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République démocratique du Congo

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Modèle:Infobox Pays Le Congo (RDC), la République démocratique du Congo en forme longue, est un vaste pays d’Afrique centrale qui s’étend de l’océan Atlantique au plateau de l’est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le nord du pays est un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l’est du pays borde le grand rift est-africain, domaine des montagnes, des collines, des grands lacs mais aussi des volcans. Le sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerai. À l’extrême ouest, une quarantaine de kilomètres au nord de l'embouchure du fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique. Le pays partage ses frontières avec l’enclave de Cabinda (Angola) et la République du Congo à l’ouest, la République centrafricaine et le Soudan au nord, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’est, la Zambie et l’Angola au sud<ref>Situation géographique Congo-Kinshasa</ref>. Ces frontières sont dues aux conquêtes de Léopold II de Belgique, qui légua son territoire à la Belgique en 1908. Les populations congolaises obtiennent leur indépendance en 1960. Joseph-Désiré Mobutu prend le pouvoir, et transforme la République en dictature kleptocratique. Par souci d’authenticité africaine le pays fut rebaptisé Zaïre de 1971 à 1997. En 1997 une coalition dirigée par Laurent-Désiré Kabila renversa Mobutu, mais les coalisés se brouillèrent plongeant le pays dans une guerre de succession à Mobutu, le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale.

Plus de 500 ethnies de groupes noirs africains différents forment la population du pays. C'est une ancienne colonie belge : le Congo belge, indépendant depuis 1960. Son économie est principalement du secteur primaire (agriculture et exploitation minière). Le français est sa langue officielle et quatre langues bantoues (kikongo, lingala, tchiluba, swahili) sont des langues nationales.

On appelle généralement ce pays sous sa forme longue République démocratique du Congo, RDC ou Congo-Kinshasa (autrefois Congo-Leopoldville, l'ancien nom de Kinshasa), du nom de sa capitale Kinshasa, afin de ne pas le confondre avec l'autre Congo ou Congo-Brazzaville ou République du Congo.

Sommaire

Histoire

Préhistoire

Les plus anciennes traces de peuplement au Congo sont associées à un Pré-Acheuléen, découvert sur les sites archéologiques de la Mulundwa au Katanga, de Katanda 2 et de Sanga 5 au Kivu. Les galets taillées ou choppers ont un âge estimé à plus de 200 000 ans, sans qu'il soit possible d'être plus précis aujourd'hui.

Le territoire de la RDC était anciennement peuplé uniquement par des chasseurs-collecteurs, peut-être en partie ancêtres des peuples pygmées actuels. Entre les traces d'un Pré-Acheuléen et l'arrivée des premiers villageois, le Congo sera toujours occupé par des groupes nomades, chasseurs-collecteurs, tailleurs de pierre, de cultures différentes.

L'Acheuléen est attesté par de nombreuses découvertes isolées de bifaces et de hachereaux ainsi que par le site de La Kamoa au Katanga.

Durant le deuxième millénaire avant J.C., le nord de l'Afrique équatoriale vit une vague de migrations de populations productrices de nourriture, néolithiques, parlant pour certaines des langues bantoues. Entre - 3 500 et - 2 000 ans, une première occupation villageoise dont l'épicentre se trouvait au sud-Cameroun, aboutit à l'installation d'un mode de production néolithique dans le nord et l'ouest de l'Afrique centrale. Au Congo, les premières traces de ces populations se matérialisent vers - 2 600 ans par la dite 'Tradition Imbonga' près de Mbandaka et du lac Tumba, et par la 'Tradition Ngovo' au bas-Congo à partir de - 2 300 ans. De l'autre côté du pays, au Kivu, on voit apparaître des villages de la 'Tradition Urewe'. Ces villages ne sont que l'extension occidentale de communautés productrices de nourriture, métallurgistes, installées surtout en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, dans l'ouest du Kenya et de la Tanzanie ; les plus anciennes traces y sont datées de - 2 600 ans.

