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Nantes

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Nantes (Naoned en breton et Naunnt ou Nàntt en gallo) est une commune française, chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et de la région administrative des Pays de la Loire. Sixième plus grande ville de France, elle est située dans le sud-est de la Bretagne historique, dont elle fut la plus grande ville.

Sommaire

Géographie

Image:Location Nantes.svg
Situation de la commune de Nantes dans le département de Loire-Atlantique

Nantes est implantée dans la vallée alluviale de la Loire, au confluent de plusieurs rivières (Modèle:Coord). Au nord, la plaine s'élève vers de petites collines du bocage de Bretagne, tandis qu'au sud se trouve le début de la plaine du marais breton. La quasi totalité du territoire de la commune se trouve sur la rive nord.

Vue panoramique

Vue panoramique de Nantes depuis la butte Sainte Anne


On observe depuis la butte : le centre des Salorges, le dôme de Notre-Dame de Bon-Port, le Belem à quai ainsi que le Marité et le Maillé-Brézé, le quai de la Fosse, la Tour Bretagne, le clocher blanc de l'église Saint Nicolas, la cathédrale, le pont Anne-de-Bretagne enjambant le bras de la Madeleine de la Loire, la grue Titan jaune des anciens chantiers Dubigeon, le Tripode (aujourd'hui disparu), le quai des Antilles, la raffinerie de sucre Tereos (bleu et blanc), le hangar à bananes, les grues (Mofag et la Titan en pointe de l'Île de Nantes) du quai Wilson du port autonome, et, au sud de la Loire, la Cité Radieuse de Le Corbusier et l'église de Rezé.

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Topographie

Hydrographie

Du fait de sa position de confluent et des nombreuses îles et canaux qu'on y trouvait (île Beaulieu, île Sainte-Anne, île Feydeau, île Gloriette…), Nantes a longtemps été surnommée la Venise de l'ouest. La plupart des canaux et rivières de la rive nord ont été comblés ou recouverts au début du XXe siècle, les opérations les plus importantes étant le comblement du bras nord de la Loire et de la zone confluente de l'Erdre, déviée désormais par un canal souterrain.

L'agglomération nantaise est traversée par la Loire qui se divise en deux bras enserrant l'île de Nantes : celui de « la Madeleine » (au Nord) et celui de « Pirmil » (au Sud). Elle est également parcourue par l'Erdre, la Sèvre nantaise, la Chézine, le Gesvres et le Cens. On y trouve aussi un certain nombre de ruisseaux, pour la plupart canalisés et désormais généralement souterrains.

Géologie

Climat

L'environnement à Nantes

Urbanisme

Image:Marité.jpg
Port de Nantes, escale du Marité (2004)

Nantes est une ville construite « à l’horizontale » : en effet, les tours HLM de grande hauteur sont beaucoup moins nombreuses que dans les autres grandes villes françaises, d’où l’étalement important de la surface constructible. Cela n’empêche pas que la Tour Bretagne, en centre-ville, soit haute de Modèle:Formatnum:145  m ce qui en fait le deuxième plus haut building de province et le pyramidal Sillon de Bretagne, sur la commune voisine de Saint-Herblain, haut de Modèle:Formatnum:100  m sur Modèle:Formatnum:200  m environ de large. Il s'agit de l'un des plus grands HLM de France, véritable « ville dans la ville », qui abrite plus de Modèle:Formatnum:10000 personnes.

L'un des plus grands projets d’urbanisme que la ville ait connu est la création du quartier Beaulieu dans les années 1970. Ce projet consistait à créer un grand quartier international d’affaires du côté est de l’île de Nantes, comprenant bureaux et logements. Mais le manque d’attractivité du projet auprès des entreprises et la crise économique ont entraîné un changement d’orientation du quartier et une ambition revue à la baisse. Une partie seulement du projet initial a pu être réalisée, faisant du quartier une zone principalement résidentielle, coupée du centre-ville. Le Tripode, l'un des grands immeubles de bureaux du quartier, a d’ailleurs été détruit le 27 février 2005, notamment à cause du fort taux d’amiante présent dans sa structure.

D'ailleurs, l’île de Nantes fait actuellement l’objet d’une vaste opération de rénovation urbaine<ref>[http://www.projets-urbains.nantes.fr/la_ville_de_demain/l_ile_de_nantes/accueil-f-13.htm</ref>. Il s'agit d'un des plus vastes chantiers de réaménagement en France. La maîtrise d'ouvrage est assurée par la SAMOA (société d'économie mixte créée pour l'occasion) et la maîtrise d'œuvre est gérée par l’équipe d’Alexandre Chemetoff (Atelier Ile de Nantes). Il s’agit de redonner de l’attractivité à cet espace situé non loin du centre-ville, qui se trouve être entre autres l'un des nombreux anciens quartiers ouvriers de Nantes (les chantiers navals étaient tout proches, comme certaines entreprises de sidérurgie — Alstom), et d’une partie du quartier Beaulieu, notamment l’emplacement du Tripode, aujourd’hui détruit.

Une partie du quartier Malakoff/Pré-Gauchet (qui fait actuellement l’objet d’un Grand Projet de Ville<ref>http://www.projets-urbains.nantes.fr/la_ville_de_demain/le_nouveau_malakoff/accueil-f-17.htm</ref>, ou GPV) et est candidat à une concention avec l'ANRU, l’emplacement du Tripode et l’est du Champ de Mars, formeront le quartier Euronantes, quartier d'affaires européen où seront construits un hôtel de grand luxe, des bureaux, des logements, des équipements sportifs et de loisirs. Ils s’ajouteront à la gare TGV, au siège social de la banque CIO, à la Cité des Congrès et au siège de la Communauté urbaine de Nantes Métropole déjà existants.

Démographie

Nantes est le centre d'une agglomération de plus de Modèle:Formatnum:550000 habitants et pôle central d'une aire urbaine de plus de Modèle:Formatnum:710000 habitants. Elle est considérée, en ajoutant l'agglomération de Saint-Nazaire, comme la métropole du Grand Ouest de la France avec plus de Modèle:Formatnum:860000 habitants. Dans les années 1990, elle a été, parmi les grandes villes françaises, l'une de celles dont la population a le plus augmenté avec Montpellier, Toulouse et Rennes. Cette croissance devrait se confirmer puisque Nantes devrait compter près de Modèle:Formatnum:640000 habitants dans l'agglomération et plus d'Modèle:Formatnum:1000000 dans la métropole Nantes-Saint Nazaire.[réf. nécessaire]

Modèle:Démographie

Histoire

Antiquité

L'historien Polybe mentionnait déjà en 147 av. J.C., l'existence d'un port fluvial à l'embouchure de la Loire appelé « Corbilo », bien que son emplacement exact reste inconnu. Les Celtes seraient arrivés entre le Modèle:Ve et le Modèle:-s- Vers 70 avant J.C., les Namnètes, peuple gaulois, occupent la région de Nantes à l'estuaire de la Loire. En 56 avant J.C, Jules César envahit la Gaule : la cité gauloise des Namnètes (localisée dans l'actuel quartier historique du Bouffay) devient la « civitas » Romaine de « Portus Namnetus ».

La ville est christianisée durant le IIIe siècle, et devient le siège de l'évêché. Deux martyrs sont à l'origine de la christianisation de Nantes : Saint-Donatien et Saint-Rogatien.

