Kaamelott - Vev

Kaamelott

Un article de Vev.

Jump to: navigation, search

Modèle:Infobox Série télévisée Modèle:Liste séries TV

Image:Alexandre astier.jpg
Alexandre Astier, créateur de la série et interprète du roi Arthur de Bretagne, est aussi unique scénariste et réalisateur des épisodes, compositeur et interprète des thèmes musicaux, et superviseur des versions étrangères.

Kaamelott est une série télévisée française humoristique et dramatique de fantasy historique, créée par Alexandre Astier et Jean-Yves Robin. Elle est diffusée depuis le 3 janvier 2005 sur M6 en France, depuis 2006 sur la TSR 2 en Suisse ainsi que sur Club RTL en Belgique et depuis le 1er septembre 2007 au Québec sur la chaîne Historia<ref>Les épisodes sont regroupés en émissions de 30 minutes et sont diffusés hebdomadairement à l’échelle nationale. Cf. la page de la série sur le site Historia</ref>.

De plus en plus populaire depuis 2006, la série s’inspire de la légende arthurienne, et est ancrée dans la Grande-Bretagne médiévale, sur laquelle règne le Roi Arthur en son château de Kaamelott, entouré de ses Chevaliers de la Table Ronde. Loin d’être fidèles, braves et héroïques, ceux-ci sont désordonnés, couards ou sanguinaires, et parfois même traîtres. Bien mal épaulé, Arthur peine à mener à bien sa quête du Graal.

Sommaire

Synopsis

Image:Searchtool.svg Pour approfondir et détailler l’histoire de la série, voir l’article : Histoire de Kaamelott.

Au Modèle:Ve siècle après Jésus-Christ, sur l’île de Bretagne : le christianisme naissant et les anciennes traditions celtes s’entrechoquent pendant que l’Empire romain s’effondre. Au carrefour de l’Histoire, le royaume de Kaamelott apparaît alors comme le nouveau phare de la civilisation.

Entouré par ses fidèles chevaliers, le roi Arthur a reçu pour mission de chercher le Saint Graal. Néanmoins, cette quête s’annonce plus que difficile, car Arthur est très mal entouré. Ses Chevaliers de la Table Ronde sont des caricatures de héros : peureux, naïfs, stupides ou au contraire violents, archaïques et désordonnés, ceux-ci ne comprennent pas l’enjeu de la quête du Graal. L’entourage familial du roi n’est guère plus sensé : les conflits avec sa femme Guenièvre et sa belle-famille ne cessent de se produire, même lors des repas.

C’est dans ce contexte qu’Arthur doit persévérer dans sa quête de la « lumière divine », aidé par son fidèle ami Lancelot, le seul chevalier qui, selon le roi, « tienne encore debout dans cette baraque ». L’amitié avec ce dernier est cependant de courte durée, puisqu’à la fin du Livre III, Lancelot du Lac décide de quitter la cour du roi et de fonder une armée séparatiste après avoir déclaré sa flamme à la reine. La société progressiste que le roi essaye de développer est alors sur le point de se désagréger lorsque les dieux, las des affronts répétés commis par Arthur, décident de lui envoyer une Réponse inquiétante…

Distribution

Acteurs principaux

Invités

Des acteurs plus ou moins célèbres sont aussi présents dans un nombre réduit d’épisodes. On considère qu’un acteur est une « guest star » quand son nom apparaît à la suite du titre de l’épisode en tant qu’invité spécial.

Occasionnels

D’autres acteurs, sans avoir le statut d’invités, n’apparaissent chacun que dans quelques épisodes.

Personnages

Image:Searchtool.svg Pour découvrir les personnages, voir l’article : Personnages de Kaamelott.

Kaamelott introduit des personnages présents dans les légendes arthuriennes, mais aussi des personnages fictifs. D’une manière générale, tous les personnages ont été modifiés pour correspondre à l’aspect burlesque de la série.

Chaque personnage est l’incarnation de travers humains particuliers, faisant de la mise en avant de ses défauts un leitmotiv de la série. De plus, on peut noter que la plupart des personnages sont tour à tour des opposants et des adjuvants pour Arthur (Lancelot et Léodagan en sont de bons exemples).

Épisodes

Image:Searchtool.svg Pour découvrir la liste complète des épisodes, voir l’article : Liste des épisodes de Kaamelott.

Systématiquement, chaque épisode des Livres I à IV durait environ trois minutes trente et était découpé en cinq séquences : prologue et générique de début, acte 1, acte 2, acte 3 (séparé par des transitions courtes), générique rapide de fin et épilogue.

À partir du Livre V, les épisodes adoptent un nouveau format de sept minutes, entraînant une diffusion d’un seul épisode par jour. Le prologue dure toujours moins d’une minute et sert d’introduction. L’épilogue sert également de générique de fin (les crédits étant affichés dans la moitié inférieure de l’écran). Signalons que ce dernier se termine par un fondu au noir ; ainsi, le dernier gag est généralement sonore (dernière réplique par exemple).

Un épisode est actuellement diffusé par jour du lundi au vendredi (deux en cas de rediffusion des Livres I à IV), avec un récapitulatif de la semaine le samedi. Entre deux épisodes était diffusé un interlude très court (puisé dans le court métrage Dies iræ ou dans les épisodes pilotes) incluant souvent un gag visuel : Arthur tombant dans l’eau en retirant l’Épée de la pierre, Merlin visant mal avec une boule de feu, les chevaliers s’enfuyant en débandade, etc.

Contrairement aux séries classiques, et étant donné la courte durée des épisodes, il a été convenu qu’une saison serait appelée « livre ». En effet, un « livre » étant composé de cent épisodes (cinquante à partir du Livre V), sa diffusion complète ne dure que dix semaines environ, ce qui est bien plus court qu’une saison traditionnelle. Ainsi, deux « livres » sont diffusés lors d’une saison en moyenne.

Genèse et histoire de la série

En 2003, Alexandre Astier réalise et produit un court métrage de quatorze minutes, Dies iræ, dont l’action se situe à l’époque arthurienne. Dies iræ remporte le prix du Public 2003 du festival Off-Courts. Fort de ce succès, Alexandre Astier décide d’écrire et de tourner six pilotes d’une série en format court, c’est-à-dire de cinq minutes environ par épisode. De nombreux acteurs de Dies iræ reprennent leurs rôles, et la série a un nom : Kaamelot. À cette époque, la série Caméra café vient de se terminer, c’est pourquoi Alexandre Astier va présenter ses pilotes à la société de production CALT et Jean-Yves Robin. Séduits, ces derniers commandent quatre autres pilotes, plus courts cette fois-ci (environ trois minutes chacun). Les bases de la série sont posées et la chaîne M6 est conquise : elle commande une saison (Livre I) de cent épisodes d’une série comique médiévale dorénavant appelée Kaamelott.

Dès son lancement et contre toute attente, Kaamelott devient un phénomène réunissant chaque soir près de cinq millions de téléspectateurs – soit environ 16,3 % de parts de marché en 2006 lors de la diffusion du Livre IV<ref>L’Yonne républicaine, 28 septembre 2006, disponible sur le site de CALT</ref>, atteignant même un record de 5,6 millions de téléspectateurs le 14 novembre 2005, soit 20,2 % de part de marché<ref>M6 Pro, 15 novembre 2005, source internet</ref>. Six semaines auront suffi à la série pour atteindre la même part de marché que Caméra café en trois ans<ref name="budgetfilms" />. En 2005, M6, satisfaite, annonce qu’elle commandera six cents épisodes supplémentaires, à raison de deux cents épisodes tournés par an, ainsi que deux soirées spéciales en « prime time » de deux fois cinquante-deux minutes, diffusées le 30 avril 2007 (en prélude au Livre V) et le 5 novembre 2007 (après une pause au milieu du Livre V).

