Tibet
Un article de Vev.
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Tibet | |
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Localisation | Chine continentale : provinces de l'Ü-Tsang, de l'Amdo et du Kham. |
Langues | Geman Deng Groma Tibétain |
Capitale | Lhassa |
Superficie | Modèle:Formatnum:2,500,000 km2 |
Population | Modèle:Formatnum:5,240,000 Tibétains Modèle:Formatnum:3,630,000 Chinois Han Modèle:Formatnum:1,650,000 Autres éthnies |
Tibet historique revendiqué par les tibétains en exil | |||||||||
Territoires désignés comme tibétains par la RPC | |||||||||
Région autonome du Tibet | |||||||||
Revendiqué par l'Inde comme partie de l'Aksai Chin | |||||||||
Revendiqué par la RPC comme partie de la RAT | |||||||||
Autres zones de la sphère d'influence historique tibétaine |
On dénomme Tibet l'aire asiatique habitée par le peuple des Tibétains. Cette zone linguistique tibétaine et aussi "le grand Tibet historique" revendiqué par le "gouvernement" tibétain en exil est composé de trois régions : le Ü-Tsang (aujourd'hui intégré à la province chinoise du Xizang, ou Région autonome du Tibet), l'Amdo (aujourd'hui majoritairement intégré à la province chinoise du Qinghai) et le Kham (celui de l'ouest intégré à la Région autonome du Tibet, celui de l'est intégré à la province chinoise du Sichuan). Le nombre de Tibétains dans l'ensemble de ces régions est de Modèle:Formatnum:5,240,000, selon le bureau des statistiques de Chine. Le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala (Inde) donne une estimation proche de ce chiffre de 6 millions de Tibétains vivant actuellement au Tibet. Il faut ajouter qu'environ Modèle:Formatnum:150,000 Tibétains ont fui le Tibet et vivent actuellement en exil, principalement en Inde.
www.solidaire.org/scripts/article.phtml?section=A1AAABBOBB&obid=31405&PHPSESSID=48aa91fe7fd426434625f2a29cdafe14 un expert français dément le grand Tibet]</ref>. La population de la Région autonome compte Modèle:Formatnum:2,540,000 Tibétains auxquels s'ajoutent Modèle:Formatnum:160,000 Chinois Han. La capitale historique, centre qui, traditionnellement, concentre l'autorité religieuse et temporelle du Tibet, est Lhassa.//www.solidaire.org/scripts/article.phtml?section=A1AAABBOBB&obid=31405&PHPSESSID=48aa91fe7fd426434625f2a29cdafe14 un expert français dément le grand Tibet]</ref>. La population de la Région autonome compte Modèle:Formatnum:2,540,000 Tibétains auxquels s'ajoutent Modèle:Formatnum:160,000 Chinois Han. La capitale historique, centre qui, traditionnellement, concentre l'autorité religieuse et temporelle du Tibet, est Lhassa.
Sommaire |
Généralités
Il était composé de trois régions :
- le dBus-gTsang ou Ü-Tsang (prononcé [ytsaŋ] en tibétain central), en chinois « Wei-Zang 卫藏 », correspond à la Région autonome du Tibet actuelle,
- l’A-mdo, en chinois Anduo 安多 au nord, faisant partie aujourd'hui des provinces chinoises du Qinghai, du Gansu, et du nord du Sichuan (district de rNga-ba 阿坝),
- le Khams, en chinois Kang 康, à l'est et au sud-est, qui fait aujourd'hui partie de la partie est de la région autonome et de deux provinces chinoises : le Yunnan et le Sichuan (district de dKar-mdzes 甘孜).
Les Tibétains parlent le tibétain, une langue de la famille tibéto-birmane, et sont majoritairement bouddhistes, plus précisément le bouddhisme vajrayâna.
L'économie du Tibet est peu développée. Les principales activités sont l'élevage du mouton, de la chèvre et du yack, la culture des céréales (dans les vallées du Sud et du Sud-Est) et l'exploitation du bois (dans le Sud). Le tourisme est aujourd'hui possible, bien qu'encore encadré, et représente une part importante de l'économie.
Histoire
Le Tibet a une histoire aussi riche que longue. Les évènements de ces 100 dernières années ont donné une double interprétation à son histoire (domaine de l'historiographie). Ajouté à l'intérêt de tous pour cette culture millénaire et mystérieuse, son histoire soulève beaucoup de passion.
Après l'invasion et le contrôle par le pouvoir mongol de la Chine au Modèle:XIIe siècle et la fondation de la dynastie Yuan par Kubilai Khan, les relations politiques entre les chefs des écoles du Bouddhisme tibétain et l'Empereur de Chine, Mongol à l'époque, débutèrent. Kubilai Khan interagit avec les Sakya qui conserveront leur rôle politique.
De 1643 à 1949, le Tibet était gouverné par le Dalaï Lama et le gouvernement tibétain, parfois en tant que chef d'État, parfois en tant que vassal de l'Empereur de Chine et soit comme 1er grand Lama ou partageant le pouvoir avec le Panchen Lama.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle, une situation de concurrence se développe entre la Russie et la Grande-Bretagne, la Grande-Bretagne cherchant à contrôler le Tibet depuis l'Inde, et la Russie cherchant à l'en empêcher pour maintenir son influence en Asie centrale. Par leur expédition militaire conduite par le colonel Francis Younghusband, qui écrase dans le sang en 1904 la défense tibétaine, les Britanniques finissent par s'imposer au Tibet, et s’y attribuent des privilèges commerciaux et diplomatiques .