La métallurgie du fer se développe de manière indépendante à ces installations, les plus anciennes traces se découvrent en Afrique centrale au nord-ouest (sud-Cameroun et zone de Bouar en Centrafrique), et au nord-est (Région Interlacustre). Au Congo, le fer n'est pas connu dans la région occupée par la 'Tradition Imbonga' ; ce n'est que plus tard vers - 2 000 ans que l'on travaillera ce métal (sites de Pikunda et de Munda). Vers la même époque, le bas-Congo connaît ses premières fontes du fer dans le cadre de la 'Tradition Kay Ladio' qui suit dans le temps la 'Tradition Ngovo'. Au Kivu, dès l'installation des premières communautés villageoises, il est probable que le fer est présent, comme l'attestent les nombreux fours de réduction du fer bien connus au Rwanda et au Burundi.

Plus tard, comme l'indiquent des recherches allemandes sur les affluents du fleuve Congo, ces premières populations vont lentement coloniser le cœur de la forêt équatoriale en suivant les axes des cours d'eau de l'aval vers l'amont ; des travaux espagnols dans l'Ituri suggèrent qu'il faut attendre - 800 ans pour rencontrer les premiers villages dans certains secteurs de la forêt.

Royaumes et empires

Vers la fin du Moyen Âge, différentes populations, alors organisées en chefferie, s'édifient en royaumes (luba, kuba, lunda, kongo, etc.) qui, pour certains, voient leurs apogées correspondre avec les premiers contacts avec les Européens du Modèle:XVe siècle. Cette période est marquée par différents royaumes marchands, commerçant avec les esclavagistes sur la côte et entre eux à l’intérieur du continent. Certains royaumes s’étendent sur plusieurs milliers de kilomètres et possèdent des réseaux commerciaux par delà leurs frontières. Ces populations ne connaissaient pas la propriété privée, la terre cultivée en groupe ne se vend pas, les différents royaumes n’ont pas de frontières exactes. Les rois ou empereurs n’ont pas de véritable pouvoir. Ce sont plutôt les chefs de villages qui ont de l’autorité. Les royaumes sont plutôt le résultat d’unions temporaires de différents regroupements de villages de même langue pour se défendre contre une ethnie voisine.

La traite des noirs s’étend jusqu’à l’intérieur du continent et correspond, avec la traite de l’ivoire, à l’essor économique ou au déclin des différents royaumes. Elle a eu surtout un impact démographique sur l’est du pays et a fait pâtir la tradition orale. Les Européens se limitèrent aux régions côtières jusqu’à la moitié du XIXe siècle. A l’est du pays, aujourd’hui Ituri et Kivu, les Arabo-swahili répandirent l’islam et pratiquèrent également la traite négrière.

Colonisation

Congo belge

Dès les années 1940, dans ce qui était alors le Congo belge, deux tendances indépendantistes importantes se manifestaient dans la capitale Léopoldville : celle des « gens d'en bas » (Bas-Congo et Bandundu) parlant le kikongo et celle des « gens d'en haut » parlant le lingala, venant de l'Équateur d'abord et finalement de tout l'intérieur du pays. Dans la première catégorie se forma en 1949 une association d'abord culturelle et finalement politique, l'Alliance des Bakongo (ABAKO), dont Joseph Kasa-Vubu devint président en 1954. Son rêve devint de rétablir l'ancien royaume Kongo de l'époque portugaise, en fait celui des Bakongo. Cette tendance se durcit très vite et réclama bientôt l'indépendance immédiate tout en demeurant fédéraliste lorsqu'il s'agit plus tard de discuter le problème du reste du Congo. Les évolués « d'en haut », venant de régions plus diversifiées et séduits par le « plan de 30 ans pour l'émancipation de l'Afrique » du Professeur belge Van Bilsen, publié en 1956, étaient aussi désireux de maintenir le grand Congo unitaire. Leur manifeste dans ce sens publié le Modèle:1er juillet 1956 fut vigoureusement combattu par l'ABAKO dès son assemblée générale du 23 août 1956. Le plan de 30 ans est déclaré utopique : « la nationalisation des grandes compagnies vivrières et agricoles comme des parastataux est souhaitable. Puisque l'heure est venue, il faut accorder aujourd'hui même l'indépendance immédiate ! »
La Belgique, qui croyait à la progressivité de la transition vers l'indépendance organisa les premières élections à l'échelon communal, limitées aux grandes villes en 1957. L'ABAKO triompha inévitablement à Léopoldville et cela impressionna certains unitaristes, tel Patrice Lumumba, un Tetela du Kasaï, intelligent et idéaliste, qui ne tarda pas à fonder son propre « mouvement national congolais » MNC-Lumumba, plus revendicatif que celui du MNC-Kalonji, Albert Kalonji étant aussi un Kasaïen unitariste. Ces jeunes rivalités politiques confrontées aux structures tribales compliquées du Congo allaient former un mélange détonant qui détruirait au bout de cinq années la première démocratie parlementaire congolaise. On ne peut que rappeler ici quelques épisodes saillants :