En 2006 la série s’exporte à l’étranger, comme l’avait fait avant elle Caméra café. Ainsi, le tournage des dérivés espagnol et italien commencera en 2007 dans les studios lyonnais de CALT : Picsel. La distribution variera d’un pays à l’autre, mais les scénarios resteront les originaux écrits par Alexandre Astier, qui supervisera de plus le tournage et réalisera certains épisodes<ref>Télé 7 Jours, du 3 au 9 mars 2007</ref>.

En 2007, Kaamelott est le programme qui rapporte le plus de revenus publicitaires à M6, et constitue le sixième programme le plus rentable des quatre principales chaînes françaises<ref>CB News, 11 octobre 2007, disponible sur le blog de Jean-Marc Morandini</ref>.

Évolution de la série

Depuis ses débuts, Kaamelott a grandement évolué sur de nombreux aspects, au fur et à mesure que les budgets et les moyens techniques qui lui sont alloués s’élèvent.

Décors

Image:Lac vert de passy (3).JPG
Le tournage de quelques scènes au Lac Vert de Passy témoigne de la perpétuelle recherche de nouveaux décors atypiques.

La série devant faire ses preuves à l’antenne, le premier livre de Kaamelott fut, à de rares exceptions, intégralement tourné en intérieur, dans des studios – anciens hangars désaffectés – près de Paris<ref name="bohort" />. Le Livre II a néanmoins entamé un exode du tournage vers l’extérieur, intégrant de nouveaux décors tels que le parc du château, les temples, la forêt… Ce mouvement n’a dès lors cessé d’intégrer, à chaque nouveau livre, de nouveaux paysages : l’allée de promenade fleurie, la tribune, le château de Carmélide, la cour des paysans (dans le Livre III, tournés au Château de Montmelas-Saint-Sorlin dans la région Rhône-Alpes près de Villefranche-sur-Saône) ainsi que le lac (dans le Livre IV) et la montagne (dans le Livre V). Chaque livre introduit de plus de nouveaux décors intérieurs, participant ainsi au perpétuel renouvellement du visuel de la série, comme par exemple la salle des coffres (Livre II), la salle de classe (Livre III), la bibliothèque et la tourelle sur la plage (Livre IV).

Ces changements fréquents de décors sont favorisés par les modifications régulières des lieux de tournage. Ainsi, le Livre IV a été tourné, contrairement aux trois premiers, au Studio 24 à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon. Cette migration de la série, qui permet en outre une amélioration des décors et une plus grande liberté pour les acteurs et l’équipe technique, est le signe avant-coureur de la création d’un grand pôle audiovisuel en Rhône-Alpes, nommé Picsel, par la société CALT, M6 et le conseil régional. C’est dans ce pôle que seront tournées les adaptations italienne et espagnole de Kaamelott<ref>Satellifax, 20 juin 2006, disponible sur le site de CALT</ref>.

Enfin, la tendance actuelle est à l’évolution perpétuelle de l’esthétique générale de la série. En effet, le Livre IV introduit de nouveaux costumes pour les personnages, ainsi que des modifications visuelles comme la lumière, qui devient bien plus claire, et un étalonnage surprenant par son manque de contraste et son achromie, ce qui donne un grain différent des livres précédents.

Narration

Après des épisodes très indépendants et diffusés dans un certain désordre pour le Livre I, la série, originellement conçue pour être suivie ponctuellement, devient plus scénarisée et commence à suivre un ordre chronologique à partir de la fin du Livre II et surtout dans le Livre III. Si les épisodes peuvent toujours être appréciés en solo, ils font de plus en plus souvent référence à des événements qui se sont produits dans les épisodes précédents. Ainsi, la série intègre dès lors quelques éléments scénaristiques caractéristiques du soap opera et des nouvelles séries américaines, tels que le cliffhanger (introduit par La Dispute 2e partie, épisode final du Livre III).

Cette évolution narrative de la série va de pair avec le changement de format opéré à partir du Livre III. En effet, celui-ci voit l’apparition de doubles épisodes, c’est-à-dire d’épisodes en deux parties (La Poétique, L’Assemblée des rois et La Dispute) qui sont devenus de plus en plus présents dans le Livre IV. Ces épisodes permettent à l’auteur d’approfondir l’intrigue qu’il y développe. Événement marquant dans l’histoire de la série, le final du Livre IV introduisit le premier épisode de sept minutes – au lieu des usuels épisodes doubles de trois minutes trente chacun – ce qui sera le format des trois derniers livres. Le Désordre et la Nuit 1re et 2e parties réunit donc les épisodes 99 et 100 en une seule unité narrative, sans interruption médiane. De plus, son « épilogue » unique est plus long que pour un épisode normal, et dépourvu des habituels crédits dans la partie inférieure de l’écran, augmentant son impact dramatique.

À mi-chemin entre le Livre I introductif et le Livre III chronologique, le Livre II possède quelques épisodes dont l’écriture est assumée par des personnes autres que Alexandre Astier : Joëlle Sevilla (Silbury Hill et Pupi, ce dernier étant co-écrit avec Alexandre Astier), Lionnel Astier (L’Enlèvement de Guenièvre), Nicolas Gabion (Plus près de Toi)<ref>Génériques du Livre II, DVD Kaamelott Livre II : L’intégrale, M6 Vidéo</ref>… Fabien Rault est la seule personne qui ne fait pas partie de l’équipe Kaamelott au générique à avoir écrit un épisode (Le Portrait). Pour satisfaire le développement de l’histoire principale, les épisodes des Livres III et ultérieurs sont quant à eux écrits en intégralité par Alexandre Astier, sauf l’épisode La Pierre de Lune du Livre III qu’il a co-écrit avec Fabien Rault<ref>Génériques du Livre III, DVD Kaamelott Livre III : L’intégrale, M6 Vidéo</ref>. Le premier livre, néanmoins, a entièrement été écrit par Alexandre Astier<ref>Génériques du Livre I, DVD Kaamelott Livre I : L’intégrale, M6 Vidéo</ref>.

Comme Alexandre Astier le révèle, cette évolution narrative et le changement de format à partir du Livre V (ainsi que les « prime-time » de 52 minutes) servent à préparer les longs métrages qui devront vraiment se différencier du « style série »<ref>« Si on veut que les gens se déplacent au cinéma et paient leur place 10 euros, on ne peut pas ne leur offrir qu’une série de gags mis bout à bout qu’ils pourraient tout aussi bien regarder à la télévision. »
Alexandre Astier, Le Point.fr, 29 octobre 2007, source</ref>.

Personnages

Du fait de l’importance grandissante de leurs personnages, certains acteurs invités plus ou moins connus (« guest stars ») ont définitivement intégré la distribution de la série, le premier étant Christian Bujeau (le maître d’armes), suivi de Bruno Salomone (Caius Camillus), François Rollin (Loth, roi d’Orcanie) et Antoine de Caunes (Dagonet) dans le Livre IV, ainsi que Claire Nadeau (Cryda de Tintagel) dans le Livre V.

