La Guerre des étoiles - Vev

La Guerre des étoiles

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Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine...

La Guerre des étoiles (titre original Star Wars) est une épopée cinématographique de science-fiction créée par George Lucas, considérée comme un élément phare du space opera.

Prévue à la base pour être une suite de trois trilogies (un triptyque), Lucas fut contraint, par manque de moyens techniques, de commencer par la seconde trilogie (l'Épisode IV - Un nouvel espoir) en 1977. La série connut un succès phénoménal partout dans le monde et engendra une très importante communauté de fans. On cite généralement les facteurs suivants pour expliquer le succès malgré le manque de moyens (le budget était relativement modeste, les acteurs presque inconnus) :

  • il fait appel à des références connues et appréciées des jeunes de l'époque : films de cape et d'épée, westerns, péplums, contes de fées et même le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ; cette œuvre peut se définir comme un space opera mythique ;
  • les effets spéciaux, supervisés par Ken Ralston, étaient réellement novateurs, avec notamment la participation de John Dykstra (qui a également participé au premier film de Star Trek), qui avait développé une nouvelle manière d'animer les maquettes des vaisseaux en coordonnant leurs mouvements par ordinateur (Dykstraflex) ;
  • le film a développé un univers cohérent, avec, comme préoccupation constante, autant la création d'une ambiance que l'action proprement dite ;
  • la musique, composée par John Williams, introduit des thèmes récurrents et des leitmotivs (procédé classique mais renforçant la cohérence) ;
  • de nombreux produits dérivés (maquettes de vaisseaux, figurines…) ont été commercialisés, notamment pour financer les suites du film (Lucas avait réussi à obtenir que les droits des produits dérivés lui reviennent après une année d'exploitation par la Fox) ;
  • la distribution du film s'était déroulée en même temps que celle de Carrie au bal du diable de Brian de Palma en 1975. George Lucas fut même obligé d'hypothéquer sa propre demeure pour financer le film. L'acteur Alec Guinness accepta de jouer le rôle de Obi-Wan Kenobi pour presque rien, décidant, de cette façon, d'être rémunéré sur les futures recettes du film à sa sortie en salle (il s’agissait aussi d’un calcul : il avait anticipé la réussite commerciale du film);
  • enfin, Lucas ayant étudié l'histoire des religions et des civilisations, notamment à travers les ouvrages du mythologue Joseph Campbell, a bâti sa première trilogie à la manière d'une tragédie antique (avec un héros victime de ses passions), et la seconde sur le principe d'initiation, récurrent dans toute mythologie, et qui leur confèrent un propos et une profondeur allant au-delà du simple blockbuster.

Le succès de la saga permit à George Lucas de se bâtir un empire financier: Lucasfilm, sa société de production, a pu réunir les moyens financiers suffisants pour produire des films à gros budgets, Industrial Light & Magic (ILM), son entreprise d'effets spéciaux, a perfectionné de manière notable les techniques en matière d'effets visuels, et Lucas a même fait construire un studio d'enregistrement pour les bandes son en 1987, le Skywalker Sound, (auquel on doit la fameuse certification THX) dans son ranch (le Skywalker Ranch). Il garde une maîtrise totale sur l'utilisation des personnages de ses films et sur les produits dérivés (à titre d'anecdote, la traduction française du jeu de rôle Star Wars fut… retraduite en anglais pour vérifier que l'esprit n'avait pas été trahi, un procédé déjà utilisé, mais à l'inverse, pour les traductions d’Astérix).

La volonté de cohésion entre les films a été jusqu'à remanier les trois premiers films tournés, en ajoutant des incrustations numériques, voire en changeant d'acteur pour un personnage (l'apparition du père de Luke Skywalker à la fin du Retour du Jedi). En France, le nom du premier de ces films a également été changé afin de respecter la nouvelle nomenclature imposée par les épisodes tournés plus récemment : la Guerre des étoiles est devenu Star Wars : épisode IV - Un nouvel espoir.

Modèle:Infobox Univers de fiction

Sommaire

L'univers de la Guerre des étoiles

L'univers de la Guerre des étoiles est un savant mélange de Rome antique, de mythologie et de haute-technologie. On y retrouve également certains clins d'œil à la mythologie japonaise à l'époque des samouraïs (Voir le casque de Dark Vador).

L'action se deroule il y a très longtemps dans une galaxie lointaine et est le théâtre d'un affrontement incessant entre le Bien et le Mal. Le Bien est défendu par l’Ordre Jedi, une caste de sages-guerriers aux nombreux pouvoirs psychiques (télékinésie, prescience…) qu'ils tirent de ce qu'ils nomment la Force. Mais celle-ci participe d'une dualité présentant un Côté Clair (ou lumineux), utilisé par les Jedi, et un Côté Obscur.

Les tenants du côté obscur sont les Jedi noirs, dont notamment les Seigneurs des Sith, appelés ainsi car, il y a très longtemps, ils avaient à leur service le peuple Sith. La colère, la haine, la peur peuvent mener les Jedi vers le côté obscur de la Force s'ils ne sont pas capables de dominer ces pulsions.

