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Sigmund Freud

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Modèle:Psychologue

Sigmund Freud (6 mai 1856 à Freiberg, Moravie (Autriche-Hongrie) - 23 septembre 1939 à Londres) est l'inventeur de la psychanalyse. Il est parfois situé aux côtés de Karl Marx et de Friedrich Nietzsche comme l'un des trois grands « penseurs du soupçon », qui ont induit le doute dans la conception philosophique classique du sujet (Descartes, Kant, etc.). Lui-même se définit comme l'auteur de la troisième humiliation de l'Homme.

Son œuvre, extrêmement féconde, a alimenté des penseurs très divers ainsi que des disciplines variées. Outre les psychanalystes fidèles à Freud comme Karl Abraham, Sandor Ferenczi, les innovateurs comme Melanie Klein, les dissidents comme Wilhelm Reich, etc.), son influence se fait aussi sentir sur l'épistémologie (Bachelard), sur l'ethnologie, le marxisme (les tentatives de freudo-marxisme), sur les sciences politique, sur la philosophie (Deleuze ou Derrida pour n'en citer que quelques-uns), enfin sur l'art (le surréalisme, la « méthode paranoïaque-critique » de Salvador Dali, etc.) Son travail d'analyste, ses hypothèses et ses écrits ont ainsi ouvert de nombreuses perspectives dans des domaines variés.

A l'origine, il pratiquait l'hypnose et s'intéressait à l'hystérie depuis qu'il avait assisté à Paris aux cours de Jean-Martin Charcot. C'est enfin et surtout la découverte de la psychanalyse comme cure qui a contribué à la notoriété de Freud.

Sommaire

Sur Freud et sur son oeuvre

Nous disposons actuellement de quantité d'oeuvres sur le vie et l'oeuvre de Freud à tel point qu'on peut légitimiment nous demander s'il reste encore quelque chose à découvrir sur ce personnage hors du commun. Depuis la biographie de Ernest Jones devenue incontournable mais très critiquée pour son aspect d'hagiographie, jusqu'aux écrits actuels, en passant par des brulôt accusatoires, la plupart ont le défaut d'être au service d'une démonstration de leur auteur. Il s'agit soit de prouver que Freud est le plus grand penseur de tous les temps, soit de démontrer que c'est un charlatan. Peu de place pour de véritables travaux historiques. C'est certaienement dans ce domaine que beaucoup de travail reste à faire, par delà les polémiques, les modes et les engouements de l'instant.

Biographie

Enfance et études

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Freiberg, ville natale de Freud.

Freud naît le 6 mai 1856 à Freiberg en Moravie. Trosième fils de Jakob Freud, modeste négociant, et premier enfant de son dernier mariage<ref>Il n'est pas sûr qu'il s'agisse du deuxième ou troisème mariage du père de Freud. Il était courant à cette époque de se remarier rapidement après un veuvage. Voir Freud : Une vie, Peter Gay, Hachette, Paris, 1991, 901 p., (ISBN 2010136764).</ref>. Après quelques déménagements, la famille Freud s'installe dans le quartier juif de Vienne, ancien ghetto de la ville<ref>Freud résidera toute sa vie dans cette ville, jusqu'à ce qu'il parte du fait de l'invasion nazie de 1938.</ref>. Brillant élève, premier de sa classe pendant ses sept dernières années de scolarité (collège et lycée)<ref name="gay">Freud : Une vie, Peter Gay, Hachette, Paris, 1991, 901 p., (ISBN 2010136764).</ref>, il hésite quant aux études qu'il doit faire entre le droit, la médecine et la philosophie. Ayant choisi la médecine, il mettra du temps à terminer ses études : il en aura profité pour assister aux cours de Brentano<ref>C'est d'ailleurs celui-ci qui recommandera Freud à l'éditeur des œuvres complètes de John Stuart Mill, Freud qui traduira le douxième tome de la traduction des œuvres complètes en Allemand pour s'occuper pendant son service militaire.</ref>, travailler dans le laboratoire de Carl Claus d'abord et d'Ernst Brücke ensuite. Il est docteur en médecine en 1881, et Brücke lui conseille de commencer à pratiquer en hôpital s'il veut pouvoir se faire une situation. Freud en effet est assez pauvre, et il se fiance en juin 1882 : il doit penser à son avenir plus qu'au plaisir de la recherche en laboratoire<ref name="gay"/>.

Déroulement des travaux de Freud

Freud a très tôt le projet général de constituer une psychologie scientifique à partir de trois principes des fonctionnements psychiques («  dynamique, topique, économie », selon ses termes). Il poursuit cet objectif jusqu’à la fin de sa vie, et dans la dernière période, il élargit son propos aux conséquences d’une telle vision de la psychologie dans le champ de l’anthropologie.

À plusieurs reprises il va donc élaborer des modèles (au sens moderne) de l’appareil psychique et les confronter à sa pratique thérapeutique, incessante pendant plus de cinquante ans.

