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Tantrisme

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Modèle:Spiritinde

Le tantrisme est un courant de l'hindouisme apparu en Inde aux environs de l'an 500, et qui s'est exprimé par la suite dans les textes ou tantra (तन्त्र en sanscrit, « trame », « chaîne », d'un tissu et, au figuré, se déroule en s'enchaînant). À partir du Modèle:VIe siècle, on rencontre des cultes tantriques dans les écoles shivaïtes ou shaktistes, dans le bouddhisme mahâyâna et dans le bouddhisme tibétain.

Sommaire

Naissance du tantrisme

Dans les Veda, on enseigne déjà des formules magiques, les mantras, dont l'usage se développa et se structura pour constituer les rituels du Brahmanisme.

Le tantrisme reprend les éléments védiques et brahmaniques en n'en retenant que les éléments que l'expérimentation a jugé les plus efficaces dans la recherche du « Soi ». Parmi les tantrika modernes de France, beaucoup se réclament de l'influence du Shivaïsme du Cachemire comme Eric Baret, Daniel Odier, Pierre Feuga. La finesse du Tantrisme originel semble bien éloignée des préoccupations et des attitudes modernes, et presque inaccessible à l'esprit occidental.

Le tantrisme semble, en surface, se relier par certains aspects à une tradition beaucoup plus ancienne que les veda, source de confusion pour de nombreux auteurs qui datent le tantra de plusieurs milliers d'années. D'après eux, il s'agirait de l'ancienne croyance des peuples dravidiens pré-aryens.

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Lingam et yoni

En effet, les fouilles archéologiques des villes de la vallée de l'Indus datant de 3000 av. JC ont révélé des indices de cultes de la mère universelle dont certains symboles sont identiques à ceux qui se retrouvent dans le tantra.

Les veda étant très marqués de patriarcat, la présence très forte de la figure féminine dans le tantra paraît ainsi effectivement être une réémergence du matriarcat (supposé) de peuples plus anciens sous la forme des multiples figures de la shakti.

Mais cette réémergence n'est qu'apparente. En réalité, ce culte ancien d'une déesse matriarcale, personnalisée comme un véritable être vivant à la toute puissance écrasante dont il faut se concilier les bonnes grâces par des sacrifices, n'a rien de commun avec la représentation tantrique symbolique de l'énergie-base de la manifestation.

Les premiers tantra ont été rédigés au cours des cinq premiers siècles de l'ère chrétienne. Mais cela n'exclut aucunement une transmission orale bien antérieure à cette date, puisqu'il y a bien certainement eu depuis toujours des Chercheurs de Réalité préoccupés uniquement de pragmatisme. Les derniers tantra reconnus comme tels datent du XIXe siècle, bien que certains ouvrages actuels mériteraient ce titre.

Doctrine

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Arthanariswara : Shiva androgyne

D'après la doctrine tantrique, fortement marquée par le mysticisme, il existe une identité absolue entre l'esprit et la matière, le microcosme et le macrocosme, le soi et le monde, l'âme individuelle (jivâtman) et l'âme universelle (paramâtman). Le paramâtman est conçu comme le fondement de tout, unité indivisible, transcendante et éternelle qui se manifeste sous une forme androgyne. Cette forme a en soi un principe masculin statique et un principe féminin dynamique, lesquels, en s'intégrant l'un à l'autre, créent continuellement la vie. Le purusha, le principe créatif masculin, et la prakriti, la nature matérielle, identifiés avec Shiva et Shakti, constituent les deux aspects de l'Un originaire, symbolisé par le lingam (« phallus », littéralement « signe ») et la yoni (« ventre maternel », « vagin », littéralement, « lieu »). De l'union de ces deux principes jaillit le monde et naît la vie.