Voir l'article détaillé Chronologie de la Guerre des étoiles.
Voir l'article détaillé Force (Star Wars).
Voir l'article détaillé Personnages de la Guerre des étoiles et les Pilotes de la Guerre des étoiles
Voir l'article détaillé Planètes de la Guerre des étoiles.
Voir l'article détaillé Technologie de la Guerre des étoiles.
Voir l'article détaillé Organisations de la Guerre des étoiles.
Voir l'article détaillé Escadrons de la Guerre des étoiles.
Voir l'article détaillé Évolution de l'univers de la Guerre des étoiles.

Peuples et espèces

La galaxie qui constitue l'univers de la Guerre des étoiles est constituée de nombreux peuples.

La race humaine est globalement la plus répandue (la majorité des habitants de Tatooine sont humains, tout comme les Naboos ou encore les Stormtroopers qui constituent l'armée de l'Empire).

Dans la première édition de la trilogie, non-remasterisée, la limitation des effets spéciaux imposait d'avoir des races extraterrestres principalement humanoïdes, avec des costumes facilement réalisables. Lors de la sortie de la trilogie en 1997, ont été ajoutées par ordinateur beaucoup d'autres personnages non-humanoïdes, principalement sur des plans larges.

Parmi les espèces jouant un rôle important dans les films, on trouve :

  • des Gungans, sortes d' « hippo-escargocéphales » au corps humanoïde, natifs de Naboo (exemple : Jar Jar Binks) ;
  • des Wookiees, créatures poilues de stature humaine, natifs de Kashyyyk (exemple : Chewbacca) ;
  • des Ewoks, sortes d'oursons, natifs de la Lune sanctuaire d'Endor (exemple : Wicket).
  • des Jawas, des petites bêtes encapuchonnées avec des yeux jaunes brillants : ferrailleurs, ils capturent des droïdes pour les revendre.
  • Les hommes des sables, de terribles guerriers du désert de Junland sur Tatooine menant parfois des raids sur des villes. Ils vivent en tribus dans les montagnes ou les dunes du désert. C'est un peuple nomade (exemple : A'Sharad Hett).

Aussi, il existe de nombreuses races humanoïdes qui peuvent ne différer de la race purement humaine que par la couleur de la peau, celle des yeux, ou d'autres caractères morphologiques qui n'en font pas des êtres fondamentalement différents des humains (exemple : les Chiss ou les Anzati). Enfin, dans une large mesure, les droïdes, des robots intelligents, peuvent être considérés dans l'univers comme des peuples à part entière. Il y en a une infinie variété.

Il y a aussi d'autres espèces moins connues comme les Selkaths sur Manaan, les Hutts qui constituent l'empire du crime (ils sont surtout sur Nal Hutta qui signifie joyaux de gloire en Hutt), les Twi'Leks sur Ryloth...

Certains êtres ou droïdes sont présents en exemplaire unique, sans que l'on sache quoi que ce soit sur leur peuple (du moins si l'on se restreint aux films) ; c'est le cas, par exemple, du biodroïde Grievous, démoniaque général affilié à la Confédération des Systèmes Indépendants. Bien qu'étant un cyborg, il n'accepte pas le nom de droïde et c'est pour cela qu'il n'aime pas particulièrement les membres de la fédération du commerce.

C'est également le cas de Yoda, le plus grand et le plus sage des maîtres Jedi. L'origine de son espèce est inconnue, et l'on aperçoit seulement une fois un être de cette même espèce, Yaddle, également maître Jedi. On peut en déduire que c'est une espèce particulièrement réceptive à la Force.

Voir article détaillé Espèces de la Guerre des Étoiles.

Traduction

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Le titre original de la saga est Star Wars; certains estiment que la traduction littérale serait Guerres des étoiles ou même Guerres de l'étoile, mais Star peut également être interprété comme un adjectif, ce qui donne Les Guerres stellaires (d'ailleurs les Star Destroyer de l'histoire sont traduits Destroyers stellaires en V.F.). Le titre français n'est donc pas une traduction littérale, mais dans d'autres langues la traduction est encore plus éloignée (en espagnol, La Guerra de las Galaxias c'est-à-dire La Guerre des galaxies).<ref>Analyse des fans sur le titre</ref>

De la même manière, la sous-saga Clone Wars s'appelle en français La Guerre des clones (on pourrait traduire littéralement Les Guerres cloniques).

Le titre « La Guerre des étoiles » fut utilisé en France y compris pour certains produits dérivés (les premières éditions des premiers romans de l'univers étendu emploient ce titre<ref>Couverture d'une ancienne édition de L'Héritier de l'Empire</ref>). Mais à partir de la sortie de « l'édition spéciale » de la trilogie originale (en 1997), l'utilisation de « Star Wars » devint la règle y compris en France. L'expression « La Guerre des étoiles » désigne alors surtout le premier film, et non la saga.

La traduction des noms posa souvent problème. Le premier film proposa certaines traductions (Chewbacca en Chiktabbak, son diminutif devenant Chico) qui furent abandonnées dès le second film. D'autres furent utilisées dans la traduction de toute la trilogie, mais abandonnées lors de la traduction de la prélogie (R2-D2 en D2-R2, C-3PO en Z-6PO). Les romans de l'univers étendu sont divisés : la plupart, mais pas tous, employant les noms originaux des robots, mais très peu emploient le nom original Han Solo au lieu de Yan Solo. La traduction du livre La Guerre de l'essaim emploie les noms C-3PO et Z-6PO dans le même chapitre ! Darth Vader fut remplacé par Dark Vador dans la version française.