Première phase (1883-1893) : de l'hypnose à la méthode cathartique

Jeune médecin, jeune neurologue, jeune chercheur et jeune psychiatre (avant la lettre) Freud se trouve confronté à une énigme scientifique. Le champ des névroses commence à être distingué du champ des maladies avec lésions et de la simulation : il existe des troubles fonctionnels sans lésion, mais douloureux psychiquement pour le patient.

Quelle est l’origine de ces troubles névrotiques et du plus exemplaire d’entre eux, le plus spectaculaire aussi, l’hystérie ? Freud connaissant l’anatomie et la physiologie cérébrales, normales ou pathologiques ou soumises à des toxiques (la cocaïne par exemple) se tourne vers Charcot puis Hippolyte Bernheim pour comprendre le cas d’Anna O. dont il a eu connaissance par son maître Breuer ainsi que du traitement que celui-ci avait engagé, et dont les explications ne satisfont pas Freud.

À Paris, Charcot dit à voix basse, et il ne souhaite pas que cela se diffuse, que l’hystérie a quelque chose à voir avec le sexuel ou le génital (origine supposée et discutée depuis Hippocrate, utérus donnant l’étymologie d’hystérie). Mais par quel processus la sexualité peut-elle conduire à l’hystérie, d’autant que l’on sait que l’hystérie masculine existe aussi (cf. conférence de Freud en 1886) ?

L’hypnose sert à Charcot à montrer que les troubles ne sont pas lésionnels : ils disparaissent sous hypnose. Bernheim essaye d’utiliser celle-ci pour soigner en énonçant que l’hystérie est un trouble psychologique. Mais l’hypnose n’est pas toujours efficace et les théories (mal dégagées du mesmérisme) n’expliquent pas son fonctionnement. Hippolyte Bernheim théorise la suggestion comme explication de l’origine du trouble et comme moyen thérapeutique. Freud conduit une de ses patientes Emmy von N. chez Bernheim pour traiter son hystérie ; c'est un échec, confirmé par la patiente qui demande à Freud de cesser toute hypnose et toute suggestion, mais de l’écouter.

D’où, d’une part, l’hypothèse nouvelle que l’hystérie est la conséquence d’un traumatisme sexuel subi pendant l’enfance et, d’autre part, que faciliter l’évocation consciente de celui-ci permet de guérir l’hystérie. Aucun des prédécesseurs de Freud n’avait émis cette hypothèse et n’en avait tiré une pratique thérapeutique rationnelle, sans hypnose, sans suggestion, par l’évocation des traumatismes sexuels infantiles grâce à la parole et à l’association libre.

Freud fondait du même coup un champ d’étude psychologique sur un fait psychologique dégagé de la neurologie (aux causes héréditaires ou de dégénérescences, Joseph Babinski renommera l’hystérie en pithiatisme pour l’exclure du champ scientifique de la neurologie, mais en la rejetant ainsi vers la simulation) ou de la psycho-philosophie de Janet.

Deuxième phase (1893-1905) : l'invention de la psychanalyse

Les thérapies engagées par Freud sur la base de ces hypothèses, le conduisent à découvrir que tous ses patients n’ont pas subi de réels traumatismes sexuels dans leur enfance : ils évoquent des fantasmes, ils racontent un roman familial auxquels ils croient. D’où viennent-ils ? Simultanément, il découvre que certains patients ne « souhaitent » pas vraiment guérir, ils résistent en transposant des sentiments anciens vers leur thérapeute : c’est le transfert. Freud crée le terme de psychanalyse pour désigner tout son champ de pratiques thérapeutiques et d’études théoriques.

L’inconscient apparaît alors comme la racine commune à ces phénomènes, les rêves sont la « voie royale » pour y accéder ainsi que les lapsus et les « actes manqués ». C’est dans cette période que Freud se sert de son autoanalyse pour approfondir les rapports entre souvenirs d’enfance, rêves et troubles névrotiques.

Freud se lance alors dans la description d’un appareil psychique qui par son fonctionnement peut rendre compte de ces faits : partage entre la sphère des événements inconscients et conscients, avec une interface le « préconscient » qui permet aux événements de venir à la conscience – par le travail thérapeutique, mais pas seulement – ou être refoulés dans l’inconscient et produire des effets à longs termes parfois.

La vie mentale prend ainsi une forme plus complète où il articule la dualité des pulsions sexuelles qui tendent à la conservation de l’espèce et des pulsions du moi qui tendent à la conservation de l’individu. L’appareil psychique a pour fonction la réduction des tensions (concept d’économie de l’énergie psychique, que Freud utilise régulièrement) en particulier celles qui sont déplaisantes (par décharge ou par refoulement dans un processus de défense). Le conscient n’est plus qu’une partie de cet appareil psychique dont la partie inconsciente, les tendances refoulées, se fraye un chemin dans les rêves ou les symptômes de la névrose.

