Grenoble est une ville du Sud-Est de la France, chef-lieu du département de l'Isère. Elle est la deuxième agglomération de la région Rhône-Alpes après Lyon.
La première référence à Grenoble date de -43. Le bourg s'appelle alors Cularo et a été fondé par des peuples gaulois appelés Allobroges. Ce n'est qu'une petite bourgade gallo-romaine par rapport à des villes telles que Vienne ou Valence. Un pont en bois à l'emplacement de l'actuelle passerelle Saint-Laurent permet alors de passer de la Savoie à la Gaule.
En 286 est construite une enceinte entourant neuf hectares et dont certains éléments persistent encore aujourd'hui en plusieurs points de la ville (des pastilles métalliques sont disposées sur le tracé de cette enceinte avec l'inscription Cularo IIIe siècle).
Touché par l'accueil que lui ont réservé les habitants de Cularo, l'empereur Gratien élève la ville au rang de « Cité ». La ville est renommée Gratianopolis en 377 en l'honneur de cet empereur. Son nom se transformera par la suite en Graignovol puis Grenoble après que l'on y eut associé le mot noble en référence au roi de France, propriétaire du Dauphiné. Il reste aujourd'hui de la période gallo-romaine et du IVe siècle la crypte Saint-Laurent et le baptistère de Grenoble, utilisé jusqu'au IXe siècle et mis à jour dans les années 1990 lors de la construction du tramway. Plusieurs portions du mur d'enceinte gallo-romain sont aussi visibles dans la vieille ville notamment rue Lafayette.
Dans la nuit du 14 au 15 septembre 1219, Grenoble est ravagée par une crue sans précédent. Le 10 août 1191, le lit de la Romanche est barré par un éboulement qui crée un barrage naturel au niveau des gorges de l'Infernet à Livet-et-Gavet. Un lac, appelé Saint-Laurent, se forme alors sur des kilomètres en amont dans la plaine du Bourg d'Oisans jusqu’à atteindre pratiquement le village, rebaptisé « Saint-Laurent-du-Lac ». Le 14 septembre 1219, un violent orage apporte un surplus d'eau qui cause la rupture du barrage à 22 heures et la vidange du lac. Une vague descend la Romanche puis le Drac et se jette dans l'Isère. Grenoble est plutôt épargnée par cette première crue car la ville ne s'étend pas jusqu'au Drac. Mais la hausse du niveau des cours d'eau provoque un reflux de l'Isère qui coule à contre-sens pendant quelques heures et forme un lac dans le Grésivaudan à la hauteur de Meylan. Lorsque la décrue du Drac survient, c'est le lac de l'Isère qui se vide à son tour. Le niveau de l'eau monte alors dans la ville et les habitants sortent dans les rues pour fuir. La nuit étant tombée, les portes de la ville sont fermées et les habitants se retrouvent pris au piège sur les quais et sont emportés par les flots. Des milliers de personnes périrent. Le bilan catastrophique est en partie expliqué par la tenue d'une foire marchande à cette période à Grenoble. Les marchands connaissant mal les heures de fermeture des portes et les marchandises encombrant les rues, le nombre des victimes s'est alourdi. Grenoble mettra des années à s'en remettre car beaucoup d'habitants sont morts et le pont a été emporté. Le dauphin Guigues-André exemptera d'impôts tous ceux qui ont souffert de la crue<ref>Un an après la catastrophe, le 14 septembre 1220, l'évêque de Grenoble, Jean de Sassenage, organisa un pèlerinage d'action de grâce à Notre-Dame de Parménie. Cette manifestation se renouvellant chaque année est à l'origine de la célèbre foire de Beaucroissant</ref>.
Durant le Moyen Âge, puis à la renaissance, Grenoble devient la capitale du Dauphiné et voit la création d'une université au XIVe siècle peu avant le rachat du Dauphiné par la France le 30 mars 1349 avec le Traité de Romans. Ce rachat est singulier car c'est le propre souverain du Dauphiné, [[Humbert II du Viennois|Humbert Modèle:II]], dauphin du Viennois et sans héritier, qui vendit son royaume à la France afin d'éponger ses dettes. Le premier Dauphin qui résida dans la province et la gouverna fut [[Louis XI de France|Louis Modèle:XI]].