La traduction des noms de vaisseaux pose les mêmes problèmes : la version traduite de La Croisade noire du Jedi fou traduit « Star destroyer » par « superdestroyer » pour désigner des destroyers stellaires longs de moins de deux kilomètres, alors que ce terme est habituellement réservé aux vaisseaux de plus de cinq kilomètres (« Super Star Destroyer » en version originale). Le vaisseau de Solo, en version originale « Millenium Falcon », fut appelé « Millenium Condor », « Faucon Millenium » et « Faucon Millénaire ».

Petite anecdote, dans le générique de fin de la version VHS française de 1977 d'Un nouvel espoir, on peut remarquer que Mark Hamill alias Luke Skywalker, est crédité Luc Courleciel !

Filmographie

Les premiers films de la saga qui furent réalisés étaient d'emblée numérotés épisodes IV, V et VI, le projet ayant toujours été de réaliser une trilogie décrivant l'avénement de l'Empire. Ces trois films constituent donc la trilogie originale. Les épisodes numérotés I, II et III ont été réalisés bien plus tard (l'utilisation des expressions « première trilogie » et « deuxième trilogie » est donc assez confuse quant à savoir si on parle de l'ordre chronologique de réalisation ou de l'histoire). Ils sont appelés en anglais la Prequel trilogy, trilogie préquelle. Les fans français ont inventé le néologisme prélogie pour les désigner. Enfin, le projet original prévoyait également une troisième trilogie, mais au sens strict, ce projet a été avorté. Les trilogies sont ici présentées dans l'ordre chronologique d'un point de vue interne à l'univers.

Prélogie

  • 1999 : Épisode I - La Menace fantôme (The Phantom Menace), réalisé par George Lucas : deux chevaliers Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, doivent protéger la reine Padmé Amidala dont la planète Naboo a été envahie ; durant leur fuite, ils croisent Anakin Skywalker, un jeune esclave, sur la planète Tatooine
  • 2002 : Épisode II - L'Attaque des clones (Attack of the Clones), réalisé par George Lucas : Dix ans plus tard, la République menace de s'effondrer sous l'action de séparatistes menés par le Comte Dooku. Alors que le Sénat s'enlise dans un débat sur la création d'une armée de la république, la sénatrice Amidala, principale opposante à ce projet, est la cible d'un attentat. Obi-Wan Kenobi, et son padawan Anakin Skywalker, sont alors chargés de sa protection…
  • 2005 : Épisode III - La Revanche des Sith (Revenge of the Sith), réalisé par George Lucas : La guerre fait rage dans toute la Galaxie, entre l' armée des clones de la République, menée par les Jedi, et celle des séparatistes. Le Chancelier suprême Palpatine porte de mieux en mieux son titre et installe lentement mais sûrement une dictature depuis les trois ans que dure la guerre des Clones, se faisant voter chaque jour de nouveaux pouvoirs exécutifs et s'attirant la franche hostilité de l'Ordre Jedi, véritable organe exécutif de la République. Il charge Anakin Skywalker d'être son représentant auprès du conseil Jedi, et le fait pencher vers le côté obscur en jouant sur son ambition, sa frustration de ne pas être nommé maître Jedi malgré ses pouvoirs, et sa peur de perdre Padmé Amidala, enceinte de lui…

Ce dernier épisode aboutit à l'apocalypse : l'Ordre Jedi, vingt-cinq fois millénaire, est anéanti, et Palpatine proclame l'Empire sous les applaudissements d'un Sénat en délire. Le jeune Anakin devient Dark Vador, le puissant bras droit de l'Empereur. C'est le début d'un règne de vingt-trois ans de terreur…

Trilogie originale

  • 1977 : Épisode IV - Un nouvel espoir (Star Wars: a New Hope), réalisé par George Lucas : Luke Skywalker, jeune fermier sur Tatooine, rêve de devenir pilote ; son destin bascule lorsque son oncle Owen achète deux droïdes (R2-D2/D2R2 et C-3PO/Z6PO), qui se sont échappés d'un vaisseau diplomatique d'Alderande capturé par l'Empire. R2-D2 contient des informations capitales pour l'Alliance rebelle. Luke, aidé par l'ermite Ben Kenobi, le contrebandier Han Solo et son fidèle ami Chewbacca, vont tenter de délivrer une Sénatrice, la princesse Leia.
  • 1980 : Épisode V - L'Empire contre-attaque (The Empire Strikes Back), réalisé par Irvin Kershner : l'une des bases principales de l'Alliance rebelle, située sur Hoth, est repérée par l'Empire. Les rebelles s'enfuient ; Luke Skywalker décide de suivre une formation de chevalier jedi auprès de maître Yoda sur Dagobah, tandis que Leia et Han Solo se réfugient chez celui qu'ils croient être un ami, Lando Calrissian, administrateur des mines de gaz de Bespin… C'est dans cet épisode que Dark Vador dit à Luke cette phrase culte : « Non, je suis ton père<ref>« I am your father » sur Urban Dictionnary</ref> »
  • 1983 : Épisode VI - Le Retour du Jedi (Return of the Jedi), réalisé par Richard Marquand : L'empire s'est lancé dans la construction d'une nouvelle station spatiale orbitale de combat, l'Étoile de la Mort, arme suprême plus puissante encore que l'Étoile Noire. Renseigné par de faux informateurs corrompus par les forces impériales désireuses d'attirer la flotte rebelle dans une embuscade, l'Alliance Rebelle va chercher à la détruire. Mais pour cela, il faut neutraliser son champ protecteur, dont l'émetteur se trouve sur la lune forestière d'Endor, lieu de vie des Ewoks, où l'attendent des légions entières des meilleures troupes impériales. C'est dans cet épisode-là que Dark Vador tue son maître qui était sur le point de tuer Luke. Malheureusement, il succombe à ses blessures (vaincu quelques instant auparavant par Luke) par la suite...