La source profonde des névroses est à trouver dans cette configuration que traverse tout enfant dans son développement psychique, la situation œdipienne (amour pour le parent de sexe opposé et rivalité avec le parent de même sexe), le conflit œdipien, qu’il dépasse plus ou moins complètement et qui va perdurer comme un complexe, le complexe d’Œdipe, s’il ne se dénoue pas. Freud pense cette situation universelle ou quasiment.

Cette période se conclut par la publication des Trois essais sur la théorie sexuelle qui rassemble les hypothèses de Freud sur la place de la sexualité et son devenir dans le développement de la personnalité, et par le Cas Dora qui introduit de manière détaillée et illustre le concept de transfert. Transfert par lequel le patient crée une névrose (la névrose de transfert) dans la relation qu’il établit avec son thérapeute. C’est en analysant cette névrose, en quelque sorte « expérimentale », que les origines de la névrose initiale se trouvent aussi dévoilées, voire les causes dénouées.

Les premières publications de Freud sont utilisées par des médecins germanophones pour développer leurs pratiques thérapeutiques. Ceux-ci entrent en relation avec Freud et engagent avec lui de longs échanges critiques sur les résultats pratiques et les hypothèses à explorer. C’est le début de la psychanalyse en tant que mouvement.

Troisième phase (1905-1920) : l'institution psychanalytique

À partir de ces hypothèses considérablement enrichies et structurées, Freud s’interroge pendant toute cette période sur la pratique de la cure, ses indications, sa conduite, ses limites, sa fin et sur les conduites de l’enseignement et de la formation des psychanalystes.

Il publie des articles, par exemple À propos de la psychanalyse dite sauvage, où il critique les médecins qui s’autorisent d’une pratique psychanalytique sans avoir expérimenté par eux-mêmes le parcours d’une cure. Il défend aussi l’idée que des non médecins, formés à la psychanalyse, pourraient assurer des cures.

La « direction » des revues et des travaux théoriques, des séminaires, va l’occuper considérablement dans cette période, d’autant que parmi ceux qui travaillent avec lui, certains sont en rivalité personnelle, d’autres font des innovations théoriques ou pratiques que Freud n’admet pas, mais les débats restent ouverts car il n’a pas de réel pouvoir d’interdiction. Jung, Adler, Ferenczi, Rank et bien d’autres vont ainsi à la fois apporter des contributions de valeur, des critiques pertinentes et des inflexions que Freud va discuter pied à pied, d’où qu’elles viennent. Il intégrera, en cohérence avec ses théories, certaines d’entre elles dans ses hypothèses des années après. Ainsi, il refuse la mise en avant de l’agressivité par Adler, car il considère que cette introduction se fait au prix de la réduction de l’importance de la sexualité ou bien, que Jung pour des raisons morales et religieuses introduit l’inconscient collectif au détriment des pulsions du moi et de l’inconscient individuel.

Freud publie de nombreux ouvrages de synthèse, donne des leçons qu’il publie ensuite et fait des conférences dans divers pays où il est accueilli de manières très diverses.

En 1915, il se lance dans la rédaction d’une nouvelle description de l’appareil psychique dont il ne conservera que quelques chapitres. Ce qu’il prépare est en fait une nouvelle rupture dans sa conception de l’appareil psychique : en 1920 il commence à rédiger Au-delà du principe de plaisir qui introduit les pulsions agressives, nécessaires pour expliquer certains conflits intrapsychiques.

Quatrième phase (1920-1939) : extension de la psychanalyse

Cette période s’inaugure par l’élaboration de ce qui a été appelé la seconde topique : le Moi, le Ça et le Surmoi, qui se substitue et se superpose à la première (inconscient, préconscient, conscient).

Le développement de la personnalité et la dynamique des conflits sont interprétés comme des défenses du Moi contre des pulsions et des émotions plutôt que comme des conflits de pulsions, les pulsions en cause sont des pulsions de mort.

L’ambivalence et la haine étaient perçues dans la première topique comme secondaires à la frustration, subordonnées à la sexualité, avec cette nouvelle conception une lutte active se déroule entre les pulsions de vie (sexualité, libido, Éros) et les pulsions de mort et d’agression (Thanatos). Plus fondamentales que les pulsions de vie, les pulsions de mort tendent à la réduction des tensions (retour à l’inorganique, répétition qui atténue la tension) et ne sont perceptibles que par leur projection au-dehors (paranoïa) ou leur fusion avec les pulsions libidinales (sadisme, masochisme) ou leur retournement contre le Moi (mélancolie).

La censure qui provoquait le refoulement dans la première topique agit de manière inconsciente, donc tout l’inconscient n’est pas du refoulé.

