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Berlin

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Modèle:Autre1

Berlin
Image:Cityscapeberlin2006.JPG
Localisation
Coordonnées :
Modèle:Coord
Fuseau horaire :
UTC+1/ Été UTC+2
Drapeau Blason
Informations
Superficie 891.82  km²
5 370  km² Aire Metro
Population 3 399 511 (06/2006)
3 675 000 Aire Urbaine
4 262 480 Aire Metro
Densité 3 812 hab/km²
Altitude 34 - 115 m
Code postal 10001-14199
Indicatif téléphonique +49-30
Politique
NUTS DE3 Image:Flag of Europe.svg
Pays Allemagne Image:Flag of Germany.svg
Land Berlin
Quartiers 12 Bezirke (arrondissements)
Bourgmestre Klaus Wowereit depuis 2001
Partis au pouvoir SPD / Die Linke (mandat 2006/2011)
Composition du Landtag
(149 sièges)
SPD 53
CDU 37
Die Linke 23
Verts 23
FDP 13
Site Web www.berlin.de

Berlin est la capitale de la République fédérale d'Allemagne.

Sommaire

Généralités

Si Berlin est redevenue en droit la capitale de l'Allemagne dès le 3 octobre 1990, il a fallu un vote<ref>(de) Article sur le traité, avec le texte intégral, sur le site du Deutsches Historisches Museum.</ref> très tendu et très serré au Bundestag pour que la décision soit prise de transférer effectivement les institutions de Bonn à Berlin. Le transfert du gouvernement et du chancelier à Berlin a eu lieu en 1999. Par référendum, les électeurs de Berlin et du Land de Brandebourg ont refusé l'unification de leurs Länder en 1996. Pour les promoteurs de cette proposition, l'objectif était de créer une région-capitale importante, le projet reste d'ailleurs d'actualité, et une nouvelle consultation devrait se tenir quand l'opinion sera jugée prête par les dirigeants politiques.

Histoire

Berlin a été fondée aux alentours de 1200. Son nom aurait une étymologie d'origine slave et viendrait probablement du terme sorabe : barlen ou berlén, qui désigne des grillages en bois placés en certains endroits de la Spree par les pêcheurs. En 1307, elle est agrandie par l'unification des villes de Berlin et Köln. Berlin est donc une ville assez ancienne, même s'il reste peu de monuments ou de souvenirs de cette époque. Quelques restes sont à voir dans le Nikolaiviertel, à côté de l'hôtel de ville. En fait, visiter Berlin laisse une impression de totale discontinuité, reflétant l'évolution de l'histoire de l'Allemagne, notamment au XXe siècle.

Au Modèle:XIVe siècle, Berlin est la ville principale de la Marche de Brandebourg. La croissance de Berlin s'accompagne d'une envie d'indépendance et, pour résister aux princes allemands, elle s'allie à la Hanse en 1430. La publication des thèses de Martin Luther au Modèle:XVIe siècle y connaît un fort succès et Berlin devient alors essentiellement protestante. La Guerre de Trente Ans (1618-1648) laisse la ville exsangue.

Avec la paix et le Grand Électeur Frédéric-Guillaume, Berlin se reconstruit et retrouve sa magnificence. Elle s'agrandit, et de nouvelles villes, qui deviendront des quartiers comme Friedrichstadt, sont créées. Elles accueillent les protestants fuyant la France après la révocation de l'Édit de Nantes en 1685. Sous les rois de Prusse, la ville s'étend et est aménagée comme lieu de résidence royale. C'est aussi un lieu qui attire les étrangers et les intellectuels : Frédéric II, qui se veut un despote éclairé, invitera Voltaire à sa cour. Elle sera occupée par les armées de Napoléon en 1806 .

Image:Berlin Dusableau 1737.jpg
Plan de Berlin en 1737

Avec le XIXe siècle, Berlin s'industrialise et accueille des sidérurgies et des usines de textile. En 1871, Berlin devient la capitale de l'Empire allemand qui vient d'être créé, notamment grâce à Bismarck. Après la Première Guerre mondiale, alors que l'empire allemand est dissous et laisse place à la République de Weimar, Berlin est maintenue capitale.