En 1908, la Chine, profitant du départ des troupes britanniques, reprend provisoirement le contrôle du Tibet, jusqu'à la révolution de 1911 qui marque l’effondrement de l’Empire Qing et l’installation de la République de Chine. Les troupes et les autorités officielles chinoises sont expulsées du Tibet en 1912 et, en 1913, le 13e Dalaï Lama, Thubten Gyatso, édite une proclamation réaffirmant l'indépendance du Tibet. Celle-ci est peu soutenue par la communauté internationale.
En 1949, l'Armée populaire de libération entre au Tibet et rencontre peu de résistance de la part d'une armée tibétaine faible et mal équipée.
En 1956 a débuté à Litang dans le Kham une révolte des Tibétains contre l'occupant chinois, qui s'est étendue aux autres secteurs du Kham, puis en 1957 et 1958 dans les secteurs de l’Amdo, puis en 1958 et 1959, dans le Ü-Tsang, la Région autonome du Tibet, avant de s'étendre à l'ensemble du territoire. En 1959, l'insurrection éclate à Lhassa, le Dalaï Lama fuit le Tibet pour se réfugier en Inde. Il sera suivi d'environ Modèle:Formatnum:100000 Tibétains. Cette révolte fut sévèrement réprimée par les autorités chinoises. Le nombre de victimes tibétaines, important sujet de désaccord entre la Chine et le gouvernement tibétain en exil, est généralement estimé à plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Selon Amnesty International, depuis 1987, plus de 214 tentatives de manifestations pacifiques pour l'indépendance ont été réprimées et les manifestants arrêtés expédiés dans des camps de travail. Tous ont été condamnés à des peines allant de 3 à 20 ans de prison.
En 1989, une manifestation de Tibétains finit dans un bain de sang.
www.buddhaline.net/spip.php?article214 La fulgurante épopée des Karmapas : entretien avec Francesca Yvonne Caroutch]</ref>.//www.buddhaline.net/spip.php?article214 La fulgurante épopée des Karmapas : entretien avec Francesca Yvonne Caroutch]</ref>.
Rapports entre la République populaire de Chine et les Tibétains
www.tibet.com/HumanRights/poptrans.html Chinese population - Threat to Tibetan identity]. « The exiled Tibetan government, however, revealed in 1984 that since the invasion over 1.2 million Tibetans died as a direct result of China's invasion of their nation. This figure was compiled after years of analysis of documents, refugee statements and interviews, and by official delegations sent to Tibet by the Tibetan Government between 1979 and 1983. The fact-finding delegations travelled to most parts of Tibet ». "Over 1.2 Million Tibetans Died Under Chinese Rule," Tibetan Review, March 1984, p 7.</ref>,<ref>'Tibet: Proving Truth from Facts', The Department of Information and International Relations: Central Tibetan Administration, 1996. p. 53. « »</ref>, mais pas celles du Panchen Lama, qui a été remplacé et qui est maintenant de culture chinoise. Les manifestations pour l'indépendance du Tibet sont violemment réprimées : deux nonnes bouddhistes qui avaient réclamé la libération du Tibet ont été enfermées dans la prison de Drapchi, à Lhassa en 1990<ref name="Prakash20060614" />. Lhundrub Sangmo et Rizin Choekyi ont été libérées respectivement en 1999 et en 2002, après avoir vécu un véritable calvaire dans leurs geôles (tortures, brimades et manque de nourriture). 140 prisonniers d'opinion tibétains sont aujourd'hui détenus dans la prison de Drapchi<ref name="Prakash20060614" />.
Depuis 1987, d'importantes manifestations ont eu lieu en faveur de l'indépendance. Durement réprimées (des centaines de morts), elles furent suivies d'un an de loi martiale (1989-90).
www.tchrd.org/press/2007/pr20070802.html A Tibetan arrested in Lithang for political demonstration]</ref> ou <ref>(fr)Des centaines de Tibétains arrêtés suite à une manifestation à Lithang</ref>.//www.tchrd.org/press/2007/pr20070802.html A Tibetan arrested in Lithang for political demonstration]</ref> ou <ref>(fr)Des centaines de Tibétains arrêtés suite à une manifestation à Lithang</ref>.
Selon les autorités chinoises, les Tibétains ne seraient pas soumis à des discriminations particulières car ils disposent des mêmes droits que l'ensemble des citoyens de la République Populaire de Chine, avec les mêmes devoirs et les mêmes restrictions.
Selon les autorités chinoises, depuis le début des années 1990, la situation des droits de l'Homme s'est améliorée et le niveau de vie des Tibétains a considérablement augmenté.