  • émeutes de Léopoldville (4 -7 janvier 1959) provoquées par l'interdiction tardive d'un meeting de l'ABAKO. Arrestation de Kasa-Vubu le 12 janvier. Il sera libéré le 14 mars.
  • Le 13 janvier, déclaration gouvernementale annonçant l'intention belge de réaliser rapidement l'indépendance du Congo unitaire. L'ABAKO rejette cette déclaration deux jours plus tard.
  • La suite de l'année 1959 voit d'abord l'autorisation des partis congolais, suivie d'élections générales sur l'ensemble du territoire congolais marquées par toutes sortes de manœuvres de ces partis dont se dégagèrent 3 pôles : un Cartel des nationalistes fédéralistes formés de 6 partis séparatistes ou autonomistes dont l'ABAKO et le MNC - Kalonji, le pôle du MNC-Lumumba et finalement celui de l'homme fort du Katanga, Moïse Tshombé, conscient de la force économique de sa région et de l'intérêt de s'entendre avec l'Union Minière (tout comme Kalonji vis-à-vis des exploitations de diamant au Kasaï). Parmi les partis qui émergent on retrouve le PSA (Parti Solidaire Africain d'Antoine Gizenga), ainsi que le PNP(Parti National du Peuple conduit par Albert Delvaux et Laurent Mbariko).
  • Au moment de l'indépendance du pays, le roi des Belges se rendit en personne à Léopoldville (future Kinshasa) pour assister aux cérémonies consacrant la fin de l'union coloniale entre la Belgique et le Congo, et marquant la naissance sur la scène internationale de ce nouvel État francophone (langue officielle) d'Afrique.
  • Une précision linguistique s'impose s'agissant des bakongo. Le ba dans les bakongo doit être considéré comme article défini (pluriel de mu) : le et les. Exemple : muntu désigne la personne ou l'homme. Bantu désigne les hommes ou les personne. Donc les bakongo, une redoudance des artiles les désignent donc le peuple de Kongo et non les gens d'en bas ou d'en sous comme le dit souvent les écrivains occidentaux, faute de comprende le kikongo langue parlée par ce peuple.

Congo et Zaïre

L'assassinat de Patrice Lumumba en 1961 et la reprise du Katanga et du Sud-Kasaï (qui avaient fait sécession au lendemain de l'indépendance) marqueront le début de l'ascension de Mobutu Sese Seko. Celui-ci s'emparera définitivement du pouvoir en 1965.

Zaïre fut entre 1971 et 1997 le nom porté par l'actuelle République démocratique du Congo, ainsi que par sa monnaie et par le fleuve qui donne au pays son seul accès à l'océan Atlantique

Le Congo belge devint indépendant en 1960 en tant que « République du Congo », tandis que l'ancienne colonie française voisine du Moyen-Congo adoptait le titre de République congolaise. Le titre « République démocratique » fut adopté en 1966, mais les deux pays étaient généralement distingués par leur capitale, à savoir Congo-Léopoldville et Congo-Brazzaville.

