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Français

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Modèle:Autre1 Modèle:Infobox Langue

Le français est une langue romane parlée en France, dont elle est originaire (la « langue d'oïl »), ainsi qu'en Afrique francophone, au Canada (principalement au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Ontario), en Belgique (en Région wallonne et à Bruxelles), en Suisse, au Liban, en Haïti et dans d'autres régions du monde, soit au total dans 51 pays du monde ayant pour la plupart fait partie des anciens empires coloniaux français et belge.

La langue française est un attribut de souveraineté en France : c'est la langue de la République française (article 2 de la Constitution de 1958). Elle est également le principal véhicule de la pensée et de la culture française dans le monde.

Parlée par environ 265 millions de personnes selon les estimations officielles<ref name="locuteur"/>, elle est une des deux seules langues internationales à être présentes et enseignées sur les cinq continents, une des six langues officielles et une des deux langues de travail (avec l'anglais) de l'Organisation des Nations unies, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales, dont l'Union européenne. Après avoir été la langue de l'Ancien Régime, des tsars de Russie en passant par les princes de l'Allemagne, jusqu'aux rois d'Espagne, elle demeure une importante langue de la diplomatie internationale aux côtés de l'anglais.

La langue française a cette particularité que son développement et sa codification ont été en partie l'œuvre de groupes intellectuels, comme la Pléiade, ou d'institutions, comme l'Académie française. C'est une langue dite « académique ». Toutefois, l'usage garde ses droits et nombreux sont ceux qui malaxèrent cette langue vivante, au premier rang desquels Molière : on parle d'ailleurs de la « langue de Molière ».

Sommaire

Histoire de la langue française

L'histoire de la langue française commence avec l'invasion de la Gaule par les armées romaines sous Jules César en 59 av. J.-C. La Gaule était alors peuplée d'une multitude de tribus celtes qui parlaient une variété de langues. Après la conquête du pays en 51 av. J.-C., et au cours des siècles suivants, la langue des Romains fut peu à peu adoptée par tous.

Linguistiquement, le développement du français ancien, ou protofrançais, à partir du latin vulgaire se distingue par une série complexe de transformations phonétiques et par la réduction des cas grammaticaux par rapport au latin. On estime généralement que la version romane des Serments de Strasbourg de 842 est le premier texte écrit en français (ou romana lingua ou encore roman). La première mention de l'existence d'une langue romane ne date que de 813, lors du Concile de Tours. Il faut attendre entre 880 et 881 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie, encore qu'on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que du français lui-même, le "français" ayant été un dialecte parmi plusieurs au Moyen Âge, appelé le "franceis / francois" alors.

Modèle:Contexte nécessaire Ce changement est important car tout au long du Modèle:XVIIe siècle le français va s'imposer de plus en plus comme langue scientifique et comme langue d'enseignement. Le Discours de la méthode (1637) de René Descartes constitue de ce point de vue une étape importante car il s'agit d'un des premiers essais philosophiques écrits en français et non en latin. Il est à noter que les méditations sur la philosophie première ont été écrites en latin. En réalité, René Descartes avait été censuré dans ses Méditations métaphysiques, il avait donc réécrit son livre et publié sous le nom Le Discours de la méthode en français, sachant que les élites ne liraient pas son livre car écrit en langue vernaculaire tandis que les lettrés ouverts à ses idées pouraient le lire sans craindre la menace de la censure.

En Europe, le français était une langue diplomatique de premier plan et de plus enseignée traditionnellement à certaines élites. La Seconde Guerre mondiale constitue un tournant, tant par le massacre d'élites francophiles en Europe de l'Est, que par la montée en puissance de l'anglais comme langue véhiculaire internationale<ref>"Le français face à la mondialisation"</ref>.

Le 7 janvier 1972, le gouvernement français promulgue le décret n° 72-9 relatif à l'enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l'enrichissement du vocabulaire français.

La maintenance de la langue française est suivie par : l'Académie française, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLF), le Service de la langue française (Belgique), l'Office québécois de la langue française (OQLF), les Conseils supérieurs de la langue française de France, de Belgique et du Québec.

Voir aussi

Approche linguistique du français

Vocabulaire

La majorité du fonds lexical français provient du latin (en tant que langue-mère) ou bien est construit à partir des racines gréco-latines. De nombreux termes possèdent un synonyme, l'un venant de la racine latine ancienne, l'autre étant populaire. Ces doublets sont surtout présents avec un nom (populaire) et l'adjectif dérivé (savant) : mère / maternel, frère / fraternel, cheveu / capillaire, foi / fidèle, froid / frigide, œil / oculaire, sûreté / sécurité, etc.

Le francique, en tant que superstrat, a laissé quelques mots importants et les emprunts sont nombreux : d'abord à l'anglais, puis à l'italien, aux autres langues romanes, aux langues germaniques tels que l'allemand ou le néerlandais, etc.

Étymologie

Le francien, dialecte de langue d'oïl parlé en Île-de-France au Moyen Âge, est à l'origine du français d'aujourd'hui. Ce terme a été créé en 1889 par Gaston Paris, un linguiste français, pour désigner le dialecte médiéval.