L'union des deux sexes élimine la polarité des contraires et conduit à l'invisible originel qui précéda la création. Le dépassement de tout dualisme, qui coïncide avec la libération ultime, est obtenu à travers des rites et des formes de méditation particulières. Au centre du culte tantrique se trouvent des rites de nature ésotérique porteurs de fortes connotations magico-symboliques. Des positions spécifiques des mains (mudrâ) expriment la tension de tout l'être sur le divin. Le nyâsa, rite qui consiste à toucher certaines parties du corps pour les identifier à la divinité, symbolise l'entrée de l'influx divin dans le corps du fidèle. Mudrâ ernb nyâsa s'accompagnent de la récitation de bîja (formules monosyllabiques) et de mantra (formules polysyllabiques), censées doter d'un pouvoir surnaturel. Chaque disciple reçoit de son guru un mantra personnalisé; le plus récité, pour la puissance de son pouvoir est le son Om(A-U-M). Les diagrammes mystiques ronds ou polygonaux, aux schémas très complexes, représentent d'autres instruments de méditation. Les mandala (« cercles de méditation ») sont le support de représentations symboliques de l'univers. La structure en lignes et en cercles concentriques des yantra représente le convergence du multiple dans l'Un absolu. La pûjâ est une cérémonie de vénération très importante dans le tantrisme teinté d'érotisme. À travers l'acte sexuel, les fidèles célèbrent le moment de la création et, atteignant une parfaite maîtrise des forces surhumaines du cosmos qui se manifestent à travers leur corps, ils permettent l'union du jivâtman avec le paramâtman.

Les tantra sont rédigés sous forme de dialogues entre les divinités masculines et leurs shakti (leurs aspects féminins). Ils contiennent également des indications sur les préceptes moraux, les rites et les instruments de méditation.

Les tantra

Étymologie du mot

Le mot tantra est composé de 2 mots sanscrits:

- tanoti: expansion

- trayati: libération

C'est donc "la science de l'expansion de la conscience et de la libération de l'énergie" - Swami Satyananda.

Dans ces acceptions modernes, tantra signifie : fil, continuité, chaîne de tissage d'un tissu, succession, méthode, règle, traité, logiciel.

Modèle:Début citationLe mot tantra a de nombreux sens : un métier à tisser, la chaîne d'un tissu, la part essentielle, les traits caractéristiques, structure, doctrine, règle, etc. Bien sûr, vous pouvez prendre les deux significations doctrine et point essentiel pour traduire le mot tantra. Néanmoins, il y a une autre façon de le traduire. Écoute bien : Tantra est dérivé de la racine verbale tan (étendre, prolonger). Ainsi, le mot tantra peut signifier cette doctrine dans laquelle quelques enseignements sont prolongés ou développés.Modèle:Fin citation

Origine et signification

Tantra est un terme appliqué à un système métaphysique pratique originaire de la région hymalayo-indienne. Dans ce système on considère comme base de l'univers deux principes symbolisés par le couple masculin et féminin. Le Tantra traditionnel est une « voie de transformation intégrale de l'être humain », qui passe par le corps et les cinq sens.

Les tantra sont des textes qui se veulent être la continuation des veda. Les veda sont des formules de liturgie et de rituel qui apparaissent en Inde entre 1500-1000 av. JC et qui remontent à une tradition peut-être plus lointaine. Elles ne furent pas transcrites avant le huitième siècle avant notre ère. De ces textes liturgiques et de rituels sont issus de nombreux commentaires.

Les tantra, sans rejeter la sagesse ancienne, se présentent eux-même comme l'enseignement ultime offrant la connaissance du monde et les pratiques les plus pointues dans le domaine de la spiritualité.

Émergeant dans la vallée de l’Indus, à une date sur laquelle les spécialistes ne peuvent se mettre d'accord, cette métaphysique repose sur deux principes : une « présence » omnisciente et une « action de prise de conscience ». Les deux principes sont symbolisés respectivement par Shiva et par Shakti qui, bien que portant des noms venant de l'hindouisme, ne sont pas assimilés à ces dieux. De nos jours, par ignorance, on donne le nom de « tantra » à des pratiques thérapeutiques sexologiques, souvent très éloignées de l'esprit du tantrisme originel. Le tantrisme a souffert d'une approche New Age, on a trop voulu voir « une ritualisation de la sexualité, alors que c'est la sexualisation du rituel » (cf. introduction de Gordon White David, Kiss of the Yogini).