Le Livre IV, néanmoins, bien qu’on y retrouve des acteurs invités déjà présents dans les livres précédents (Antoine de Caunes, Léa Drucker, Claire Nadeau, François Rollin, Élie Semoun), est le premier à ne faire appel à aucune nouvelle « guest star ».

Le Livre V renoue avec les nouveaux invités, tous acteurs confirmés : Alain Chabat, Géraldine Nakache, Christian Clavier, Anouk Grinberg, Patrick Bouchitey, Guy Bedos… La nouvelle structure narrative, cependant, se prête beaucoup moins qu’auparavant aux simples « vignettes » – un épisode unique, introduisant un personnage peu important pour la continuité et qui ne réapparaît jamais. Ces « guest stars » ont désormais des rôles significatifs pour l’intrigue, parfois récurrents, souvent de personnages déjà mentionnés dans les livres précédents (Anna de Tintagel, Anton, le pêcheur…).

En dehors des invités, Alexandre Astier n’hésite pas à ajouter à la distribution déjà conséquente de nouveaux personnages principaux, même tardivement, dont l’importance dans la série croît rapidement. L’exemple le plus marquant est certainement Méléagant (joué par Carlo Brandt), dont l’apparition mystérieuse à la fin du Livre IV a suscité bien des spéculations parmi les fans. La Table Ronde gagne aussi un nouveau chevalier dans le Livre V : Lionel de Gaunes (joué par Étienne Fague), le frère de Bohort.

Génériques et musiques

Pour l’ensemble de la série, les musiques sont composées par Alexandre Astier, y compris la musique du générique suivant le prologue. Ces génériques, bien que respectant le même thème musical et visuel – une animation d’Excalibur se plaçant sous le titre stylisé « Kaamelott » pour le souligner, devenant au final le logo de la série –, sont différents à chaque nouveau livre. Les couleurs et le rythme de la musique changent, et reflètent d’une certaine manière le ton global de la saison. Par exemple, le générique du Livre IV utilise des couleurs chaudes et ses effets spéciaux lui donnent un côté « flamboyant ». Ceci contraste fortement avec le générique du Livre V, dans des tons froids et avec une musique plus sobre, qui souligne le côté très sombre de ce dernier opus.

Un élément musical qui n’a jamais changé depuis le début de la série est la sonnerie de cor à l’ouverture d’un épisode, véritable « appel de ralliement » pour les fans.

Dans les épisodes eux-mêmes, l’usage de la musique a aussi beaucoup évolué. Entendre un accompagnement sonore est rare dans les premiers livres. Absentes des scènes dialoguées, de telles musiques de fond servent surtout à renforcer un gag visuel (par exemple dans Le Plat national ou La Parade) voire une scène d’action (L’Assemblée des rois 2e partie). Ceci change à mesure que la série devient plus dramatique ; un fond musical est couramment utilisé, surtout dans le Livre V, pour « donner le ton » et renforcer l’impact d’une scène. Un thème récurrent particulièrement notable est celui de la scène du baptême de Perceval dans Le Désordre et la Nuit ; cette musique marque l’apparition de Méléagant et devient pratiquement le leitmotiv de ce personnage et de ses machinations dans le Livre V.

Références et clins d’œil

Références culturelles

Inspirations majeures

Kaamelott n’est pas seulement une série ancrée dans l’univers arthurien ; elle tend aussi à puiser des éléments d’œuvres de fictions diverses.

Tout d’abord, l’auteur de la série, Alexandre Astier, a voulu que celle-ci « évolue dans un univers héroïque-fantaisiste […], un peu comme dans les jeux de rôle avec un monde médiéval dans lequel la magie existe. »<ref>TV Magazine, 26 novembre 2006, interview d’Alexandre Astier</ref>. Il y a ainsi nombre d’allusions à ces jeux dans Kaamelott ; en particulier, beaucoup d’épisodes (Le Labyrinthe, La Grotte de Padraig, Le Chaudron rutilant, Les Volontaires, Le Dragon des tunnels, La Voix céleste, Le Guet, L’Oubli, Le Passage secret, Trois cent soixante degrés, La Menace fantôme, Mission, Le Dédale…) contiennent un élément de dungeon crawling (en français, « porte-monstre-trésor ») typique de Donjons et dragons. Plus spécifiquement, on peut trouver des références directes à Warhammer, à travers le personnage joué par Élie Semoun – appelé le Répurgateur – ou l’évocation des skavens dans l’épisode Arthur et les Ténèbres. Il existe aussi une référence au wargame dans l’épisode Le Jeu de la guerre du Livre IV, dans lequel Arthur et le roi des Burgondes jouent à un jeu de plateau, avec des pions, pour décider de l’issue d’un conflit.

Ensuite, la série traitant de la légende arthurienne de manière humoristique, elle est à rapprocher du film Sacré Graal ! des Monty Python. Bien que Alexandre Astier se défende d’y avoir puisé l’intégralité de son inspiration<ref name="bohort" /> et que l’humour de Kaamelott, très cartésien et typiquement français, reste assez différent de l’humour absurde du groupe britannique, on peut souvent déceler des allusions à ce film, ainsi qu’à d’autres des Monty Python. Par exemple, dans l’épisode Un bruit dans la nuit, Bohort est terrifié à l’idée de rencontrer un « lapin adulte » dans la forêt – et dans le film des Monthy Python, Bors est le premier chevalier victime du « lapin vorpal ».

Les dialogues de la série, dans leur style et leur vocabulaire, ne sont pas sans rappeler ceux de Michel Audiard : issus du langage de la rue, à la fois iconoclastes, irrévérencieux et très imagés.

Les références fréquentes aux druides, aux Romains et à la Gaule font bien évidemment penser aux aventures d’Astérix et Obélix – l’épisode Le Combat des chefs reprenant même le titre et le thème d’un album. Alexandre Astier mentionne d’ailleurs ce classique de la BD dans les interviews consacrées à sa propre série de bande dessinée, ainsi que l’influence significative de René Goscinny sur le comique et la narration<ref name="Univers BD">Univers BD, 16 mars 2007, interview d’Alexandre Astier et Steven Dupré, disponible sur le site Actua BD</ref>.

De manière beaucoup plus sous-jacente, on peut noter des hommages, plus ou moins directs, aux univers de fiction la Guerre des étoiles et Stargate, dont le premier est particulièrement apprécié par l’auteur<ref>VSD, 11 avril 2007</ref>. L’épisode Stargate II, par exemple, traite de la découverte d’un sabre laser et de la visite de Perceval sur Tatooine. Il semble que des références plus générales à l’univers de Star Wars soient distillées dans certains épisodes : les effets sonores accompagnant Excalibur hors de son fourreau rappellent souvent le bruit d’un sabre laser, et les relations entre Lancelot et Méléagant font penser à celles de Anakin Skywalker et Palpatine. De même, dans l’épisode Stargate, il est clairement fait allusion à la série et au film du même nom, puisqu’on y trouve la présence d’une Porte des étoiles, appelée « Porte du Chaos », fortement similaire aux portes de l’univers Stargate.