Selon le gouvernement tibétain en exil et le Dalaï Lama, même s'ils reconnaissent que la situation de la Chine s'améliore, ils affirment que la situation au Tibet ne fait qu'empirer, en particulier pour les Droits de l'Homme qui sont bafoués, et pour l'environnement qui se dégrade gravement. Dans les prisons les tortures sont systématiques pour les prisonniers politiques tibétains, qui sont plus de 100. La liberté religieuse est loin d'être respectée, comme l'illustre la fuite au passage de l'an 2000 du 17e Karmapa, Orgyen Trinley Dorje. Les Tibétains subissent une discrimination notamment pour les emplois, de nombreux avantages étant donnés aux Chinois.
Pourtant, le gouvernement chinois à mis en place des réserves naturelles protégées afin de preserver faune et flore. Seuls les éleveurs de Yak peuvent y exercer librement leur travail. Des circuits touristiques y sont autorisés, mais gardés sous la vigilance de services de propreté, des panneaux solaires sont utilisés pour produire l'énergie nécessaire à certaines installations, des cabines fumeurs (l'environnement y est hautement inflammable) et des toilettes vertes y sont amménagées.
Géographie
S'étendant d'est en ouest sur une distance d'environ Modèle:Formatnum:2400 km, et du nord au sud sur environ Modèle:Formatnum:1,000 km, le plateau du Tibet est situé entre les longitudes 78°24' et 104°47' Est et les latitudes 26°2' et 40°3' Nord au cœur du continent asiatique. C'est un pays gigantesque d'environ 2,5 millions de km² (soit 5 fois la France) avec une altitude moyenne de Modèle:Formatnum:4,200 m, qui rassemble les plus hautes montagnes du monde.
Le nom occidental Tibet, apparenté au nom mongol Töbüt n'est pas lié au nom indigène bod. En chinois, le nom ancien du Tibet est Tufan 吐蕃 (incorrectement prononcé Tubo par beaucoup de Chinois), mais le nom actuel de la région Xizang 西藏 signifie littéralement "la maison des trésors de l'ouest", gTsang occidentale, faisant référence à cette région du Tibet.
Les noms de lieux tels que gZhi-ka-rtse ont été changés en Xigaze depuis la promulgation du système unifié de romanisation par la RPC : le Pinyin. Aussi, un même lieu au Tibet peut avoir de nombreuses « orthographes » : le nom en caractères chinois, dont la transcription peut être en pinyin ou en Wade-Giles (anglo-saxons) et le nom en tibétain, qui peut aussi être translittéré de différentes façons. La meilleure solution est d'utiliser la translittération Wylie de l'orthographe tibétaine, selon l'usage des tibétologues aussi bien occidentaux que chinois, bien que celle-ci rende compte de l'orthographe et non de la prononciation.
Environnement
L'équilibre écologique du plateau tibétain est très fragile en raison du climat et de l'altitude qui rallentissent le renouvellement biologique. On y trouve une importante biodiversité de la faune et de la flore comparable à celle de la forêt amazonienne. Une partie du Tibet est aujourd'hui encore considéré comme une des dernières zones écologiques vierges de notre planète ; il s'agit du nord-ouest du Chang Tang ou Plateau Tibétain, au sud du désert du Taklamakan dans le Xinjiang. Michel Peissel l'a partiellement exploré avec son équipe<ref>Le Dernier Horizon, Michel Peissel, éditions Robert Laffont, 2001 (ISBN 2221092724)</ref>. Les régions tibétaines s'étendent de la haute steppe glacée jusqu'aux déserts des hauts plateaux, aux forêts tropicales, et aux prés alpestres. Le Tibet est également la source de l'ensemble des grands fleuves d'Asie, comprenant le Gange, le Salween, le Huang He (ou fleuve Jaune), le Mékong, le Brahmapoutre, le Yangzi Jiang (ou Yangtzé), le Sutlej et l'Indus ; ils sont alimentés par une précipitation moyenne de Modèle:Formatnum:100 mm dans le nord du pays jusqu’à plus de Modèle:Formatnum:1,000 mm dans le sud-est.
acdn.france.free.fr/spip/article.php3?id_article=255&lang=fr Le chinois Sun Xiaodi a reçu le prix international de militantisme anti-nucléaire]</ref>,<ref>(fr)Contamination radioactive au Tibet</ref>.//acdn.france.free.fr/spip/article.php3?id_article=255&lang=fr Le chinois Sun Xiaodi a reçu le prix international de militantisme anti-nucléaire]</ref>,<ref>(fr)Contamination radioactive au Tibet</ref>.