La ville voit la prise de pouvoir des Nazis (incendie du Reichstag en 1933), et devient le siège du pouvoir dictatorial de Hitler. Elle est alors durant la Seconde Guerre mondiale une cible prioritaire des bombardements alliés. La Bataille de Berlin avec les forces soviétiques est acharnée et les dégâts sont considérables : de 1939 à 1945, la population chute de 4,3 à 2,8 millions d'habitants ; la ville est en grande partie détruite, le centre-ville un désert de ruines, débarrassées par les « femmes des ruines ».

Cependant Berlin n'est pas, contrairement à une idée reçue, la ville la plus détruite d'Allemagne. En 1945, 20% des logements sont dits "inhabitables", ce qui est un taux relativement faible par rapport à d'autres cibles des aviations britannique et américaine, comme Dresde, Francfort ou Cologne. Les bombardements alliés se sont concentrés sur les quartiers centraux, mais ont épargné volontairement des zones proches des aéroports que l'on souhaitait utiliser après la fin des hostilités. De plus, la faible densité de Berlin, (moins de la moitié de celle de Paris), la largeur des boulevards, les nombreux espaces verts ont empêché de nombreuses munitions d'atteindre un objectif. Enfin les bombardements alliés les plus meurtriers et les plus destructeurs furent ceux, de sinistre mémoire, de Hambourg et de Dresde, du fait de techniques mixtes, mêlant explosifs et torches incendiaires, aux effets combinés dévastateurs. Ces formules n'ont jamais réussi à Berlin.

Image:Occupied Berlin.svg
Les quatre secteurs d'occupation de Berlin. Après 1948, la zone bleutée devient une enclave, Berlin-Ouest.

Enfin la plupart des monuments importants ont été reconstruits ou restaurés, surtout depuis 1989, la plus grande part du patrimoine important se trouvant jusqu'alors à "Berlin-Est". Ainsi, à l'instar de Munich, le visage actuel de Berlin a bien moins changé par rapport à l'avant guerre que celui d'autres villes allemandes.

À la fin de la guerre, Berlin est séparée en quatre secteurs d'occupation : américain, britannique, français et soviétique. Les secteurs américain, britannique et français sont regroupés et forment Berlin-Ouest tandis que le secteur soviétique devient Berlin-Est et capitale de la RDA. Durant la Guerre froide, Berlin constitue un point de discorde entre les deux blocs et l'URSS de Staline qui cherche à faire pression sur le bloc de l'Ouest en organisant un blocus à partir du 24 juin 1948. Les Américains y répondent dès le lendemain par un pont aérien qui dure jusqu'à la fin du blocus en mai 1949, transportant près d'un million neuf cent mille tonnes de ravitaillement (dont 80 % de charbon).

Image:Searchtool.svg Article détaillé : Blocus de Berlin.
Les 16 et 17 juin 1953, Berlin-Est est le théâtre d'un soulèvement d'ouvriers contre les hausses des normes de productivité exigées par le régime. Très vite les manifestations tournent à l'insurrection contre le pouvoir communiste de la RDA.<ref>17. Juni 1953</ref>
Image:Pancarte du check point Charlie.JPG
Pancarte du Check point Charlie
L'armée soviétique intervient pour ce qui sera le premier écrasement militaire d'un mouvement d'émancipation dans un pays du bloc soviétique. Symboliquement, la RFA décide de faire du 17-Juin sa fête nationale, et l'artère ouest-berlinoise menant à la porte de Brandebourg est rebaptisée Strasse des 17. Juni (rue du 17 juin, en allemand). Le 13 août 1961, le Mur de Berlin ("mur de la honte") est construit entre les deux parties de la ville par les autorités est-allemandes avec l'aval des Soviétiques afin d'empêcher les Berlinois de l'Est de fuir à l'Ouest. Jusqu'à la chute du mur le 9 novembre 1989, chaque moitié de Berlin se veut une vitrine idéologique de son camp. Berlin-Est est la capitale choyée de la RDA (grandes réalisations architecturales plus ou moins heureuses, vie culturelle dense et relativement libre), tandis que Berlin-Ouest est une île capitaliste et libertaire au milieu du bloc soviétique subventionnée par la RFA qui attire nombre d'artistes.
Image:Searchtool.svg Article détaillé : Mur de Berlin.