La conquête bretonne

Lambert II de Nantes, comte de Nantes, était issu de la famille franque des Widonides qui contrôlait depuis un demi-siècle les marches de Bretagne et le comté de Nantes.

En 841 : Lambert combat avec le comte Ricuin de Nantes à la bataille de Fontenoy-en-Puisaye le 25 juin 841. Ricuin ayant été tué le comté de Nantes que Lambert considérait comme son légitime héritage est confié par le roi de France Charles le Chauve à Renaud, comte d’Herbauge. Lambert abandonne alors le parti du roi et rejoint Nominoë.

En 843 : Renaud de Nantes bat Lambert de Nantes allié aux Bretons de Nominoé et aux Vikings d’Hasting à la bataille de Messac (?) mais peu après, il est battu et tué à Blain le 24 mai 843. Les Nantais refusent de reconnaitre Lambert comme comte. Ce dernier est soupçonné d’avoir guidé les Normands qui le 24 juin mettent la ville à sac et tuent l’évêque dans sa cathédrale. Après le départ de ses alliés Lambert se rend enfin maitre de Nantes<ref>selon Michel Dillange. Les Comtes de Poitou Ducs d'Aquitaine (778-1204). La Crèche : Geste éditions, 1995. ISBN 2-910919-09-9, p 55</ref>.

En 844 : Lambert tue dans un combat le comte Bernard de Poitiers et le fils et successeur de Renaud : Hervé comte d’Herbauges.

En 845 : fin octobre début novembre, Lambert abandonne le parti de Nominoë et fait sa soumission au roi qui lui laisse le comté de Nantes.

En 849 : Charles le Chauve rappelle Lambert et lui confie le pays nantais, le pays rennais et le territoire au sud de la Loire.

En 851 : Lambert accompagne Nominoë dans son offensive en Neustrie. Après la mort subite du chef breton à Vendôme le 7 mars 851, Lambert prend le commandement de l’armée bretonne en retraite. Il participe ensuite aux cotés d’Erispoë fils de Nominoë et nouveau chef des bretons à la bataille de Jengland près du Grand-Fougeray.

Suite à la Bataille du Grand-Fougerais, Charles le Chauve et Erispoë, chef breton, signent en septembre 851 le traité d'Angers. Le Roi de France reconnait la tutelle bretonne sur les pays rennais, nantais et de Retz, fixant ainsi les limites frontalières de la Bretagne « historique »<ref> Annales de Saint-Bertin</ref>.

Les alliances entre le comté de Nantes et l'Anjou (909 - 1203)

En 909, à la suite de la mort d'Alain le Grand, Foulque Ier d'Anjou reçoit le comté de Nantes. Il est chargé de lutter contre les Normands et les Bretons.

En 919, Une imposante armada viking, composé de Danois, venus de leur nouveau fief de La Roche-Bernard remonte la Loire. Nantes est prise par les Vikings malgré la résistance de la garde nantaise et de l'escorte angevine de Foulque Ier. La cité est pillée et la cathédrale incendiée. Les notables nantais ainsi que le clergé de Nantes et les clercs fuient vers Angers. En 920, les Vikings attaquent Angers qu'ils pillent, puis Tours et menacent Orléans qui offre une forte rançon pour éviter le pillage. Les Nantais et les Angevins trouveront refuge en Bourgogne. Les Vikings redescendent le grand fleuve jusqu'à leur fief nantais. Foulque reconstitue, à Angers, une troupe de Nantais et d'Angevins pour libérer la cité de Nantes. Malgré l'aide des troupes franques de Robert Ier de France, la contre-attaque en 921, est un échec. Néanmoins, le comte d'Anjou, Foulque Ier conservera le titre de comte de Nantes, mais ce titre ne fut définitivement reconnu qu'en 930, quand son suzerain Hugues le Grand le qualifia comme tel dans une de ses chartes. Foulque Ier passa le restant de sa vie à combattre les Vikings. Il perd un de ses fils, Ingelger, lors d'un affrontement contre les Normands. Les Vikings envahissent la Bretagne. Devant leurs succès militaires, les seigneurs bretons et les notables fuient et embarquent pour se réfugier en Angleterre. Parmi les émigrès fuyant les vikings, un jeune homme, nommé Alain Barbetorte qui préparera sa revanche.

C'est Alain Barbetorte, débarqué sur la côte nord de Bretagne en 936 de retour d'exil d'Angleterre, qui va entreprendre avec des troupes bretonnes la guerre aux Normands. En 937, Alain Barbetorte est reconnu duc de Bretagne. Il pousuit son combat contre les Normands et s'empare de Nantes la même année. Les Normands reviennent plusieurs fois à la charge le long de la Loire. Ce n'est qu'en 939, avec la victoire de Trans sur les Normands, que Nantes sera définitivement à l'abri des Vikings. En 952 le duc Alain II Barbe-Torte meurt. Il sera inhumé dans la collégiale Notre-Dame à Nantes. Il laisse le duché au jeune héritier, Drogon. La veuve d'Alain II Barbe-Torte se remarie à Foulques le Bon, comte d'Anjou et fils de Foulque Ier.

Drogon de Bretagne comte de Nantes et duc de Bretagne de 952 à 958. Drogon (ou Dreux), fils d'Alain Barbetorte et de Roscille de Blois (soeur de Thibaud Ier de Blois, succède à son père à l'âge de deux ans. Sa tutelle fut assurée par son oncle Thibaut Ier de Blois, qui remarie très vite sa sœur (veuve d'Alain Barbetorte) avec le comte Foulque II d'Anjou. Le pouvoir sur la Bretagne est alors partagé: Foulque II reçoit le comté de Nantes et la garde du jeune duc Drogon, Thibaut conservant la suzeraineté sur le nord de la Bretagne. En 958, Drogon meurt subitement à Angers, peut-être empoisonné par son protecteur Foulque II. La même année, lors d'une assemblée regroupant les comtes d'Anjou, de Blois et les barons bretons, Foulque II devient Comte de Nantes et même duc de Bretagne de 958 à sa mort en 960.

Hoël Ier de Bretagne comte de Nantes et duc de Bretagne de 960 à 981. Fils illégitime d'Alain II de Bretagne et d'une noble dame nommée Judith, Hoel Ier, est mis en place à la tête du comté de Nantes par Foulque II d'Anjou dit "Foulque II le Bon". Face aux attaques Vikings, le successeur de Foulque II d'Anjou, Geoffroy Ier d'Anjou ne peut sauver Nantes de la main mise des Normands. Hoël Ier se rallie à eux suite à l'incapacité de Geoffroy Ier de venir à son secours. Nantes place essentielle pour la vie de l'Anjou se retrouve ainsi en des mains ennemies, de surcroît Vikings.

En 971, Afin de rétablir une nouvelle ligne de défense à l'ouest, Geoffroy Ier d'Anjou dit "Geoffroy Grisegonelle" avec l'appui de Thibaut Ier de Blois s'allie avec Conan Ier le nouveau Comte de Rennes en lui faisant épouser sa fille Hermengarde d'Anjou (de leur union naîtra un fils : Geoffroy Beranger né vers 975). Pendant toute cette période Hoël Ier est en guerre quasi permanente avec le comte de Rennes Conan Ier de Bretagne dit "Conan le Tort", vassal de Thibaut Ier de Blois et de son allié Geoffroy d'Anjou.

