagne du référendum français sur la constitution européenne, elle n'apparaît plus aux côtés de son mari. Les médias français se font l'écho de la rumeur de problèmes conjugaux <ref>Par exemple, Le Nouvel Observateur, « Le couple Sarkozy connait des difficultés », 30 juin 2005</ref>. Ailleurs en Europe, des journaux comme Le Matin de Suisse romande et La Libre Belgique indiquent qu'elle est partie à New York et entretiendrait une liaison avec le directeur de Publicis Events, Richard Attias. Nicolas Sarkozy, selon la rumeur, aurait pendant cette période entretenu une relation suivie avec une journaliste du Figaro, Anne Fulda. En août 2005, on voit Cécilia Sarkozy à la une de Paris-Match avec Richard Attias. Nicolas Sarkozy attaque en justice Le Matin, qui diffuse quelques centaines d'exemplaires en France, pour « intrusion et atteinte à la vie privée » et obtient partiellement gain de cause.

Le 18 octobre 2007, après de nombreuses rumeurs relayées par la presse suisse puis française, le divorce par consentement mutuel du couple, prononcé par un juge trois jours auparavant, est rendu public par l'Élysée<ref>Un second communiqué et les déclarations de l'avocate du couple ont précisé que la terminologie « séparation par consentement mutuel » employée dans un premier temps désignait un divorce. Source : « C'est officiel, Nicolas et Cécilia Sarkozy divorcent », RTL, 18 octobre 2007, site consulté le 5 novembre 2007 à 5h</ref>.

Rôle en politique

Avant l'élection présidentielle française de 2007

Elle devient une personnalité connue des médias comme membre des cabinets ministériels de son mari dès 2002, même si elle a toujours été présente à ses côtés dans ses différentes activités politiques. Afin d'éviter toute polémique, Nicolas Sarkozy indique que son épouse n'est pas rémunérée pour son travail.

Elle n'a en général pas eu de rôle officiel, juste un bureau à côté de son mari, sauf à une occasion : elle a été officiellement nommée conseiller technique au cabinet de son époux le ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (Journal officiel du samedi 24 avril 2004).

En juillet 2004, le quotidien Libération lui attribue un propos selon lequel elle souligne n'avoir « aucune goutte de sang français dans les veines<ref>« La deuxième dame de France », Libération, 8 juillet 2004. L'article affirme qu'elle en est « fière » (« elle se dit fière de n'avoir… »), mais ce mot, qui lui sera reproché par divers commentateurs, notamment d'extrême droite, ne figure pas entre guillemets dans l'article. Rien n'indique donc qu'elle l'ait prononcé.</ref> ». Ce propos est rappelé pendant la campagne présidentielle de 2007 par Marine Le Pen après que son père Jean-Marie Le Pen ait considéré Nicolas Sarkozy comme le candidat « issu de l'immigration »<ref>« Marine Le Pen s'en prend à Cecilia Sarkozy », Le Point, 11 avril 2007</ref>.

Le 9 novembre 2005, selon Le Canard enchaîné du 16 novembre 2005, Nicolas Sarkozy convoque au ministère de l'Intérieur le président-directeur général des Éditions First, Vincent Barbare, pour le menacer de « foudres judiciaires et variées ». Cette maison d'édition s'apprêtait à publier le 24 novembre l'ouvrage signé de Valérie Domain, journaliste à Gala, et intitulé Cécilia Sarkozy, entre le cœur et la raison. Dans une interview du Parisien publiée le 18 novembre 2005, Cécila Sarkozy indique que c'est elle qui a alerté son mari sur la sortie du livre. « Je ne souhaite pas que ma vie privée soit médiatisée », a-t-elle affirmé. L'auteur affirme quant à elle que Cécilia Sarkozy était parfaitement au courant de la teneur du livre. Valérie Domain souhaite que son ouvrage soit publié et est entrée en contact avec l'éditeur Fayard. Malgré des pressions d'Arnaud Lagardère, directeur du groupe Hachette, sur Claude Durand, directeur de Fayard, la biographie de Cécilia Sarkozy par Valérie Domain a été publiée le 8 février 2006 et tirée à Modèle:Formatnum:100000 exemplaires sous le titre Entre le cœur et la raison sous forme de roman aux éditions Fayard. Cécilia avait donné son accord pour cette biographie avant de se raviser après de multiples entretiens avec l'auteur. Du fait des menaces de poursuites judiciaires par le couple Sarkozy, Cécilia y apparaît sous le nom de « Célia Michaut-Cordier, épouse d'un homme politique influent ». « Une femme quitte un homme pour un autre. Homme de pouvoir, cet autre la voit à son tour lui échapper pour un troisième. Dès lors, il n'a de cesse de la reconquérir » résume l'auteur.