Ce qui induit des conséquences importantes sur la pratique de la cure : l’interprétation des conflits, qui ne sont pas des conflits actuels, ne sont pas non plus des conflits de pulsions mais sont des défenses du Moi contre des pulsions. Les pulsions sont des pulsions sexuelles et des pulsions agressives : cette conception de la psychanalyse est beaucoup plus riche et complexe que la réduction au pansexualisme qui en est souvent faite par ignorance.

Dans les dernières années de sa vie, Freud a essayé d’extrapoler les concepts psychanalytiques à la compréhension de l’aventure humaine, de l’anthropologie, (il avait déjà rédigé un certain nombre de textes dans ce sens, en particulier sur la religion comme illusion ou névrose). Sa biographie, avec tous les drames qui l’ont atteint, n’est certainement pas pour rien dans le pessimisme foncier qui s’en dégage, c’est la partie la plus « risquée » de son travail et celle où les soubassements philosophiques de sa pensée émergent le plus (biologisme en dernier recours parfois, visions politiques qui sont des « projections » de la dynamique individuelle sur la société, etc.).

Résumé des principaux concepts freudiens

Conscient et inconscient

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L'appareil psychique selon les deux topiques. On remarque que, contrairement aux idées reçues, le moi ne relève pas que de la conscience.

Freud introduit une conception tout à fait neuve de l'inconscient. On avait en effet depuis longtemps remarqué que certains phénomènes échappent à la conscience : Leibniz<ref>Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain, Paris : Flammarion, 1982, 1990, 441 p., (ISBN 2080705822).</ref> observait déjà que lorsque l'on passe quelques temps près d'une cascade, on est d'abord gêné par le bruit pour l'oublier ensuite tout à fait. Les phénomènes d'ivresse ou de transe donnaient eux aussi des exemples d'abolition de la conscience. Or, l'inconscient qu'introduit Freud n'est pas simplement ce qui ne relève pas de la conscience. Par inconscient, Freud entend à la fois un certain nombre de données, d'informations, de désirs tenus hors de la conscience, mais il entend aussi l'ensemble des processus qui empêchent certaines données d'arriver à la conscience et permettent aux autres d'y accéder, comme le refoulement, le principe de réalité, le principe de plaisir, la pulsion de mort. Ainsi, Freud fait de l'inconscient l'explication de la plupart des phénomènes conscients eux-mêmes.

Les trois stades de la sexualité infantile

  • Le stade oral : durant cette période (la première année), la zone érogène privilégiée est la bouche, notamment à travers l'action de l'allaitement. Le bébé prend plaisir à téter le sein de la mère. C'est le plaisir de manger et d'être mangé.
  • Le stade anal : l'enfant se focalise entre 1 et 3 ans sur la région rectale, le plaisir est généré par le fait de retenir les matières fécales (rétention) ou de les expulser (défécation). C'est aussi à ce moment que l'enfant entre en opposition constante, ce qui a parfois donné à ce stade le nom de stade sadique-anal.
  • Le stade phallique : voir complexe d'Œdipe ci-dessous.

Complexe d’Œdipe

Pour Freud, la structure de notre personnalité se crée par rapport au complexe d’Œdipe (ou d’Électre) et à la fonction paternelle. Le complexe d’Œdipe intervient au moment du stade phallique. Cette période se termine par l’association de la recherche du plaisir à une personne extérieure, la mère. Le père devient alors rival et l’enfant craint d’être puni de son désir de la mère par la castration par le père. L’enfant refoule donc ses désirs et complète son Surmoi avec le concept de pudeur entre autres.

Freud voyait dans l’homosexualité une fixation (libido restée fixée à un stade de l’évolution de l’Homme et qui entraîne symptômes et perversions) à l’Œdipe.

Les trois vexations de la science

Une autre théorie freudienne importante réside dans les trois humiliations qu’a imposées la science à l’Homme :

  • La vexation cosmologique : Copernic affirme et Galilée démontre que la Terre n’est pas au centre de l’Univers, l’Homme n’est donc pas le centre de la création divine.
  • La vexation biologique : Darwin montre que l’Homme et le singe ont un ancêtre commun, Dieu n’a pas créé un homme parfait à son image, l’Homme n’est que le fruit d’une longue évolution depuis le primate.
  • La vexation psychologique : Freud démontre que le psychisme ne se limite pas au champ de notre conscience, l’Homme n’est donc pas véritablement le maître total de ses agissements.