En 981, Hoël Ier est assassiné sur l'ordre de Conan. Sitôt prévenu, son frère, Guérech quitte sa charge de futur évêque de Tours, avant sa consécration, et se fait élire comte de Nantes. Guérech poursuit le combat initié par son frère contre le comte de Rennes Conan le Tort. Guérech signe un traité avec le comte Guillaume IV de Poitiers qui confirme les possessions nantaises au sud de la Loire - les pagi d'Herbauges, de Tiffauges et de Mauges - obtenues par son père Alain II de Bretagne en 942.

En 982, Guerech, le successeur d'Hoel, fait alors appel à Geoffroy d'Anjou en le reconnaissant comme son Suzerain. Conan, qui est de fait un vassal de Eudes Ier de Blois, se retrouve alors en opposition avec Geoffroy. Ils se rencontrent en bataille rangée à Conquereuil. Les armées nantaise soutenue par les troupes de Geoffroy Ierd'Anjou et rennaise soutenue par la Maison de Blois, se rencontrent sur le champs de bataille à Conquereuil; et Geoffroy Ier bat les troupes de Conan. Cette victoire angevine ne règle pas le conflit.

En 983, Guérech se rend à la cour du roi de Francie Occidentale Lothaire pour lui prêter hommage, et s'arrête, sur le chemin du retour, chez le comte Geoffroy Ier d'Anjou. Guérech, face aux menaces de son rival Conan le Tort, cherche néanmoins à s'affranchir de la tutelle angevine en faisant allégeance directement au roi de France, mais Geoffroy capture Guérech lorsque ce dernier retourne à Nantes. Geoffroy en profite pour fortifier les possessions angevines au Sud de Nantes, notamment par la construction du donjon du Pallet. En effet, Geoffroy Grisegonelle fait édifier une forterresse au Pallet (dont il reste de nos jours un grand donjon). Geoffroy Ier étend le domaine angevin jusqu’à la Sèvre nantaise. Ce puissant fortin permettait à Geoffroy de contrôler la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que les voies d’accès entre le Poitou et le Comté de Nantes. La garnison angevine basée au château du Pallet sécurisait la contrée et favorisa la colonisation angevine. La possession de ce bastion consacrait l’hégémonie de l’Anjou dans le Sud Loire jusqu’au limite du pays de Retz et de la Sèvre nantaise. La puissance angevine profita de la construction du donjon du Pallet pour permettre la fondation d'un monastère très important à Vertou.

Guérech ne sera libéré qu'en 985 en reconnaissant la suzeraineté de Geoffroy Ier d'Anjou sur le Comté de Nantes. Ce dernier lui apporte alors le soutien militaire de l'Anjou face à son rival Conan.

Déjà commanditaire de l'assassinat de Hoël Ier, Conan le Tort, craignant, à juste titre, l'alliance entre les comtes de Nantes et d'Anjou contre lui, aurait convaincu le médécin de Guérech, Héroicus, également abbé de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon d'empoisonner le duc. Guérech meurt comme son frère prématurément, en 988.

En 990, après la dispariton du comte Guérech de Nantes, Conan Ier de Bretagne tente de mettre la main sur le comté de Nantes après la mort prématurée de son jeune héritier le comte Alain.

Le nouveau comte d'Anjou (Foulques Nerra) s'inquiétant des prétentions de Conan et de son ascension politique, se proclame le défenseur des intérêts de la maison de Nantes et il lui livre combat. Conan Ier est tué dans la défaite, lors de la seconde Bataille de Conquereuil le 27 juin 992.

Judicaël de Nantes comte de Nantes de 992 à 1004. Soutenu par Foulque III d'Anjou, prend possession du comté de Nantes après la défaite et la mort de Conan Ier de Bretagne à la seconde Bataille de Conquereuil. Compte tenu de son jeune âge le comte d'Anjou le place sous la tutelle de son vassal le vicomte Aimery III de Thouars qui portera le titre de comte de Nantes de 992 à 994. Judicaël meurt prématurément en 1004 assassiné par trahison.

Budic de Nantes comte de Nantes, fils du comte Judicaël de Nantes, succéda à son père et régna jusque vers 1010. Budic mit à profit un pèlerinage de l'évêque de Rennes en Terre Sainte pour s'emparer des biens épiscopaux et détruire le château du prélat à Nantes. De retour de Palestine, l'évêque demanda l'intervention du comte de Rennes et Budic dut demander l'assistante du comte Foulque III d'Anjou ce qui entraîna la perte d'une partie des territoires nantais, notamment au sud de la Loire.

Dans la lutte avec la maison de Rennes, la maison de Nantes acquiert la suprématie par l'accession d'Hoël II de Bretagne, comte de Nantes, au trône ducal en 1066.

Alain IV Fergent ou Fergant, duc de Bretagne de 1084 à 1112. En 1084, il nomme son fidèle frère Mathias à la tête du comté de Nantes et reprendra personnellement le titre à la mort de celui-ci en 1103. En 1093, Alain IV épouse en seconde noce, Ermengarde d'Anjou, fille de Foulque IV le Réchin et arrière-petite-fille de Foulque Nerra.

En 1156, le comté de Nantes est détaché, lors d’une période de divisions internes de la Bretagne, et annexé à l’Anjou. En effet, alors que Conan IV est proclamé duc de Bretagne, les Nantais chassent son oncle Hoël III comte de Nantes et choisissent pour comte le frère cadet d'Henri II, Geoffroy Plantagenêt, déjà comte du Maine et d'Anjou depuis 1156. Le comté de Nantes sort du duché. À la mort de Geoffroy, en 1158, Conan croit pouvoir reprendre le pays nantais, mais doit le restituer à Henri II Plantagenêt qui le conservera en sa main pendant plus de 30 ans (1156-1189)<ref>Judith Everard. « Le duché de Bretagne et la politique Plantagenêt aux XIIe et XIIIe siècles », in Marin Aurell et Noël-Yves Tonnerre éditeurs. Plantagenêts et Capétiens, confrontations et héritages, colloque des 13-15 mai 2004, Poitiers. Brepols, 2006, Turnhout. Collection Histoires de famille. La parenté au Moyen Âge. ISBN 2-503-52290-4, p 202</ref>.

Conan IV doit abdiquer en 1166 et Henri II Plantagenêt est reconnu gardien du duché par les barons bretons en attendant que son fils Geoffroy II Plantagenêt, fiancé à la petite-fille de Conan III, Constance de Bretagne, atteigne la majorité. En tant qu'époux de Constance, Geoffroy Plantagenêt est proclamé duc de Bretagne sous le nom de Geoffroy II de Bretagne en 1181, mais il meurt prématurément suite à des blessures reçues au cours d'un tournoi organisé le 19 août 1186 à Paris par le roi de France, Philippe Auguste. De ce premier mariage, Constance a deux enfants : notamment Arthur, qui lui succèdera.