Le français parlé aujourd'hui tire son nom de ce dialecte, qui a évolué lentement vers un parler suprarégional à partir des Modèle:Xe s/Modèle:XIe s/Modèle:XIIe s siècles : franceis > francois > français.

Néologismes

Certains néologismes français sont constitués à partir des racines latines ou grecques :

D'autres suivent les règles de suffixation :

Emprunts étrangers

Image:Searchtool.svg Article détaillé : Emprunt lexical.

On estime à moins de 13 % (soit Modèle:Formatnum:4200 mots) les parts des mots d'origine étrangère dans la langue française courante soit environ les Modèle:Formatnum:35000 mots d'un dictionnaire d'usage. Modèle:Formatnum:1054 de ces mots sont d'origine anglaise, 707 italiens, 550 de l'ancien allemand, 481 des anciennes langues gallo-romanes, 215 arabes, 164 de l'allemand, 160 du celtique ancien, 159 espagnols, 153 néerlandais, 112 perses et sanskrits, 101 des langues des Indiens d'Amériques, 89 de diverses langues asiatiques, 56 de diverses langues afro-asiatiques, 55 de langues slaves et de la Baltique, 144 d'autres langues diverses<ref>Henriette Walter, Gérard Walter, Dictionnaire des mots d'origine étrangère, Paris, 1998.</ref>

Grammaire

Une des caractéristiques de la grammaire française vis-à-vis de nombreuses langues vivantes est la richesse de ses temps et modes. On peut toutefois noter que cette richesse tend à se réduire à l'oral. Par exemple, certains temps, tel le passé simple, ne se trouvent guère plus qu'à l'écrit<ref>Etudes littéraires</ref> et le passé antérieur se réduit le plus souvent à un simple jeu de « style » oratoire avec des expressions diverses mais toutes construites autour du seul verbe être (j'eus été..., il eut été...).

On peut également noter qu'une partie non négligeable de la grammaire française (pluriels, personnes dans la conjugaison), n'est notable qu'à l'écrit (exemple : ils jouent, il joue).

La langue française est illustrée par de grands grammairiens comme Claude Favre de Vaugelas (première moitié du XVIIe siècle) et Maurice Grevisse (1895-1980), grammairien wallon, auteur de la grammaire de référence Le Bon Usage.

M. Léopold Sédar Senghor, première personnalité francophone de nationalité non française à la naissance à entrer à l'Académie française, vice-président du Haut-Conseil de la Francophonie, était aussi le premier Africain titulaire de l'agrégation : en grammaire (1935).

Sémantique

La langue française a une sémantique très riche. Elle se prête à des jeux de mots, des traits d'esprit, des devinettes, des contrepèteries...

Cette caractéristique est importante pour le traitement de l'information dans les bases de données (web sémantique).

Les variétés régionales du français

La variation régionale, en français, peut être abordée de deux manières :

  • en considérant que le français est un synonyme de la langue d'oïl, ce qui implique que tous les dialectes romans du domaine d'oïl sont des variétés dialectales du français (voir l'article langue d'oïl) ;
  • en se limitant à ce qu'on appelle le « français régional », ensemble de variétés régionales dans le monde, qui restent très proches du français standard. C'est ce sens qui est développé ici.

Certains néologismes peuvent également être empruntés au vocabulaire du français régional. On appelle « français régional » les mots ou les expressions employés dans certaines régions de la francophonie, mais non retenus dans les dictionnaires académiques du français ou qui ne sont pas utilisés dans l'ensemble de la francophonie. Il ne s'agit pas de langue familière, mais bien du français qui a évolué de façon différente.

Dans une partie de la moitié nord de la France par exemple, le repas du matin s'appelle « petit-déjeuner », celui du midi le « déjeuner » et celui du soir le « dîner », le « souper » désignant la soupe qui était dégustée vers 22 heures dans certains milieux ; au Québec, dans le reste du Canada, en Belgique et en Suisse, on dit « déjeuner », « dîner » et « souper ». En Belgique et en Suisse, on dit « septante » (70) et « nonante » (90) tandis qu'en Suisse on dit « huitante » (80) mais seulement dans certains cantons (la forme ancienne et aujourd'hui désuète de « huitante » était « octante »). Au Québec, dans le reste du Canada, en Suisse, en Belgique et dans certaines régions françaises, on dit « tantôt » là où le français de Paris mais aussi le français africain utilise « tout à l'heure » ; au Québec également, « magasiner » pour « faire des courses » (pour éviter l'anglicisme « faire du shopping »). Au Sénégal et en Afrique francophone, on parle parfois d'« essencerie » pour éviter le néologisme anglais de « station service », au Québec et souvent dans le reste du Canada, on dit aussi « avoir une blonde » au lieu de « avoir une petite amie » ou « avoir une copine » etc.

Ce ne sont que quelques exemples et le français est riche de différences lexicales dans ses variantes régionales.

En France

Le français parisien

Le français parisien a déjà remplacé chez la majorité des locuteurs de la zone d'oïl les variétés locales de francilien (il ne s'agit pas ici de ce qu'on appelle parfois des « patois », c'est-à-dire des dialectes de la langue d'oïl, et difficilement intelligibles aux Parisiens, mais de variétés de français proches du parisien dans lesquelles les élites locales étaient déjà bilingues sous l'ancien régime). Les différences entre le français d'un jeune Normand et d'un jeune Parisien, par exemple, seront dans la plupart des cas minimes au regard de la diversité qui a existé historiquement en France dans le francilien même.