En 1453, Grenoble est la troisième ville française à obtenir son parlement, la faisant passer au statut de capitale provinciale.
Pierre Terrail, seigneur de Bayard nait à Pontcharra en 1476. Sa statue trône au centre de la place Saint-André de Grenoble.
En 1562, Mongiron, capitaine catholique, s’empare de la ville. Les huguenots sont jetés à l’Isère. La ville est reprise sans combat par le baron des Adrets, qui venge les morts<ref>Modèle:Guerres de religion-Miquel, p 233</ref>.
Le connétable de Lesdiguières s'empare de la ville en passant par la Bastille et décide de fortifier la rive droite de l'Isère en construisant une muraille rejoignant la Porte de France (à l'Ouest) à la porte Saint-Laurent (à l'Est). Il transforme la ville en construisant le palais delphinal et le Jardin de Ville ainsi que des égouts, ponts, fontaines, …
Au milieu du Modèle:XVIIIe siècle sévit Louis Mandrin qui volait les riches et redistribuait ses larcins aux pauvres. Il dirigea jusqu’à 300 hommes et fut roué vif à Valence en 1755.
Naissance d'Henry Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal en 1783, rue des Vieux Jésuites (aujourd'hui rue Jean-Jacques Rousseau).
Le 7 juin1788 est une date clé dans l'histoire de Grenoble, de la France et de la Révolution française. À cette date a lieu la « Journée des Tuiles » : les protestations se multipliaient depuis mai suite à l'annonce de la dissolution du parlement dauphinois par [[Louis XVI de France|Louis Modèle:XVI]] et le 7 juin ces agitations poussent la garnison à intervenir. Celle-ci sera reçue par des jets de tuiles lancées par les habitants de Grenoble montés sur les toits. Il s'agit là des préludes de la Révolution française. Suite à ces évènements, Louis Modèle:XVI autorisa la réunion des États généraux de la province à Vizille, à l'origine des Etats généraux à Paris. Une représentation de cette journée se trouve au Musée de la Révolution française de Vizille (on y distingue très nettement l'ancien couvent qui deviendra par la suite la cité scolaire Stendhal). La « fontaine des Trois Ordres » sur la place Notre Dame rend hommage aux Dauphinois qui ont porté les prémices de la Révolution française. Elle fut réalisée par le sculpteur Henri Ding pour célébrer le centenaire des évènements en 1888. Grenoble n'a pas été le seul foyer d'agitation mais ses élus ont été le plus loin dans les revendications politiques et ont donné au mouvement un retentissement national.
La ville fut rebaptisée Grelibre à la révolution et ne reprendra son nom actuel que sous Napoléon.
Le 7 mars 1815, Grenoble accueille triomphalement Napoléon de retour d'exil de l'île d'Elbe. Le tracé de sa remontée vers la capitale au départ de Golfe-Juan sera appelée Route Napoléon, elle passe et se termine à Grenoble avenue Jean Perrot.
La Bastille est transformée entre 1824 et 1848 par le général Haxo et prend son aspect actuel.
Dans la période de l'entre-deux guerres, la ville connait une très forte immigration italienne provenant de quelques villages comme Corato. Ces immigrés italiens s'installent principalement sur la rive droite de l'Isère dans le quartier Saint-Laurent.
les remparts sont détruits (à l'exception de tronçons toujours visibles du côté du Forum et du Musée de Grenoble) et les grands boulevards sont aménagés à leur emplacement actuel ;
l'exposition est installée sur une ancienne zone de manœuvre militaire au Sud-Est de la ville et qui deviendra le parc Paul Mistral après le démantèlement des pavillons d'exposition à l'exception de la tour Perret, édifice de béton armé de 80 mètres de hauteur.
En 1934 est construit le téléphérique de la Bastille qui permet d'accéder très facilement à un point de vue étonnant sur Grenoble.