Finalement, on peut rapprocher cette série de La Vipère noire (Blackadder), série à grand succès de Rowan Atkinson. En partie médiévale et n’abordant que rarement l’humour absurde, celle-ci met également en scène un homme puissant entouré d’une bande de bras cassés et qui tente à grand-peine de mener à bien ses plans. Ceci pourrait avoir créé un lien et des références entre les deux thèmes, notamment dans sa vision non conventionnelle de l’histoire de l’Angleterre. Arthur et Blackadder ont beaucoup de choses en commun, et Bohort et Perceval ont également quelques ressemblances avec Percy et Baldrick[réf. nécessaire].

Inspirations secondaires

Les titres de certains épisodes de Kaamelott, ainsi que leur contenu, sont des références et clins d’œil ponctuels à des œuvres culturelles de genres divers :

De manière plus approfondie, des références plus concrètes à différentes œuvres sont parfois distillées. Par exemple, lorsque Arthur et Lancelot conversent dans l’auberge (dans l’épisode Le Face-à-face), leur dialogue est intégralement inspiré du film Heat, quelques tournures et concepts étant modifiés pour correspondre à la situation<ref>Transcription et comparaison Le Face-à-face / Heat : source forum Kaamelottite</ref>. De même, la scène du rêve d’Arthur dans l’épisode Le Guide est visuellement calquée sur une scène du film de 2004 Arsène Lupin<ref>Dans Kaamelott, Arthur rêve qu’il sort du phare en pleine nuit. Il s’avance le long de la jetée, lors d’un plan fixe où l’on voit une flamme au sommet du phare.
Dans Arsène Lupin, les protagonistes font exploser le toît du phare, pendant qu’ils fuient par la jetée.
Le plan et le phare sont semblables dans les deux scènes.</ref>.

Enfin, des références à des genres ou styles plus généraux, plutôt qu’à des œuvres précises, sont également présentes, comme dans l’épisode Le Donneur, qui parodie le polar, ou La Morsure du Dace, qui s’inspire des histoires de vampires et autres films d’horreur.

Finalement, on peut remarquer quelques références ponctuelles diverses :

  • Kaamelott fait fréquemment référence à une chanson enfantine traditionnelle, À la volette, qui est devenu emblématique de la série. Depuis son introduction, dans l’épisode du Livre I À la volette, elle est liée à un gag récurrent (« L’ennui, avec cette chanson, c’est qu’elle reste… ») et on entend souvent les personnages la chanter (La Quinte juste, Spiritueux, Tous les matins du monde 1re partie), parfois avec des paroles altérées, comme la version « burgonde » (Le Dialogue de paix II) ou celle du maître d’armes (Corpore sano II).
  • Une autre chanson récurrente est la pavane Belle qui tiens ma vie (Le Repos du guerrier, L’Ivresse, La Quinte juste, La Foi bretonne…). Arthur la chante fréquemment lorsqu’il est seul ou se croit seul ; il se fait alors interrompre, généralement avant d’avoir pu chanter le cinquième vers du couplet qu’il a commencé, par des gens qui viennent le déranger.
  • Dans l’épisode La Romance de Lancelot, le personnage interprété par Thomas Cousseau réplique à la reine Guenièvre : « L’amour a ses raisons que la raison ignore. » Ceci paraphrase une citation de Blaise Pascal (l’originale étant : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ; on le sait en mille choses. »).
  • Dans l’épisode Feu l’âne de Guethenoc, pour régler un litige entre les paysans Guethenoc et Roparzh, Arthur propose de couper un âne en deux. Ceci est bien sûr une allusion au jugement de Salomon.
  • Même les œuvres d’art ne sont pas à l’abri de la parodie, puisque l’épisode du Livre II Le Portrait contient de nombreuses références à La Joconde et à son célèbre sourire.
  • Dans l’épisode Le Poème, le roi Arthur récite le poème L’Aube de printemps du poète chinois Mao Haojan.
  • Le titre de l’épisode Saponides et Détergents renvoie à un article du sémiologue Roland Barthes, qui analysait les premières publicités des savons et lessives à l’aube de la société de consommation<ref>« Saponides et Détergents », Mythologies, 1957, extrait </ref>.
  • L’épisode Le Justicier présente une parodie de Robin des Bois à travers le personnage de Robyn (jouée par Roland Giraud).
  • Dans l’épisode Le Trophée, une référence est faite à l’énigme du sphinx dans Œdipe roi de Sophocle. Ainsi, l’énigme « Quel est l’animal qui marche à quatre pattes le matin, à deux pattes à midi et à trois pattes le soir ? » est devenue « Qu’est-ce qui marche à quatre pattes le matin, à quatre pattes à midi et à quatre pattes le soir ? ».
  • L’épisode du Livre V Miserere nobis est une référence au Psaume 50 (Miserere mei deus : Prends pitié de moi, Seigneur). Le mot nobis constitue le pluriel de mei en latin, et signifie nous. Il a été ajouté pour correspondre à l’épisode, qui traite de la demande de pardon des Repentants : Loth, Galessin et Dagonet. Par ailleurs, la phrase Miserere nobis figure dans la prière Agnus Dei (qui est également un titre d’épisode du Livre I) de l’ordinaire de la messe catholique.
  • L’épisode Perceval de Sinope du Livre V, dans lequel Perceval s’enferme dans un tonneau, fait référence au philosophe antique Diogène de Sinope qui est connu pour avoir vécu dans un grand vase (plus tard abusivement assimilé à un tonneau).
  • L’épisode Jizô de la seconde partie du Livre V fait référence au bodhisattva Ksitigarbha. Connu sous le nom de « Jizō » au Japon, il y est le protecteur des voyageurs et des enfants, en particulier des enfants morts en bas âge, sujet abordé dans l’épisode.

Clins d’œil intra-distribution

Image:Lionnel astier.jpg
Lionnel Astier, qui interprète Léodagan, est le père d’Alexandre Astier.

Étant donné que Alexandre Astier ne fait appel qu’aux acteurs qu’il a déjà vu jouer, au théâtre ou au cinéma<ref name="casting">T’empêches tout le monde de dormir, M6, 26 décembre 2006, interview d’Alexandre Astier, source vidéo sur YouTube (position 06:21)</ref>, on peut remarquer que beaucoup d’acteurs de la série ont déjà joué ensemble ou collaboré à diverses occasions :