En 1196, Arthur fut proclamé duc de Bretagne par les grands barons de Bretagne. Il fut élevé à la cour de Philippe Auguste, qui le protègea des convoitises de Richard Cœur de Lion. À la mort de ce dernier, Arthur, étant le seul fils de Geoffroy Plantagenêt, frère puîné de Richard Cœur de Lion, revendiqua l'héritage de "l'empire Plantagenêt" (Angleterre, Normandie, Anjou, Maine, Poitou, Aquitaine) qui lui fut raflé par son oncle Jean sans Terre (le plus jeune frère de Richard) avec le soutien de sa grand-mère, la vieille reine Aliénor d'Aquitaine. Il devint le chef nominal des barons bretons qui tendaient à l'indépendance. Vaincu, lui et sa sœur sont faits prisonniers en 1202 à Mirebeau (près de Loudun) par Guillaume de Broase, seigneur normand à la solde de Jean sans Terre. Il meurt en 1203 en prison à Rouen, peut-être à la demande de son oncle<ref>Martin Aurell, « Introduction : pourquoi la débâcle de 1204 ? », in Martin Aurell et Noël-Yves Tonnerre éditeurs. Plantagenêts et Capétiens, confrontations et héritages, colloque des 13-15 mai 2004, Poitiers. Brepols, 2006, Turnhout. Collection Histoires de famille. La parenté au Moyen Âge. ISBN 2-503-52290-4, p 5</ref>

Les alliances avec le pouvoir central

À la mort d'Arthur, Philippe II Auguste, roi de France, prit le contrôle du duché de Bretagne et obligea Guy de Thouars mari de Constance de Bretagne, duchesse de Bretagne, veuve de Geoffroy II Plantagenêt à marier sa fille Alix au capétien Pierre Mauclerc, afin de rapprocher le duché de Bretagne du royaume de France. Pierre Mauclerc soutint Philippe Auguste dans son combat contre l'Angleterre, et combattit avec le fils du roi à la Roche-aux-Moines en 1214 contre Jean sans Terre.
De retour en Bretagne, il réprima une révolte des barons bretons. Après la mort d'Alix (1221), il fut régent du duché au nom de son fils Jean Ier, qui devint majeur en 1237. Jean Ierle Roux épousa Blanche de Navarre. Arthur II, (1261-1312), duc de Bretagne.

Quoique nomadisant de château en forêt, les ducs de Bretagne séjournèrent très souvent à Nantes, et plus encore à partir du règne de Pierre II puis de François II qui en fait sa résidence principale. On y trouve donc le Château des Ducs de Bretagne, dans lequel vécut enfant une des plus célèbres figures bretonnes, la duchesse Anne de Bretagne.

Une partie des ducs de Bretagne choisirent Nantes et ses environs comme lieu de sépulture.

Le XVIesiècle

L'union avec la France

Charles VIII entre dans la ville en 1491 et celle-ci est unie à la France (comme le reste de la Bretagne) en 1532.

L'Édit de Nantes

L'Édit de Nantes, préparé à Angers, y est signé en 1598 par Henri IV.

Le XVIIesiècle

Nicolas Fouquet y est arrêté par d'Artagnan sur ordre de Louis XIV le 5 septembre 1661.

Des troubles se produisent dans la ville pendant la Révolte du papier timbré survenue en 1675.

Le XVIIIesiècle

Emigrations acadienne et vendéenne

Des réfugiés acadiens chassés d'Acadie après le Grand Dérangement trouvent refuge dans l'actuel quartier de Chantenay (à Sainte-Anne) entre 1775 et 1785. Cette vague de réfugiés sera bientôt suivie, en 1793, par celle des nombreux Vendéens fuyant la guerre de Vendée. Cette émigration vendéenne continuera au cours du XIXeet XXesiècle suivie en cela par l'émigration de Bas-Bretons.

Le commerce triangulaire et l'esclavage

Au début du XVIIIe siècle la ville est le premier port français. Nantes fut le principal port négrier français. Dès 1688, les armateurs nantais expédiaient leurs premiers esclaves noirs vers l'Amérique. 1427 expéditions y furent armées, soit 42 % de la traite française. Nantes fonda sa richesse sur le commerce triangulaire et devint la première place négrière d'Europe.

Les guerres de Vendée

Durant les guerres de Vendée, Nantes resta républicaine, malgré un siège. En effet, pendant la Révolution, les Vendéens, sous Cathelineau et Charette, entreprirent, le 29 juin 1793, de s'emparer de Nantes. Cathelineau y fut mortellement blessé. Charette sera capturé plus tard et fusillé le 29 mars 1796. Jean-Baptiste Carrier, représentant de la Convention, procède entre 1793 et 1794 à des exécutions de masse par noyade, qu'il appelle « mariages républicains » ou « déportation verticale », en fait, un véritable massacre systématique basé sur l'opinion politique et la foi.

Le XIXesiècle

En 1801, Après la création des départements qui obligèrent les diocèses français à s'adapter aux nouvelles limites territoriales. Le Concordat établit de nouvelles dispositions entre l'Etat et l'Eglise. Ainsi le hameau de Saint-Jacques (dépendant de la paroisse de Saint-Sébastien-sur-Loire), blotti autour de son prieuré, devint une nouvelle paroisse. Celle-ci ainsi que les îles de la Loire (futur île Beaulieu), dépendantes de la commune voisine de Saint-Sébastien-sur-Loire furent rattachées à la commune de Nantes. En ce début du XIXe siècle, les limites municipales de la commune de Nantes franchissaient la rive Sud de la Loire en prenant juridiquement possession du châtelet de Pirmil et du faubourg Saint Jacques.

Dès 1825, c'est à Nantes que sont créés vraisemblablement les transports en commun grâce à Stanislas Baudry avec ses omnibus remplacés par le tramway en 1875 de type Mékarski.

Le XXesiècle

En 1908, rattachement des communes limitrophes de Doulon (à l'est) et de Chantenay (à l'ouest).

Les bras de la Loire sont comblés à partir de 1926.

La ville est nommée par le décret du 11 novembre 1941 Compagnon de la Libération suite à l'exécution, le 22 octobre 1941, de 48 otages en représailles à l'assassinat du lieutenant-colonel Hotz deux jours plus tôt par trois jeunes résistants communistes. Cet évènement donnera son nom à l'une des principales voies de Nantes : le Cours des 50 otages.

La ville est bombardée en 1943.

1958 : Abandon du tramway électrique et démolition du Pont transbordeur de l'ingénieur Ferdinand Arnodin.

1985 : Nantes est la première ville française à se doter d'un réseau de tramway moderne (qui est aujourd'hui le plus important de France).

Héraldique et devises de la ville

Image:Blason Nantes Orne.svg
Armoiries de la ville de Nantes
De gueules au vaisseau équipé d'or, habillé d'hermine, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe et ondée d'argent, au chef aussi d'hermine.

Ces armoiries sont connues depuis le Modèle:XVe s siècle. L’hermine et sa moucheture typique est traditionnellement attribuée à la Bretagne, dont Nantes a été l'une des capitales. L'écu est timbré d'une couronne comtale et entouré d'une cordelière.
La Croix de Guerre et la Croix de Compagnon de la Libération ont été ajoutées au XXe siècle.