Troisième trilogie

Initialement, George Lucas avait prévu trois trilogies (neuf films) mais finalement, il a renoncé à écrire une suite : en fait, l'histoire prévue pour l'épisode VI telle qu'elle aurait dû être pour permettre une suite est très différente de celle qui fut finalement réalisée.<ref name="Wookieepedia">(en) L'histoire est racontée sur le Wiki spécialisé</ref>

Le site officiel s'explique ainsi : « À une période, il fut question que George ait besoin de neuf films pour raconter l'histoire de la famille Skywalker. Mais ayant travaillé davantage le déroulement de l'histoire, il s'est rendu compte depuis bien longtemps que l'histoire qu'il souhaitait partager pouvait tenir en six films de deux heures. Le mythe de la saga aux neuf épisodes, en revanche, refuse de mourir… et il semble clair qu'il ne mourra jamais. Mais George affirme que l'histoire sera complète avec six films, constituant une seule saga. Il avoue même n'avoir rien d'autre à raconter au-delà de la destruction de la seconde Étoile de la Mort. »

De nombreuses rumeurs présentèrent des scénarios possibles pour la troisième trilogie<ref name="Wookieepedia" />. Il y eut également une certaine confusion lors de la création de l'univers étendu de la Guerre des étoiles : la trilogie de romans de Timothy Zahn, La Croisade noire du Jedi fou, fut le premier média qui raconta l'histoire de la saga après l'épisode VI. Elle fut donc interprétée par certains comme étant la fameuse troisième trilogie, d'autant que certains éditeurs entretinrent la confusion (les éditions Pocket numérotaient les novélisations de la trilogie originale de 1 à 3 et la trilogie de Timothy Zahn de 4 à 6<ref>Une des éditions de l'Héritier de l'Empire</ref>).

Éléments caractéristiques d'un épisode de Star Wars


On retrouve dans les six films de la saga des éléments communs :

  • Le logo de la 20th Century Fox en version courte suivi du logo de Lucasfilm Limited. Ces deux logos ont été remplacés par des versions plus récentes à dater de la sortie des Éditions Spéciales des épisodes IV, V et VI. Mis à part les logos des deux sociétés de production, il n’y a absolument aucun crédit d’aucune sorte pendant le générique des six films. Le jingle de la 20th Century Fox est joué pendant que les deux logos sont à l'écran. C'est à la sortie de l'Épisode IV que cette fanfare, tombée à l'époque en désuétude, a été à nouveau réutilisée régulièrement par la Fox ; cette musique est, en effet, totalement dans le style (ainsi d'ailleurs que dans la même tonalité de si bémol majeur) de la bande sonore écrite par John Williams et en fait une sorte d’introduction naturelle.
  • Le texte écrit en bleu sur fond noir « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine.... » : cette phrase, à l'intention du spectateur, permet de souligner le caractère intemporel des films (Il y a bien longtemps) ainsi que de lui faire accepter le fait que l'univers de Star Wars est différent du nôtre et ainsi de l'y faire rentrer plus facilement (dans une galaxie lointaine, très lointaine....). Cette phrase rappelle également la phrase d'introduction classique de certains contes de fées (Il était une fois…). On note la présence de quatre points au lieu des trois points de suspension prévus par la typographie. Qu'il s'agisse à l'origine d'une erreur ou non, la tradition a été conservée.
  • Un logo STAR WARS jaune qui s'éloigne à l'écran sur un fond noir étoilé. Ce logo a commencé à être utilisé dans la version française des films à compter de la sortie de l'Épisode I et a été finalement intégré aux versions DVD des épisodes IV, V et VI en remplacement du logo LA GUERRE DES ÉTOILES d'origine. L'apparition du logo STAR WARS coïncide avec le début de la fanfare commune aux six épisodes (qui débute par un si bémol caractéristique).
  • Le texte jaune défilant : cette manière de présenter la situation dans la galaxie au spectateur est en fait un hommage à la série Flash Gordon qui débutait par un texte défilant identique et qui résumait l'épisode précédent.
  • Tous les films de la saga débutent de la même manière. Tout d'abord il y a un plan extérieur d'un vaisseau spatial, presque toujours suivi d'une vue intérieure de ce même vaisseau. Dans l'Épisode I, il s'agit du Radiant VII, la navette républicaine qui amène les deux Jedi sur Naboo. Dans l'Épisode II, il s'agit du vaisseau privé de la sénatrice Padmé Amidala lors de son arrivée à Coruscant tandis que dans l'Épisode III, il s'agit du chasseur Eta-2 d'Anakin Skywalker s’engageant dans la bataille spatiale au-dessus de cette même planète. Dans la seconde trilogie, on voit la corvette Corrélienne Tantive IV pourchassée par le Dévastator dans l'Épisode IV. Dans l'Épisode V, il s'agit du destroyer impérial le Vengeur larguant des sondes et pour finir dans l'épisode VI, il s'agit de la navette de classe Lambda du seigneur Dark Vador qui se dirige vers la seconde Étoile de la Mort.
  • Les volets de transition entre les scènes : ceux-ci sont également un hommage aux serials du samedi matin dont Lucas était fan dans sa jeunesse (on retrouve notamment ces fameuses transitions dans Willow, film écrit et produit par Lucas).
  • Les phrases « que la Force soit avec toi » (May the Force be with you), et « j'ai un mauvais pressentiment » (I have a bad feeling about this) : la première est devenue célèbre à travers le monde entier, la seconde se remarque moins dans la version française à cause du manque de cohésion des traductions entre les différents films (traduite soit par « j'ai un étrange pressentiment », soit par « cela ne me dit rien qui vaille »).
  • Les dernières scènes sont uniquement musicales : il s'agit là encore d'un hommage aux serials du samedi matin.
  • Les crédits de fin sont toujours écrits en bleu sur un fond noir étoilé. La bande sonore est toujours constituée d'un medley des thèmes majeurs de l'épisode ou de la série.