Politique et administration

L’actuelle Constitution de Berlin, de 1995, a remplacé le précédent texte, qui datait de 1950.

Le pouvoir exécutif est exercé par le Sénat de Berlin (Senat von Berlin), gouvernement dirigé par le maire-gouverneur (regierender Bürgermeister). Le Sénat est organisé en une dizaine de ministères portait la désignation d’administration sénatoriale (Senatsverwaltung).

Le maire-gouverneur est responsable devant la Chambre des députés de Berlin (Abgeordnetenhaus von Berlin), parlement monocaméral composé de cent trente députés élus pour cinq ans au moyen d’un scrutin partiellement majoritaire d’arrondissement et partiellement proportionnel.

En 2006, le montant de la dette s'élevait à 60 milliards d'euros.<ref>Pascale Hugues, « Berlin en faillite », dans Le Point, 26 octobre 2006, n° 1780, p. 84</ref>

Quartiers

Le 10 juin 1998, une loi réforme la réglementation sur les quartiers (Bezirke en allemand). Le Modèle:1er janvier 2001, le nombre de quartiers administratifs à Berlin passe de 23 à 12 :

Image:BerlinDistricts.svg Nom des
nouveaux quartiers
Nom des
anciens quartiers
Superficie
en km²
Population
I Mitte Mitte, Tiergarten, Wedding 39,74 320,420
II Friedrichshain-Kreuzberg Friedrichshain, Kreuzberg 20,16 256,419
III Pankow Prenzlauer Berg, Weissensee, Pankow 103,07 348,412
IV Charlottenburg-Wilmersdorf Charlottenburg, Wilmersdorf 64,72 315,054
V Spandau Spandau (inchangé) 91,91 225,856
VI Steglitz-Zehlendorf Steglitz, Zehlendorf 102,50 288,285
VII Tempelhof-Schöneberg Tempelhof, Schöneberg 53,09 335,171
VIII Neukölln Neukölln (inchangé) 44,93 306,214
IX Treptow-Köpenick Treptow, Köpenick 168,43 233,923
X Marzahn-Hellersdorf Marzahn, Hellersdorf 61,74 252,602
XI Lichtenberg Lichtenberg, Hohenschönhausen 52,29 258,455
XII Reinickendorf Reinickendorf (inchangé) 89,45 246,118

Berlin s'étant en partie formée en absorbant des villes environnantes mais surtout parce qu'elle résulte aujourd'hui de la réunification des deux Allemagne, la ville connaît plusieurs centres. La plupart des quartiers ont leur propre centre et leur propre style.

Un tour dans Berlin

Contrairement à ce que suggère Jacques Brel dans sa chanson Fernand (Dire qu'on traverse Paris et qu'on dirait Berlin), Berlin n'est pas une ville grise et triste mais au contraire égayée par plusieurs rivières, canaux, parcs et lacs (Glienicke, Havel, Wannsee). Elle possède en outre une architecture ancienne et classique très riche.

Berlin s'est développée à partir du vieux noyau de la ville, le Nikolaiviertel, de la ville jumelle Cölln, de fondations de villes princières comme Dorotheenstadt et Friedrichstadt et enfin de la formation du Grand-Berlin en 1920 qui a incorporé des villes jusqu'alors indépendantes comme Spandau, Charlottenburg ou encore Cöpenick, formant alors un Berlin de quatre millions d'habitants. Du fait de ce développement décentralisé, Berlin présente de nombreuses choses à voir, dans son centre comme dans sa périphérie. Pour diverses raisons, la Porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) est devenue l'emblème de la ville — et plus encore, puisqu'elle représente aussi la réunification des deux Allemagne. Deux tours s'élancent dans le paysage berlinois : la Fernsehturm (tour de la télévision) sur l'Alexanderplatz dans le quartier Mitte et la Funkturm (tour de la radio) qui se trouve dans le parc des expositions de Charlottenburg.