Les trois instances de l’appareil psychique

Dans la seconde topique<ref>Modèle théorique de représentation du fonctionnement psychique proposée par Freud en 1920 qui distinguait trois instances : l'inconscient, le préconscient et le conscient ; la seconde, en 1920, comprenait le ça, le moi et le surmoi.)</ref>proposée par Freud, notre comportement est le résultat d’une subtile équation entre trois instances<ref>Chacune des structures de l'appareil psychique.</ref>distinctes :

  • Le Ça : il s’agit de manifestations somatiques<ref>Qui concerne le corps (par opp. à psychique).</ref> (agressives, sexuelles ; aspect instinctif et animal). Si le Ça est inaccessible à la conscience, les symptômes de maladie psychique et les rêves permettent d’en avoir un aperçu. Le Ça obéit au principe de plaisir et recherche la satisfaction immédiate, c’est une sorte de marmite où bouillonnent tous nos désirs refoulés.
  • Le Moi : le Moi est en grande partie conscient, il est le reflet de ce que nous sommes en société, il cherche à éviter les tensions trop fortes du monde extérieur, à éviter les souffrances grâce, notamment, aux mécanismes de défense se trouvant dans la partie inconsciente de cette instance. Le Moi est l’entité qui rend la vie sociale possible. Il suit le principe de réalité.
  • Le Surmoi : depuis la naissance jusqu'à cinq ans, l’enfant hérite de l’instance parentale, groupale et sociale, il emmagasine quantité de règles de savoir-vivre à respecter. Dans les sociétés judéo-chrétiennes, en intériorisant les règles morale ou sociétales de ses parents et du groupe, l’enfant, puis l'adulte pratiquent le refoulement. En effet, le Surmoi punit le Moi pour ses écarts par le truchement du remords et de la culpabilité.

En résumé, le Moi est le résultat des pulsions du Ça filtrées par les exigences du Surmoi.

Culture, nature et interactions

Culture : pensées, raison, tout ce qui a été créé par l’Homme (religions comprises), langage

Nature : sensibilité, instincts, désirs, besoins

L’Homme doit en permanence lutter contre sa nature, ses désirs doivent être réfrénés afin que vive la société, sans quoi l’égoïsme universel amènerait le chaos. Plus le niveau de la société est élevée, plus les sacrifices de ses individus sont importants. Par les règles claires qu’elle nous impose, la culture nous protège, même si elle exige des renoncements pulsionnels conséquents, ce qui explique qu’il existe souvent une haine – souvent inconsciente – vis-à-vis de la culture. C’est pourquoi la culture nous offre des dédommagements aux contraintes et sacrifices ressentis, et ce à travers la consommation, le divertissement, le patriotisme…

Un peu de vocabulaire :

Refoulement : barrière interne défensive et structurelle visant à bloquer le représentant et l'affect pulsionnel dans le système ICS pour qu'il n'accède pas au système PCS/CS.

Interdit : dispositif qui fixe le refusement.

Privation : état qui entraîne l’interdit. La privation peut être d’ordre individuel (plaisir, désir de meurtre, inceste, cannibalisme…) ou collectif (les pauvres doivent renoncer à plus de choses que les riches, système opprimés/opprimants).

Narcissisme : processus de structuration psychique par l’exploration du Moi. Freud distinguait un narcissisme primaire dans prime enfance et un narcissisme secondaire par la suite (voir Narcissisme).

Pulsions

Stimulus ou stimuli : signal reçu de l’extérieur. Il peut être fui (fermer les yeux pour éviter la lumière.).

Pulsion : signal reçu de l’intérieur. Elle ne peut être fuie, sa source est l’excitation physique et elle cherche à être satisfaite.

La sublimation est la modification du but et de l’objet d’une pulsion par un autre biais que celui suggéré par la pulsion. Un artiste peut par exemple sublimer ses désirs sans devenir névrosé ou hystérique. La sublimation canalise donc l’énergie des pulsions sur un objet précis.

Freud distingue deux types de pulsions principales : la pulsion de vie (Eros) et la pulsion de mort (Thanatos).

Eros représente l’amour et le désir tandis que Thanatos représente la mort, les pulsions destructrices et agressives. Thanatos tend donc à détruire tout ce qu’Eros construit (la perpétuation de l’espèce par exemple). Le masochisme en est un excellent exemple.

Les fonctions de la religion

Freud est extrêmement critique vis-à-vis de la religion et estime que l’Homme y perd plus qu’il n’y gagne par la fuite qu’elle propose. L’humanité doit accepter que la religion n’est qu’une illusion pour quitter son état d’infantilisme, comme pour l’enfant qui doit quitter le complexe d’Œdipe. Il dénombre trois fonctions sociétales de la religion :

  • Exorciser l’effroi et ainsi calmer l’Homme : l’Homme se sent démuni face à l’existence et, comme l’enfant qui dépend de ses parents (principe de désaide), il a besoin d’une protection qu’il retrouve en Dieu. L’Homme retrouve en fait en Dieu à l’âge adulte la figure paternelle perdue. Par conséquent, la religion n’est qu’une illusion, le résultat d’un désir très profond de protection qui nous apporte des explications rassurantes : la mort n’est pas la fin de la vie, Dieu a créé le monde et il produit les phénomènes naturels.
  • Réconcilier l’Homme avec la cruauté du destin (à savoir la Mort)
  • Dédommager des privations imposées par la culture : certes, l’Homme doit obéir à des règles contraignantes, mais la religion lui promet des récompenses s’il s’y soumet (Cf. le Paradis).

www.metapsychique.org/Freud-et-la-telepathie.html le commentaire de Bertrand Méheust]</ref>).//www.metapsychique.org/Freud-et-la-telepathie.html le commentaire de Bertrand Méheust]</ref>).