Le 10 juin 1961, Grenoble ouvre le premier planning familial de France, ce qui représente alors une étape essentielle dans le combat mené par les défenseurs d'une maternité libre et choisie.
Grenoble est sélectionnée en 1964 pour organiser les Jeux Olympiques d'hiver de 1968. Cet évènement majeur modifiera considérablement l'aspect de la ville :
construction du palais des sports et du stade Charles Berty dans le parc Paul Mistral (aujourd'hui détruit pour laisser place au nouveau stade d'agglomération) ;
construction du nouvel Hôtel de Ville et de la Maison de la Culture (repabtisée MC2 après son agrandissement en 2004) ;
construction de la nouvelle gare et du nouveau tracé de la voie SNCF plus au Sud ;
construction des autoponts des grands boulevards (aujourd'hui détruit suite à la création de la ligne C du tramway) et de Gières (sur la route de Saint-Martin-d'Uriage qui permet d'accéder à la station de ski de Chamrousse) ;
transfert des universités sur un campus unique à l'américaine (partagé entre les communes de Saint-Martin-d'Hères et de Gières), ce qui était inédit en France.
La ville se développe énormément vers le sud à partir de cette date : l'urbanisation est continue entre toutes les communes de l'agglomération, la Villeneuve et le centre commercial Grand'Place sont construits dans les années 1970, le parc des expositions Alpexpo est installé à la limite avec Eybens, les autoroutes (A48, A41, A49, A51 et A480) arrivent à Grenoble et la Rocade sud est construite.
En 1987, Grenoble est la deuxième ville française après Nantes à réintroduire le tramway en ville.
Enfin, dans les années 1990, Alain Carignon alors maire de la ville, propose la création d'un quartier d'affaire, Europole. Ce quartier est aujourd'hui le grand centre de congrès de la ville ainsi que le symbole de son développement.
L'ensemble finit par constituer un tout assez peu homogène, ravagé par l'architecture des années 1950-1960. Le centre historique, petit pour une agglomération de cette taille et peu mis en valeur n'est pas exempt d'insertions malheureuses comme l'Office du Tourisme. Mais il fait actuellement l'objet d'une valorisation grâce au classement en 2005 du centre ancien en Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP).
Le "gris" des façades donne à la ville un chromatisme particulier renforcé par une assez forte densité des constructions. Des quartiers entiers nés ex-nihilo dans les années 1960 ou 1970 comme Mistral, Teisseire ou La Villeneuve à l'architecture typique des ZUP sont autant de témoins d'une ville qui a grandi trop vite.
Les villes de l'agglomération, inexistantes il y a 50 ans, sont la plupart du temps d'anciens villages composés aujourd'hui d'immeubles des années 1960-1970. Grenoble est une "ville champignon" qui, favorisée par son développement économique, a poussé à la plus mauvaise période de l'histoire architecturale.
Blason de Grenoble (trois roses rouges sur fond doré)
Les armes de Grenoble sont d'or aux trois roses de gueules.
L'origine de ce blason varie selon les historiens, voici quelques hypothèses vraisemblables :
Selon certains, les trois roses représenteraient les trois pouvoirs qui s'exerçaient sur Grenoble : L'évêque, le Dauphin, et les consuls du parlement du Dauphiné. Cependant les trois roses ont peut-être fait leur apparition avant les Dauphins et le parlement.
D'autres historiens pensent que les trois roses représentent trois saints vénérés dans le Dauphiné : saint André qui fut le saint patron des Dauphins (il apparaît sur le sceau de Guigues VII) et une collégiale de Grenoble porte son nom. Le second, saint Jean-Baptiste qui était le patron des citadins. Et enfin, saint Vincent patron du diocèse de Grenoble.
De manière symbolique, les roses rouges, le chiffre trois et le triangle équilatéral pourrait représenter la sagesse, la force et la beauté.