www.amis-tibet.lu/dossiers/nucleaire.html La politique militaire nucléaire de la Chine au Tibet et son impact]</ref>. C'est là, entre 1958 et 1964 que fut développé la première bombe atomique chinoise et 2 ans plus tard la première bombe à hydrogène chinoise. À la fin des années 1970, une usine d'enrichissement d'uranium fut construite sur le site du lac Kokonor qui produisait quotidiennement près de Modèle:Formatnum:400 kg. Dans le livre «Industrie nucléaire contemporaine» écrit par Li Jue, directeur de la Neuvième Académie, les Chinois reconnaissaient que jusqu'en 1991, l'usine de Haiyan était toujours leur centre principal de recherche milliaire nucléaire. Leurs déchets nucléaires auraient été longtemps stockés dans le lac lui-même et dans les années 1970 de nombreux enfants des nomades ont été atteints de leucémies et de malformations. Le lac Kokonor, le plus grand lac d'eau salée du Tibet est contaminé par la radioactivité.//www.amis-tibet.lu/dossiers/nucleaire.html La politique militaire nucléaire de la Chine au Tibet et son impact]</ref>. C'est là, entre 1958 et 1964 que fut développé la première bombe atomique chinoise et 2 ans plus tard la première bombe à hydrogène chinoise. À la fin des années 1970, une usine d'enrichissement d'uranium fut construite sur le site du lac Kokonor qui produisait quotidiennement près de Modèle:Formatnum:400 kg. Dans le livre «Industrie nucléaire contemporaine» écrit par Li Jue, directeur de la Neuvième Académie, les Chinois reconnaissaient que jusqu'en 1991, l'usine de Haiyan était toujours leur centre principal de recherche milliaire nucléaire. Leurs déchets nucléaires auraient été longtemps stockés dans le lac lui-même et dans les années 1970 de nombreux enfants des nomades ont été atteints de leucémies et de malformations. Le lac Kokonor, le plus grand lac d'eau salée du Tibet est contaminé par la radioactivité.
www.tibet.ca/en/wtnarchive/1993/11/10_2.html China to Start Building Centres for Nuclear Waste; First to Be in Gansu]</ref>.//www.tibet.ca/en/wtnarchive/1993/11/10_2.html China to Start Building Centres for Nuclear Waste; First to Be in Gansu]</ref>. www.tibet.com/Eco/eco3.html China Admits to Nuclear Waste on Tibetan Plateau]</ref>.//www.tibet.com/Eco/eco3.html China Admits to Nuclear Waste on Tibetan Plateau]</ref>.
Il existe plusieurs sites fortement contaminés par la radioactivité au Tibet. Pourtant, les effets des polluants radioactifs déversés dans l’eau du plateau tibétain se feront sentir bien au-delà car 10 des plus grands fleuves d’Asie y prennent source. De plus, les vents de haute altitude qui soufflent au Tibet peuvent transporter la radioactivité à de grandes distances.
Ressources naturelles
Le Tibet a de nombreuses ressources naturelles notamment en minerais (réserves d'or considérables), de pétrole, de gaz, de bauxite, de cuivre, d'étain et de lithium.[réf. nécessaire] Décidées par Pékin, l'ouverture des voies d'accès et l'exploitation des gisements miniers ont souvent été réalisées sans considération pour l'environnement. Le résultat : des niveaux alarmants de pollution qui affectent l'hydrographie, l'atmosphère et les sols.
Des zones forestières autrefois verdoyantes comme le Kongpo au sud-est du Tibet, ont été transformées en un paysage lunaire. En 1949, les forêts recouvraient Modèle:Formatnum:221,800 km2, soit près de la moitié de la superficie de la France. En 1985, la moitié de la surface de la forêt était rasée. Selon une étude récente du World Watch Institute, la déforestation atteindrait maintenant Modèle:Formatnum:85 %.
Le déboisement cause de sévères problèmes d'érosion et de glissements de terrain, tandis que le niveau de vase dans des fleuves tels que le Yangzi Jiang (Yang-tseu-kiang) ont atteint des niveaux sans équivalent dans le monde. Les effets dépassent maintenant le Tibet et se traduisent par des inondations dévastatrices en Chine, Inde et Bangladesh. Le gouvernement chinois a reconnu le rôle de cette déforestation massive dans les inondations catastrophiques de ces dernières années : en 1998, plus de Modèle:Formatnum:10000 morts, 250 millions de sinistrés, et des millions de sans-abris suite aux crues du Yangzi jiang.
Climat
Le climat du Tibet est très continental, froid et sec. Paradoxalement, la température moyenne annuelle est supérieure à celle de l'atmosphère à une altitude équivalente (rayonnement de la terre). Cet effet provoque d'importants gradients nord-sud de pression, et participe activement au phénomène de mousson. Les changements de températures sont assez brusques sur le plateau du Tibet, Par un temps ensoleillé et chaud, la température peut chuter brusquement, si des nuages viennent couvrir le ciel.
Géologie
Le plateau tibétain résulte de la collision depuis 50 millions d'années entre les plaques indienne et Eurasienne. Il est de loin le plus haut (plus de Modèle:Formatnum:5,000 m) et le plus vaste plateau au monde (plus de cinq millions de km²). Il est bordé par différentes chaînes de montagnes (Tien Shan au NW, Qilian Shan au NE, Himalaya au Sud. Sa taille exceptionnelle résulte directement de la collision de l'Inde et de l'Eurasie, à une vitesse rapide (Modèle:Formatnum:15 cm/an avant la collision, Modèle:Formatnum:5 cm/an actuellement). Les déformations associées à cette collision se retrouvent dans une grande partie de l'Asie, jusqu'en Sibérie. Le très faible relief du plateau, malgré la haute altitude est lié aux limites rhéologique de la croûte continentale : la collision provoque son épaississement (60 à Modèle:Formatnum:90 km d'épaisseur, soit plus du double d'une croûte normale. La croûte continentale contient des isotopes radioactifs du thorium, de l'uranium et du potassium qui produisent de la chaleur. Cette plus forte concentration d'isotopes radioactifs provoque un réchauffement de la croûte : elle devient « molle », et ne permet plus de supporter un épaississement plus important. On observe alors une déformation extensive (failles normales au sein même de la zone en compression) et la propagation de la déformation horizontalement. Les temblements de terre sont fréquents sur le plateau du tibet. Les maisons sont construits autour de gros pilliers fait de troncs d'arbres entiers, afin de compenser ses tremblements.