Dans le centre-est

  • L'Île aux Musées (Museumsinsel) ;
    • Le Berliner Dom : la cathédrale historique de Berlin, superbe intérieur ;
    • Le Lustgarten : jardin sur l'île des musées ;
    • Les différents musées : le musée de Pergame (où se trouvent notamment la porte de Babylone et l'autel de Millet), le musée de Bode, l'Ancien Musée dédié aux collections antiques grecques, le Nouveau Musée qui retrouvera à sa réouverture en 2009 sa collection d'antiquités égyptiennes (actuellement dans l'Ancien Musée), et l'Ancienne Galerie Nationale.
  • Unter den Linden (ancienne avenue fastueuse avec de nombreux bâtiments historiques) ;
  • La Porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) : véritable symbole de Berlin et de l'Allemagne réunifiée, elle figure sur les euros allemands ;
  • La Pariser Platz où se trouvent l'ambassade française (et bientôt l'ambassade américaine) et l'hôtel Adlon, l'un des plus renommés de Berlin, où a, par exemple, séjourné Chaplin ;
  • L'Alexanderplatz et le Nikolaiviertel ;
    • La Fernsehturm : la tour de télévision est la construction la plus haute de la ville avec ses 368 m de haut (deuxième en Europe après la Tour Ostankino de Moscou)
    • Le Rotes Rathaus : la mairie historique de la ville face à laquelle se trouve la très belle fontaine de Neptune (Neptunbrunnen) ;
    • La Marienkirche ;
    • La Nikolaikirche, facilement reconnaissable dans le panorama berlinois grâce à ses deux tours.
  • La place du Gendarmenmarkt, sans doute la plus belle place de Berlin ;
    • La Konzerthaus de Berlin (anciennement Schauspielhaus) ;
    • Le Deutscher Dom (cathédrale allemande) et le Französischer Dom (cathédrale française): aujourd'hui le Deutscher Dom (au sud de la place) accueille le musée de l'histoire parlementaire allemande (entrée libre) et le Französischer Dom le musée des huguenots
  • La La nouvelle synagogue : elle n'est pas, malgré son nom, un monument moderne, mais date de 1859 (Eduard Knoblauch, architecte). C'est un remarquable exemple de pastiche Byzantin et mauresque de type "orientaliste". La célèbre photo qui la montre en train de brûler est souvent légendée comme un incendie criminel nazi. Celui-ci a bien eu lieu, mais a fait peu de dégâts. La photo a été prise en réalité en 1943, pendant un bombardement allié qui l'a, lui, totalement détruite.

Elle se trouve dans l'Oranienburger Straße, rue aujourd'hui très touristique, où se trouvent de nombreux cafés et restaurants, la Tacheles Haus ainsi que l'ancienne Poste. Véritable symbole du judaïsme, elle a été reconstruite à l'identique en 1993 et fait l'objet d'une surveillance constante eu égard aux craintes de vandalisme à caractère antijuif. Sa coupole dorée est à nouveau visible de loin ;

  • Les Hackesche Höfe : un ensemble de bâtiments aménagés autour de cours communicantes.

Dans le centre-ouest

    • La Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche ou église du Souvenir : l'église a été gravement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale et a été conservée telle quelle en guise de mémorial. En raison de sa forme, elle est surnommée la dent creuse par les berlinois ;
    • L'Europa-Center : centre commercial sur plusieurs étages avec « L'horloge du temps qui passe » ;
    • Le Kranzler-Eck ;
    • Le « Theater des Westens » (Théâtre de l'Ouest) ;
    • Le Zoologischer Garten, un véritable zoo au cœur de la ville: le plus grand d'Europe. C'est aussi le nom d'une station-gare à côté du zoo ;
    • Le Deutsche Oper Berlin dans la Bismarckstraße à Charlottenburg ;
    • Le KaDeWe (Kaufhaus des Westens) : le plus grand magasin de l'Europe continentale, très chic ;
  • La Funkturm ou tour de la radio ;
  • Le Château de Charlottenburg entouré d'un très beau parc avec étendue d'eau, béveldère, pavillon
  • Le Luisenstädtischer Kanal ;
  • Le Carillon ;
  • Le quartier de Kreuzberg, un des quartiers turc de Berlin.