Dans les années qui suivirent la prise du pouvoir par le général Joseph-Désiré Mobutu, ce dernier entama à partir de 1972 une campagne d'« authenticité ». Le pays fut renommé « République du Zaïre », d'après un mot local pour rivière. Le général Mobutu devint Mobutu Sese Seko et obligea tous ses concitoyens à adopter des noms africains (suppression des prénoms à connotation occidentale, et rajout d'un « postnom »). L'abacost est promulgué. Une nouvelle monnaie - le zaïre divisé en 100 makuta (singulier likuta) - remplaça le franc. De nombreuses villes furent rebaptisées :

Ancien nomNom congolais
Léopoldville Kinshasa
Stanleyville Kisangani
Élisabethville Lubumbashi
Jadotville Likasi
Albertville Kalemie
Cocquilhatville Mbandaka
Costermansville Bukavu
Bakwanga Mbuji-Mayi
Luluabourg Kananga
Banningville Bandundu
Nouvelle Anvers Makanza
Port Francqui Ilebo
Paulis Isiro
Thysville Mbanza-Ngungu
Ancien nomNom congolais
Leverville Lusanga
Baudoinville Moba
Ponthierville Ubundu
Banzyville Mobayi-Mbongo
Cattier Lufu-Toto
Élisabetha Lukutu
Charlesville Djokupunda
Aketi Port-Chaltin Aketi
Bomokandi Bambili
Kilomines Bambumines
Moerbeke (Bas-Congo) Kwilu-Ngongo
Sentery Lubao
Vista Nsia Mfumu
Wolter Luila

À partir de 1974, de nombreux biens des étrangers sont confisqués ("zaïrianisation"). C'est le prélude au départ de nombreux étrangers qui quittent le pays. L'économie commence à péricliter.

Le régime semble absent dès les années 1990.

Mobutu est renversé par Laurent-Désiré Kabila en 1997 lors de la Première guerre du Congo, le pays retrouva son nom de République démocratique du Congo.

Actuellement l'ONU maintient la présence de militaires de différents pays dans le cadre de la MONUC. Mais les violences continuent. La guerre aurait fait 3,8 millions de morts (chiffres d'un responsable congolais commentant un rapport de la commission des droits de l'Homme de l'ONU, 2003 <ref>Rapport de la commission des droits de l'Homme de l'ONU, 2003</ref>).

Politique

Image:Kabila serment.jpg
Prestation de serment de Joseph Kabila le 6 décembre 2006

Constitution :

Président (liste) :

Premiers ministres (liste) :

Gouvernement (liste) :

Provinces

Le pays est divisé en 11 provinces. La constitution de la Modèle:IIIe} République prévoit 26 provinces, celle-ci seront effective une fois les institution de la nouvelle république en place.

  1. Bandundu
  2. Bas-Congo
  3. Équateur
  4. Kasaï-Occidental
  5. Kasaï-Oriental
  6. Katanga
  7. Kinshasa
  8. Maniema
  9. Nord-Kivu
  10. Orientale
  11. Sud-Kivu

Géographie

Le pays s’étend de l’Océan atlantique au plateau de l’est et correspond à la majeur partie du bassin du fleuve Congo (Zaire) véritable colonne vertébrale du pays. Troisième plus grand pays d'Afrique, grand comme quatre fois la France, quatre-vingt fois la Belgique, 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), une fois et demie plus que le Québec (Canada)<ref>Situation géographiqueCongo-Kinshasa</ref>. ou encore grand comme le côté des États-Unis à l'Est du Mississippi, c’est le 12e état du monde par sa taille. Le pays souffre d'un manque de voies de communication fiables.