Les rêves

Selon Freud, son travail sur les rêves est le plus important de tous celui qui devrait survivre à tout. Il écrivait que le rêve est la voie royale de l'inconscient. Il s'est ouvert à Wilhelm Fliess d'un vœu, il voulait qu'une plaque soit posée sur sa maison et qui dise:

C'est dans cette maison que le 24 juillet 1895 le mystère du rêve fut révélé au Dr Sigmund Freud. Ce voeu s'est réalisé et la plaque figue actuellement devant le 19 Berggasse à Vienne. La date correspond à l'un de ses rêves, celui de l'injection faite à Irma.

Les rêves sont des représentations de désirs refoulés dans l’inconscient par la censure interne (plus tard, il parlera de surmoi). Les désirs se manifestent dans le rêve de manière moins réprimée qu'à l'état de veille. Les contenu manifeste du rêve est le résultat d'un travail intrapsychique qui vise à masquer le contenu latent, par exemple un désir oedipien. En cure de psychanalyse, le travail repose sur l'interprétation à partir du récit (contenu manifeste) en passant par les associations du patient pour arriver au contenu latent.

Le travail du rêve repose sur quatre procédés :

- Le rêve condense, comme s'il obéissait à un principe d'économie. En une seule représentation seront concentrées plusieurs idées, plusieurs images, parfois des désirs contradictoires.
- Le rêve est décentré, le désir déformé sera fixé sur un autre objet que celui qu'il vise, ou sur de multiples objets jusqu'à l'éparpillement, le rêve dilue parfois. Il y a un déplacement de l'accent affectif.
- Le rêve est une illustration (figuration) du désir en ce qu'il ne l'exprime ni en mots ni en actes, mais en images; ici joue le symbole: la représentation substitutive de l'objet et du but du désir est parfois typique et d'usage universel.
- Enfin, le rêve est aussi le produit d'une activité également inconsciente, mais très proche de l'activité vigile en ce qu'elle s'efforcera de lui donner une apparence de vraisemblance, d'organisation, de logique interne. C'est l'élaboration secondaire.<ref>Francis Pasche in Les rêves la voie royale de l'inconscient, Tchou, 1979 ISBN 271070157X</ref>

Postérité et critiques

Image:Sigmund Freud memorial plaque.jpg
Plaque commémorative de Sigmund Freud.

Modèle:À compléter Freud a été critiqué par certains opposants tant sur le plan des méthodes que sur le plan moral.

L’influence du mouvement psychanalytique et du freudisme

Freud a construit ses modèles de façon à transposer les enseignements de sa pratique psychothérapeutique dans les théories métapsychologiques. Cela l'a conduit à imaginer ou remettre en lumière des concepts comme l'inconscient, la sexualité infantile et à les appliquer pour l'hystérie et l'ensemble du domaine des névroses. Ce travail n’a pas été sans défauts ni limites diverses. Les travaux historiques d'Ernest Jones et, plus récemment du psychiatre suisse Henri F. Ellenberger permettent de préciser que la découverte de l'inconscient est antérieure à Freud. Si ce dernier est un précurseur en la matière, c'est par sa manière de théoriser l'inconscient dans sa première topique puis sa seconde topique. Il a aussi et peut-être surtout été celui qui a délivré la parole de la sexualité, de la sexualité féminine, question méprisée jusqu'alors par les médecins. Il faut encore rappeler qu'il n'a par contre jamais pris de position prônant une libération en matière d'éducation et de mœurs.

Freud a aussi eu une importance historique de premier plan : son travail de pionnier a eu un impact décisif sur ce qu’est la psychologie, sur la nosographie des troubles mentaux, la psychopathologie, sur la relation du patient et de son psychothérapeute (transfert), sur la structure et le développement de la personnalité, sur les conflits intrapsychiques, leurs origines internes, pulsionnelles et leurs origines sociales et familiales, etc. Impact qui reste encore inscrit dans le champ des sciences humaines même si l'approche contemporaine est largement dominée par l'idéologie scientifique statistique et expérimentale.

L'influence considérable, et souvent décisive des théories de Freud s'est étendue dans beaucoup de pays, européens, américains, sud-américains mais à l'heure actuelle, elle tend à être remise en cause.