Hindouisme tantrique

Pour l'hindouisme, Tantra (तन्त्र) signifie : règle, méthode, traité. Le tantra est une approche de l'énergie à un niveau subtil. C'est un chemin de Raja Yoga par sa nature complète ainsi qu'un chemin de kriya yoga par son aspect technique. Le yoga tantrique est la forme prédominante de Raja Yoga existant en Inde depuis les temps les plus reculés. Il utilise les huit branches de L'asthanga Yoga de Patanjali en plus de ses aspects et pratiques spécifiques. Il existe deux types de tantra yoga :

  • dakṣiṇācāra, tantra de la main droite où sont pratiqués : les mantras, les yantras, la visualisation, la méditation, la dévotion à travers diverses formes de vénération des temples et observant la voie de la renonciation.
  • vāmācāra, tantra de la voie de la main gauche utilise les pratiques sexuelles et autorise de consommer de la viande. Il ne faut pas les confondre.

Dans le tantra se trouve la description la plus précise qui soit faite du corps subtil, de ses centres d'énergie (chakras) et des forces supérieures telles que la kundalini agissant à travers eux. La kundalini yoga fait partie du tantra. Voici quelques auteurs majeurs : Vasugupta, Abhinavagupta, Gaudapâda

Bouddhisme tantrique

Le Bouddha Shakyamuni enseigna la pratique de la méditation sur l'esprit et s'opposa à l'usage des mantras qui font appel au pouvoir de divinités qui ne sont pas libérées du karma et du cycle des renaissances.

Il s'est développé toutefois un tantrisme propre au bouddhisme. La plupart des universitaires s'accordent pour établir l'émergence du tantrisme bouddhique au quatrième siècle de l'ère chrétienne, sur des fondements hindouistes.

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Mandala Kalachakra

En revanche, les traditions bouddhiques tantriques encore vivantes au Népal, au Bhoutan ou au Tibet affirment que ces transmissions proviennent directement du Bouddha Shakyamuni. Elles ont simplement été diffusées de maître à disciple de façon secrète. Ou alors certains grands accomplis (sansk.: Mahāsiddhas) ont eu une perception directe des déités tantriques, et ont composé des cycles d'enseignement tantriques <ref> Wayman Alex, The Buddhist tantras, light on Indo-Tibetan esoterism. Buddhist Tradition Series, Vol. 9, Delhi, 2005 (1ièreédition:1973). 247p. ISBN 81-208-0699-9 </ref>

Il est fait état aussi de différents modes de transmissions des tantras bouddhiques. Ainsi, au moment où le Bouddha anéantissait les efforts de Mara, il est dit que sur un autre plan il enseignait à des êtres un certains nombres de tantras, comme celui se rapportant à Tandrin.

Plus tard (avant le IVe siècle), dans le nord de l'Inde, à Nalanda et à Vikramashila, les docteurs du bouddhisme tantrique développèrent la théorie, et les différents rituels et mandalas. Ces enseignements furent transmis en Chine à partir du Modèle:VIIIe siècle, puis au même moment au Tibet et au Japon par une lignée de maîtres et de traducteurs. Comme tous les courants bouddhiques, le Vajrayana reconnait Nagarjuna comme patriarche, mais son enseignement n'était pas tantrique.

Au Japon

C'est au Modèle:VIe siècle que le bouddhisme fut introduit au Japon par l'intermédiaire de la Corée. Au Modèle:VIIIe siècle, le moine Kûkai Kôbô-Daïshi découvrit un exemplaire du Dainitchi-kyô (maha-vairocana tantra) au Japon, et pour en approfondir le sens, alla en Chine. Il fut initié par le grand maître, Keikwa-ajari (chinois: Huiguo 恵果) aux cérémonies d'onctions « kanjô », et reçut de nombreux textes tantriques. À son retour au Japon, il structura son enseignement qu'il appela Shingon (parole vraie ou mantra, transcription en japonais du chinois zhēnyán 真言). Grâce à l'appui de l'empereur, il fonda le grand temple du Tôji à Kyôto, et la cité sainte du mont Kôyasan qui regroupent plusieurs centaines de temples. Il écrivit de nombreux ouvrages dont le « Sokushinjôbutsu-gui », où il insiste sur la voie rapide pour devenir Bouddha en cette vie même.