Démographie
L'ethnie tibétaine est historiquement la principale composante de la population du Tibet. Les groupes ethniques monba, lhoba, mongol et hui (Chinois musulmans) y sont également présents. Selon la tradition, les premiers ancêtres du peuple tibétain, représentés par les six bandes rouges du drapeau tibétain, sont les Se, les Mu, les Dong, les Tong, les Dru et les Ra.
La question de la proportion des Chinois Han dans la population du Tibet est politiquement très sensible. Le gouvernement tibétain en exil affirme que la République populaire de Chine pratique une politique qui favorise l'immigration han dans le but de rendre les Tibétains minoritaires dans leur propre pays, ce que nient vigoureusement les autorités chinoises.
Vision de la communauté tibétaine en exil
www.tibet.com/WhitePaper/white8.html Population transfer and control], The Office of Tibet, 1996.</ref>.//www.tibet.com/WhitePaper/white8.html Population transfer and control], The Office of Tibet, 1996.</ref>.
www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2003/27768.htm China (includes Tibet, Hong Kong, and Macau) - Country Reports on Human Rights Practices], 25 février 2004. Consulté de 16 novembre 2007.</ref>,<ref>Susette Cooke, « La culture tibétaine menacée par la croissance économique », Perspectives chinoises, n°79, 2003, §23, En ligne, mis en ligne le 2 août 2006. Consulté le 11 novembre 2007.</ref>. La ligne ferroviaire Qing-Zang reliant Xining à Lhasa est également un sujet majeur de préoccupation, dans la mesure où elle facilite l'afflux de nouveaux immigrants.//www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2003/27768.htm China (includes Tibet, Hong Kong, and Macau) - Country Reports on Human Rights Practices], 25 février 2004. Consulté de 16 novembre 2007.</ref>,<ref>Susette Cooke, « La culture tibétaine menacée par la croissance économique », Perspectives chinoises, n°79, 2003, §23, En ligne, mis en ligne le 2 août 2006. Consulté le 11 novembre 2007.</ref>. La ligne ferroviaire Qing-Zang reliant Xining à Lhasa est également un sujet majeur de préoccupation, dans la mesure où elle facilite l'afflux de nouveaux immigrants.
www.tibet.com/WhitePaper/white8.html Population transfer and control]</ref>. En 2000, le nombre total de Tibétains dans l'ensemble de ces régions était d'environ Modèle:Formatnum:5400000 selon le Bureau national de statistiques<ref>Modèle:Formatnum:5416021 lors du recensement de 2000: (en)(zh) China Statistical Yearbook 2003, p. 48</ref>. Ces chiffres impliqueraient qu'entre 1959 et 2000 la population tibétaine a décru d'environ un million de personnes, soit un déclin de 15 %. Au cours de la même période, la population chinoise a doublé, et la population mondiale a triplé<ref>L'évolution démographique dans le monde : I - La Chine</ref>. Cette analyse fournit un argument supplémentaire concernant l'estimation du nombre de morts tibétains durant la période allant de 1959 à 1979. Elle suggère l'existence d'un déficit démographique de la population tibétaine dont les causes et l'évolution temporelle restent à préciser.//www.tibet.com/WhitePaper/white8.html Population transfer and control]</ref>. En 2000, le nombre total de Tibétains dans l'ensemble de ces régions était d'environ Modèle:Formatnum:5400000 selon le Bureau national de statistiques<ref>Modèle:Formatnum:5416021 lors du recensement de 2000: (en)(zh) China Statistical Yearbook 2003, p. 48</ref>. Ces chiffres impliqueraient qu'entre 1959 et 2000 la population tibétaine a décru d'environ un million de personnes, soit un déclin de 15 %. Au cours de la même période, la population chinoise a doublé, et la population mondiale a triplé<ref>L'évolution démographique dans le monde : I - La Chine</ref>. Cette analyse fournit un argument supplémentaire concernant l'estimation du nombre de morts tibétains durant la période allant de 1959 à 1979. Elle suggère l'existence d'un déficit démographique de la population tibétaine dont les causes et l'évolution temporelle restent à préciser.