En raison de sa grande superficie, de ses énormes richesses et de son importante population, la République Démocratique du Congo est l’un des «géants» de l’Afrique, avec l’Égypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud au centre de l'Afrique<ref>Situation géographique Congo-Kinshasa</ref>. Elle est traversée par l'équateur et comprend trois climats : le climat équatorial, le climat tropical et le climat de montagne.

Elle est presque totalement traversée par le deuxième plus grand fleuve d'Afrique. Elle a deux fleuves avec des multiples affluents.

Économie

Image:Democratic Republic of the Congo GDP evolution-fr.svg
Taux de croissance du PIB et volume et de PIB par habitant

Autrefois les régions congolaises étaient impliquées dans le commerce triangulaire, la déportation d´esclaves contre des produits finis ou des fruits d´Amérique était assurée par les trafiquants arabes et portugais. Ceci a enlevé la main d´œuvre dont les sociétés africaines avaient besoin pour se développer, mais a permis aux Arabes et aux Américains de bâtir des économies puissantes(Brésil, États-Unis).En cela l´esclavage fut un véritable plat d´Esaü.

Depuis la colonisation belge, l’économie est fortement tournée vers l’exportation, notamment grâce aux produits miniers. Aucune industrie de pointe n’a été développée : elles n'étaient pas désirées par les colonisateurs qui souhaitaient laisser le Congo dépendant, et les indépendantistes n’ont pas pu les développer. Par exemple, le cuivre est extrait en grandes quantités, mais il doit être exporté pour être traité, avant de revenir importé sous des formes finies (câbles, fils électriques…).
Le tourisme a été ruiné par les guerres civiles.
La majeure partie de la population reste alors active dans l’agriculture.
L´élite politique de Mobutu a détourné énormément d´argent des caisses de l'état, en effet tous les hauts fonctionnaires Mobutistes possédaient des avoirs dans presque tous les pays industrialisés et ont fait du Congo/Zaire un des pays les plus endettés d´Afrique.

Dans le détail, la République Démocratique du Congo possède un important potentiel de ressources naturelles et minérales. Son économie s’est cependant drastiquement ralentie depuis le milieu des années 1980 mais la libéralisation du secteur minier permet un redécollage.
L’agriculture reste le principal secteur de l’économie. Les principales ressources agricoles sont le café, le bois (afromosia, ébène, wengé, iroko, sapelli, sipro, tiama, tola, kambala, lifaki…) et le caoutchouc.
Les principales exploitations de cuivre et de cobalt sont dominées par la Gécamines et de ses partenariats.
Le diamant industriel est extrait par la MIBA.

Voici une liste des ressources minières par province:

  • Diamant : Kasaï Oriental, Kasaï Occidental, Bandundu, Équateur, Province Orientale.
  • Or : Province Orientale, Maniema, Katanga, Bas-Congo, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Équateur.
  • Cuivre : Katanga.
  • Étain : Katanga, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema.
  • Colombo tantalite (Coltan) : Nord-Kivu, Sud-Kivu, Katanga, Maniema.
  • Bauxite : Bas-Congo.
  • Fer : Banalia, Katanga, Luebo, Kasaï-Oriental.
  • Manganèse : Katanga, Bas-Congo.
  • Charbon : Katanga.
  • Pétrole : Bassin côtier de Moanda (en exploitation), la Cuvette Centrale, Ituri, Bandundu (indices)
  • Gaz méthane : Lac Kivu
  • Schistes bitumeux : Mvuzi(dans le Bas-Congo)
  • Cobalt : Katanga.

Mais le pays ne compte pas eulement une industrie miniére,les grandes villes comptent aussi des industrie alimentaire,textile,chimique,de montage(chanimetal)et des chantiers navales. L’industrie des télécommunications sans fil était d’abord sous le monopole de la compagnie Télécel et depuis la libéralisation, est partagé par des sociétés comme Starcel Congo, Vodacom, Celtel, SAIT Telecom (Oasis), Congo Chine Télécoms, Sogetel, Supercell, Tigo etc.