Lieux de tournage

Les épisodes IV, V, et VI ont été filmés principalement aux studios d'Elstree, à Hertfordshire, en Angleterre. Les temples Mayas de Tikal, au Guatemala, servirent de décor à la Base Rebelle sur Yavin IV, dans l'épisode IV tandis que certaines scènes de cet épisode fûrent filmées au Parc national de la Vallée de la mort. Les scènes d'extérieur sur la planète de glace Hoth dans l'épisode V furent filmés à Finse, en Norvège. Enfin, les scènes sur la lune d'Endor, pour l'épisode VI, ont été tournées dans le parc d'État de Humboldt Redwoods, dans le Comté de Humboldt, en Californie.

L'épisode I fut filmé aux Leavesden Film Studios alors que les épisodes suivants le furent à Sydney, en Australie. Une scène de l'épisode II a été tournée à Séville, en Espagne<ref>voir le billet appelé "La Plaza de España" sur le blog http://zevilla.blog2b.net</ref>. Dans ces deux épisodes, le palais italien de Caserta servit de décor au palais de Theed sur Naboo ; d'autres scènes censées se dérouler sur cette planète furent tournées au lac Como, en Italie également.

Enfin, les scènes qui se déroulent sur la planète Tatooine ont été filmées en Tunisie pour presque tous les films. Pour l'épisode VI, les dunes de sable du désert de Yuma, en Arizona, servirent de lieu de tournage alors que cette planète n'apparaît dans l'épisode V.

À la fois la trilogie originale et la prélogie ont demandées dix années<ref>Le cinéma de George Lucas, Marcus Hearn, éditions La martinière, 2005 (ISBN 978-0810949683)</ref> de travail (respectivement 1973 - 1983 et 1995 - 2005), la production de chaque film durant en moyenne trois ans.

Études

Lucas a bâti ses deux trilogies sur des principes récurrents dans notre civilisation. La première trilogie peut être assimilé par son propos à une tragédie antique. Le héros Anakin Skywalker, est un héros tragique, victime de ses passions. Débordé par son amour filial, par sa révolte contre un système en faillite, mais surtout par son amour pour la belle Padmé Amidala et son arrogance, autant de passions qu'il ne sait pas maîtriser, Anakin se laisse progressivement entraîner vers le Côté Obscur, et finit par détruire tout ce pour quoi il a toujours œuvré, et tous ceux qu'il a aimés.

La seconde trilogie, au contraire, est bâtie d'une façon très académique sur le principe d'initiation. Le héros, incomplet, doit aller chercher au fond de ses forces obscures, les maîtriser pour pouvoir vaincre réellement. Ainsi, après la victoire partielle de l'épisode IV, Luke part sur la planète Dagobah, un endroit perdu, où autant de symboles, tels que l'épisode crucial de la grotte, où il s'affronte véritablement lui même (« cet endroit est l'antre du mal » lui dit Yoda, son maître), mais aussi la ressemblance avec le décor du ventre du monstre dans lequel se retrouvent ses amis au même moment nous indique qu'il effectue une introspection. L'épisode VI, Le Retour du Jedi, est étrangement calqué sur l'épisode IV, avec une autre « Étoile de la Mort ». Mais Luke a, cette fois, accompli son introspection, vaincu ses démons, ce qui lui permet de vaincre l'Empereur, non par la force, mais par le renoncement.

Deux scènes, chacune à la fin de chaque trilogie, illustrent l'endroit et l'envers du propos. Dans la première, Anakin arrive au moment où Windu s'apprête à achever Palpatine. Cédant à sa colère, il tranche la main de son supérieur et bascule définitivement du côté obscur. Dans la seconde, Luke Skywalker, qui a renoncé à tuer son père est aux prises avec l'Empereur. Alors que celui-ci s'apprête à le pulvériser, Dark Vador intervient et assassine son maître, marquant le triomphe définitif du côté clair. L'une est donc le pendant de l'autre, et elles illustrent la différence entre le destin des deux personnages.