Le français parisien a constitué pendant longtemps la norme du français pour l'ensemble des francophones dans le monde, et continue d'exercer une influence sans pareille sur la langue française prise en son entier. C'est pour cette raison qu'on prend souvent le français parisien comme point de référence auquel on peut comparer d'autres variétés de français.

Toutefois, certaines évolutions récentes du français parisien par rapport à la norme traditionnelle du français, qui sont acceptées en France et même entérinées dans les dictionnaires (dont la quasi-totalité sont publiées en France), ne passent pas inaperçues à l'étranger. Ceci est vrai particulièrement au Canada, la région francophone où l'influence du français parisien est la moins forte. Pour ce qui est de la prononciation, on peut penser par exemple à la suppression du l géminé dans collègue, l'ajout du t dans août, ou l'homophonie de brin et de brun.

Il en va de même de certaines particularités lexicales telles que bande d'arrêt d'urgence « accotement stabilisé » ou aprèm « après-midi ». Un régionalisme caractéristique du français de France est parfois appelé francisme. Voir aussi le débat sur la norme du français québécois.

Au Québec

Au Québec en particulier, l'espace linguistique francophone n'a plus été nourri de façon privilégiée par les apports de la métropole ni soumis à son influence, depuis la Conquête anglaise en 1760 jusqu'au XXe siècle environ. Le français y a conservé ses influences lexicales empruntées au vocabulaire de la marine du XVIIIe siècle (« barrer » une porte pour « verrouiller », par exemple), mais également des formes archaïques qui ont été maintenues en français nord-américain : on dit « présentement » pour « actuellement » (c'est un faux-ami, car le terme « présentement » en France et en Belgique signifie « là, maintenant, tout de suite »); on dit « breuvage » pour « boisson », soit la même nuance qui existe en anglais entre le beverage américain et le drink britannique, le terme québécois ayant conservé le même sens neutre qu'en vieux-français (boisson), tandis qu'ailleurs dans la francophonie (y compris en France) le mot a pris une connotation péjorative de « mauvaise boisson » ou, encore, d'un « philtre » de sorcières dans les contes pour enfants ; le mot américain beverage est du reste, lui-même, issu du vieux-français et a conservé le sens initial et neutre de boisson.

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, c'est une véritable ingénierie linguistique qui a participé de l'évolution du français québécois, notamment en inventant des équivalents québécois à des anglicismes. On dit « croustilles » pour chips ; « courriel » pour e-mail ; « fin de semaine » pour éviter l'anglicisme weekend, etc.

L'Office québécois de la langue française (OQLF) est, dans ses missions de veille terminologique, l'équivalent québécois de l'Académie française en France : son rôle est à la fois consultatif et normatif. Au sein de la francophonie mondiale, l'influence considérable et relativement nouvelle de l'OQLF et du français québécois en matière lexicale (mots francisés, néologismes, etc) est importante même en dehors du Québec [réf. nécessaire]. Pour illustration, l'Académie française « importe » et intègre désormais beaucoup d'apports lexicaux québécois (recommandés par l'office québécois en ce qui concerne l'usage de la langue au Québec), enrichissant le français international et permettant la diffusion de ces termes dans la Francophonie mondiale ; par exemple, après avoir été initialement « marqués » comme des québécismes, des termes comme « courriel » sont désormais considérés comme des mots standard pour l'ensemble des pays francophones (« français international ») et ne sont plus nécessairement « différenciés » [réf. nécessaire].

Le but de l'OQLF dans les matières terminologiques n'est pas de s'écarter de la norme internationale du français (grammaire, etc), mais d'encadrer sa variante nord-américaine, dans le respect des règles communes de la langue française (corpus commun) ; en cela, les activités lexicales de l'Office contribuent à enrichir le français international par une contribution québécoise.

En Belgique

Le français est parlé principalement dans les provinces du sud du pays - la Région wallonne - ainsi qu'à Bruxelles, la capitale, mais il y a encore de nombreuses familles qui parlent le français au Nord, que ce soit dans la bourgeoisie flamande mais aussi dans les familles francophones de la périphérie bruxelloise.

Les langues romanes régionales comme le wallon ou le picard ont été remplacées par le français au fur et à mesure de l'instruction de la classe populaire, si bien qu'elles ne sont quasiment plus utilisées. Les enfants qui allaient à l'école apprenaient la langue de l'administration et de la bourgeoisie.

Dans certaines régions (Liège, Namur...), il en est resté des mots du vocabulaire typiquement locaux comme des mots wallons tels que macrale (Sorcière), oufti (typiquement de Liège intraduisible, ce serait une sorte de « Diantre! » mais résolument plus « populaire », potchî foû (s'énerver), « clinche » (poignée de porte) et des expressions idiomatiques telles que « tomber bas de ses clicotes » (Potchîr foû de ses clicotes, l'expression complète pour s'énerver), « Petèye-crompîre » (Pomme de terre petée. C'est-à-dire, avec la peau, enveloppée dans de l'aluminium et passée au four, ou à l'ancienne, sans aluminium, et directement dans les braises), « Tesse to po ! » (Tais-toi donc un peu !) et « C'est todi les petits que l'on språtche » (C'est toujours les petits que l'on écrase). On a le même phénomène dans d'autres régions comme dans le Tournaisis ou à Bruxelles.