  • Issu d’une famille de comédiens, Alexandre Astier fait jouer nombre de ses proches – avec qui il a déjà collaboré pour des pièces de théâtre<ref name="echo">L’Écho des savanes, décembre 2006, interview d’Alexandre Astier</ref> – dans la série : son père (Lionnel Astier), sa mère (Joëlle Sevilla), sa belle-mère (José Drevon), son demi-frère (Simon Astier) et même ses enfants qui incarnent les enfants de Karadoc dans quelques épisodes. En outre sa femme, Anne-Gaëlle Daval, est la chef costumière sur Dies iræ et Kaamelott<ref>« Je serai papa en août », interview d’Alexandre Astier, retranscription sur le forum des fans créatifs de Kaamelott</ref>.
  • Luc Chambon, qui interprète l’espion au service du roi Arthur dans le Livre IV, n’est autre que le frère de Jacques Chambon, qui joue le rôle de Merlin dans la série.
  • Christian Bujeau, qui joue le rôle du maître d’armes, est lui-même expert en combat médiéval. Son fils, Louis Bujeau, apparaît dans la série comme figurant dans les scènes de classe du maître d’armes<ref>Interview de Christian Bujeau, Aux sources de Kaamelott, Acte III : L’Art de la guerre, DVD Kaamelott Livre IV : L’intégrale, M6 Vidéo</ref>.
  • Jacques Chambon a mis en scène en 2003 la pièce de théâtre Cuisine et dépendances d’Agnès Jaoui qui est tiré du film, réalisé par Philippe Muyl en 1993, auquel Alexandre Astier fait référence dans un épisode du même nom du Livre III.
  • De même, Philipe Ayanian, qui a joué le rôle de Hagop d’Arménie dans l’épisode Le Combat des chefs du Livre III, a de plus joué dans Ouilla docteur, un one man show mis en scène par Alexis Hénon (Galessin dans la série).
  • Anne Girouard a joué, en 2007, dans le remake du film de 1951 L’Auberge rouge, auquel l’épisode L’Auberge rouge fait référence.
  • L’épisode Les Bonnes fait référence à une pièce de Jean Genet dans laquelle Joëlle Sevilla (Séli) a joué en 2005.
  • Bruno Boëglin (Sven, le chef viking) a mis en scène Sur la Grand Route de Tchekov, dans laquelle Joëlle Sevilla joue également.
  • Dans le film Comme t’y es belle !, Alexandre Astier joue le rôle du mari de Valérie Benguigui, interprète de Prisca, la voyante malhonnête.
  • Alban Lenoir (Ferghus) joue avec Simon Astier (Yvain) dans le spectacle Entre deux.
  • Alban Lenoir et Simon Astier sont aussi les principaux auteurs et acteurs de la nouvelle série de M6, Off Prime, avec Christian Bujeau (le maître d’armes) et Virginie Efira (Berlewen) dans son propre rôle.
  • Anne-Valérie Soler (Aelis), Aurélien Portehaut (Gauvain), Thibault Roux (Grüdü), Lan Truong (Attila) et Loïc Varraut (Venec) ont tous joué dans la pièce Le Jour du froment, écrite et interprétée par Alexandre Astier, sur une mise en scène de Jean-Christophe Hembert (Karadoc).
  • Joëlle Sevilla (Séli), Christian Bujeau (le maître d’armes), Lionnel Astier (Léodagan), Serge Papagalli (Guethenoc), Jacques Chambon (Merlin), Thibault Roux (Grüdü), Laurent Gamelon (le tricheur), Jean-Robert Lombard (Père Blaise) et Alain Chapuis (le tavernier) ont tous joué dans un ou plusieurs épisodes de Louis la Brocante.
  • Une allusion à la série Caméra café, qui fut elle aussi produite par CALT et diffusée sur M6 avant Kaamelott, peut être trouvée dans l’épisode Les Drapeaux. En effet, l’invité Bruno Solo y incarne un porte-drapeaux du nom d’Herveig, en référence directe au personnage d’Hervé Dumont joué par ce même acteur dans Caméra café.
  • Interprété par François Rollin, le roi Loth d’Orcanie est volontiers grandiloquent, pédagogue, familier, bonhomme et décontracté. Ce en quoi il peut parfois rappeler le personnage du « Professeur Rollin » qu’interprétait le même acteur dans la série Palace. L’épisode Le Discours, en particulier, rappelle le fameux sketch du poème Vertiges récité par le Professeur Rollin<ref>Vertiges, sketch de François Rollin</ref>.
  • Dans le Livre V, le personnage du duc d’Aquitaine est interprété par Alain Chabat. Bien avant que ce dernier devienne acteur invité, Alexandre Astier le citait déjà parmi les personnes avec lesquelles il aimerait travailler<ref>Télé 7 Jours, du 6 au 12 mai 2006, interview d’Alexandre Astier</ref> – il a éventuellement écrit quelques synopsis de films pour lui<ref>TVMag.com, interview d’Alexandre Astier, source vidéo sur Wideo.fr (position 02:2Image:Cool.gif</ref> – et reconnaissait dans Les Nuls une parenté avec son style d’humour<ref name="echo" />. Il est d’ailleurs ironiquement fait allusion à cette influence par une inversion comique des rôles (maître et élève) dans deux épisodes : Arthur (Astier) fait apprendre un texte au duc d’Aquitaine (Chabat) dans Les Nocturnales, et lui enseigne l’art de la répartie assassine dans Le Forfait.

Clins d’œil divers

Les éléments présents dans certains épisodes constituent parfois des clins d’œil à des évènements récents ou des notions anachroniques :

  • Les épisodes consacrés à la nourriture (Le Pain, Spiritueux) contiennent une allusion à peine voilée aux critiques culinaires de Jean-Pierre Coffe, de par l’usage répétée de sa phrase fétiche : « C’est de la merde ! »
  • Pour les épisodes Unagi (I à V), le titre, qui signifie « anguille » en japonais, est aussi un terme informel pour une technique martiale d’état d’alerte constant, même durant le sommeil, pratiquée par les samouraïs<ref>

« “Unagi” en japonais ça veut dire “anguille”, et par extension c’est un terme de samouraï qui désigne l’état dans lequel on se trouve quand, même quand on dort, on est attentif au danger qui pourrait approcher… »
Alexandre Astier, festival Scénaristes en série à Aix-les-Bains, 20 octobre 2007, source vidéo sur YouTube (position 01:30)</ref>.

  • L’épisode Silbury Hill, dans lequel Guenièvre et Séli pique-niquent dans un cercle de culture près de la colline de Silbury, fait référence à cette même colline, près de laquelle des cercles ont été aperçus.
  • L’épisode Always (qui fait en outre référence au film Always) a été écrit par Alexandre Astier pour protester contre la prise au sérieux d’un canular par un journaliste. En effet, « pour le 1er avril, un internaute avait prétendu que [Franck Pitiot était] mort sur le tournage, écrasé par un décor. Un journaliste a repris l’information sérieusement et Alexandre [s’est énervé] en tombant dessus. C’est ce qui lui a donné l’idée de [cet] épisode où l’on croit Perceval mort alors qu’il était juste malade.<ref>Téléhebdo, juin 2006, interview de Franck Pitiot, source</ref> »
  • Dans l’épisode Le Sanglier de Cornouailles, Arthur fait croire à Père Blaise, pour se venger, que Merlin insiste pour être surnommé « Coco l’asticot ». Or, COCO l’Asticot est un jeu de société pour enfants<ref>Site officiel du jeu pour enfants COCO l’Asticot</ref>.
  • L’épisode Au Bonheur des Dames (qui fait en outre référence au roman du même nom d’Émile Zola) a été écrit et réalisé par Alexandre Astier pour protester contre l’affirmation par un magazine homosexuel que Bohort était le « crypto-gay de Kaamelott ». Ne voulant pas qu’on « écrive à [sa] place », l’auteur-réalisateur a créé le personnage de la femme de Bohort, jouée par Virginie Efira, pour montrer qu’il ne l’était pas<ref name="bohort">Retranscription séance de dédicaces, Lyon, juin 2006</ref>.
  • Dans l’épisode Le Rassemblement du corbeau II, Merlin énonce la blague : « Kaamelott, c’est de la camelote. » Ceci est bien entendu un clin d’œil au jeu de mot récurrent des détracteurs et journalistes qui écrivent des articles sur la série.
  • L’épisode L’Auberge rouge reprend le nom et le déroulement d’une affaire de meurtres du XIXe siècle.
  • L’épisode L’Habitué fait référence à l’affaire des maisons closes lors de la Coupe du monde de football de 2006. Il est de plus intéressant de noter que Alexandre Astier n’aime pas le football<ref>Interview d’Alexandre Astier, Suck my Geek, documentaire sur [[Canal+]], 30 novembre 2007</ref>, ce qui explique le commentaire de Venec : « Ces supporters, c’est quand même des très, très gros cons. »

Procédés comiques

Kaamelott est une série humoristique basée sur plusieurs types de comique, souvent associés de manière complémentaire dans les épisodes.