Grenoble est située entre les massifs du Vercors (au Sud-Ouest), de la Chartreuse (au Nord) et la chaine de Belledonne (à l'Est). Elle est approximativement au centre de la partie française des Alpes et est à ce titre souvent considérée comme la « capitale des Alpes ».
La ville est principalement bâtie au confluent de l'Isère avec le Drac. Située sur la plaine alluviale de l'Isère, jadis zone glaciaire, Grenoble est souvent considérée comme la ville la plus plate de France et d'Europe. Son altitude moyenne (avec très peu de différence d'un quartier à l'autre) est de 214 mètres, ce qui la rend propice au déplacement à vélo. La ville entourée de montagnes très proches faisait dire à Stendhal« Au bout de chaque rue, une montagne… ». Les sports de montagne et en particulier le ski donnent à Grenoble un attrait touristique certain : une vingtaine de stations de ski entourent la ville dont les plus proches ne sont qu'à trente minutes par la route.
Elle ne fut pas bâtie à l'origine au confluent du Drac (le dragon) et de l'Isère (le serpent) mais contre la Bastille, au seul endroit de la vallée du Grésivaudan permettant d'accueillir un pont : l'Isère vient alors buter contre la Bastille et ne se perd pas dans des méandres qui bougent sans cesse. Elle est dominée par la Bastille, une ancienne forteresse défensive construite sur une hauteur culminant à 475 mètres et accessible depuis le centre-ville par un téléphérique appelé communément « les bulles ». Derrière la Bastille commence le parc naturel régional de Chartreuse.
Ce quartier excentré est situé au Nord-Est du centre ville mais indépendant de celui-ci. Son nom vient du fait qu'il est entièrement enserré dans un méandre de l'Isère. On y découvre les trois plus hautes constructions de la ville dénommées les Trois tours mesurant chacune 98 mètres de hauteur (sans compter l'antenne de la tour Belledonne) ainsi que le « S », un long immeuble de la forme de la lettre situé près des Trois tours.
L'avenue du Maréchal Randon qui mène au CHU de Grenoble situé sur la commune de La Tronche sépare ce quartier en deux parties et est empruntée par la ligne B du tramway Grenoblois.
Également appelé Saint-Bruno en référence au nom de l'église du quartier, cet ancien quartier ouvrier est situé à l'Ouest de la ville. Il est bordé par le Drac à l'Ouest et par le quartier des Eaux-Claires au Sud. Il reste séparé des autres quartiers de Grenoble par la voie de chemin de fer.
Ce quartier abrite « Le Magasin », un ancien bâtiment industriel de Grenoble transformé en Centre National d'Art Contemporain (CNAC) où des expositions y ont lieu de façon régulière. On y trouve aussi le théâtre 145, l'ADAEP, etc.
Deux marchés importants se déroulent dans ce quartier : celui de la place Saint-Bruno et celui de l'estacade. Le premier est cosmopolite, le second réservé à l'alimentation. Une partie est réservée aux producteurs locaux.
Le cours Berriat qui traverse le quartier est emprunté par la ligne A du tramway grenoblois et par la ligne B à partir de l'intersection cours Berriat / rue Abbé Grégoire.
Situé à l'Ouest du centre-ville, derrière la gare SNCF et routière, Europole est le quartier d'affaires de l'agglomération grenobloise. Il fut créé dans les années 1990 sous l'impulsion d'Alain Carignon. Il abrite le World Trade Center (centre de congrès), le nouveau palais de Justice, la Cité scolaire internationale, l'école de commerce de Grenoble ainsi que de nombreux sièges d'entreprises dont Schneider Electric.
Le nouveau pôle Minatec (micro et nanotechnologies) se trouve à proximité et fait le lien entre Europole et le Polygone scientifique.
Situé sur la presqu'île, au confluent du Drac et de l'Isère au Nord-Ouest d'Europole, le Polygone Scientifique de Grenoble comprend tout un domaine de recherches a la fois privées et publiques qui représente près de Modèle:Formatnum:10000 salariés. On peut citer notamment le CEA, le CNRS, l'ESRF (Synchrotron), l'ILL, l'EMBL ou encore STMicroelectronics et Minatec, le centre européen des nanotechnologies.