Œuvres majeures

Modèle:Wikisource

  • "Contribution à la connaissance des effets de la coca", (1885) in "Un peu de cocaïne pour me délier la langue", Max Milo Éditions, 2005, ISBN 2914388764
  • "L' Homme aux rats: Journal d'une analyse" (1909) (Ed.: PUF Quadridge, 1 2000, ISBN 2130511228
  • "Le maniement de l'interprétation des rêves en psychanalyse", (1911)
  • "Conseils aux médecins sur le traitement psychanalytique" (1912)
  • "Le début du traitement", (1913)
  • "Remémoration, répétition, et élaboration" (1914)
  • "Considérations actuelles sur la guerre et la mort" (1915)
  • "Complément métapsychologique à la doctrine de rêves" (1917)
  • "On bat un enfant" : (1919)
  • "Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes", (1925)
  • "Analyse terminée et analyse interminable" (1937
  • "Moïse et le monothéisme" (1939) ("L'homme Moïse et la religion monothéiste" (Ed.: Gallimard poche, 1993, ISBN 2070327418)


Les traductions en français

En français, les traductions sont éparpillées entre plusieurs éditeurs (PUF, Payot pour l'essentiel). Elles sont inégales ou parfois effectuées dans la précipitation et donc très discutables. Non moins discutable est le choix de Jean Laplanche et de son équipe de traducteurs qui, par un souci de rigueur, présentent des textes retraduits, parfois illisibles. Le résultat est que le lecteur a le choix entre des traductions anciennes retouchées et améliorées ou celles de Laplanche qui sont plus précises mais trop souvent rébarbatives. Au lecteur de faire son choix !

Correspondances

Bibliographie générale

  • Ernest Jones : "La vie et l'œuvre de Sigmund Freud", PUF Quadridge 2006, 3 tomes. ISBN 2130556922 t.1; ISBN 2130556930 t.2; ISBN 2130556949 t.3.
  • Didier Anzieu : "L'auto-analyse de Freud et la découverte de la psychanalyse", Ed: Presses Universitaires de France (PUF); 3e édition, 1998, ISBN 2130420842
  • Lydia Flem : "La vie quotidienne de Freud et de ses patients", Hachette, 1986.
  • Lydia Flem : "L'Homme Freud. Une biographie intellectuelle", Seuil, 1991. ISBN 2253041289
  • Peter Gay, Freud, une vie, Tome 1 & 2, Hachette littératures, 1991. Traduction de Tina Jolas de A life for our time, 1988. ISBN 2012790542 t1 ; ISBN 2012790550 t2 ;
  • Alain de Mijolla, Bernard Golse, Sophie de Mijolla-Mellor, Roger Perron : "Dictionnaire international de la psychanalyse", 2 vol, Hachette, Éd. revue et augmentée, 2005, ISBN 201279145X
  • Alain de Mijolla: "Freud, fragments d'une histoire : Qui êtes-vous Sigmund Freud ?", Ed.: PUF, 2003, ISBN 2130533604
  • Emilio Rodrigue : "Freud : Le Siècle de la psychanalyse, tome 1" Ed.: Payot, 2003, ISBN 2228892513
  • Emilio Rodrigue : "Freud : Le Siècle de la psychanalyse, tome 2" Ed.: Payot, 2003, ISBN 2228892521
  • Élisabeth Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France. – Paris : Éditions du Seuil.
  • Marthe Robert : "La révolution psychanalytique", Ed: Payot; Édition : Rééd 2006 ISBN 2228881090
  • Daniel Lagache, , la Psychanalyse. – Paris : Que sais-je n° 660.
  • Daniel Boorstin: "les Découvreurs", – Paris, ed.: Laffont, 1986, ISBN 222105587X
  • Brigitte Labbé et Michel Puech, Freud (illustrations de Jean-Pierre Joblin). – Toulouse : Milan jeunesse, coll. « De vie en vie » n° 15, 2005. – 58 p., 18 cm. – ISBN 2-7459-1633-5. – [ouvrage pour la jeunesse].