La forte minorité italienne a produit un apport de mots italiens, comme tchao (ciao)(au revoir).

Certains termes typiques sont repris dans la loi ou perçus comme relevant, à tout le moins, du bon langage tel que chicon (endive), crolles (bouclettes), nonante (90), septante (70), bourgmestre (maire)...

Prononciation

Écriture de textes en français

Le français est écrit (principalement) avec l’alphabet latin de base (26 lettres) étendu par quelques signes diacriques (obligatoires) et ligatures (utilisées conventionnellement mais selon une convention moins respectée). L’écriture du français en écriture latine fait l’objet depuis plusieurs siècles de normes orthographiques assez précises, publiées, enseignées, généralement reconnues et acceptées mais pas toujours très bien respectées (ces normes ont évolué et se sont plus ou moins bien adaptées avec le temps).

D'autres écritures sont possibles pour écrire le français, notamment avec l’alphabet Braille (qui nécessite une adaptation de l’orthographe française existante, car le Braille est plus limitatif et apporte des contraintes propres à son utilisation).

Les transcriptions purement phonétiques utilisent l’API, mais elles sont utilisées uniquement pour préciser la prononciation (généralement uniquement au plan phonologique pour permettre une intercompréhension suffisante, et non la transcription phonétique exacte qui dépend de l‘accent régional du locuteur).

La transcription est assez facile aussi dans les alphabets grec et cyrillique grâce à l’existence de normes (utilisées pour la transcription officielle des toponymes et noms français), mais plus délicate et imprécise avec les écritures sémitiques (dans les langues qui utilisent ces écritures, l’écriture française normalisée est le plus souvent conservée.)

L’orthographe latine normalisée du français

L’Académie française et des institutions analogues d'autres pays francophones ont approuvé une série de rectifications orthographiques proposées en 1990 par un rapport du Conseil supérieur de la langue française. Ces rectifications portent sur moins de 3 % du vocabulaire. En outre, l'Académie française souligne que ces rectifications n'ont pas de caractère obligatoire, mais qu'elles sont recommandées. Ces propositions sont décrites dans l'article : Rectifications orthographiques du français.

Notons que, de tous temps, l'orthographe du français a subi de nombreuses rectifications, mais que l'habitude littéraire d'adapter les ouvrages dans l'orthographe officielle du moment nous donne une impression de continuité que la langue française écrite, en fait, n'a jamais eue.

Ordre alphabétique du français

L’algorithme de tri est multi-niveau, conformément à la spécification des algorithmes d’ordonnancement normalisés UCA (d’Unicode) :

  1. Dans un premier temps, les différences de casse et d’accents sont ignorées, de même que, pour certains types de tri, tous les séparateurs de mots et la ponctuation. L’alphabet français utilise des digraphes et trigraphes pour noter certaines lettres, cependant ils ne sont pas considérés comme des lettres distinctes de l’alphabet (comme c’est le cas en breton). Toutes les lettres latines ne sont pas utilisées, mais peuvent apparaître dans des mots importés (notamment des noms propres et toponymes non traduits, mais le plus souvent transcrits litéralement depuis une autre écriture) : on classe alors ces mots, qui contiennent des lettres supplémentaires (comme þ, etc.) après ceux contenant les autres lettres ; cependant certains dictionnaires peuvent classer ces lettres latines supplémentaires d’après leur translitération dans l’alphabet de base, comme þ, la lettre nordique thorn, classé comme th).
  2. En français (comme en breton), les différences secondaires (d’accents principalement) seront normalement triées en comparant d’abord les derniers caractères des textes ou mots à classer, et non les premières lettres de ces textes.
  3. Enfin les séparateurs de mots, la ponctuation, les symboles et les différences de casse et sont considérés dans le sens de lecture normal.

L’orthographe française utilise l’ensemble des lettres de base de l’alphabet latin (sur fond vert ci-dessous) et leurs variantes (sur fond blanc) et les séparateurs orthographiques (en jaune, dont l’espace ; les autres symboles de ponctuation sont traités comme l’espace) ; les symboles mathématiques et monétaires (sur fond orange) sont classés avant les chiffres. Les nombres sont écrits avec les chiffres décimaux arabo-européens (sur fond bleu).

La table ci-dessous (conforme à la table d’ordonnancement par défaut d’Unicode (DUCET), seulement adaptée pour l’alphabet de base français et le cas particulier de ligature æ qui n’est pas considérée comme une lettre de l’alphabet français mais une forme typographique recommandée ; l’ordonnancement par défaut d’Unicode classe déjà la ligature spécifiquement française œ comme deux lettres) ne liste aucune autre lettre empruntée à une autre langue : d’autres caractères spécifiques peuvent être aussi employés tels que des ligatures purement typographiques non différenciées au plan alphabétique et orthographique, différents symboles techniques, des signes de ponctuation supplémentaires, et des lettres empruntées à d’autres langues que le français. Les caractères ignorés durant les premiers niveaux de tri (ou traités pour ce niveau comme s’ils étaient d’autres caractères indiqués en italique et traités pour cette phase comme ces caractères séparés) sont marqués d’un fond gris pour ces phases.