Depuis le XIVe siècle, la devise de la ville était Oculi omnium in te sperant Domine (« Les yeux de tous se tournent vers toi et espèrent, Seigneur »). À l'initiative d'un préfet, une nouvelle devise fut adoptée sous la Restauration : Favet Neptunus eunti, ce qui se traduit par « Neptune favorise ceux qui osent » ou encore par « Neptune favorise ceux qui voyagent » (cf. La France illustrée, 1882, de Malte-Brun). Cette devise fut approuvée par lettres patentes du roi Louis XVIII le 3 février 1816.
Cette devise est positionnée au dessus de l'écu, contrairement à l'usage.

Les couleurs de la ville sont le blanc et le noir. Ces couleurs sont reprises dans le logo actuel de la municipalité.

Politique et administration

Maires de Nantes

Article principal : Liste des maires de Nantes

L'actuel maire de Nantes est Jean-Marc Ayrault (PS). Élu depuis 1989, son dernier mandat, commencé en 2001, court jusqu'en 2008.

Quartiers

Depuis 1995, la municipalité nantaise a divisé la ville en onze quartiers possédant chacun un "Comité consultatif" et des élus référents, ainsi qu'une équipe de techniciens municipaux. Ces quartiers sont composés de micro-quartiers. Voici les onze quartiers nantais :

Intercommunalité

Nantes appartient à une communauté urbaine, nommée Nantes Métropole, tout comme 23 communes voisines.

Cantons

Nantes est divisée en 11 cantons. Tous sont constitués exclusivement d'une partie de Nantes, sauf le 10e canton qui inclut également la commune de Saint-Sébastien-sur-Loire. Leur population était en 1999 comprise entre 18 251 (11e canton) et 35 648 habitants (10e canton).

Pour le détail de ces cantons, voir l'article Cantons de la Loire-Atlantique.

Région et département

Nantes est la préfecture à la fois du département de Loire-Atlantique et de la région Pays de la Loire.

Nantes et la Bretagne

La question de l'appartenance administrative de Nantes — et plus généralement de la Loire-Atlantique — à la région Bretagne est régulièrement l'objet de débats.

Nantes fut la plus grande ville de ce qui fut jadis le pays et la province de Bretagne, appartenance qui est toujours un élément constitutif de son identité.

Historiquement, les liens du pays nantais (Paeï de Nàntt en gallo, Bro Naoned en breton) et de la Bretagne sont nombreux, au point même qu'on vit les ducs de Bretagne faire de Nantes leur lieu de résidence principale (au XVesiècle, comme en témoigne aujourd'hui encore la présence du Château des Ducs de Bretagne au cœur de la ville et le souvenir du château du Bouffay. Plusieurs ducs de Bretagne se sont fait inhumer à Nantes même (Alain II Barbetorte, Jean IV, Pierre II, Arthur III, François II, le cœur d'Anne…) ou dans l'abbaye voisine des Sorinières (Constance et sa fille Alix de Thouars), marque d'un choix affectif et politique.

En 1789, la suppression des anciennes provinces et la création des départements découpe la Bretagne en cinq départements ; la Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique) est l'un de ces derniers.

En 1848, la Bretagne est brièvement recomposée par le mandat de commissaire général de la Bretagne qu'obtient le Nantais Michel Rocher, avec autorité sur les commissaires généraux (appellation qui venait de remplacer celle de préfet) des quatre autres départements bretons.

Au XXe siècle, les regroupements départementaux successifs (régions économiques « Clémentel » et régions touristiques créées en 1919, régions économiques créées en 1941 par le régime de Vichy, régions de programme de 1955 transformées ultérieurement en régions administratives) séparèrent à chaque fois la Loire-Atlantique des autres départements bretons. Nantes est donc toujours à l'heure actuelle administrativement en région Pays de la Loire (elle en est même la capitale de région), mais le débat politique persiste : les partisans d'une telle mesure évoquent des intérêts économiques et d'administration territoriale, ses détracteurs leur opposent le plus souvent des arguments culturels et historiques. Il faut pourtant noter que même si les élus locaux sont plus ou moins favorables au rattachement de la Loire-Atlantique à la région administrative Bretagne, ils n'en font pas ou plus une question déterminante, pour finalement aboutir à une revendication à vocation très touristique. Par ailleurs, ces aspirations culturelles, pour justifiées qu'elles soient, n'auraient qu'une portée que très symbolique, puisque l'axe d'influence tradtitionnel nord / sud - donc incluant la Bretagne - de la ville a depuis la régionalisation cédé le pas à une influence est / ouest nettement plus marquée (voir pour cela l'orientation des axes de transport) et qui témoigne d'une prise de distance de fait, au moins sur le plan économique, de la ville d'avec la Bretagne dite « historique ».

Malgrés tout, certains découpages respectent la Bretagne historique à cinq départements, ou subsistent de l'ancien régime, tel celui judiciaire, de la cour d'Appel, tribunal de grande instance, de Rennes, dont Nantes dépend; celui religieux de l'Archevêché de Rennes, dont le diocèse de Nantes est suffragant; et bien d'autres, administratifs ou commerciaux.

La question linguistique est également épineuse. Dans l'Est de la Bretagne, appelé Bretagne Gallèse ou Haute Bretagne, le français et le parler local issu du français, le gallo, font partie de la langue d'oïl et eurent toujours plus d'influence que le breton. Dans les grandes villes de la Bretagne Gallèse, et particulièrement à Nantes et à Rennes, la langue bretonne était peu présente et essentiellement parlée par les immigrants venus de Basse-Bretagne comme l'atteste des voyageurs du moyen-âge ou bien même Jules Verne dans un descriptif du département de la Loire Atlantique. Dans le quartier de Chantenay, où l'immigration bretonne et bretonnante fut importante, il y avait une procession où l'on chantait des cantiques en breton jusqu'aux années 50. Les campagnes du pays nantais ont davantage connu le gallo que le breton, ce qui d'ailleurs n'a pas été le cas sur tout le département : Batz-sur-Mer par exemple a été une enclave bretonnante jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle. La volonté pour certains de retrouver des racines historiques et culturelles, les poussent à découvrir le breton, ou à le faire apprendre à leurs enfants. Ainsi, l'école Diwan propose depuis 1978 un enseignement entièrement en breton, et même une école publique (les Marsauderies) et une école privée (Ste Madeleine) accueillent depuis 1998 les enfants dans un cadre bilingue.

Ces exemples restent toutefois exceptionnels, et le breton n'est pratiquement pas parlé à Nantes aujourd'hui, ce qui d'ailleurs n'empêche pas une très large part de sa population de s'intéresser non seulement à la culture bretonne, mais également à toutes les autres formes de cultures.

Économie

CCI

Nantes héberge l'un des 2 sièges de la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire, principal acteur économique de la région qui regroupe les CCI de Nantes et de Saint-Nazaire.

Nantes est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie des Pays de la Loire.

Port Autonome

Image:Silver Whisper7.JPG
Paquebot Silver Whisper en escale quai Wilson à Nantes

Le Port Autonome de Nantes-Saint-Nazaire (PANSN) est un établissement public de l'État français. Quatrième port français, il traite annuellement 34,5 millions de tonnes (chiffre 2006) de marchandises (dont 77 % d'hydrocarbures). Il occupe sur la ville de Nantes les terminaux de Cheviré (produits forestiers, sucre, engrais, ferraille) et de Roche-Maurice (céréales, engrais, fonte), réprésentant 10 % du total de ses trafics. Le quai Wilson, situé sur l'île de Nantes, accueille depuis 2002 des paquebots de croisière. Ses autres sites, en aval de l'estuaire, se situent à Donges, Montoir-de-Bretagne et Saint-Nazaire.