Démographie

Vu sa taille le Congo est peu peuplé<ref>20 habitants au kmModèle:2, identique avec le Brésil, tandis que l'Indonésie a 100 habitants pour des surfaces boisées identiques)</ref>, la population se concentre sur les plateaux, dans la savane près des fleuves et des lacs, le nord et le centre du pays, domaine de la jungle sont quasiment vides. L’exode rural à gonflé les villes et surtout Kinshasa. Les grandes agglomérations sont Kinshasa (8 millions d’habitants), Lubumbashi, Kisangani, Mbuji-Mayi, Kananga, Mbandaka, Bukavu, etc.

La traite esclavagiste des Portugais à l’Ouest et celle des Arabo-swahilis à l’Est a considérablement vidé un territoire grand comme l’Europe de l’Ouest. Le régime de Léopold II a conduit à des massacres de grande ampleur et encore plus diminué la population. Ce n’est qu'avec la crise de 1929 et la fin de la seconde guerre mondiale que la population commence à augmenter rapidement. Le régime de Mobutu a encouragé la natalité d’après le slogan « plus de population pour avoir plus de poids sur la scène internationale ». Avoir beaucoup d’enfants assure, à l’époque, une meilleure retraite et plus de respect dans la société.
L’explosion démographique a transformé le Congo des années 1960 et ses 15 millions d’habitants en géant d'une cinquantaine de millions d’habitants. La population est caractérisée par sa grande jeunesse, plus de la moitié des habitants ont moins de 20 ans. Durant la guerre inter-africaine (1997-2005) 3,9 millions de Congolais sont décédés majoritairement de maladies infectieuses dues à la malnutrition et l’exode. C’est le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le peuple congolais est composé de plus de plusieurs centaines d’ethnies ou tribus – certains donnent le nombre de 200 <ref name="CIA">(en) The World Factbook, CIA (2006)</ref>, 250 <ref>(fr) Aménagement linguistique dans le monde : Congo-Kinshasa</ref>,<ref>(fr) Profils Culturels : Du Congo au Canada</ref>, plus de 365<ref>(fr) Comité national de l’AIV : Rapport final (PDF)</ref>,<ref>(fr) Bruxelles Export : République Démocratique du Congo</ref>, 400 <ref>(fr) ONU, Conférence mondiale contre le racisme, Ntumba Luaba Lumu, Ministre des Droits de l’Homme</ref> ou 450 <ref>(fr) Discours du Président de l'Assemblée Nationale de la RDC, Olivier Kamitatu Etsu, à l'occasion de la Conférence Internationale sur le Fédéralisme (PDF)</ref>,<ref>(fr) Constitution : le Pprd joue et gagne, Le Potentiel</ref>– formant différents groupes. Notons néanmoins que nombreuses langues et cultures de petites ethnies ont tendance à disparaître au profit de celles des grosses ethnies.

Groupe Bantou (80 % de la population) :

Groupe Soudanais :

Groupe Nilotique :

Groupe Chamite :

Groupe Pygmée :

Image:Congo dem demographie.png
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Correction: Les Tutsi sont constitués par le groupe Nilotique et chamite, et ne font pas parti du groupe "Bantou". Sources: publication :www.kspdemocongo.org

Social

Education et Recherche

Du fait de la carence de l’État, le système éducatif est essentiellement financé par les parents. Le taux de scolarisation est de 52 pour cent et le taux général d’analphabétisme (en 2004), très élevé – 33.2 pour cent –, atteint 43.3 pour cent chez les femmes. La scolarisation primaire a diminué à cause de l’isolement des régions, de l’incapacité croissante des parents à payer les frais scolaires, du manque d’entretien des infrastructures, du manque de manuels scolaires et de la baisse de la qualité de l’instruction. Les instituteurs perçoivent un salaire de moins de 20 dollars par mois. Le programme national prévoit l’école universelle à l’horizon 2015, mais l’objectif ne paraît malheureusement pas crédible<ref>Perspectives économiques en Afrique, RDC 2005</ref>. La recherche scientifique et technologique est menée tantôt sous la direction du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et tantôt sous la direction du Ministère de la Recherche Scientifique et Technologique.