Études

Bibliographie des analyses et critiques de l'homme et de l'œuvre

  • Pierre Janet : La psychanalyse de Freud, 1913, (Rééd. L'Harmattan, 2004, ISBN 2747575322)
  • Paul Ricœur : "De l'interprétation", Ed.: Seuil poche, 1995, ISBN 2020236796
  • Gilles Deleuze, Félix Guattari, L'anti-Œdipe, Minuit, 1972.
  • Herbert Marcuse : "Eros et civilisation", Éditions de Minuit, 1963, ISBN 2707301582
  • Pierre-Paul Grasset : "La défaite de l'amour ou le triomphe de Freud", 1976, Albin Michel.
  • François Roustang : Un destin si funeste, Éditions de Minuit, 1977, ISBN 2707301426
  • André Haynal et Paul Roazen : "Dans les secrets de la psychanalyse et de son histoire", PUF, 2005, ISBN 2130553001
  • Paul Roazen : "Mes rencontres avec la famille de Freud" Ed: Seuil, 1998, ISBN 2020183978
  • Marcel Gauchet : "L'inconscient cérébral", Librairie XXe siècle, 1992, ISBN 2020135485
  • Henri F. Ellenberger, "The discovery ot the Unconscious : The History and Evolution of Dynamic Psychiatry", New York : Basic Books. "Histoire de la découverte de l'inconscient", Paris, Fayard, 1994.
  • Pierre Debray-Ritzen, La psychanalyse, cette imposture, A.Michel, 1991, ISBN 2226052364
  • Hans Jûrgen Eysenck, "Déclin et chute de l'Empire Freudien", De Guibert, Paris, 1985.
  • Karl R. Popper, "La logique de la Découverte scientifique", Payot, Paris, 1979.
  • Mikkel Borch-Jacobsen, Sonu Shamdasani, Le dossier Freud: Enquête sur l'histoire de la psychanalyse, Empêcheurs de Penser en Rond, 2006, ISBN 2846711321 ;
  • Adolf Grünbaum, "La psychanalyse à l'épreuve", L'Eclat, Paris, 1993.
  • Renée Bouveresse, "Les critiques de la psychanalyse", Que sais-je n°2620, Presses Universitaires de France, Paris, 1991.
  • Jacques Van Rillaer, "Les illusions de la psychanalyse", Pierre Mardaga, Bruxelles, 1980.
  • Patrick J. Mahony : "Freud l'écrivain", éd Belle Lettres, 1982, ISBN 2251334467
  • Frank J. Sulloway, "Freud biologiste de l'esprit", Fayard, 1979.
  • Paul Roazen, "La Saga freudienne", Paris, Presses Universitaires de France, 1986.
  • Sherry Turkle, "La France freudienne", Fayard, 1981. * Catherine Meyer dir. Le Livre noir de la psychanalyse : Vivre, penser et aller mieux sans Freud, collectif (dir. ), les Arènes, 2005 (coll. Documents). ISBN 2912485886

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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  • Freud - Cinq leçons sur la psychanalyse
  • Freud - Psychopathologie de la vie quotidienne

www.expressionlibre.org Expression Libre] : Vous pourrez trouver dans la section Bibliothèque les ebooks gratuits suivants ://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php?auteur=Freud_Sigmund Ses livres sur Ebooks libres et gratuits ] www.expressionlibre.org Expression Libre] : Vous pourrez trouver dans la section Bibliothèque les ebooks gratuits suivants ://www.freudsurlesofa.info/ "Freud sur le sofa". Une collection de textes, de livres et de sites web dans lesquels la psychanalyse est approchée de manière critique.] www.megapsy.com/Textes/Freud/biblio116.htm]//www.megapsy.com/Textes/Freud/biblio116.htm]

Films

  • Freud, passions secrètes, de John Huston USA 1962
  • Sigmund Freud - l'invention de la psychanalyse, deux documentaires de 55' réalisés par Elisabeth Kapnist et écrits avec Elisabeth Roudinesco 1997 (diffusion France 3 et Arte)
  • Freuds Lost Neighbours

Ressources en ligne

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Sigmund Freud.

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philautarchie.net/viewtopic.php?t=12 Œdipe et Névrose]//www.laphilosophie.fr/livres-de-Freud-texte-integral.html Oeuvres de Sigmund Freud en texte intégral] philautarchie.net/viewtopic.php?t=12 Œdipe et Névrose]//atheisme.free.fr/Biographies/Freud.htm Citations et biographie de Freud] philautarchie.net/viewtopic.php?t=12 Œdipe et Névrose]//www.psychanalyste-paris.com/rubrique.php3?id_rubrique=15 À propos de Freud] : Scène primitive, travail d'accouchement et naissance de la psychanalyse. philautarchie.net/viewtopic.php?t=12 Œdipe et Névrose]//classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/freud.html Les classiques des sciences sociales] : (textes de Sigmund Freud en français à télécharger) philautarchie.net/viewtopic.php?t=12 Œdipe et Névrose]//www.sporteslettres.net/archives/freud/lanotesportivedefreud.pdf Freud et le sport : « On sait que l’éducation moderne fait grand usage des sports pour détourner la jeunesse de l’activité sexuelle ; il serait plus juste de dire qu’elle remplace la jouissance spécifiquement sexuelle pour celle que provoque le mouvement et qu’elle fait régresser l’activité sexuelle à une des composantes auto-érotiques. »<ref>Freud, Sigmund, Gesammelte werke, chronologisch geordnet, fünfter band, « Werke aus den Jahren 1904-1905 », 18 vol., Imago Publishing Co., Ltd, London, 1942, S. Fischer Verlag, Frankfurt, fünfte Auflage, t. 5, 1972, Drei Abhandlungen zur Sexualtheorie, II, « Die infantile Sexualität », § « Quellen der infantilen Sexualität », p. 104, note 1.</ref> ]

Notes et références

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