Tout d’abord, l’humour est avant tout créé par l’histoire et le jeu des acteurs, leurs gestuelles, leurs expressions du visage et des membres, ainsi que par leurs dialogues, composés de quiproquos, de jeux de mots et de langage argotique. Ainsi, on entendra souvent les personnages masculins (ou même féminins avec Séli) utiliser un vocabulaire plus ou moins grossier, allant de « Qu’est-ce que j’en ai à carrer ? » (Arthur, L’Ancien temps, Livre II) aux insultes diverses. Les dialogues vont parfois jusqu’à être surréalistes tant ils sont incompréhensibles et décalés, et tendent vers l’imbroglio, c’est-à-dire une situation très embrouillée ou très complexe qui s’envenime rapidement<ref>Des exemples de tels dialogues sont disponibles sur Wikiquote : exemple 1 et exemple 2.</ref>.

Ensuite, le comique repose sur un certain nombre de procédés répétés au fil des épisodes, comme les gags récurrents. On notera par exemple, parmi les plus importants et plus fréquents : les « tourelles sur la plage »<ref>Léodagan demande souvent à Arthur des fonds pour pouvoir installer des tourelles d’observation sur les côtes, ce qui provoque l’exaspération du roi. Ce gag revient notamment dans les épisodes L’Invasion viking, L’Éclaireur, Goustan le Cruel, Séfriane d’Aquitaine, Les Tourelles…</ref>, le « beau-frère du roi »<ref>Dans les Livres I et II, Arthur a parfois du mal à se remémorer qu’il possède un beau-frère, Yvain. On retrouve ce gag dans les épisodes Dîner dansant, Le Cas Yvain, Le Prodige du fakir, Sous les verrous…</ref>, la « botte secrète » de Perceval et Karadoc<ref>Pour masquer une ignorance lexicale, Perceval et Karadoc utilisent l’expression « C’est pas faux. » (La Botte secrète). Le gag récurrent se transforme à partir du Livre III : Perceval manque de révéler plusieurs fois sa botte secrète – qui, selon Karadoc, doit rester secrète (La Botte secrète II) – et en est empêché à chaque fois au dernier moment (Les Suppléants, L’Empressée, Les Refoulés).</ref>, la chanson À la volette (cf. Inspirations secondaires), la « poulette » de Kadoc<ref>Parmis les commentaires sans queue ni tête que fait souvent Kadoc, le frère de Karadoc, il revient souvent : « Elle est où la poulette ? » (Le Jeu du caillou). Dans le Livre V, ce gag atteint sa fréquence maximale d'utilisation, Kadoc se mettant à menacer, par exemple : « Il faut rendre la poulette, sinon c'est plus vous qui donnez à manger aux lapins » (Domi nostræ).</ref>, la supplique « arrêtez de m'appeler Sire » d'Arthur<ref>Dans le Livre V, après l'abandon du pouvoir par Arthur, la plupart des personnages n'acceptent pas son choix et l'appellent par réflexe « Sire. » Arthur répond 17 fois au cours du Livre : « Arrêtez de m'appeler Sire. » (source forum Kaamelottite)</ref>… L’appel aux gags récurrents se fait parfois de manière plus délibérée, comme dans l’épisode La Rémanence, où il est consciemment fait un parallèle entre l’ancienne vie de Guenièvre avec Arthur et sa nouvelle vie avec Lancelot, ainsi que les gags qui leur sont associés.

D’autres procédés comiques plus ponctuels peuvent être décelés, comme la poursuite accélérée. Introduit dans le Livre IV, ce procédé comique, fortement inspiré du Benny Hill Show et des dessins animés, consiste en l’accélération d’une scène répétitive dans le but de provoquer un effet humoristique. Par exemple, dans l’épisode La Parade, les maîtresses du roi se poursuivent en accéléré, puis poursuivent Perceval, qui passait par là, et quelques instants plus tard la course-poursuite est inversée : Perceval poursuit les maîtresses…

Thèmes et critiques

Wikiquote possède quelques extraits de dialogues critiques de Kaamelott.

Alexandre Astier, qui est aussi le scénariste de la série, insère parfois des messages socio-politiques critiques, tels que :

  • critique des condamnations à mort (dans les épisodes Létal et Le Magnanime, notamment) ;
  • critique de la malbouffe (dans l’épisode Corpore sano) ;
  • critique féministe des conditions des femmes au Moyen Âge et à l’heure actuelle (dans les épisodes Le Secret de Lancelot et Monogame, notamment) ;
  • critique des religions et plus particulièrement de l’Église, des croisades et des exécutions de prétendus hérétiques par l’Inquisition (dans divers épisodes tels que Monogame, L’Expurgation de Merlin, Plus près de Toi, Amen, L’Absolution, Le Culte secret…) ;
  • critique d’une certaine part de la littérature (dans l’épisode Le Poème) et de la philosophie (dans l’épisode L’Inspiration) ;
  • critique de la médecine (dans l’épisode Le Coup d’épée) ;
  • critique du pouvoir et de ses dérives (la torture par exemple, dans l’épisode Arthur et la Question) ;
  • critique plus ou moins ironique de la modernité, par la phrase récurrente « C’est bien, c’est moderne… », ainsi que de l’obscurantisme (dans les épisodes Le Coup d’épée, Monogame, La Vraie Nature du Graal, Arthur et la Question) ;
  • critique des théories de conspiration et du paranormal, notamment du phénomène des cercles de culture (dans les épisodes Silbury Hill et Silbury Hill II) ;
  • critique de l’agriculture actuelle, des paysans et plus généralement des lobbies (dans divers épisodes tels que La Révolte, La Révolte II, Le Problème du chou, Spiritueux, Feu l’âne de Guethenoc, Feue la vache de Roparzh…) ;
  • critique de l’intolérance d’une manière générale, et plus particulièrement de l’intolérance vis-à-vis de l’homosexualité, à travers les personnages de Bohort (dans divers épisodes, tels que Le Chevalier femme ou Le Discobole) et de l’évêque Boniface (dans l’épisode Compagnons de chambrée) ;
  • critique des préjugés, toujours avec le personnage de Bohort, que l’on suppose homosexuel (Le Chevalier femme, Au Bonheur des Dames) alors qu’il est marié et a neuf enfants ;
  • critique des sondages et des instituts de sondages, dans l’épisode Vox populi II.

Au-delà du fait que ces différentes critiques servent à dépeindre un roi Arthur progressiste et tiraillé entre l’archaïsme et l’obscurantisme (incarnés par des personnages tels que Léodagan et le Répurgateur), il convient de plus de considérer ces critiques comme des procédés comiques en tant qu’allusions anachroniques et clins d’œil au spectateur moderne.