Le nouveau Berlin aux alentours de la Potsdamer Platz

Image:SonyCenterAtNight.jpg
Le Sony Center et sa coupole
  • La Potsdamer Platz (place de Potsdam). Le quartier a été entièrement reconstruit. Il fut une zone de no man's land lorsque Berlin était divisé. Cet immense espace vide situé en plein centre (la Potsdamer Platz était avant la guerre un des centres les plus importants de Berlin) a fait la joie des architectes — dont les célèbres Richard Rogers, Rafael Moneo, Renzo Piano, Arata Isozaki — qui ont pu se lancer dans les projets les plus fous. Le nouveau quartier qui s'y est construit est résolument tourné vers l'avenir ;
    • Le Sony-Center (remarquable coupole) avec le Musée du Film, la Kaiser-Saal et des cinémas (dont un IMAX) ;
    • Le complexe de Daimler avec notamment le centre commercial des Arcades (Arkaden), des cinémas (dont un IMAX), un théâtre musical et un casino ;
  • Le Kulturforum ;
  • La Philharmonie, salle de concert attitrée de l'orchestre philharmonique de Berlin, surnommée un temps « Le Cirque Karajan » par les Berlinois en hommage à celui qui en fut le chef de 1954 à 1989 ;
  • La Nouvelle Galerie Nationale de Berlin (Neue Nationalgalerie Berlin) ;
  • Le Tempodrom, avec le Liquidrom.
  • Le Mémorial aux juifs assassinés d'Europe, inauguré en mai 2005.
  • Un centre de documentation sur l'appareil de terreur du régime nazi doit être construit près de la Potsdamer Platz. Le travaux ont commencé le 2 novembre 2007. Le montant des travaux est estimé à 24 millions d'euros, une somme partagée entre l'État fédéral et la région. Le centre doit être construit à l'endroit où la Gestapo, la police secrète du régime nazi, les SS et les services de renseignement avaient installé leur quartier général<ref>Cécile Calla, A Berlin, un centre de documentation sort de terre sur l'ancien QG de la terreur nazie, Le monde, 4 novembre 2007</ref>.

Le quartier du gouvernement

Image:Kanzler21a.jpg
La chancellerie

Ce quartier se construit autour du Reichstag, où siège le Bundestag. Cette zone était déjà auparavant consacrée à la politique et à la diplomatie.

Il contient :

  • Le palais du Reichstag dans lequel siège le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand;
  • Les nouveaux bâtiments du parlement (commissions, bureaux des groupes parlementaires, présidence et bibliothèque) ;
  • La chancellerie ;
  • La Wilhelmstrasse (ministère des finances, ambassades britannique et française...) ;
  • Le quartier des ambassades (Botschaftsviertel) près du Tiergarten.

Autres quartiers

  • Petit château d'Humboldt (Humboldt-Schlösschen) Tegel ;
  • Château Biesdorf ;
  • Marzahn avec son moulin ;
  • Le Tierpark et le château de Friedrichsfelde ;
  • Château Köpenick — rouvert comme musée de l'art Renaissance, Baroque et Rococco — et l'île au château ;
  • Pavillon de chasse de Grunewald ;
  • Pavillon de chasse de Glienicke ;
  • Le pont qui enjambe la rivière Glienicke, devenu célèbre par l'échange de prisonniers et d'espions qui s'y faisait du temps de la guerre froide ;
  • L'île Pfaueninsel (île des paons) ;
  • Le Mur de Berlin avec la East Side Gallery dans le quartier de Friedrichshain ;
  • Le Checkpoint Charlie : le point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Le point de contrôle (ou une reconstitution) y demeure et un musée racontant les histoires de ceux qui s'évertuèrent à essayer de passer le mur a été aménagé à proximité.

Culture

Après la chute du mur de Berlin en 1989, de nombreuses maisons partiellement détruites pendant la Seconde Guerre mondiale et pas encore reconstruites se retrouvèrent au centre de Berlin. Elles se situaient à l'ouest dans l'ancien Berlin-Est. Ces lieux abandonnés en plein centre ville attirèrent beaucoup d'artistes et ils devinrent le sol fertile pour toutes sortes de cultures underground et autres contre-cultures. Des clubs s'y installèrent y compris le célèbre « Tresor », un des clubs techno les plus importants au monde.

La réputation du clubbing berlinois est reconnue et enviée dans le monde entier grâce à des discothèques légendaires, tel le fameux Kitkatclub et, plus récemment, le Berghain, deux institutions mondialement connues pour leur excellente programmation musicale combinée à une certaine liberté sexuelle de leur clientèle.