www.tibetology.ac.cn/article2/ShowArticle.asp?ArticleID=2764&Page=1 1950—1990年藏族人口规模变动及其地区差异研究] (les chiffres de la RAT en 1953 et 1964 présentés dans cette étude correspondent à des évaluations, tous les autres chiffres proviennent de recensements)</ref>, il est possible qu'ils incluent des habitants non tibétains. Il n'en demeure pas moins que les chiffres de source chinoise font apparaître une diminution de la population entre 1953 et 1964, clairement visible sur le graphique présenté au chapitre suivant ; ses causes restent toutefois à déterminer précisément<ref>« In the official doctrinaire explanation the sharp decline in population, which ran contrary to the national trend, is attributed to the prevalence of feudal serfdom. 'Cruel persecution and oppression of the labouring people by the ruling classes was the root cause for the decline in population. The serfs and slaves had to do corvée labour like beasts of burden. Many of them were prohibited from getting married or having children. The heavy work for women after birth, and epidemic deseases were among the reasons for the shrinking population.' No mention is made, however, of the state of intermittent civil war which has existed since the Chinese entered Tibet in 1951, and the flight of refugees which occured especially after the 1959 uprising. », Changing Population Characteristics in Tibet, 1959 to 1965, Michael Freeberne, Population Studies, Vol. 19, No. 3 (Mar., 1966), p. 317. Extrait en ligne</ref>,<ref>« The decline in population between 1953 and 1964 can be explained by several factors, including the deaths following the various revolts of the 1950s and that of 1959; the famines of the late 1950s and early 1960s (mainly in the Tibetan areas outside Tibet itself); and continuing decline due to factors similar to those already attributed to the period before 1950 [(the high proportion of males in the monastic order, together with the custom of polyandry; widespread venereal diseases; high infant mortality rates as well as frequent smallpox epidemics and in some places endemic goitre; a declining ecological base; and a violent lifestyle in Kham, then part of the Chinese province of Xikang, at least in the 1930s and 1940s)]. Another major factor is emigration, which accounted for many thousands of people through the 1950s and after and formed the basis of the Dharamsala community [...] », People’s Republic of China: Background paper on the situation of the Tibetan population, A Writenet Report by Professor Colin P. Mackerras, p. 19-20. Consulté le 16 novembre 2007 [pdf]</ref>.//www.tibetology.ac.cn/article2/ShowArticle.asp?ArticleID=2764&Page=1 1950—1990年藏族人口规模变动及其地区差异研究] (les chiffres de la RAT en 1953 et 1964 présentés dans cette étude correspondent à des évaluations, tous les autres chiffres proviennent de recensements)</ref>, il est possible qu'ils incluent des habitants non tibétains. Il n'en demeure pas moins que les chiffres de source chinoise font apparaître une diminution de la population entre 1953 et 1964, clairement visible sur le graphique présenté au chapitre suivant ; ses causes restent toutefois à déterminer précisément<ref>« In the official doctrinaire explanation the sharp decline in population, which ran contrary to the national trend, is attributed to the prevalence of feudal serfdom. 'Cruel persecution and oppression of the labouring people by the ruling classes was the root cause for the decline in population. The serfs and slaves had to do corvée labour like beasts of burden. Many of them were prohibited from getting married or having children. The heavy work for women after birth, and epidemic deseases were among the reasons for the shrinking population.' No mention is made, however, of the state of intermittent civil war which has existed since the Chinese entered Tibet in 1951, and the flight of refugees which occured especially after the 1959 uprising. », Changing Population Characteristics in Tibet, 1959 to 1965, Michael Freeberne, Population Studies, Vol. 19, No. 3 (Mar., 1966), p. 317. Extrait en ligne</ref>,<ref>« The decline in population between 1953 and 1964 can be explained by several factors, including the deaths following the various revolts of the 1950s and that of 1959; the famines of the late 1950s and early 1960s (mainly in the Tibetan areas outside Tibet itself); and continuing decline due to factors similar to those already attributed to the period before 1950 [(the high proportion of males in the monastic order, together with the custom of polyandry; widespread venereal diseases; high infant mortality rates as well as frequent smallpox epidemics and in some places endemic goitre; a declining ecological base; and a violent lifestyle in Kham, then part of the Chinese province of Xikang, at least in the 1930s and 1940s)]. Another major factor is emigration, which accounted for many thousands of people through the 1950s and after and formed the basis of the Dharamsala community [...] », People’s Republic of China: Background paper on the situation of the Tibetan population, A Writenet Report by Professor Colin P. Mackerras, p. 19-20. Consulté le 16 novembre 2007 [pdf]</ref>.
Vision de la République populaire de Chine
news.xinhuanet.com/zhengfu/2002-11/15/content_630888.htm Xinhua News report]</ref>.//news.xinhuanet.com/zhengfu/2002-11/15/content_630888.htm Xinhua News report]</ref>. www.gov.cn/banshi/2005-08/21/content_25059.htm The law of birth control, The People's Republic of China]</ref>.//www.gov.cn/banshi/2005-08/21/content_25059.htm The law of birth control, The People's Republic of China]</ref>.
news.sina.com.cn/c/2003-08-27/1644645902s.shtml SINA News report]</ref>.//news.sina.com.cn/c/2003-08-27/1644645902s.shtml SINA News report]</ref>.