Le Shingon se développa dans tout le Japon et influença le développement des autres écoles bouddhiques. Kûkai initia notamment Saichō, le fondateur de Tendaï, dotant ce courant d'une composante tantrique totalement absente du Tiantai chinois. De cette école sont issus les fondateurs des branches japonaises de l'Amidisme et du Zen, ainsi que Nichiren, qui créa son propre courant.

Au Tibet

Nyingma

Le commencement du bouddhisme au Tibet est nébuleux, et suite à une probable pénétration graduelle, survient un premier «roi de dharma», Lha Tothori Nyentsen qui vénérait deux sūtras et le coffret les contenant, sans trop en comprendre la portée.<ref>Le paragraphe suivant résume: Yudro Nyingpo, et autres disciples, The Great Image, The Life Story of Vairochana the translator.Traduit par Ani Jinba Palmo (Eugenie de Jong). Shambhala Publications, Boston, 2004. 332 p. Ch.6. ISBN 1-59030-069-1</ref> Bien que l'histoire rapporte que, littéralement ils « tombèrent du ciel sur le toit du palais » , on peut spéculer qu'ils lui avaient été enseignés par un yogi itinérant. Suite à un déclin, cinq générations plus tard, un second roi dharmique mieux connu, Songtsen Gampo, et ses successeurs firent construire jusqu'à cent-huit temples, et redressèrent la loi. Un des ministres de Songtsen, Sambhota de Thon, traduisit des sections de sūtras et inventa l'alphabet tibétain, à partir du devanagari. Après une période de contre-réaction des autorités locales, le «troisième roi de dharma», Trisong Detsen décidera, au Modèle:VIIIe siècle, de faire du bouddhisme tantrique la religion du Tibet, en supplantant ses concurrents:

  • le Bön partiellement purgé lors d'un débat et d'une violente confrontation de pouvoirs magiques, près de Samye, que Padmasambhava arbitra en vertu de sa sympathie pour certaines branches du Bön.

Et plus tard:

  • le Ch'an, expulsé suite au débat historique du Concile de Lhassa, où Kamalashila, disciple de Shantarakshita, triompha.

Les «patriarches» du Tantrayāna (à peu près synonyme de Mantra- et Vajra- yāna) tibétain sont donc: Padmasambhava s'occupant du versant tantrique, et l'abbé Shantarakshita s'occupant des versants mahayaniste et monacal. Ce dernier, invité par le roi, se trouva confronté à une série de calamités que l'on imputa à la contre-réaction de forces démoniaques envers son enseignement. Il dut se retirer temporairement, mais avisa le roi qu'il devrait recourir aux pouvoirs magiques de Padmasambhava. Ce dernier subjugua les entités adverses, les convertissant ou les astreignant même à la protection du Dharma. Ces histoires de prodiges magiques (siddhis) sont monnaie courante dans les divers tantrismes, et en sont un aspect méconnu.

Ils réussirent finalement à construire le monastère de Samye, et veillèrent à éduqer et initier de très nombreux moines et disciples, particulièrement une équipe de traducteurs, dirigée par Vairotsana. Ceux-çi accomplirent le périlleux périple de l'Inde pour en ramener des sūtras et tantras, et s'y faire initier, comme Vimalamitra et Yeshe Tsogyal. Notons que c'est cette dernière qui compila tout l'enseignement et la biographie de Padmasambhava, le précieux guru. Elle pousuivit son oeuvre, en cachant par exemple de nombreux textes «trésors» (termas) destinés à n'être découvert que bien plus tard.<ref>Pour une histoire générale voir en ligne:Nyingma</ref>.