Tri primaire   - , ; : ! ? . " ( ) [ ] { } §
Tri secondaire
Tri tertiaire   _ ´ ` ˆ ˜ ¨ . . . ' " «  »

Suite de la table :

Tri primaire @ * / \ & # % ° + ± ÷ × < = > | $ £ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Tri secondaire
Tri tertiaire

Suite de la table :

Tri primaire a a e b c d e f g
Tri secondaire a à â æ c ç e é è ê ë
Tri tertiaire a A à À â Â æ Æ b B c C ç Ç d D e E é É è È ê Ê ë Ë f F g G

Suite de la table :

Tri primaire h i j k l m n o o e p q r
Tri secondaire i î ï n ñ o ô œ
Tri tertiaire h H i I î Î ï Ï j J k K l L m M n N ñ Ñ o O ô Ô œ Œ p P q Q r R

Suite de la table :

Tri primaire s t u v w x y z
Tri secondaire u ù û ü y ÿ
Tri tertiaire s S t T u U ù Ù û Û ü Ü v V v W x X y Y ÿ Ÿ z Z

Spécificités typographiques françaises

Plusieurs conventions typographiques ont souvent la force de convention orthographique en français, et font l’objet de corrections fréquentes, destinées à préciser le texte écrit.

Les espaces et tirets séparant les paragraphes, les phrases et les mots

Au sein d’un même paragraphe, les phrases doivent être terminées par des ponctuations finales (qui sont le point, le point d’exclamation, le point d’interrogation). On ne sépare normalement pas deux paragraphes de même niveaux si ceux-ci se terminent par une virgule, un point-virgule ou un signe deux points ; ces signes lient ensemble deux phrases qui se complètent mutuellement, et une espace simple et sécable suit ces ponctuations séparatrices mais non finales.

À l’exception des paragraphes de titres, quand ils ne forment pas une phrase complète, et des paragraphes introduisant une liste (qui devraient être terminés par une ponctuation non finale, c’est-à-dire le plus souvent un signe deux points, parfois un point-virgule), tous les paragraphes doivent être terminés par une ponctuation finale. Une même phrase ne devrait pas être coupée en deux paragraphes distincts.

Cependant, dans les listes à puces ou numérotées, on peut séparer les sous-paragraphes constituant les éléments de la liste et terminés par une virgule ou un point-virgule, si la liste entière complète la phrase commencée dans un paragraphe précédant cette liste énumérative (il ne devrait y avoir au sein de cette phrase introductive ou de la liste aucune ponctuation finale (en dehors des citations qui doivent être encadrées). Les listes, qu’elles soient énumératives ou non, ne devraient comporter aucun élément non terminé par une ponctuation, ne serait-ce qu’une virgule ou un point-virgule ; le dernier élément de la liste se terminera toujours par un point (sauf si la phrase se poursuit dans le paragraphe suivant après la liste elle-même, qui n’en est qu'une partie et qui devrait se limiter à une simple énumération).

Entre deux phrases d’un même paragraphe, l’espace qui sépare la première phrase (terminée par une ponctuation finale) de la phrase suivante est préférablement une espace simple et sécable (contrairement aux conventions typographiques anglaises qui préfèrent une espace agrandie, ou bien deux espaces simples dans les textes dactylographiés). Si une séparation sémantique est vraiment nécessaire en français, on préférera séparer les phrases dans deux paragraphes distincts, dans les autres cas, une séparation par une espace élargie n’est pas nécessaire dans les textes en français.

Entre les mots d'une même phrase, ou après une virgule, avant ou après une citation au sein d’une phrase, on utilise une espace simple sécable. On ne doit mettre aucune espace entre un mot et une ponctuation simple (virgule en milieu de phrase ou point en fin de phrase), les deux éléments étant inséparables même en cas de césure.

Les seules ponctuations qui peuvent être précédées d’une espace simple sont les ponctuations ouvrantes (de parenthèses, crochets, accolades, guillemets, ou tiret cadratin d’aparté) ; cette espace simple est même nécessaire si cette ponctuation n’est pas en tête de paragraphe mais introduit et sépare un sous-paragraphe au milieu ou à la fin d’une autre phrase.

Aucune espace ne sépare le trait d’union reliant les mots d’un même mot composé ; il en est de même pour le tiret demi-cadratin séparant les deux bornes d’un intervalle (de date, ou de lieux distincts).

L’espace fine insécable française (dans les nombres en chiffres et avec les ponctuations)

Image:Searchtool.svg Article détaillé : espace fine.

Cette espace fine insécable française devrait toujours être placée avant tous les signes de ponctuation comportant deux glyphes séparés (à l'intérieur des guillemets doubles, et avant le point-virgule, les deux points, le point d’exclamation et le point d’interrogation).