Enseignement supérieur

La ville compte plus de Modèle:Formatnum:44000 étudiants dont plus de Modèle:Formatnum:31000 au sein de l'Université de Nantes<ref>ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/atlas2006/atlas2006.pdf Atlas Regional des effectifs d'étudiant, Ministere de l'éducation</ref>.

Santé

Transport

Transports automobiles

À l’échelon national

Nantes est un nœud routier et autoroutier important de la façade atlantique française, sur la route la plus simple depuis la Bretagne et la Basse-Normandie vers la Vendée et le Poitou. Elle se trouve sur l'axe de l'Autoroute des Estuaires (des Flandres au Pays basque).

La présence de l’estuaire de la Loire oblige les flux routiers à transiter par le boulevard périphérique de Nantes , régulièrement encombré aux heures de pointes le matin et le soir, qui contribue ainsi au développement des échanges routiers sur la façade atlantique. En effet, il n’existe pour l'instant aucun pont sur la Loire entre celui de Saint-Nazaire et celui de Cheviré où transitent plus de Modèle:Formatnum:95000 voitures chaque jour sur les 2x3 voies du pont. La transition sur la rocade nantaise pour se rendre du nord-ouest au sud-ouest est donc quasiment inévitable provoquant une circulation très dense lors de grands départs en vacances... C'est pour cela que le projet d'un second franchissement de la Loire entre Nantes et Saint Nazaire est envisagé d'ici à 2025. Il supporterait à terme le deuxième périphérique de Nantes.

En zone urbaine

La ville de Nantes s’est investie ces quinze dernières années dans une politique de réduction du trafic automobile en centre-ville.

À cette fin, le périphérique joue également une fonction importante dans la fluidification des trafics routiers urbains et péri-urbains. Sa réalisation a culminé par la construction du pont de Cheviré au-dessus de la Loire, en aval de Nantes. De nombreux autres ponts furent également créés afin de réguler la circulation.

Le boulevard périphérique de Nantes est le plus grand périphérique de France. Il permet de contourner Nantes par le nord et par le sud, il porte plusieurs noms : au nord, c'est l'autoroute A844, à l'ouest, la RN844, au sud, les RD145 et RD844, tandis qu'à l'est, c'est la RN249. Ce fractionnement montre sa construction par étape à partir des différentes axes principaux rejoignant Nantes.

La pénétrante est, constitué de l'autoroute A811, permet de relier l'échangeur numéro 22 de l'A11 à l'échangeur numéro 42 du périphérique (autre nom du boulevard) plus connu sous le nom de porte d'Anjou. Elle fut d'abord construite à 2x2 voies entre l'échangeur N°22 de l'A11 et l'échangeur de la Madeleine avec la RN23 (devenue D723 depuis 2006) et 2x1 voies entre cet échangeur et la porte d'Anjou. À la fin des années 1990 cette section fut portée à 2x2 voies. Elle fut l'unique accès à l'A11 depuis Nantes jusqu'à l'achèvement du prolongement de celle-ci jusqu'au périphérique Nord en 1993.

Plusieurs autoroutes radiales permettent d'accéder au périphérique Nantais : l'autoroute A11 vers Angers et Paris, l'autoroute A83 vers Niort et Bordeaux, la RN165 (future autoroute A82) vers Quimper et Brest (travaux de mise aux normes autoroutières par l'élargissement de la route à 2x3 voies entre Nantes et Savenay avant 2x4 voies sur 1,5 kilomètre avant la bifurcation vers Saint Nazaire) et la RN137 (future autoroute A84) vers Rennes) et Caen.

Transports en commun

Image:Tramway Nantes new model moutonnerie station.jpg
Le tramway de Nantes (rames récentes)

L'agglomération nantaise possède un réseau de transports en commun important géré par la Semitan et qui comporte en 2007 :

  • Un réseau de tramway qui est le plus vaste et le plus fréquenté de France (notamment la ligne 2) <ref>Tramway de Nantes
  , Métropole de Nantes . Consulté le 22/10/2007</ref>, et qui totalise trois lignes (lignes 1, 2 et 3) sur 38 kilomètres. 
  , Métropole de Nantes . Consulté le 22/10/2007</ref> (Une seconde ligne, la ligne 5, devrait voir le jour dans les prochaines années). 
  • Plus de 50 lignes de bus, dont trois lignes de Chronobus (les lignes 25 ; 32 et 86) et 3 lignes de bus « express » (vers Carquefou, Couëron et Vertou) sillonnent également Nantes et son agglomération.

Enfin, Nantes possèdent aussi un transport en commun fluvial<ref>Navettes fluviales

  , Métropole de Nantes . Consulté le 22/10/2007</ref> avec trois lignes fluviales (les Navibus Loire, Erdre et Passeur) et deux services de bacs. Ces derniers sont gérés par le conseil général de la Loire-Atlantique. Ils relient d'une part, Le Pellerin à Couëron, et d'autre part, Indret à Basse-Indre (toutes deux sur la commune d'Indre). Ils permettent de traverser la Loire en aval du pont de Cheviré (sans utiliser celui-ci ni passer par le centre de Nantes).

Transports ferroviaires

À l’échelon national

Image:Gare de Nantes sud.JPG
Gare sud de Nantes
Image:Searchtool.svg Article détaillé : Gare de Nantes.

Nantes était historiquement reliée à deux réseaux ferroviaires nationaux au XIXe siècle : la Compagnie des chemins de fer d'Orléans, aboutissant à la gare d'Orléans, remplacée par l'actuelle gare SNCF ; et la Compagnie des chemins de fer de l'État, aboutissant à la gare de l'État devenue par la suite gare de marchandises. Les chemins de fer d'Orléans avaient également ouvert deux autres gares : la gare de la Bourse, desservant le centre-ville au niveau du quai de la Fosse, et la gare de Chantenay en périphérie ouest, sur la ligne de Nantes à Saint-Nazaire. La Compagnie de l'État avait de son côté ouvert la gare de Doulon, en direction de Brest, de Rennes, de Laval. Notons enfin que le Petit Anjou (ligne locale vers Angers et Cholet) disposait d'une gare, la gare d'Anjou, qui jouxtait la gare d'Orléans.

Aujourd'hui, Nantes est reliée par le réseau de la SNCF au reste de la France. La gare de Nantes est une station importante des lignes du TGV Atlantique et récemment des TGV Duplex sur la ligne Nantes-Paris. Lors des grands départs en vacances, la gare de Nantes est souvent saturée et frôle l'"asphyxie" . En effet elle ne peut pas s'agrandir du fait de sa situation géographique en plein centre de la ville et le projet d'un deuxième niveau souterrain a été abandonné.

Pour rejoindre les gares du Croisic, de Vannes et de Rennes, une longue tranchée couverte passe sous le centre-ville. Ce souterrain est classé parmi les plus dangereux, néanmoins de nombreux TGV y passent tous les jours. Il a remplacé vers 1900 une ligne qui longeait la Loire et désservait la gare de la Bourse, sur les quais.