Ce développement culturel passe notamment par l'occupation d'immeubles désertés par des artistes alternatifs. L'exemple de la Tacheles Haus est sur ce point tout à fait remarquable. Berlin a donc une vie culturelle riche et très diverse. Spectacles et manifestations en tout genre sont nombreux. C'est une ville internationale, très ouverte et tolérante, multi-culturelle.

Aujourd'hui, Berlin doit faire face à de graves difficultés financières, mais les manifestations culturelles continuent. On peut noter le Carnaval des Cultures, un défilé de rue multi-ethnique annuel, ainsi que le CSD (Christopher Street Day), qui est la plus grande manifestation d'homosexuels en Europe centrale. Ces événements attirent des millions de Berlinois et sont soutenus par le gouvernement de la ville. Jusqu'en 2003, chaque été eut aussi lieu la Love Parade, le plus grand défilé d'amoureux de la musique techno, en plein centre-ville, dans le Tiergarten.

Bien que la population diminue et que le taux de chômage soit élevé, beaucoup de jeunes Allemands et d'artistes continuent à s'installer à Berlin, faisant de la ville la capitale de la jeunesse et de la culture pop d'Allemagne. D'ailleurs, en 2003, il a été annoncé que l'annuel Popkomm, une référence mondiale dans l'industrie musicale, aurait lieu désormais à Berlin, après s'être déroulé pendant 15 années à Cologne. De plus, la chaîne musicale MTV Allemagne a aussi déménagé son siège de Munich pour Berlin fin avril 2004.

Enfin, Berlin est aussi une référence pour le cinéma avec l'accueil chaque année en février de la Berlinale, festival international de cinéma dont la récompense suprême est l'Ours d'Or.

Quelques musées

Image:Schloss Charlottenburg.jpg
Schloss Charlottenburg

Île des Musées

Image:Stadtplan museumsinsel.jpg
L'Île des Musées en 1902

L'Île aux Musées abrite :

Quelques théâtres

Cinéma

Berlin accueille chaque année en février la Berlinale. Quelques films se déroulant à Berlin :

Opéras

Orchestres et chorales

Orchestres :

Chorales :

Universités

Autres établissements assimilables à des universités techniques :

Jardins Zoologiques

À Berlin il y a deux jardins zoologiques: Le Zoo de Berlin (Zoologischer Garten Berlin), fondé déjà en 1844, et le Jardin Zoologique de Berlin-Friedrichsfelde (Tierpark Berlin), fondé en 1954. Depuis la réunification de la ville de Berlin les deux institutions coopèrent intensivement et à partir du 31er janvier 2007 ils sont dirigés par un seul directeur.

Économie

Berlin est la ville la plus touristique d'Allemagne et accueille chaque année plus de sept millions de visiteurs.

Économie et politique y sont toujours étroitement liées : avant la chute du mur de Berlin, la partie occidentale de la ville survivait grâce aux subventions fournies par la RFA, qui couvraient plus de la moitié de son budget. Les salariés berlinois recevaient alors un Berlinzuschlag, une prime spécifique récompensant leur fidélité à Berlin. Désormais, les travaux de réhabilitation de la partie orientale et l'aménagement des futurs locaux du gouvernement, ne peuvent être financés uniquement par la ville, actuellement au bord de la faillite.

Par exemple, des pelouses municipales ne sont plus entretenues aussi souvent qu’avant, des piscines et des théâtres publics ont dû fermer. Les investisseurs étrangers ne sont pas venus s'installer si vite que l'on avait espéré et les rentrées fiscales restent maigres, comparées aux dépenses concernant une population connaissant un fort taux de chômage. Beaucoup d'entreprises de Berlin-Est ont dû fermer pour manque de productivité.

Historiquement, l'industrie a un poids important dans le développement économique de la ville. Des quartiers entiers sont nommés d'après des grands noms de l'industrie allemande, comme, notamment, Siemensstadt, bâti dans les années 1920 dans le quartier de Spandau pour les ouvriers de cette entreprise. Elle y a toujours son siège, contrairement à beaucoup d'autres sociétés berlinoises qui ont quitté la ville après la construction du mur, par peur d'être coupées de leurs fournisseurs et de leurs marchés.

La société de service laisse aussi des empreintes à Berlin et, parmi les employeurs importants aujourd’hui, on peut citer l'aéroport de Tegel. Néanmoins, la fonction publique reste encore longtemps le premier employeur de la ville.