On peut voir en Luke et Anakin les deux types de héros, confrontés à la même tâche. Anakin est un héros tragique, il est victime de ses passions. Luke au contraire réussit à les vaincre et devient un Jedi accompli. Ainsi, loin d'être grossièrement manichéenne, l'œuvre, centrée sur les héros, nous (ré)enseigne le principe de la dualité de l'être humain, posé par les philosophes grecs, mais présent dans tous les cercles de cultures. Chaque homme a un côté clair et un côté obscur, et celui-ci, assimilé aux passions, à l'irrationnel et à nos « forces intérieures » doit être maîtrisé et harmonisé avec le côté clair.

On notera que George Lucas s'est appuyé, pour construire la trame narrative de la trilogie originale de Star Wars, sur les idées de l'anthropologue Joseph Campbell, notamment sur sa théorie du monomythe, exposée dans le livre Le Héros aux milles visages (The Hero with a Thousand Faces).

Autour de l'univers de fiction

Voir l'article détaillé Univers étendu de la Guerre des étoiles.
Voir l'article détaillé Produits dérivés de la Guerre des étoiles.

Pastiches et parodies de Star Wars

  • Il existe un film parodiant Star Wars réalisé par Mel Brooks (Spaceballs, titre français : La Folle Histoire de l'espace).
  • Un clin d'œil à George Lucas a été réalisé dans un court métrage très primé qui imagine comment G. Lucas a pu être inspiré en écrivant le scénario de Star Wars : George Lucas in Love.
  • Les éditions Bragelonne, spécialisées dans la science-fiction et la Fantasy, ont récemment fait paraître la parodie La "Der" des étoiles, d'Adam Roberts, auteur de science-fiction déjà connu pour ses parodies du Silmarillion et du Seigneur des Anneaux.
  • Il existe un moyen-métrage de 30 minutes réalisé par Steve Oedekerk, intitulé Thumb Wars (La Guerre des pouces). Au lieu des acteurs, ce sont des pouces avec des yeux et une bouche qui jouent. Tout l'univers Star Wars est parodié, comme par exemple le héros qui s'appelle "Luke Groundrunner".
  • Les Nous C Nous ont fait une mini série : La GueGuerre des étoiles (sketch en trois parties enregistrés en public).
  • Les Minikeums ont réalisé un cinékeum pastiche de Star Wars intitulé La GueGuerre de l'espace.
  • le Gottferdom Studio a fait une parodie pour leur numéro d'avril 2006 dans laquelle Dark Vador est le TCM (Terrible Complot Mondial) qui veut empêcher les auteurs du Lanfeust Mag de sortir le journal à temps.
  • Polaris Productions a réalisé un court-métrage parodique An Everyday Jedi nous présentant un Jedi utilisant ses pouvoirs à des fins plus que discutables.
  • L'entreprise chocolatière Ferrero a présenté dans ses œufs en chocolat « Kinder Surprise » et « Kinder Maxi » en 2002 dans les pays germanophones une parodie de Star Wars réalisée en étroite collaboration avec Lucasfilm, utilisant les personnages « Happy Hippos » du designer André Roche et intitulée « Hipperium » en allusion au titre original, « l' Empire » s'appelant « Imperium » en allemand. Les films publicitaires en animation 3D furent réalisés par Infinitevision.
  • Dans la série française Kaamelott, Perceval va sur Tatooine et ramène un sabre-laser (apparemment celui de Luke dans l'épisode VI) dans l'épisode Stargate II.
  • Il existe deux chansons de rap west coast "Star Wars Gangsta Rap", mettant en scène les personnages dans les passages les plus célèbres des films.

Dossier listant toutes les références à Star Wars (lien externe)

Inspirations

George Lucas s'est inspiré de nombreuses œuvres ou évènements réels pour construire son univers. Cependant comme tout y est conceptualisé, il est abusif de voir dans tel ou tel élément la critique d'un élément particulier de notre monde. Ainsi l'Empire Galactique représente le concept du régime totalitaire.

Plus généralement, la création de ce qui compose l'univers de la Guerre des étoiles s'inspire de cultures de notre monde, afin de créer un sentiment de familiarité. Par exemple l'architecture de la ville de Theed sur Naboo rappelle celle de Venise, celle de Geonosis rappelle des termitières, celle de Coruscant rappelle les gratte-ciels de New York, etc. Il en va de même pour les costumes, décors, véhicules et autres accessoires. Le véhicule du Sénateur Bail Organa dans l'Episode III, par exemple, est directement inspiré de l'AC Cobra.

Fondation d'Isaac Asimov

L'ensemble de la trilogie est peut-être inspiré (voire pour certains plagié) de l'œuvre d'Isaac Asimov, la trilogie de Fondation (écrite cinquante ans plus tôt). Les Jedi sont les seconds fondateurs, l'Empereur est le Mulet, Coruscant est Trantor, la capitale de l'Empire de Fondation. George Lucas n'a jamais confirmé cette influence.