www.tibetology.ac.cn/article2/ShowArticle.asp?ArticleID=2764 Population of Tibet 1950-1990]</ref>.<ref>Développement des services médicaux et poussée démographique au Tibet Selon le recensement national de 1953, le nombre des Tibétains, y compris ceux du Tibet, était de 2,77 millions; lors du recensement de 1990, on comptait 4,59 millions de Tibétains dans toute la Chine.</ref>//www.tibetology.ac.cn/article2/ShowArticle.asp?ArticleID=2764 Population of Tibet 1950-1990]</ref>.<ref>Développement des services médicaux et poussée démographique au Tibet Selon le recensement national de 1953, le nombre des Tibétains, y compris ceux du Tibet, était de 2,77 millions; lors du recensement de 1990, on comptait 4,59 millions de Tibétains dans toute la Chine.</ref>
Le tableau ci-dessous<ref name = "ZH">Department of Population, Social, Science and Technology Statistics of the National Bureau of Statistics of China (国家统计局人口和社会科技统计司) and Department of Economic Development of the State Ethnic Affairs Commission of China (国家民族事务委员会经济发展司), eds. Tabulation on Nationalities of 2000 Population Census of China (《2000年人口普查中国民族人口资料》). 2 vols. Beijing: Nationalities Publishing House (民族出版社), 2003 (ISBN 7-105-05425-5).</ref> donne les chiffres de population, selon le recensement mené dans toute la Chine en 2000, pour toutes les entités autonomes tibétaines ainsi que pour les juridictions de Xining et de Haidong. La présence de ces deux dernières juridictions dans le tableau permet de présenter l'ensemble des chiffres de la province du Qinghai, et correspond également à la vision du gouvernement tibétain en exil qui les revendique comme partie intégrante du « Grand Tibet ». Les chiffres présentés ne prennent pas en compte les membres de l'Armée populaire de libération en service actif.
Les principaux groupes ethniques par région dans le Grand Tibet (recensement 2000) | |||||||
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Total | Tibétains | Chinois Han | Autres | ||||
Région autonome du Tibet : | 2 616 329 | 2 427 168 | 92,8 % | 158 570 | 6,1 % | 30 591 | 1,2 % |
- Juridiction de Lhassa | 474 499 | 387 124 | 81,6 % | 80 584 | 17,0 % | 6 791 | 1,4 % |
- Préfecture de Qamdo | 586 152 | 563 831 | 96,2 % | 19 673 | 3,4 % | 2 648 | 0,5 % |
- Préfecture de Shannan | 318 106 | 305 709 | 96,1 % | 10 968 | 3,4 % | 1 429 | 0,4 % |
- Préfecture de Xigazê | 634 962 | 618 270 | 97,4 % | 12 500 | 2,0 % | 4 192 | 0,7 % |
- Préfecture de Nagchu | 366 710 | 357 673 | 97,5 % | 7 510 | 2,0 % | 1 527 | 0,4 % |
- Préfecture de Ngari | 77 253 | 73 111 | 94,6 % | 3 543 | 4,6 % | 599 | 0,8 % |
- Préfecture de Nyingchi | 158 647 | 121 450 | 76,6 % | 23 792 | 15,0 % | 13 405 | 8,4 % |
Province du Qinghai : | Modèle:Formatnum:4822963 | Modèle:Formatnum:1086592 | 22,5 % | Modèle:Formatnum:2606050 | 54,0 % | Modèle:Formatnum:1130321 | 23,4 % |
- Juridiction de Xining | 1 849 713 | 96 091 | 5,2 % | 1 375 013 | 74,3 % | 378 609 | 20,5 % |
- Préfecture de Haidong | 1 391 565 | 128 025 | 9,2 % | 783 893 | 56,3 % | 479 647 | 34,5 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Haibei | 258 922 | 62 520 | 24,1 % | 94 841 | 36,6 % | 101 561 | 39,2 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Huangnan | 214 642 | 142 360 | 66,3 % | 16 194 | 7,5 % | 56 088 | 26,1 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Hainan | 375 426 | 235 663 | 62,8 % | 105 337 | 28,1 % | 34 426 | 9,2 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Golog | 137 940 | 126 395 | 91,6 % | 9 096 | 6,6 % | 2 449 | 1,8 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Gyêgu | 262 661 | 255 167 | 97,1 % | 5 970 | 2,3 % | 1 524 | 0,6 % |
- Préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi | 332 094 | 40 371 | 12,2 % | 215 706 | 65,0 % | 76 017 | 22,9 % |
Territoires tibétains de la province du Sichuan : | |||||||
- Préfecture autonome tibétaine et qiang de Ngawa | 847 468 | 455 238 | 53,7 % | 209 270 | 24,7 % | 182 960 | 21,6 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Garzê | 897 239 | 703 168 | 78,4 % | 163 648 | 18,2 % | 30 423 | 3,4 % |
- Comté autonome tibétain de Muli | 124 462 | 60 679 | 48,8 % | 27 199 | 21,9 % | 36 584 | 29,4 % |
Territoires tibétains de la province du Yunnan : | |||||||
- Préfecture autonome tibétaine de Dêqên | 353 518 | 117 099 | 33,1 % | 57 928 | 16,4 % | 178 491 | 50,5 % |
Territoires tibétains de la province du Gansu : | |||||||
- Préfecture autonome tibétaine de Gannan | 640 106 | 329 278 | 51,4 % | 267 260 | 41,8 % | 43 568 | 6,8 % |
- Comté autonome tibétain de Tianzhu | 221 347 | 66 125 | 29,9 % | 139 190 | 62,9 % | 16 032 | 7,2 % |
Total pour le Grand Tibet : | |||||||
Avec Xining et Haidong | Modèle:Formatnum:10523432 | Modèle:Formatnum:5245347 | 49,8 % | Modèle:Formatnum:3629115 | 34,5 % | Modèle:Formatnum:1648970 | 15,7 % |
Sans Xining et Haidong | 7 282 154 | 5 021 231 | 69,0 % | 1 470 209 | 20,2 % | 790 714 | 10,9 % |
Culture
Médecine tibétaine traditionnelle
La médecine tibétaine traditionnelle est une des plus anciennes médecines au monde. Elle utilise jusqu'à deux mille types de plantes et cinquante minéraux. Une des personnalités clé dans son développement fut le médecin Yutok Yonten Gonpo Modèle:VIIIe siècle renommé, qui a produit les Quatre tantras médicaux intégrant le matériel des traditions médicales de Perse, Inde et de Chine. Les tantras comprennent un total de 156 chapitres sous forme de Tangkas, qui parle de la médecine tibétaine archaïque et les essences de médecines dans les autres endroits. Elle est généralement pratiquée par des lamas, comme à Xianggelila.