L'espace fine insécable devrait aussi être utilisée comme séparateur de groupement de chiffres, tels que les milliers dans les nombres cardinaux ou les numéros de téléphone ou d’identification (au lieu de l’espace simple souvent jugée trop large car elle peut permettre l’insertion d’un chiffre dans l’espace laissé vide, voire d’une virgule décimale si le nombre est initialement écrit sans décimales, mais surtout car cette espace est sécable et la césure des nombres est généralement indésirable sauf là où elle est explicitement utilisée pour les très grands nombres). Il faut noter que les années sont des nombres ordinaux (non cardinaux, car ils n’indiquent pas une quantité mais un rang exact) et on ne doit donc pas y séparer le chiffre des milliers par une espace (cette interprétation n’est pas obligatoire pour les années préhistoriques ou futures très lointaines car ce sont des estimations scientifiques quantitatives).

Règles de césure françaises

Image:Searchtool.svg Article détaillé : césure.

La césure d’un texte long peut se faire partout où figure une espace sécable entre deux mots. Elle laisse cette espace en fin de ligne, et commence la ligne suivante directement avec le mot qui suit cette l’espace. Il est donc permis de couper les phrases.

Si cela n’est pas suffisant, la césure française au milieu d’un mot s'écrit avec un petit tiret de césure (sembable au trait d’union des mots composés) uniquement après la première partie du mot coupé, et aucun tiret au début de la ligne suivante où le mot se poursuit. Les conventions typographiques déconseillent fortement la césure si celle-ci laisse une syllabe de seulement une lettre ou deux séparée du reste du mot (que cette syllabe soit au début du mot et en fin de ligne, ou en fin de mot et en début de ligne), car cela rend la lecture plus difficile. Certains éditeurs permettent d'imposer d'autres contraintes typographiques, en augmentant le nombre de lettres suffisantes pour détacher une syllabe d’un mot.

Les règles de césure semblent assez faciles en français pour les locuteurs natifs qui savent reconnaître les syllables : on peut effectuer une césure uniquement entre deux syllabes. Cependant cela doit correspondre aux syllabes morphologiques et non aux syllabes phonétiques qui peuvent attacher deux morphèmes distincts composant le même mot. De plus des césures sont jugées indésirables si le mot ainsi coupé peut être interprêté comme deux mots composés prenant un autre sens (par exemple « consacré » ne peut être coupé en « con-sacré » . Cela nécessite donc un dictionnaire de césures ou la connaissance de la langue pour trouver les nombreuses exceptions à la règle phonétique simple.

De même on peut effectuer une césure après le trait d’union reliant les mots d’un mot composé, ou après le tiret demi-cadratin séparant les bornes d’un intervalle (sans ajouter aucun tiret supplémentaire pour la césure elle-même).

La césure est interdite avant ou après une apostrophe d’élision placée entre deux mots attachés ensembles, et dont les lettres avant et après l’apostrophe forment une même syllabe phonétique.

L’apostrophe française

Le français ne différencie normalement pas (orthographiquement) les trois formes typographiques différentes de l’apostrophe, cependant la forme typographique hautement recommandée est orientée et non verticale, utilisant le même signe (généralement en forme de petit 9 plein en exposant, parfois aussi en forme de coin fin orienté vers la base du caractère à sa gauche, c’est-à-dire comme une virgule haute) que le signe simple de ponctuation à droite d’une citation courte. Cependant les claviers français ne permettent souvent pas de la saisir : l’apostrophe dactylographique (en forme de coin vertical orienté vers le bas) est donc très souvent présente dans les textes français.

L’apostrophe française marque l’élision grammaticale des dernière lettres muettes de mots très courants dont le e final n’est normalement pas muet (mais le devient avant le mot suivant dont l’initiale est une voyelle ou un h muet non aspiré) : cette élision contextuelle est obligatoire à la fin des mots « ce, de, jusque, le, lorsque, me, ne, puisque, que, se, te » et supprime non seulement leur e final, mais aussi l’espace qui le sépare du mot suivant, remplacé par cette apostrophe d’élision (on observe une règle similaire d’élision marquée par l’apostrophe en italien). L’élision est utilisée aussi dans certains mots composés comme « grand’rue » ou le mot autrefois composé « aujourd’hui » (devenu inséparable et un mot unique, le terme « hui » du vieux français ayant totalement disparu partout ailleurs en français moderne).

L’usage de l’apostrophe en tant que signe de ponctuation est donc très fortement déconseillé en français (sauf pour quelques documents techniques adoptant des conventions syntaxiques spécifiques) ; il en est de même pour le signe de sens opposé (en forme de petit 6 ou de coin penché vers la base de la lettre suivante), bien que ce dernier ne représente pas correctement une apostrophe française.

Les citations et guillemets

Image:Searchtool.svg Article détaillé : guillemet.

Pour encadrer les citations, le français utilise les guillemets doubles (en chevrons pour la citation principale, en forme de doubles apostrophes hautes pour les citations internes) qui devraient être séparés du texte cité par une espace fine insécable française (dont la largeur devrait être d’au moins un sixième de em, contrairement à la typographie anglaise ou cette fine n’excède pas un huitième de em, et peut donc être omis si la fine anglaise n’est pas supportée : c’est souvent le cas car les signes de ponctuation qui nécessite cet espace fine incluent déjà cette espace suffisante dans le glyphe présent dans les polices de caractères utilisées). Cependant, il est admis d’utiliser en français une espace insécable normale.