Une vingtaine d’allers-retours quotidiens sur Paris sont effectués. Le trajet Paris-Nantes, sans escale, est réalisé environ en 2h00. C'est l'une des lignes ferroviaires les plus fréquentées de France avec plus de 30 millions de voyageurs en 25 ans de service du TGV sur cette ligne.

Les lignes TGV desservent notamment entre Paris et Nantes, les villes du Mans et d'Angers. Après Nantes, deux lignes principales se constituent :

De Nantes, partent également des lignes secondaires TER vers Pornic, Challans et Saint-Gilles-Croix-de-Vie (via Sainte-Pazanne).

En zone urbaine et périurbaine

Les neuf gares SNCF de l'agglomération nantaise sont accesibles avec la tarification des transports urbains TAN, les gares sont ; Nantes, St Sébastien Pas Enchanté, St Sébastien Frêne Rond, Vertou, Thouaré, Mauves, Rezé Pt Rousseau, Bouaye, Chantenay, Basse-Indre, Saint-Herblain, Couëron.

Dans la décennie qui va suivre, la ligne SNCF en direction de Châteaubriant devrait être rouverte au trafic voyageur<ref>http://www.reouverture-nantes-chateaubriant.fr/</ref>. Cet objectif étant accompagné par le projet l'interconnexion des lignes de tramway 1 & 2 au nord<ref>http://www.tan.fr/09545098/0/fiche___pagelibre/</ref>, (par le Pont de la Jonelière). Dans un premier temps un tram-train devrait notamment desservir, à l'horizon 2009-2010, les gares de La Chapelle-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre, Nort-sur-Erdre, ainsi que quelques arrêts supplémentaires spécialement créés pour l'occasion à Nantes et La Chapelle-sur-Erdre. Puis, dans les trois ans qui suivront, les gares d'Abbaretz, d'Issé et de Châteaubriant devraient être desservies à leur tour. La construction d'un tronçon vers le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui serait ainsi greffé à la ligne, est aussi à l'étude.

Transports aériens

Nantes possède un aéroport international, l’Aéroport Nantes Atlantique, situé au sud-ouest de l’agglomération, à cheval sur le territoire des communes de Bouguenais et Saint-Aignan-de-Grandlieu. Entre 1996 et 2006, le trafic de passagers est passé de 1,29 à 2,33 millions de passagers par an<ref>Aéroport de Nantes

  , Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires . Consulté le 22/10/2007</ref>. C'est le deuxième aéroport de province, après Lyon, pour les vols vacances (vols internationaux non réguliers dits « charter »), le sixième pour le trafic de passagers et le huitième pour le fret.

Comme l’axe des pistes est dirigé vers le centre-ville, il est fréquent de voir des avions en approche voler très bas au-dessus de la ville.

En 2008, les travaux de construction d'un nouvel aéroport, l'Aéroport Grand-Ouest Nantes-Atlantique, devraient commencer, pour une mise en service prévue en 2012. Il regrouperait l'ensemble du trafic de Brest à Bordeaux et viendrait se substituer à l'actuel aéroport. Il serait implanté à Notre-Dame-des-Landes, dans la région nantaise et aurait une facilité d'accès, grâce au prolongement de la 2x2 voies et à la création d'une nouvelle ligne de transport en commun (Busway, tram-train ou chronobus).

Mais l'ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes) lutte contre la construction de cet aéroport qu´elle juge inutile et pollueur. La construction de cet aéroport n´est pas encore totalement décidée, seules les études de faisabilités ont été faites.

Transports maritimes

La jeunesse nantaise

Plusieurs milieux différents s'y croisent : les strates aisées ainsi que la "jeunesse dorée" y ont leur place (le Carrousel, le Castel, le Loft, etc.). Ces derniers se reunissent généralement dans les quartiers chics de la ville (Cours Cambronne - Guist'hau - Monselet). Les jeunes des quartiers "défavorisés" se retrouvent lors de soirées organisées, collectives ou dans certaines boîtes de nuit (pour l'essentiel le Quai West, le Bliss, ...). Quant aux étudiants sans le sous : soirées Erasmus, sur les bords de l'Erdre, chez l'un ou l'autre, les bars de nuit tels que le Lieu Unique (LU, l'ancienne usine), le 15 bis, le Floride, le remorqueur et autres rads à musique et ambiance...

Patrimoine et culture

Nantes a reçu le label ville d'art et d'histoire grâce à son patrimoine et sa culture majeure.

Tourisme et patrimoine

Image:Cathedral nantes.jpg
Cathédrale de Nantes

Le patrimoine de Nantes est riche grâce à son histoire. Le château des Ducs de Bretagne est l'emblème historique de la ville. Les quartiers historiques possèdent de nombreux lieux et bâtiments qui permettent de retracer l'histoire de Nantes.

Château des Ducs de Bretagne

Le Château des Ducs de Bretagne est situé sur la rive droite de la Loire dans le centre-ville de Nantes. Il était la résidence principale des ducs de Bretagne du Modèle:XIIIe au Modèle:XVe siècle. C'est une forteresse constituée de sept tours reliées par des courtines. L'intégralité du chemin de ronde est ouverte au public. La cour possède plusieurs bâtiments datant du Modèle:XVe, Modèle:XVIe et Modèle:XVIIIe siècle dont la résidence ducale construite en pierre de tuffeau. Le monument a connu un grand chantier de rénovation débuté en 1990 et terminé en 2007. Il offre un nouveau visage à l'ensemble architectural du château<ref>Renaissance d'un monument

  , Musée d'histoire de Nantes . Consulté le 22/10/2007</ref>.

Quartiers historiques

Les quartiers historiques de Nantes possèdent de nombreux monuments historiques. Le quartier médiéval du Bouffay proche du château date du Modèle:XVe siècle. Il regroupe un ensemble de maisons aux façades à pans de bois, à colombages et à encorbellements.

Les quartiers du XVIIIe siècle dont les architectes sont Jean-Baptiste Ceineray et Mathurin Crucy est le cœur de la ville. On y retrouve plusieurs places comme la place Graslin avec son théâtre et la brasserie La Cigale, la Place Royale avec sa fontaine en cours de restauration et la place Maréchal-Foch. Ces places sont reliées par de larges rues comme le cours Cambronne ou le cours Saint-Pierre et Saint André. Ces quartiers regroupent aussi la préfecture de Département (ancienne Cours des Comptes de Bretagne), le palais de la Bourse qui abrita l'Office de tourisme puis aujourd'hui la FNAC et enfin l'île Feydeau (Temple du Goût, Cour Ovale, rue Kervégan). Enfin, le quai de la Fosse est le témoin de l'ancien port de Nantes.

Les quartiers du XXe siècle présentent aussi quelques monuments importants comme la maison des Compagnons du Devoir qui possède un très beau clocher tors, la tour Bretagne, l'Immeuble CGA et le Blockhaus DY10

Lieux sacrés

Musées

Le premier mémorial à l'abolition de l'esclavage d'Europe sera construit dans la ville à partir de l'automne 2007 pour un coût annoncé de 6,5 millions d'euros. Il sera construit sous le quai de la Fosse entre le pont Anne-de-Bretagne et la passerelle Victor Schoelcher.