Le polygone scientifique fait l'objet d'un nouveau programme de développement, appelé GIANT (pour Grenoble Isère Alpes Nano-Technologies), s'établissant sur une durée de 15 à 20 ans, qui vise à donner un nouveau souffle à la presque-île. Il prévoit l'insertion du polygone au centre-ville de Grenoble, avec la construction de commerces, de nouveaux logements, de parcs, l'installation d'entreprises, le prolongement de la ligne B du tramway, la rocade Nord, donnant ainsi une "âme" au site pour en faire le nouveau "poumon" économique de la région et la nouvelle vitrine internationale de la ville de Grenoble.
Grand complexe au Sud de Grenoble comprenant le double centre commercial « Grand'Place - Carrefour Échirolles » (140 enseignes), le parc des expositions Alpexpo (Modèle:Formatnum:42000 m²), le centre de congrès Grenoble Alpes Congrès (auditorium de mille places), le Summum (salle de concerts de Modèle:Formatnum:5000 places assises / debouts) ainsi que la patinoire Pôle Sud (plus grande patinoire fixe de France avec Modèle:Formatnum:3500 places assises).
Les quartiers populaires de la ville s'étendent sur toute sa partie Sud. Les secteurs du Village olympique et de la Villeneuve (Arlequin, Baladins) sont classés en Zone Franche Urbaine. Les secteurs Mistral, Abbaye, Jouhaux sont classés en Zone Urbaine Sensible.
Le quartier de la Villeneuve est un grand ensemble construit avec une ambition de mixité sociale, à l'époque où la ville était dirigée par Hubert Dubedout. Des locataires et des propriétaires de leur logement y sont mélangés, autour de vastes espaces verts. L'utopie originelle s'est progressivement transformée en "quartier sensible", à la suite de politiques d'attribution des logements sociaux concentrant les difficultés sociales dans les mêmes quartiers.
Il s'étend de la gare SNCF et routière jusqu’à l'Île Verte en passant par le centre historique (du Modèle:XVIe au XVIIIe siècle). Verticalement, il part de la bastille aux grands boulevards. Il réunit à lui seul un bon nombre de quartiers : Aigle, Mutualité, Championnet, Victor Hugo-Grenette (Hyper-centre), Saint Laurent, Notre-Dame, Phillipeville.
On peut y découvrir les quais de l'Isère, la Bastille, la place Notre-Dame, la place Victor Hugo (XIXe siècle), la place Grenette, la place de Verdun, le Jardin de Ville mais également des bâtiments architecturaux représentatifs du XXe siècle, l'Hôtel de Ville, le parc Mistral et l'urbanisation proche du secteur de l'Île Verte (qui ne fait pas partie du centre).
L'Hyper-centre, est le nom donné à la zone qui réunit les Places Notre-Dame, Grenette, Victor Hugo, Dr Martin, Verdun ainsi que la suite de boulevards : Jean Pain - Lyautey - Agutte Sembat - Edouard Rey.
Cet endroit représente le point phare de la ville. Même si les commerces sont concentrés dans la totalité du centre-ville, c'est l'Hyper-centre qui est le plus en mouvement, et dont la circulation devient très difficile aux heures de pointes, la politique de la ville étant de limiter l'accès aux véhicules. Toutes les lignes de bus de Grenoble y sont reliées et le tramway y est très présent.
Ce parc abrite l'Hôtel de Ville, la tour Perret d'une hauteur de 80 mètres ainsi qu'un grand complexe sportif composé du Palais des sports de Grenoble, de l'ancienne patinoire, de l'anneau de vitesse et de la plaine des jeux. Il se situe à l'Est du centre-ville.
Il est également le lieu d'accueil en lieu et place de l'ancien stade, du nouveau Stade des Alpes, dont la construction a été l'objet d'une vive polémique sur sa légitimité.