Santé

De manière générale, les indicateurs sociaux ont des niveaux préoccupants : le taux de mortalité infantile est passé de 125 pour mille en 1990 à 170 pour mille en 2000, le taux de mortalité maternelle de 800 décès pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à 2 000 décès pour 100 000 naissances actuellement, l’espérance de vie était de 42 ans en 2002 contre une moyenne africaine de 51 ans, l’accès aux services de santé de base est inférieur à 26 pour cent. Le paludisme fait des ravages en RDC.

De plus, des maladies autrefois éradiquées comme la trypanosomiase, la lèpre et la peste ont resurgi, et la pandémie du VIH/SIDA touche plus de 4 pour cent de la population entre 15 et 49 ans. Le chiffre pourrait s’élever à 20-22 pour cent dans les provinces orientales où il y a encore quelques troubles. Selon les dernières estimations, environ 750 000 enfants ont perdu au moins un de leurs parents en raison de la maladie<ref>Ibidem</ref>.

Cette situation perdure dépuis déjà des décennies.

Pauvreté et inégalité

La République démocratique du Congo est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec des inégalités très marquées malgré ces multiples et diverses richesses. Cette situation trouve pour la plupart l'explication dans des différents conflits à des effets dévastateurs qu'a connu ce pays.

Les violations des droits humains, - résultat des conflits armés - en particulier des enfants et des femmes, ont eu des répercussions très profondes au sein des populations. En 2002, 80 pour cent de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté fixé à 2 dollars par jour. Près de 44 pour cent des femmes et environ 22 pour cent des hommes n’ont aucun revenu. Les disparités régionales sont très fortes. Les populations de l’Est du pays vivaient en moyenne avec 32 dollars par an et par habitant alors que celles du Sud disposaient de 138 dollars et celles de la province de Kinshasa, de 323 dollars, dix fois plus qu’à l’Est. La pauvreté se manifeste par la malnutrition qui touche entre 30 et 50 pour cent des femmes et des enfants. Au total, 16 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire. De nombreux groupes vulnérables se sont formés (réfugiés, orphelins, enfants déscolarisés ou enfants soldats) qui manquent de soins et de nourriture<ref>Ibidem</ref>.

Statut de la femme

Le Comité de l'Organisation des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) s'inquiète du fait que, durant la période de transition une fois la guerre terminée, l'État ne considère pas la promotion des droits humains des femmes et de l'égalité entre les sexes comme une priorité.<ref>Observations finales du Comité : Democratic Republic of the Congo. 25/08/2006. CEDAW/C/COD/CO/5. (Concluding Observations/Comments)

  </ref>


Un rapport préparé par l'association Africaine de défense des droits de l'homme et discuté lors de la 36e réunion du CEDAW est édifiant quant à la condition des femmes en RDC.<ref>Situation des droits de l’Homme en République démocratique du Congo

  </ref>

Le contexte de guerre a encore accru la précarité des femmes et la violence contre les femmes semble être perçue par de larges pans de la société comme un phénomène normal.
En juillet 2007, Le comité international de la croix rouge a exprimé son inquiétude concernant la situation dans l'Est de la RDC.<ref>République démocratique du Congo : le CICR vient en aide aux victimes de la violence armée au Sud-Kivu

  </ref>

Selon Yakin Ertürk, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence, qui a visité, entre autres, la province du Sud-Kivu en juillet 2007, la violence contre les femmes au Nord et au Sud Kivu est d'une « brutalité inimaginable ». «Des groupes armés attaquent les communautés locales, pillent, violent, emmènent les femmes et les filles comme esclaves sexuelles et les soumettent au travail forcé a déclaré Ertürk.<ref>L'Experte de l'ONU sur la violence à l'égard des femmes exprime sa grave préoccupation après sa visite en RDCongo