Sarma

Il s'ensuit au Modèle:IXe siècle une période de persécution du bouddhisme, qui s'affaiblit par l'éradication de l'ordre monastique, sans vraiment nuire aux lignées de yogis errants ou transmettant l'enseignement en secret. Une seconde diffusion, appelée Sarma, nouvelle traduction par opposition à l'ancienne, Nyingma, qui vient d'être décrite, a lieu au XIe siècle avec Rinchen Zangpo, qui se rend en Inde, puis avec Atisha Dipankara, un maître indien qui vient au Tibet sur son invitation. Son disciple, Dromtönpa fondera l'école Kadampa.

D'autre part Marpa le traducteur (lotsawa) se rend lui aussi en Inde, où il reçoit l'enseignement de Naropa, avant de le transmettre à son tour à son disciple, Milarepa. Milarepa fonde l'école Kagyüpa<ref>Kagyu</ref>. Cette succession est appelée Lignée du Rosaire d'Or et remonte jusqu'à Tilopa. Bien qu'on connaisse ses gurus, il reçu de nombreux enseignements directement des Bouddhas.

Drokmi Sakya Yéshé (992-1072) y reçoit, lui aussi en Inde, l'enseignement de Virupa (IXe siècle), le transmet à son disciple Khön Köntchok Gyalpo (1034-1102) qui fonde l'école Sakyapa en 1073<ref>Sakya</ref>.

Au début du Modèle:XVe siècle naîtra une autre série de lignées, fondée par Djé Tsongkhapa, l'école Guélougpa<ref>Gelug</ref>

Citations

Modèle:Début citationMême dans les situations qui nous sont moins familières, on peut trouver une profonde sympathie, une profonde résonance. C’est l’essence de la démarche tantrique. Tout ce qui se présente est à moi ; pas dans un sens personnel ou psychologique, mais profondément. Tout ce qui se présente est ma résonance. Il n’y a rien qui me soit étranger. C’est cela, le tantrisme.Modèle:Fin citation

Modèle:Début citation - Tu as une idée de ce que tu cherches. Comment pourrais-tu le trouver ? Je ne peux rien te donner, retourne dans la vallée. [...] Tu es comme un bossu de la campagne, tu rêves qu'en allant en ville personne ne verra ta bosse. Oublie le regard des autres et considère vraiment ta bosse, c'est ce que tu as de plus précieux.Modèle:Fin citation

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Pierre Feuga Tantrisme. Doctrine, pratique, art, rituel, Dangles
  • Barry Long "Faire l'amour de manière divine" Altess/Le Relié 1995
  • Jean Varenne Le tantrisme : mythes, rites, métaphysique, Albin Michel, 1997.
  • Véronique Bouillier, Gilles Tarabout Images du corps dans le monde hindou, CNRS Éditions, 2002.
  • Ajit Mookerjee et Madhu Khanna, La voie du tantra, Seuil, 1978.
  • Osho, Tantra, spiritualité et sexe, Almasta, Budapest, 2003.
  • André van Lysebeth, Tantra, le culte de la Féminité, Evolution du corps et de l'esprit par l'érotisme et l'amour, Flammarion, 1988, ISBN 2-08201351-0
  • Daniel Odier Désirs, passions et spiritualité : l'unité de l'être. - Lattès, 1999.
  • Daniel Odier Tantra, spontanéité de l'extase. - Actes Sud, 2000
  • Sunyata Saraswati et Bodhi Avinasha Manuel de sexualité tantrique, Editions Jouvence, 2003.
  • Alain Daniélou, La Fantaisie des Dieux et l'aventure humaine, Nature et destin du monde dans la tradition Shivaïte, Editions du Ropcher, 1982.
  • Marisa Ortolan , Jacques Lucas, Le Tantra, horizon sacré de la relation, Editions Le Souffle d'Or, 2005.
  • Jacques Ferber, L'amant tantrique, L'homme sur la voie de la sexualité sacrée, Editions Le Souffle d'Or, 2007.

Liens externes

Liens internes

Notes

<references/>

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