Les contes de fées et la mythologie

George Lucas s'est beaucoup inspiré des contes de fées, de la mythologie grecque et romaine ; on en retrouve des éléments typiques :

  • « Il y a très longtemps dans une galaxie lointaine.... » proche de la célèbre phrase « Il était une fois,... ».
  • la lutte manichéenne du Bien contre le Mal.
  • le besoin pour le héros de se couper de son enfance.
  • la quête initiatique pour devenir chevalier.
  • la recherche de l'arme du père. (Thésée).
  • les compagnons du voyageur. (Argonautes).
  • la princesse retenue captive par un gardien (Dark Vador).
  • le héros destiné à tuer son père (Œdipe) ou à détruire le pouvoir de son grand-père (Siegfried).

Le Japon médiéval

George Lucas reconnaît s'être inspiré de la Forteresse cachée d'Akira Kurosawa ; il connaissait d'ailleurs Kurosawa puisqu'il a co-produit (avec Francis Ford Coppola) un de ses films, Kagemusha (l'Ombre du guerrier).

Certains costumes sont inspirés de cette époque, comme les robes des Jedi qui font penser aux kimonos et l'on peut entrevoir l'armure des samouraïs à travers l'aspect de l'armure portée par Dark Vador ou les coques de protection des Stormtroopers impériaux. Ceci est particulièrement évident en observant les croquis de pré-production du premier film (l'épisode IV) montrant les évolutions de la phase de conception de ces armures.<ref>http://www.starwars-universe.com/dossiers/dossier_contenu.php?do_id=1&dop_id=3#3</ref>

La philosophie des Jedi est, elle, très proche de celle des budo modernes, et notamment de l'aïkido, et la technique de frapper en dégainant le sabre s'inspire du iaido. La Force, énergie baignant l'Univers et liant les êtres entre eux, se rapproche étrangement de la notion de ki (énergie vitale) et des expériences mystiques du shintoïsme, du bouddhisme ésotérique shingon et des shugenja (ascètes mystiques japonais). De plus nous pouvons constater que Kenobi ( Obi-wan kenobi ) signifie "ceinture et épée" en japonais .

L'Empire romain

Dans sa nouvelle trilogie, George Lucas a illustré le passage de la démocratie à une nouvelle forme de monarchie (dirigée par un princeps -le titre couramment utilisé aujourd'hui étant celui d'empereur). Celui d'une république à un empire. Celui où l'autorité passe d'un sénat à un empereur. La mise en scène d'un personnage tel que Palpatine rappelle le jeu politique de Jules César, qui passe de Consul à Dictateur à Vie en prenant le contrôle du Sénat, traçant en cela le chemin pour son neveu et fils adoptif Octave qui est proclamé Auguste à la tête de l'Empire en 27 av. J.C..

L'appareil militaire apparaît être la clef du pouvoir. L'armée de Clones n'est créée que pour imposer l'Empire du Sénat Galactique. Elle évoque toute armée impérialiste comme l'étaient les Légions Romaines. L'architecture Naboo, ses coupoles, arcs et canaux, sont inspirée de celles de l'Empire byzantin et de Venise.

Le IIIe Reich

Né juste après la Seconde Guerre mondiale, Lucas s'est inspiré du nazisme pour créer son empire :

  • les Stormtroopers représentent les SS, des troupes d'élite « parfaites » (puisque clônées) soumis à une discipline de fer.
  • le culte voué à l'Empereur rappelle le culte voué au Führer.
  • de même, la création d'un empire dictatorial contrôlant tout, imite le désir expansionniste du régime nazi.
  • dans l'épisode IV, les tourelles du Millenium Falcon rappellent des scènes de cette guerre.
  • Les uniformes des Officiers Impériaux sont directement inspirés de ceux de l'Allemagne nazie.

Les États-Unis d'Amérique

Pour sa nouvelle trilogie, Lucas s'est inspiré des États-Unis d'Amérique modernes envers lesquels il est très critique :

  • L'Alliance Inter-Corporations, la Fédération du Commerce en particulier, sont une extrapolation des lobbies qui contrôlent la politique américaine et mondiale. En cela, la demande d'aide de la reine Amidala dans La Menace fantôme est représentative des embrouilles bureaucratiques fomentées par les lobbies.
  • La faiblesse du Sénat et sa démocratisation sont aussi une extrapolation du sénat américain et de l'assemblée de l'ONU (en faisant attention on peut d'ailleurs remarquer qu'il existe une délégation de E.T. au Sénat républicain).
  • Une armée puissante qui peut intervenir partout dans la Galaxie comme sur le monde.
  • La phrase d'Anakin Skywalker « si vous n'êtes pas avec moi, vous êtes mon ennemi » dans l'Episode III rappelle celle de George W. Bush concernant sa guerre contre le terrorisme. Ce à quoi Obi Wan rétorque que « seul un Sith raisonne dans l'absolu ».[réf. nécessaire]

On peut également remarquer une analogie entre le mouvement séparatiste et la Guerre de sécession qui a eu lieu aux États-Unis de 1862 à 1865 (11 états du sud avaient proclamé leur indépendance vis-à-vis des États-Unis, en formant les États Confédérés d'Amérique. Ceci déclencha la guerre qui se termina par la défaite des confédérés et leur retour dans l'Union).

Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien

George Lucas a fait partie de la génération dont le Seigneur des Anneaux était le livre culte. Il a repris un grand nombre d'éléments du livre de John Ronald Reuel Tolkien dans sa trilogie :

  • L'Anneau Unique et le côté obscur de la Force sont tous deux sources de puissance, mais sont aussi des pièges dangereux.
  • La « sous-création » d'un monde original ayant ses propres races, ses propres lieux, sa propre histoire et ses propres langues.
  • Le personnage d'Obi-Wan (dans l'ancienne trilogie) inspiré de celui de Gandalf, tous deux de vieux sages aux grands pouvoirs (mais ne s'en servant pas, ce sont davantage des mentors), vêtus d'un grand manteau gris et d'une barbe. On peut remarquer la similitude des deux personnages quand Obi-Wan se laisse tuer par Dark Vador et revient en fantôme, et Gandalf qui se laisse tomber dans les abysses après son combat contre un Balrog et son retour en sorcier blanc.
  • La trame générale de l'histoire rappelle celle du Seigneur des Anneaux. Un jeune héros innocent (Frodon/Luke Skywalker) au destin prédéfini qui lui échappe. Il doit alors quitter sa vie tranquille et sa province isolée (La Comté/Tatooine) pour accomplir sa mission, aidé par un vieux mentor sage (Gandalf/Obi-Wan) et bientôt rejoint par un aventurier qui se révelera d'une grande aide (Aragorn/Han Solo). Il devra lutter contre le grand maître du mal (Sauron/l'Empereur) et son bras droit (Saroumane/Dark Vador) et détruire l'arme absolue (L'Anneau Unique/L'Étoile Noire).

Autres inspirations pour les costumes

Les costumes royaux et coiffures que portent les reines de Naboo semblent largement inspirés des costumes d'apparat que portaient jadis les femmes indiennes et les souveraines chinoises. Le maquillage blanc est aussi des plus semblables. La plupart des costumes utilisés pour les scènes ayant lieu dans la ferme où Luke fut recueilli, sont des costumes répliques de vêtements portés par les peuples des régions rurales de la corne africaine (Abyssinye, Soudan, Kemet, Égypte Negro-Antique).

Flash Gordon

Les space opera en général et l'œuvre en bande dessinée d’Alex Raymond, en particulier, ont inspiré George Lucas. Les Flash Gordon (ou Guy l'Éclair en VF), serials des années 1930, interprétés par Buster Crabbe, ex-champion olympique de natation devenu acteur, avaient créé une base de fans qui retrouvaient les aventures galactiques de leur héros avec un personnage en chair et en os. On peut déceler un parallèle entre l'empereur Ming et l'Empereur de La Guerre des étoiles; entre les diverses régions de la planète Mongo et les planètes où se déroulent les affrontements de la Guerre des étoiles : Arboria à la végétation luxuriante dont les habitants ont construit leurs habitations dans les arbres (Ewoks) et Frigia, désert de glace qui aurait pu servir de décor à l’Empire contre-attaque. Les costumes et la coiffure de tresses enroulées sur les côtés de la tête de la princesse de la région glaciaire de Frigia (Leia) ont très largement influencé ceux de la Guerre des étoiles.

Il faudrait également citer ici les personnages de bandes dessinées américaines des titres de science-fiction EC Comics dessinées par Al Williamson et Frank Frazetta ainsi que celles de Wally Wood, inséparables du space opera américain.

Adaptations

L'univers de la Guerre des étoiles, inspiré par plusieurs bandes dessinées, a lui-même été très tôt adapté en comics par la maison d'éditions américaine Marvel Comics : dès juillet 1977 par Roy Thomas (rédacteur en chef) et Howard Chaykin. Le titre a perduré jusqu'en 1986. Aujourd'hui les divers titres Star Wars, déclinés en plusieurs sous-séries, sont édités par un autre éditeur américain – Dark Horse, spécialiste de l'adaptation des films en bande dessinée.

En France, les éditions Lug ont diffusé ces histoires dans la revue Titans à partir du numéro 18 de janvier 1979, et en albums dont les couvertures peintes par Jean Frisano ont marqué l'esprit de toute une génération de lecteurs.

Activités de fans

Cosplay

Des costumes sont vendus, d'autres sont fabriqués à partir de rien. Le principe étant de rendre un costume immédiatement identifiable par un fan. Les groupes de cosplayconnus en France sont :

Pour la Belgique :

Conventions
  • En octobre 2007 deuxième convention star wars au Grand Rex à Paris.
Insolite

Certains anglophones se réclament de la même religion que les chevaliers Jedi dans le film. Article dédié : Religion Jedi (article anglais).

Droits et domaine juridique

  • George Lucas a l'exclusivité de La Guerre des étoiles sur tous les domaines. Il est accepté (sans aucune jurisprudence ni contrat) d'écrire des textes, des fanfics, des romans sans aucune rémunération, et sans officialisation. Le titre original Star Wars est une marque déposée par Lucasfilm Ltd.
  • La société Exidy a lancé en 1979 et installé dans le monde entier en un jeu d'arcade de type FPS utilisant le même genre de vaisseaux que Star Wars. Le nom en était Star Fire, mais écrit exactement dans le même style que le logo Star Wars.

Notes

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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