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2007, elle vote en compagnie de son mari et de ses deux filles, mettant fin à plusieurs semaines d'invisibilité médiatique qui avait alimenté diverses rumeurs. Cependant le 26 avril 2007, soit dix jours avant le second tour de l'élection présidentielle, divers journaux étrangers<ref>L'information à été publiée en Angleterre (The Independent), en Italie (La Repubblica), en Turquie (Sabah), aux États-Unis (The New York Times). Interrogé par le New York Times sur la séparation éventuelle du couple, Franck Louvrier a répondu par e-mail qu'il s'agissait d'une affaire privée (The New York Times, 27 avril 2007).</ref> reprennent l'information d'une nouvelle séparation du couple Cécilia et Nicolas Sarkozy<ref name="independant">« Cherchez la femme: the mystery of Mme Sarkozy » in The Independent, Londres, repris et traduit dans « Le mystère Cécilia » in le Courrier international]</ref>. La presse française reste largement muette<ref>Voir cependant « Paris Match, Cécilia et les rumeurs », Daniel Schneidermann, Libération, 20 avril 2007</ref>. Au-delà du respect de la vie privée voulu par la loi, ces mêmes journaux pointent du doigt le manque d'indépendance des journaux français soupçonnés de faiblesse vis-à-vis du pouvoir<ref name="independant" />. Dès lors elle ne fait aucune apparition durant la campagne du second tour de l'élection présidentielle, elle n'apparaît plus au QG de campagne de Nicolas Sarkozy où elle a pourtant son bureau et elle ne vote pas non plus aux côtés de celui-ci comme lors du premier tour. Selon un article du Journal du dimanche qui n'a pas pu paraître, elle n'a pas voté au second tour <ref>« Lagardère aurait censuré un scoop sur Cécilia Sarkozy », Le Nouvel Observateur, 13 mai 2007</ref>. Elle fait une réapparition remarquée le soir de l'élection vers 23 h en accompagnant son mari, qui vient d'être élu, place de la Concorde où l'Union pour un mouvement populaire (UMP) fête sa victoire à l'élection présidentielle.

Cécilia Sarkozy n'exerce plus aucune fonction officielle au sein de l'UMP mais a un bureau au QG de campagne de son époux pour la campagne présidentielle de 2007. Selon le Times<ref>« Meet the wife: Sarko's secret weapon », The Times, 1er avril 2007</ref>, elle aurait convaincu son mari de faire appel à François de La Brosse, le mari d'une de ses amies, et à Rachida Dati.

Interrogée sur son rôle possible d'épouse de président, elle a répondu selon le New York Times que, dans dix ans, elle se voyait plutôt « à New York, en train de faire du jogging dans Central Park<ref>The New York Times, 27 avril 2007.</ref> ».

Le 13 mai 2007, Le Journal du dimanche aurait décidé de ne pas publier un article qui affirme, preuves à l'appui, que Cécilia Sarkozy s'est abstenue de voter le 6 mai 2007 lors du deuxième tour des élections présidentielles <ref>« Cécilia Sarkozy n'a pas voté… scoop censuré du JDD », Rue89, 23 mai 2007</ref>. D'après Rue89.com, un média en ligne créé par d'anciens journalistes de Libération, le rédacteur en chef du journal aurait subi des pressions importantes, dont celle d'Arnaud Lagardère, actionnaire de référence du journal<ref>« Un article du Journal du dimanche sur Cécilia Sarkozy aurait été censuré », Le Monde, 13 mai 2007</ref>. Malgré un démenti de Jacques Esperandieu affirmant avoir agi « sans la moindre pression »<ref>« Ce qui est vrai », Jacques Espérandieu, Journal du dimanche, 13 mai 2007</ref>, les syndicats de journalistes d'Hachette-Lagardère<ref>« Des syndicats de journalistes du groupe Lagardère dénoncent la « censure » au JDD », Le Monde, 14 mai 2007</ref> protestent le 14 mai 2007 contre une « atteinte à la liberté d'expression », imités le 15 mai 2007 par les journalistes du Journal du Dimanche<ref>« Les journalistes du JDD dénoncent une "censure inacceptable" dans une lettre ouverte à Arnaud Lagardère », Le Monde, 15 mai 2007</ref> dénonçant « une censure inacceptable ».

Rôle à la Présidence

Avant son divorce, Cécilia Sarkozy disposait d'une attachée de presse et d'un chef de cabinet. Selon Raphaëlle Bacqué, journaliste au Monde et Christophe Barbier, rédacteur en chef de L'Express, Cécilia Sarkozy aurait choisi et introduit, au sein du cabinet présidentiel, les différents principaux conseillers de Nicolas Sarkozy, aujourd'hui connus du grand public (Henri Guaino par exemple). Elle a également eu un rôle diplomatique au début de la présidence de son ex-mari. Nicolas de la Granville, 45 ans, l'a conseillée dans ses déplacements à l'étranger.<ref>« Cécilia Sarkozy aura un conseiller diplomatique », Le Figaro, 5 juin 2007</ref> Sa première action en 2007 a été d'accompagner, en toute fin de négociations menées par l'Union européenne, la libération du médecin et des infirmières bulgares en se rendant à deux reprises à Tripoli en Libye, action qui a fait polémique. Cécilia Sarkozy devrait être interrogée à l'occasion de l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire. Sa venue en Libye aurait été l'occasion d'amener Mouammar Kadhafi à signer plusieurs contrats dont l'un serait en relation avec l'énergie nucléaire et s'élèverait à plusieurs millions d'euros[réf. nécessaire].

Elle a été promue citoyenne d'honneur de Sofia en même temps que son mari et l'émissaire européenne Benita Ferrero-Waldner<ref>« À Sofia : "Je n'ai vécu que pour ce moment" », Le Figaro, 25 juillet 2007</ref>.

Bibliographie

Notes et références

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Voir aussi

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