  </ref>

Une initiative locale initiée par des femmes, a Bukavu, vise à offrir aux femmes une chance de guérir leurs blessures du passé et leur permet par le travail de devenir économiquement indépendantes.<ref>[http://womenof.ourcongo.net/bukavu/0708amina.htm The Bukavu Women's Trauma Healing and Care Centre]

  </ref>

Culture

La culture congolaise est très diverse car le Congo-Kinshasa est composé d'une centaine de groupes ethniques, en majorité bantous, et s'étend de l'embouchure du fleuve Congo, puis dans la forêt du bassin du Congo jusqu’à la région des grand-lacs et la savane.
Depuis la fin du XIXe siècle, les modes de vie traditionnels de la région ont changé à cause du colonialisme, la lutte pour l'indépendance, le règne long de Mobutu, et récemment, la Première et Seconde Guerres du Congo. Malgré cela, les traditions et la culture congolaises ont su garder leur individualité. Plus de 60% des habitants vivent dans des zones rurales. 30% de ceux qui vivent en zone urbaine sont culturellement ouvert à, ou influencé par l'Occident.

La bibliothèque rétrospective de la Rd-Congo : 1960-2004, éditée par les Presses de la Médiathèque francophone de la Funa recense plus de 9 000 notices bibliographiques, plaçant la République démocratique du Congo parmi les premiers pays d’Afrique francophone dans la publication d'œuvre.

Langues

Avec ses 62 660 551 d’habitants, le Congo-Kinshasa est considéré comme le «premier pays francophone du monde», après la France<ref>Situation gégographique Congo-Kinshasa</ref>.Mais seulement une minorité parle couramment le français, et ce bien que l'éducation secondaire soit en français à travers le pays. <ref> International Handbook of Reading Education, John Hladczuk, William Eller, Greenwood Press, 1er juillet 1992. ISBN 0313262535</ref>

La population du Congo parle plus de 200 langues<ref>Sur le plan linguistique, cette ancienne colonie belge est l'un des pays les plus multilingues de toute l'Afrique. En effet, l'Atlas linguistique du Zaïre dénombre 221 langues pour une population totale (estimée en 1996) à 42,2 millions d’habitants, c'est-à-dire une langue par tranche de 190 000 locuteurs. Cependant, 186 langues appartiennent à la seule famille bantoue et elles sont parlées par plus de 80 % de la population congolaise. Les autres langues sont représentées par la famille nilo-saharienne...Tous les Congolais parlent l'une des quelque 200 langues «ethniques»Données démolinguistiques -Les langues Congo-Kinshasa</ref>, voire plus de 400 dialectes. La majorité des Congolais parle plusieurs langues. Généralement ils parlent couramment une langue et se débrouillent dans une ou plusieurs autres, souvent une des langues nationales.

Jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Modèle:Nwt
4 janvier journée des Martyrs de l'indépendance
16 et 17 janvier journées des Héros National et de leurs compagnons d'infortune
30 juin date anniversaire de l'indépendance
16 février journée des Martyrs de la Démocratie
Modèle:1er mai journée internationale du travail
17 mai date anniversaire de la libération du Peuple de la tyrannie

Divers

Le code pays (nom de domaine Internet), ZR, est obsolète (la République démocratique du Congo a pour code pays CD).

Codes

La République démocratique du Congo a pour codes :

Voir aussi

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Histoire & politique

Bibliographie

  • Guy Vanthmesche, La Belgique et le Congo. empreintes d'une colonie (1885-1980), Complexe, 2007.
  • Marie-France Cros et François Misser, Géopolitique du Congo (RDC), Complexe, 2006.
  • Edouard Mendiaux, Histoire du Congo. Des origines à Stanley, Bruxelles, Charles Dessart Editeur, 1961, 248p.
  • Gaston-Denys Perier, Moukanda, Choix de lectures sur le Congo et quelques régions voisines, Bruxelles, Office de publicité, 1924, 372p.

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Références

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