Autres patrimoines

Patrimoine environnemental

Événements culturels

Théâtre de rue

Salles

Cinémas d'art et d'essai

  • Le Bonne Garde
  • Le Cinematographe
  • Le Concorde
  • Le Katorza
  • L'UGC Apollo (ce cinéma ne fait plus partie du paysage nantais car il n'était pas assez rentable). C'était le seul cinéma français à proposer des films à grand spectacle à 10 francs puis à 2 euros. L'UGC Apollo attirait une clientèle à majorité étudiante.)

Autres Cinémas

Films tournés à Nantes

Musique

Groupes et musiciens originaires de Nantes

Modèle:Boîte déroulante

Voir aussi Rock à Nantes

Médias Nantais

Presses locales

Télévisions locales

Radios locales

Les personnalités célèbres liées à Nantes

Les Nantais d'origine

Les Nantais d'adoption

Sports

Athlétisme

Le Stade Nantais Athletic Club est le club d'athlétisme le plus important de la région. Organisateur de grands évenements tels que le meeting international Nant'haies, son équipe fanion est montée en N1A en 2007, et les athlètes du club sont régulièrement placés sur les podiums de competitions nationales. De nombreux athletes du club sont internationaux.

Le lien principal d'entrainement est le stade de Procé, mais il existe des implantations secondaires comme à St Sebastien.

Aviron

La ville dispose de plusieurs clubs d'aviron dont certains comptent / ont comptés des champions olympiques parmi leurs membres.

Basket-ball

L'Hermine de Nantes est en pro B (seconde division professionnelle) en 2007. C'est la plus ancienne équipe à ce niveau, elle est présente depuis le milieu des années 90.

Le club de basket-ball historique de Nantes, le NBC, a été dissout en 1991.

Équitation

Nantes est doté d'un hippodrome (l'hippodrome du Petit Port) situé sur un site boisé à proximité des universités.

Football

Le FC Nantes Atlantique possède l'un des plus beaux palmarès du football national :

Michel Der Zakarian, est l'actuel entraîneur du club. L'entraîneur précédent, Georges Eo, détient le record de briéveté au poste d'entraîneur du FCNA : entré en fonction le 20 septembre 2006, il a été licencié le 13 février 2007 ; il est cependant resté entraineur adjoint pendant plusieurs années.

Le centre de formation, situé à la Jonelière, fut l'un des premiers centres de formation du football français et sans doute le plus prestigieux des années 1980.

À domicile, le club joue dans le Stade de la Beaujoire ou stade Louis Fonteneau, propriété de la ville. Ce stade a actuellement une capacité de 38 285 places pour une affluence record de plus de 51 000 spectateurs lors du match France-Belgique le 16 juin 1984. Outre les matches du FC Nantes, il accueille également des rencontres sportives internationales (football, rugby) ou des évènements culturels (concert). Il a été spécialement construit à l'occasion de l'Euro 1984. Le stade a aussi servi pour la coupe du monde de football 1998 et pour la coupe du monde de rugby 2007.

L'ancien stade (Stade Marcel-Saupin) est actuellement en restructuration. La majorité de l'enceinte a été démolie en août 2006 ; seules la tribune nord et la zone de jeu ont été conservées. Le site accueillera à terme un ensemble de bureaux et de logements.

À noter que la ville de Nantes possède également un autre club de football, l'ASPTT Nantes football, qui évolue en Division Régionale Supérieure (D7) de la Ligue atlantique de football. Ce club a été Champion de DH Atlantique en 1979 et en 1987.

Football américain

Les Dockers est le seul club de Football Américain de Nantes. Champion de France de D3 (Casque d'Argent) en 2003, après une année en seconde division (demi-finale la première année de Casque d'Or)en 2004, les Dockers évoluent en D3 depuis 2005 avec une présence en play-off pour chacune des saisons disputées en Division 3. http://dockers.football.free.fr Le club possède une équipe première sénior et une équipe junior (+ 15 ans) ainsi qu'une équipe de flag football (sport sans contact)

Football de table (babyfoot)

Le NFT (Nantes Football de table) est le club de babyfoot le plus important de France avec plus de 70 licenciés.

Le club est également champion de France des Clubs depuis 4 ans (2003-2006). Plusieurs joueurs du club sont champions du monde.

La ville est par ailleurs le siège de la Fédération internationale de football de table (International Table Soccer Federation).

Gymnastique

Le gymnaste Jacques Def, inventa à Nantes en 1984 la figure homonyme, dit le "Def", initialement conçu pour la barre fixe, qui consiste en une sortie des barres asymétriques avec lâcher de la barre supérieure en salto arrière tendu accompagnée d'une vrille et demie.

Handball

Le Handball Club de Nantes est monté en 2005 en Division 2.

Hockey subaquatique

Depuis plus de vingt ans, les différentes équipes du Centre Subaquatique Nantais sont régulièrement présentes sur les podiums nationaux de hockey subaquatique. Certains joueurs du club font partie ou ont fait partie de la sélection nationale. En 2006-2007, quatre équipes différentes prennent part aux compétitions : Equipe élite masculine, Equipe 2 masculine, Equipe féminine et Equipe junior.

Pour le moment, en 2007, l'équipe 1 est Championne Bretagne-Pays de la Loire et Championne de France D1 d'hiver avec : Frédéric Naux, Damien Chesné, Pascal Bruneau, Ruud Van Burgsteden, Jonathan Mercier, Joost Schaap, Keveen Meurlay, Ugo Brisset, William Pasquet, Olivier Le Mehauté et leur capitaine Samuel Noirault.

Les championnats de France de première division se sont déroulés les 22, 23 et 24 Juin à Evian. L'équipe 1 se classe troisième du groupe B avec 7 victoires, 1 nul et 2 défaites. Elle remporte par la même occasion le trophée de la "chaise en bois" récompensant l'équipe ayant effectué la meilleure progression en D1.

Pour plus d'information sur ce sport et l'équipe nantaise, allez sur le site du club.

Hockey sur glace

Les Corsaires, en Division 2.

Rink-Hockey

Le NARH est en première division.

Rugby

Le Stade Nantais Université Club joue en Fédérale 3 (équivalent 5e division) pour la saison 2007/2008, après avoir été en Fédérale 2 (équivalent 4e division) pour la saison 2006.

Skate

Le plus grand skatepark d'Europe se trouve dans un hangar à Nantes.[réf. nécessaire]

Voile

La ville est riche de plusieurs clubs de voile (croisière et compétition à très haut niveau) soutenus par un projet commun de la Ville de Nantes. Plusieurs titres mondiaux ont été remportés par Mathieu Richard, Pierre-Loïc Berthet… (APCC). Certains clubs comme le CMN (Centre maritime de Nantes, permettent de découvrir la mer et de former de futurs skippers. D'autres tels que le CVAN ou le SNO sont spécialisés dans la voile légère et la voile olympique.

Volley-ball

Plusieurs fois en phase finale de Championnat France jeune le club Saint-Joseph Volley Nantes Atlantique (SJVNA) est un club formateur comptant près de 340 membres en 2005. L'équipe 1 est en Nationale2.

Jumelage, coopération et liens d'amitié

Nantes possède des accords de jumelage avec :

Elle nourrit des relations de coopération avec :

Elle entretient également des liens d'amitié avec :

Notes

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Voir aussi

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Liens internes

Liens externes

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