Pour réduire les coûts administratifs et pour intégrer Berlin à son voisinage, une initiative visant à regrouper les Länder de Berlin et de Brandebourg (avec sa capitale Potsdam) a été finalement refusée par les populations consultées par référendum. Ainsi, Berlin affronte seule les défis économiques et politiques de la fin du XXe siècle, parmi lesquels la venue du gouvernement allemand.

Si Berlin est redevenue en droit la capitale de l'Allemagne dès le 3 octobre 1990, la décision de transférer les administrations et les parlementaires n'a été prise que le 21 juin 1991 et l'échéance repoussée pour le 1er janvier 2000. Berlin accueille donc le siège de la présidence (château de Bellevue) et de la chancellerie et son gouvernement (Reichstag et Bundestag), ce qui a constitué un des grands chantier du centre-ville.

Lorsque la reconstruction du nouveau quartier gouvernemental autour de la Potsdamer Platz sera achevée, et que les bureaux de Sony, Daimler Benz et autres multinationales seront utilisés, un bon coup de pouce économique sera donné, grâce à l'arrivée dans la capitale de plusieurs milliers de personnes.

Les transports dans Berlin

Image:F92 U-Bahn Berlin.JPG
Le U-Bahn, le métro berlinois

Berlin est très bien desservie par les transports publics : le réseau de trains urbains (S-Bahn), métro (U-Bahn), tramway (Straßenbahn) et de bus assure une couverture quasi-complète de la ville aussi bien de jour que de nuit. Le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de jours fériés, les métros et les S-Bahn fonctionnent même en continu pendant toute la nuit. Pendant la semaine des autobus remplacent les métros entre environ 1 h et 4 h 30. Berlin dispose également de 6 lignes publiques de ferry (bateau).

La ville est traversée d'est en ouest par le Berliner Stadtbahn. Sur cette ligne se trouvent notamment les stations de Ostkreuz, Warschauer Straße, Ostbahnhof, Jannowitzbrücke, Alexanderplatz, Hackescher Markt, Friedrichstraße, Hauptbahnhof (anciennement Lehrterbahnhof), Bellevue, Tiergarten, Zoologischer Garten, Charlottenburg et Westkreuz.

Image:Sbahn.jpg
Le S-Bahn berlinois

Récemment, de nombreux travaux ont eu lieu pour transformer l'ancienne gare de Lehrte renommée Hauptbahnhof (« gare centrale ») en véritable gare centrale : elle est devenue le nœud central de Berlin pour le transport ferroviaire et du S-Bahn sur l'axe est-ouest. Le raccordement à un axe de S-Bahn nord-sud plus dense et au métro (avec le prolongement de la ligne 5) est programmé. Une partie des travaux (notamment concernant la desserte de la gare par les transports urbains) est retardée, voire suspendue sine die, faute de financements, Berlin étant au bord de la faillite. La gare est entrée cependant en fonction pour le trafic régional interrégional et international le 28 mai 2006. La liaison Est-Ouest existante a été complétée par une liaison Nord-Sud (partie du Pilzkonzept, « concept du champignon »), les deux liaisons se croisant à la gare centrale.

Le réseau a été complété en 2002 par la remise en service de l'intégralité du chemin de fer de ceinture qui avait été divisé par le Mur puis mis hors service à Berlin-Ouest. Le S-Bahnring ou Ringbahn permet de faire le tour de la ville en 60 minutes exactement.

Image:Lage der Flughäfen in Berlin.png
Plan de Berlin avec les 3 aéroports

Après la construction du mur, les deux parties de la ville ont choisi leur propre moyen de transport. À l'Ouest, on a privilégié les lignes de métro de Berlin (U-Bahn). Les lignes historiques desservaient déjà avant-guerre majoritairement les quartiers occidentaux. Les autorités de Berlin-Ouest ont choisi de renforcer le réseau, offrant une desserte très rapide et fiable. A l'Est, une grande partie des transports se fait au moyen de tramways, qui n'existent plus à l'Ouest, même si des prolongements sont prévus. Plusieurs lignes de bus et de tram dites « métro » permettent aussi des déplacements rapides à travers la ville. Le prolongement de la ligne de ceinture M10 jusqu'à la gare centrale (ancienne gare de Lehrte) est en cours, et devrait ouvrir en 2008.