Écriture des nombres simples dans les textes français

Pour les petits nombres entiers positifs ou nuls (exprimables par un seul mot) il est d’usage de les écrire en toutes lettres plutôt qu’en chiffres dans les textes (de « zéro » à « seize », « vingt », « cent » et « mille », voire « mil » pour le nombre ordinal uniquement), cependant les nombres romains (en lettres latines capitales) sont systématiquement utilisés pour les nombres ordinaux représentant un ordre de règne, et souvent aussi pour un numéro de volume, de tome, ou de chapitre.

Les lettres majuscules et les lettres écrites en capitales

La distinction entre lettre minuscule et lettre capitale (ou petite capitale) n’est pas sémantique mais typographique selon des conventions très strictes en français dictées par la grammaire (contrairement à l’anglais où ces conventions typographiques varient suivant les pays et les sources).

La distinction sémantique entre lettre majuscule et lettre minuscule revêt un caractère obligatoire et unique en français (mais aussi en anglais) ; elle est utilisée comme distinction significative dans les dictionnaires français dont les entrées principales écrivent toutes les lettres minuscules (sémantiques) en lettres minuscules (typographiques) et toutes les lettres majuscules (sémantiques) en lettres capitales (typographiques) :

  • La lettre majuscule (sémantique) est utilisée systématiquement pour la seule lettre initiale des mots significatifs des noms propres (noms de famille, prénoms), toponymes, titres d’œuvres, et certaines désignations honoriques placées avant le nom (Monseigneur) ou leur abréviation (par exemple Mgr pour Monseigneur), à l’exception des articles définis et adverbes qui peuvent s’articuler et se contracter. Les autres lettres des constituants de noms propres sont toutes des minuscules (sémantiques). On utilise aussi les majuscules pour toutes les lettres des acronymes imprononçables autrement que lettre à lettre.
  • Les mots communs français sont orthographiés entièrement sans aucune majuscule quel que soit le contexte.

Les lettres minuscules (sémantiques) s’écrivent normalement en minuscules (typographiques) partout où c’est possible en français (mais peuvent s’écrire aussi en petites capitales pour certains paragraphes utilisant ce style), et seulement dans certains cas très précis en capitales : une lettre minuscule (sémantique) s’écrira en capitale si et seulement si c’est l’initiale du premier mot d'une phrase (ou d’un titre principal) et dans ce cas on ne doit pas l’écrire non plus en petite capitale (l’anglais est beaucoup plus permissif et autorise la capitalisation de toutes les minuscules initiales de tous les mots ou seulement de certains mots, voire même aucun).

Les lettres majuscules (sémantiques) s’écrivent toujours en lettres capitales, jamais en lettres minuscules typographiques (c’est alors une erreur orthographique en français), et normalement jamais en petites capitales (sauf parfois si tout le paragraphe est écrit en petites capitales, mais il est hautement recommandé même dans ce cas de conserver l’écriture capitale de toutes les majuscules).

La littérature en langue française

Modèle:À délister Parmi les œuvres majeures, on peut citer :

Place du français dans le monde

Le français dans le monde
Bleu foncé : langue maternelle
Bleu : langue administrative
Bleu clair : langue de culture
Vert : minorités francophones
Image:Knowledge French EU map.png
Connaissance du français dans l'Union européenne et les pays candidats
Image:Yoff-Tonghor.jpg
Panneau d'un supermarché en français à Dakar, Sénégal.

Le français est la langue officielle de nombreux pays, Il est largement utilisé dans un certain nombre d'autres pays. Une partie des nations utilisant cette langue est regroupée au sein de la « francophonie ». Dépassant, le seul cadre linguistique, le Haut Conseil de la francophonie est une plateforme d'échanges impliquant un tiers des pays de la planète. Ce mouvement confirme une redéfinition de la place du français dans le monde. Une estimation récente évalue à environ 265 millions de personnes capables de parler en français dans le monde<ref name="locuteur">Le français dans le monde : une communauté en expansion, sur le site gouvernemental de France Diplomatie</ref>.

Le français, langue internationale

Enfant du Latin, le français le remplace en tant que langue internationale au Modèle:XVIIe siècle. En 1685, Pierre Bayle peut ainsi écrire que le français est « le point de communication de tous les peuples de l'Europe ». La cause principale de cette hégémonie française tient à la précision de la langue, ciselée par l'Académie française depuis 1635. Le 6 mars 1714, le traité de Radstadt marquant la fin de la guerre de Succession d'Espagne est rédigé uniquement en français<ref>[1]</ref>. Le français reste la langue internationale par excellence jusqu'en 1919. Georges Clemenceau accepte que le traité de Versailles clôturant la Première Guerre mondiale soit rédigé en français et en anglais<ref>[2]</ref>. Depuis lors, l'anglais grignote sur le français. Au début du Modèle:XXIe siècle, le français conserve encore nombre de ses prérogatives. Si les instances internationales peuvent accepter plusieurs langues officielles, une seule langue se doit d'être la langue référence en cas de conflit. Dans ce domaine, le français résiste. Citons pour l'exemple la tentative d'imposer l'anglais à la place du français comme langue de référence du Comité international olympique qui fut rejetée. La règle 24 de la charte olympique précise toujours : « Les langues officielles du CIO sont le français et l’anglais. (…) En cas de divergence entre le texte français et le texte anglais de la Charte olympique et de tout autre document du CIO, le texte français fera foi sauf disposition expresse écrite contraire. »<ref>[3]</ref>. Il existe même des organisations internationales où la seule langue officielle reste le français : l'Union postale universelle notamment. En revanche, l'anglais est clairement préféré au français en matière de publications scientifiques ou de discours à la tribune de l'ONU, par exemple. Si le français parvient à maintenir ses positions institutionnelles, son utilisation au quotidien comme langue de travail se perd, renforçant l'image de déclin qui est réel depuis 1919.