Le descendant du Yutok Yonten Gonpo, Yuthok Sarma Yonten Gonpo, a consolidé d’avantage la tradition en ajoutant 18 travaux médicaux. Un de ses livres inclut des tableaux peignant le remettre à l'état initial d'un os cassé. En plus, il a compilé une série d'images anatomiques d'organes internes.
Religion
Bouddhisme tibétain
La religion est extrêmement importante pour les Tibétains. Le Tibet est l’écrin traditionnel du bouddhisme tibétain, une forme distinctive de Vajrayana, qui est aussi relié au Shingon, la tradition bouddhiste au japon. Le bouddhisme tibétain est non seulement pratiqué au Tibet, mais aussi chez les mongols en Mongolie, et dans la République de Bouriatie, la République de Touva et la République de Kalmoukie, en plus chez les mandchous[réf. nécessaire]. Le Tibet est aussi le lieu d’une tradition spirituelle originale appelée Bön.
L'un des rites funéraires les plus pratiqués par les tibétains présente des caractéristiques uniques : c'est celui de la sépulture de l'Air, par lequel le corps du défunt est offert aux vautours.
Islam
www.tibet.com/Muslim/tibetan-muslim.html 'Muslims of Tibet'], The Office of Tibet, January/February 1994</ref>. Il existe aussi une communauté musulmane chinoise bien établie (gya kachee), dont les origines remontent au peuple Hui, un groupe ethnique de Chine.//www.tibet.com/Muslim/tibetan-muslim.html 'Muslims of Tibet'], The Office of Tibet, January/February 1994</ref>. Il existe aussi une communauté musulmane chinoise bien établie (gya kachee), dont les origines remontent au peuple Hui, un groupe ethnique de Chine.
Les monastères bouddhistes au Tibet
Le Palais du Potala, l'ancienne résidence des Dalai Lamas est un site du patrimoine mondial, comme est le Norbulingka, l'ancienne résidence d'été des Dalai Lamas.
Pendant l’invasion chinoise de 1949, et la Révolution Culturelle de 1960, des sites le plus historiquement significatifs du Tibet ont été vandalisés ou ont été détruits totalement.
L’art tibétain
Les représentations artistiques tibétaines sont intrinsèquement liés au bouddhisme tibétain et représentent ordinairement des divinités ou des Bouddhas de diverses formes allant de statues de bronze et des sanctuaires, à des thangkas très colorées et des mandalas de sables colorés.
Architecture
L'architecture religieuse tibétaine a subi des influences orientales et indiennes, et reflète profondément l'approche bouddhiste. La roue bouddhiste, avec deux dragons, peut être vue sur presque chaque monastère du Tibet. La conception des chörtens tibétain peut varier, des murs arrondis dans le Kham à des formes carrés et des murs à quatre côtés au Ladakh.
L'architecture tibétaine est caractérisée par la construction fréquente des maisons et des monastères sur des sites élevés et ensoleillés face au sud, et par l'utilisation comme matériaux d’un mélange de pierre, de bois, de ciment et de terre. Les techniques de construction permettent de pallier la rareté des combustibles utilisés pour le chauffage : toits plats pour préserver la chaleur, et fenêtres multiples pour laisser entrer la lumière du soleil. Les murs sont habituellement inclinés de dix degrés vers l'intérieur et soutenus par des gros pilliers fait de troncs d'arbres massifs, à titre de précaution contre les tremblements de terre, fréquents dans ce secteur montagneux.
Avec 117 mètres de hauteur et 360 mètres de largeur, le Palais du Potala est considéré comme l'exemple le plus important d'architecture tibétaine. Anciennement résidence du Dalaï Lama, il contient plus d’un millier de pièces dans treize étages, et abrite des portraits des Dalaï Lamas passés et des statues du Bouddha. Il est divisé en un Palais Blanc extérieur, qui abrite les quartiers administratifs, et des Quartiers Rouges intérieurs, qui abritent la salle de réunion des Lamas, les chapelles, Modèle:Formatnum:10000 sanctuaires et une importante bibliothèque contenant les écritures bouddhistes. Il existe un petit potala, à Zhongdian, au Sud Est du plateau du Tibet, dans la province du Yunnan, dans la région autonome de Xianggelila.