Étant musicien, Alexandre Astier compose les musiques de Kaamelott et insère parfois dans sa série des références explicites à cet art qu’il apprécie, dans les épisodes Le Oud, Le Oud II (dans lesquels il joue du oud), La Quinte juste et À la volette (dans lesquels il chante et fait chanter ses acolytes). Dans La Quinte juste, il fait de plus référence à la perception médiévale de la musique et à l’influence de l’Église sur celle-ci à cette époque.

La littérature, le théâtre et la poésie ne sont pas en reste puisque ces arts sont le thème principal d’épisodes tels que Le Poème (où Arthur expose ses opinions sur la poésie), Guenièvre et Euripide (où Arthur tente d’inculquer à sa femme quelques notions basiques d’art dramatique), La Répétition (dans lequel Arthur et ses amis répètent une pièce de théâtre), Le Jour d’Alexandre (où tout le royaume doit s’exprimer en alexandrins), et enfin La Poétique et La Poétique II (dans lesquels Arthur traite de la Poétique d’Aristote et de la manière de présenter un récit).

Arthur lui-même apparaît comme un créateur, notamment dans Legenda où il raconte sa propre histoire au neveu de Karadoc et dans Le Monde d’Arthur où il donne libre cours à son imagination créatrice.

Erreurs et incohérences

Kaamelott est une série qui s’inspire des légendes arthuriennes, et leur emprunte donc personnages et intrigues. Néanmoins, en tant qu’œuvre de fiction, et du fait du grand nombre de versions divergentes des légendes<ref>L’article Légende arthurienne présente la liste des nombreux auteurs qui ont participé à l’élaboration des légendes.</ref>, l’auteur s’écarte volontairement de la tradition sur de nombreux points<ref>« Arthur est une espèce de chewing-gum que tout le monde a mâché à tous les siècles. […] Moi, ce qui me manquait, c’était de parler du quotidien de ces héros-là. […] Je ne suis pas respectueux de la légende arthurienne. »
Alexandre Astier, Salon du livre de Paris, 24 mars 2007, source vidéo sur YouTube</ref>. Par exemple sur les liens de parentés entre les protagonistes (Yvain, le Chevalier au Lion, devenant le frère de Guenièvre et le beau-frère du roi)<ref>Interview de Joëlle Sevilla, Aux sources de Kaamelott, Acte I : Les Mœurs et les Femmes, DVD Kaamelott Livre II : L’intégrale, M6 Vidéo</ref> ou avec l’introduction de nouveaux personnages entièrement fictifs (tels Séli, la mère de Guenièvre, ou Elias de Kelliwic’h). Et aussi, bien sûr, avec les nombreux anachronismes (par exemple, les costumes et les armes s’apparentent à ceux du Modèle:XVIe siècle, alors que l’action est censée se dérouler au Modèle:Ve siècle<ref>« Les Chevaliers de la Table Ronde portent des armures du Modèle:XVIe siècle ! Je sais que ce n’est pas logique mais je l’assume. »
Historia n° 717, septembre 2006, p. 77, entretien avec Alexandre Astier</ref>). Certaines prétendues erreurs sont donc entièrement intentionnelles. Ce phénomène est d’ailleurs courant dans d’autres œuvres cinématographiques traitant de la légende arthurienne (telles que le film Excalibur).

Il est néanmoins possible de constater des discordances ou de petites erreurs de continuité, particulièrement entre le Livre I (l’introduction) et les livres suivants, résultant de leur indépendance narrative. Par exemple :

  • Dans l’épisode Le Tourment du Livre I, on voit Karadoc voulant prendre un bain afin de séduire une femme qu’il a rencontrée. Ceci est en contradiction avec les livres suivants car le personnage de Mevanwi, sa femme, n’est pas introduit avant le Livre II (dans l’épisode La Chambre), et qu’à ce moment-là ils sont censés avoir déjà plusieurs enfants. Il est également établi plus tard que Karadoc n’est guère intéressé par la gent féminine (ni par les bains).
  • Dans l’épisode Le Trois de cœur du Livre I, Arthur assure qu’il n’a jamais rien fait avec deux femmes en même temps. Or, deux de ses maîtresses sont jumelles et de la bouche d’Arthur même (épisode du Livre II, Les Jumelles du pêcheur), leur principal intérêt est qu’elles sont deux. De plus, on apprend dans les livres suivants que ce sont ses toutes premières maîtresses.
  • Dans l’épisode Les Alchimistes du Livre II, Perceval et Karadoc affirment avoir lu un parchemin au mauvais endroit et avoir incendié le château, alors que l’on sait d’après de nombreux épisodes (Les Mauvaises Graines, Perceval fait raitournelle…) qu’ils ne savent ni lire, ni écrire.
  • Dans l’épisode La Frange romaine du Livre II, Arthur affirme que Merlin n’a pas le pouvoir de faire pousser les cheveux (ce qui éviterait au roi d’avoir l’air trop « romain »). Or, dans l’épisode L’Expurgation de Merlin (Livre I), Merlin fait pousser les cheveux et la barbe du Répurgateur pour se venger.
  • Deux épisodes mentionnent la période où Arthur a fait ses classes dans la légion romaine, mais sont en contradiction quant aux dates. Le Secret d’Arthur (Livre II) raconte que Arthur a été envoyé en camp d’entraînement romain de dix à vingt ans, alors que dans Cryda de Tintagel (Livre III) son départ est situé à l’âge de six ans.
  • Dans l’épisode La Révoquée du Livre IV, la Dame du Lac, alors tout juste bannie de son plan par les dieux, explique à Arthur qu’elle ne sait « ni boire, ni manger, ni [s’]habiller ». Or, dans La Grotte de Padraig (Livre I), cette dernière offrait un gâteau au roi, le partageant finalement avec lui à la fin de l’épisode.
  • Lors de la première diffusion de l’épisode Le Sauvetage du Livre IV, lorsque le roi et son équipe attaquent par surprise le camp de Lancelot et que Arthur menace l’un des gardes avec Excalibur, son épée ne flamboie pas comme à son habitude car les effets spéciaux n’avaient pas eu le temps d’être ajoutés. Ceci a d’ailleurs été corrigé dans l’épisode sur DVD.
  • Dans les premiers livres, sont parfois cités des personnages des légendes arthuriennes qui, s’ils n’apparaissent jamais, sont néanmoins censés siéger à la Table Ronde, comme par exemple Agravain (Le Cas Yvain) ou Galahad (L’Adoubement). Dans l’épisode du Livre II L’Absent, Arthur précise même qu’il aurait en tout plus d’une vingtaine de chevaliers. Néanmoins, ceci est en contradiction avec le Livre V : alors que le royaume se délite et qu’il est question de remplacer les chevaliers dissidents (Væ soli !), il est sous-entendu que seuls les personnages principaux de la série aient jamais constitué l’effectif de la Table Ronde.

Spécificités techniques

Image:Château de Fallavier (donjon).JPG
Le Château de Fallavier, lieu de tournage des plans extérieurs du château de Kaamelott.
Image:Lac vert de passy (1).JPG
Le Lac Vert de Passy, où furent tournés les scènes de lac du Livre IV de la série.
Image:Studio 24 - 1.jpg
Le Studio 24, à Villeurbanne, accueille le tournage des intérieurs des Livres IV et ultérieurs.