Langue officielle

Le français demeure l'une des langues officielles de nombreuses organisations internationales.

Le français est la deuxième langue officielle de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques, dont le siège est à Paris. Il figure parmi les six langues officielles de l'Organisation des Nations unies et de l'UNESCO (avec l'anglais, l'espagnol, le russe, le chinois, et l'arabe).

Le français est également langue officielle de l'Union européenne, de l'Union européenne de radio-télévision, de l'Agence spatiale européenne, de l'Union africaine, du Secrétariat international de l'eau, de l'Organisation hydrographique internationale, de l'Union postale universelle (où elle demeure la principale langue officielle), du Bureau international des poids et mesures, de l'Association internationale de science politique, de la Cour internationale de justice, de l'OTAN, de l'Organisation mondiale du commerce, de la Cour pénale internationale, d'Interpol, du Comité international olympique, de la FINA, de la FIFA, de la Fédération internationale de l'automobile, et de l'Agence mondiale antidopage,

Langue de travail

Le français figure également parmi les deux langues de travail de l'ONU, ainsi que de toutes ses agences. La langue française est une des trois langues de travail de l'Union africaine. Elle est également une des deux principales langues de travail de l'Union européenne (avec l'anglais), bien que l'allemand soit devenu la troisième langue de travail de l'Union.

En pratique, l'utilisation du français comme langue de travail doit se traduire dans l'utilisation des outils informatiques tels que le web sémantique.

Langue étrangère

Elle est également la langue qui progresse le plus rapidement sur l'ensemble du continent africain (comme langue officielle ou comme langue étrangère). Le français est enseigné dans de nombreuses universités partout à travers le monde et il jouit d'un rayonnement notamment dans les mondes diplomatique, journalistique, judiciaire et universitaire. Le français est la deuxième langue étrangère la plus enseignée dans les écoles de l'Union européenne (à égalité avec l'allemand ; l'espagnol arrivant seulement loin derrière en 4e position). Avec l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne depuis janvier 2007, le français repasse devant l'allemand en tant que langue étrangère la plus enseignée dans l'Union après l'anglais. De façon générale, le français demeure la langue la plus enseignée dans le monde après l'anglais et la seule avec l'anglais à être apprise sur les cinq continents.

En raison du cas particulier d'un bloc linguistique hispanophone important en Amérique latine, seul continent où l'on retrouve de façon significative la langue espagnole (à part l'Espagne même), les États-Unis sont le seul grand pays anglophone du monde où le français n'est pas la première langue étrangère enseignée, c'est ici l'espagnol (depuis les années 1980 ; auparavant c'était le français). Dans d'autres pays anglophones (Irlande, Canada anglophone, etc.), le français conserve le privilège d'être la première langue étrangère enseignée et loin devant les autres langues.

Les francophones

En 1998, le Haut Conseil de la Francophonie estimait les francophones « réels » à 112,6 millions auxquels il convient d'ajouter 60,6 millions de francophones qualifiés de « partiels » ou « occasionnels », soit 173,2 millions de francophones. De plus, 100 à 110 millions de « francisants », qui, citons ici le rapport officiel, « ont appris le français pendant plusieurs années et en ont gardé une maîtrise variable ou qui sont amenés à le pratiquer, même partiellement, pour leur métier. » Le même type d'étude avait été mené par ce même organisme en 1989 (rapport publié en 1990) avec 104,6 millions de francophones « réels » recensés plus 54,2 millions de « partiels », soit 158,8 millions de francophones. La progression enregistrée est importante avec un gain de 14,4 millions en 9 ans. Deux millions de ces « nouveaux » francophones sont des Français, démographie oblige, mais le gros du bataillon est fourni par le continent africain. En extrapolant ces chiffres, on peut estimer le nombre des locuteurs francophones à officiellement quelque 183 millions en 2005 et le nombre total de personnes aptes à s'exprimer en français à environ 265 millions<ref name="locuteur"/>.

Bien qu'il soit difficile de mesurer avec précision le nombre total de locuteurs d'une langue donnée, on estime que le français figure parmi les 10 langues les plus parlées du monde.

Emploi de la langue française en France

Image:Searchtool.svg Article détaillé : Loi Toubon.

En France, la langue française est la langue officielle de la République française (article 2 de la Constitution de 1958).

Son emploi dans les organismes régis par le droit français est soumis aux dispositions de la loi Toubon.

Voir aussi

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Articles connexes

Mots français d'origine étrangère

Jeux de langue

Le français dans l'histoire

Divers

Liens externes

Notes et références

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