Concernant le réseau autoroutier, la ville ne connaît pour l'instant qu'une demi-rocade du côté ouest ; elle devrait à long terme être bouclée. Il existe une deuxième rocade qui fait le tour de la ville à une plus grande distance (l'autoroute A10) qui est le plus grand périphérique d'Europe.

Pour le transport ferroviaire, la Deutsche Bahn fait rouler des trains et des express régionaux ainsi que des ICE. Il y a aussi deux lignes de la compagnie InterConnex.

Pour le transport aérien, Berlin possède trois aéroports : Tegel, Schönefeld et Tempelhof. Tempelhof devrait fermer dans les années à venir (peut-être en 2006), suivi par Tegel. Schönefeld, en cours d'agrandissement, deviendra à terme le grand aéroport Berlin Brandenbourg International (BBI).

Sport

Berlin a accueilli les Jeux Olympiques d'été de 1936 et a été une des villes de la Coupe du monde de football de 2006 dont elle a accueilli la finale à l'Olympiastadion. Les Championnats du monde d'athlétisme 2009 se dérouleront également à l'Olympiastadion de Berlin. Le Marathon de Berlin se déroule chaque année en centre ville tout comme le meeting d'athlétisme ISTAF comptant pour la Golden League. Le WTA Tour, ensemble des tournois de tennis féminin, comprend l'Open d'Allemagne organisé annuellement dans la ville depuis 1979. Fondé en 1896, c'est un des plus anciens tournois de tennis pour femmes. La FIVB World Tour à choisi un site à proximité de l'Alexanderplatz pour présenter un tournoi annuel de Beach Volley.

Berlin est la ville du Hertha BSC Berlin, une équipe de football du championnat d'Allemagne de football, et de l’équipe de Basket-ball des ALBA Berlin (connu sous le nom des albatros de Berlin), qui ont gagné tous les championnats nationaux entre 1997 et 2003. Berlin est aussi la ville des Eisbären Berlin du Championnat d'Allemagne de hockey sur glace, une équipe qui à été fondé à l’époque de l’Allemagne de l’Est.

et des Berlin Thunder.
Club Sport Fondé en Ligue Stade Entraîneur
Modèle:Hertha Berlin Football 1892 Championnat d'Allemagne de football Olympiastadion Lucien Favre
ALBA Berlin Basket-ball 1989 Basketball-Bundesliga Max-Schmeling-Halle Henrik Rödl
Modèle:Eisbären Berlin Hockey sur glace 1954 DEL Wellblechpalast Pierre Pagé
Berlin Adler football américain 1979 GFL Friedrich-Ludwig-Jahnstadion ?

Personnages célèbres

À Berlin sont nés :

À Berlin sont décédés :

Jumelages et Partenariats


Divers

En 2005, Berlin avait le deuxième plus haut taux de délinquance d'Allemagne (15 002 délits pour 100 000 habitants)<ref>Courrier International, web, 16/05/2006</ref>

Voir aussi

Notes et références

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Bibliographie

  • Alfred Döblin, Berlin, Alexanderplatz, Gallimard, 1981 (ISBN 2-07037-239-1)
  • Anonyme, Une femme à Berlin, Gallimard, coll. « Témoins », 2006.
  • Régine Robin, Berlin chantiers : Un essai sur les passés fragiles, Stock, 2001 (ISBN 2-23405-335-Image:Cool.gif
  • Jean-Michel Palmier, Retour à Berlin, Payot, 1989 (ISBN 2-228-88212-7)
  • Magnus Hirschfeld, Les Homosexuels de Berlin, 1908. Notes, préface et nb. annexes de Patrick Cardon. Inclus : Ruth Margarete Roellig, Les Lesbiennes de Berlin, 1928. Lille: QuestionDeGenre/GKC, 2001.
  • Ruth Margarete Roellig, Les Lesbiennes de Berlin, 1928. Préf. Magnus Hirschfeld. Description contemporaine des cabarets lesbiens de Berlin. Texte original et trad. de Charles Adam. Illustrations. Couv. quadri d'après l’originale. 150 pp. Lille: QuestionDeGenre/GKC, 2001.

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