Contrairement aux autres séries (et plus particulièrement celles de formats aussi courts, comme Caméra café), Kaamelott est tourné à l’aide de deux caméras haute définition Sony HDCam. Ceci explique son budget bien plus élevé, équivalent à celui d’un téléfilm, voire d’un film. De plus, les tournages en extérieur, de plus en plus fréquents, augmentent les dépenses. Ainsi, CALT a estimé le coût d’un « livre » à deux millions d’euros, ce qui représente Modèle:Formatnum:20,000  euros par épisode<ref name="budgetfilms" />. En outre, pour les trois premiers livres, alors que les scènes d’intérieur furent tournées à Paris, les scènes d’extérieur étaient tournées dans la banlieue de Lyon. Néanmoins, les scènes intérieures du quatrième livre ont été tournées à Lyon car Alexandre Astier est originaire de la capitale de Rhône-Alpes. Les scènes de lac furent tournées autour du Lac Vert de Passy en Haute-Savoie, et celles du château des Livres I à III à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Les scènes extérieures du Livre V, quant à elles, ont été tournées au Mont Gerbier de Jonc<ref>Télé 7 Jours, 3 mars 2007, interview de Jean-Christophe Hembert</ref>, à Camaret-sur-Mer<ref>« M6 tourne Kaamelott à Camaret », Ouest France, 28 mai 2007</ref> et au Plateau d’Herbouilly<ref>« J’ai joué dans Kaamelott », Télé 7 Jours, 21 juillet 2007</ref>.

Concernant la production, il est intéressant de noter que Alexandre Astier est à la fois l’unique auteur et scénariste de tous les épisodes (à quelques rares exceptions, cf. Évolution de la série), l’acteur jouant le rôle d’Arthur, le compositeur et l’interprète des musiques de la série<ref>TV8, février 2006, interview d’Alexandre Astier, disponible sur le site de TV8</ref>.

Enfin, la majorité des comédiens n’a pas subi de casting – à l’exception d’Anne Girouard (Guenièvre), Caroline Pascal (Demetra)<ref>Interview de Caroline Pascal pour le forum Kaamelottite</ref> et Guillaume Briart (le roi Burgonde)<ref>Interview de Guillaume Briart pour le forum Kaamelottite</ref> – car Alexandre Astier ne fait appel qu’à des personnes qu’il a déjà vu jouer, au théâtre ou au cinéma<ref name="casting" />.


Récompenses

Œuvres dérivées

Outre la série télévisée, l’univers de Kaamelott se décline aussi à travers des œuvres dérivées, sur différents supports :

DVD

Les saisons de la série Kaamelott se décomposent en sept « livres » ; actuellement quatre sont disponibles à la vente en intégralité chez M6 Vidéo en DVD :

  • Kaamelott – Livre I   (disponible depuis septembre 2005)
  • Kaamelott – Livre II   (disponible depuis juin 2006)
  • Kaamelott – Livre III   (disponible depuis novembre 2006)
  • Kaamelott – Livre IV   (disponible depuis septembre 2007)

La version intégrale du Livre I propose en bonus un bêtisier, le court-métrage Dies iræ et les dix épisodes pilotes.
À partir du Livre II, les bonus sont composés de bêtisiers, bandes annonces, ainsi que d’un documentaire en plusieurs parties réalisé par Christophe Chabert, intitulé Aux sources de Kaamelott :

  • Acte I : Les Mœurs et les Femmes
  • Acte II : La Magie et l’Église
  • Acte III : L’Art de la guerre

Ce documentaire explore les corrélations entre Kaamelott, les légendes arthuriennes et les mœurs médiévales, en s’appuyant sur de nombreux témoignages d’universitaires et d’historiens, entrecoupés d’interviews avec les acteurs de la série.

Livre

Écrite par l’historien Éric Le Nabour avec la collaboration d’un spécialiste du monde médiéval, Martin Aurell, Kaamelott (Éditions Perrin) est une trilogie de livres constituant une vulgarisation de la légende arthurienne et de l’histoire du Moyen Âge. Les livres abordent aussi bien le rôle des femmes que celui du christianisme naissant, du druidisme persistant, et permettent d’esquisser un roi Arthur « historique ».


Bande dessinée

Image:Searchtool.svg Pour en savoir plus voir l’article : Kaamelott (bande dessinée).

Une série de bande dessinée inspirée de Kaamelott a débuté en novembre 2006. On y retrouve les personnages de la série dans des histoires complètes (une par tome) et parallèles au Livre I<ref name="Univers BD" />. Cette série, prévue pour être constituée de trois tomes<ref>20 Minutes, 27 novembre 2006, interview d’Alexandre Astier, disponible sur le site 20minutes.fr</ref>, est scénarisée par Alexandre Astier et dessinée par Steven Dupré, dessinateur flamand.

  • Tome 1 : L’Armée du Nécromant (2006) : Arthur, Léodagan, Bohort, Lancelot, père Blaise ainsi que Perceval, Karadoc et Merlin, partent à la recherche d’un sorcier qui sème le trouble en envoyant des morts-vivants attaquer Kaamelott…
  • Tome 2 : Les Sièges de Transport (2007) : Le péril s’abat à nouveau sur Kaamelott. De puissants objets magiques resurgissent des profondeurs de l’oubli et menacent de tomber entre les mains d’un dangereux chef viking. Qui gagnera la course pour les sièges de Transport ? La troupe d’élite de Kaamelott, les seigneurs Perceval et Karadoc ? Ou Haki, dont la proue du drakkar menace de fendre le sable des plages du royaume de Bretagne ?

Cinéma

À la suite de la diffusion du septième et dernier « livre » de la série, en 2009 l’équipe de Kaamelott devrait débuter une trilogie de longs métrages. Dotée d’un budget de 45 millions d’euros<ref name="budgetfilms">Écran total, 26 avril 2006, disponible sur le site de CALT</ref>, cette trilogie permettra à Alexandre Astier de pourvoir ses comédiens de costumes du Modèle:Ve siècle, et d’aborder de plus nombreux décors en extérieur.

Le premier de ces opus, prévu pour une sortie en salles en 2010, a pour sous-titre la citation du Christ<ref>Il s'agit d'une citation tirée de La Bible de Jérusalem</ref> : « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. »<ref>RTL, 22 septembre 2005, interview radiophonique d’Alexandre Astier</ref>

Voir aussi

Bibliographie

  • Éric Le Nabour,
Kaamelott, Tome I : Au cœur du Moyen Âge, Perrin, 28 mars 2007, 214 p. (ISBN 978-2-262-02630-1) .
Analyse les parcelles historiques de la série et traite des ses corrélations avec les légendes arthuriennes.
  • Éric Le Nabour,
Kaamelott, Tome II : À la table du Roi Arthur, Perrin, 4 octobre 2007 (ISBN 978-2262027094) .
Analyse la pertinence de la série en ce qui concerne la description de la vie médiévale, de ses mœurs et de son langage.

Articles connexes

Liens externes

{{#tag:ImageMap| Image:Commons-logo.svg|50px|commons:Accueil default commons:Accueil desc none}}

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Kaamelott.

Notes et références

{{#tag:references||group=}}

Modèle:Bon article Modèle:Kaamelott Modèle:Portail télévisionen:Kaamelott