Il s'agit d'une des plus grandes artères urbaines de Grenoble. Ils furent aménagés à l'emplacement des anciens remparts Sud et traversent Grenoble d'Ouest en Est (du Drac au parc Paul-Mistral) avec dans l'ordre : le boulevard Joseph Vallier, le boulevard Maréchal Foch, la place Gustave-Rivet, le boulevard Maréchal-Joffre, la place Pasteur et la place Paul Mistral.
Les immeubles des grands boulevards ont commencé à être construits dans les années 1920 et jusque dans les années 1970 mais la plupart datent des années 1950-1960. À l'occasion de la construction de la ligne C du tramway grenoblois qui dessert l'intégralité des grands boulevards, la voirie a été entièrement réaménagée et tous les immeubles vont subir un ravalement de façade. Les grands boulevards et le projet urbain de la caserne de Bonne toute proche ont été sélectionnés par l'Union européenne comme lieu pilote et lieu d'étude sur l'habitat écologique.
La population de la ville de Grenoble, après avoir atteint un pic en 1975 à 166 037, n'a cessée de diminuer jusque dans les années 1990, où elle est repartie à la hausse, hausse qui se confirme aujourd'hui puisque la population de la ville est estimée selon l'INSEE à 156 600 habitants en 2005. Grenoble est aujourd'hui la troisième ville-centre la plus dense de France, après Paris et Lyon avec 8 557 hab/km².
La population de l'agglomération grenobloise va connaître une très forte augmentation durant le XXe siècle, liée au développement industriel que va connaître la ville. Longtemps Grenoble est restée une petite ville de province, avec une population plutôt stable.
Puis la ville va connaître son essor grâce à la ganterie et ensuite la houille blanche, au début du XXe siècle, entraînant une arrivée importante d'immigrés étrangers, notamment d'Italiens (Grenoble et son agglomération présentent une importante communauté italienne), et une augmentation de la population.
Mais c'est surtout après la Seconde Guerre mondiale, durant les années 1960 et 1970 que Grenoble va connaître sa véritable expansion, se caractérisant par une très forte augmentation de la population (accentué par l'exode rural de l'époque). Grenoble connaît alors une des croissances les plus importantes parmi les villes de France.
Elle s'est ensuite fortement ralentie à partir de la fin des années 1970, pour arriver à une croissance plutôt faible aujourd'hui, même si le rythme tend à s'accélérer légèrement.
Grenoble est divisée en 6 Secteurs. Ces secteurs divisent la ville en parties dirigées par des antennes mairie. Ce ne sont donc pas des arrondissements municipaux, comme à Paris, Lyon ou Marseille.
La Rocade et le réseau autoroutier.
Grenoble est reliée au Nord-Ouest à Lyon par l'intermédiaire de l'A48, au Nord-Est à Chambéry par l'A41, au Sud-Ouest à Valence par l'A49 et enfin au Sud l'A51, qui si elle était prolongée, relierait Grenoble à Aix-en-Provence en passant par Gap.
Depuis des années (au moins 1973), un projet de bouclement de la rocade par le Nord associé à un tunnel sous la Bastille est à l'étude à Grenoble. Cela permettrait de se rendre du Grésivaudan (Nord-Est) au voironnais (Nord-Ouest) sans emprunter la rocade Sud. De plus cela permettrait d'avoir une périphérie routière achevée à Grenoble. Ce projet ne fait pas l'unanimité, notamment à cause des problèmes de pollutions atmosphériques et sonores que cela pourrait engendrer, ainsi que du cout très élevé de la construction d'un tunnel, par rapport aux projets visant à compléter le réseau de tram et le réseau cyclable.
La ligne Modèle:Ligne tag d'une dizaine de kilomètres devrait voir le jour en 2012, en remplacement de l'actuelle ligne de busModèle:Ligne tag. Son terminus Nord serait : Fontanil-Cornillon Résidence Mutualiste. Son terminus sud est encore à l'étude. (soit un passage par le Boulevard Gambetta, soit un passage par le Cours Jean Jaurès)
"Métro Vélo gare", la vélostation en gare de Grenoble, permet de combiner train et vélo pour les déplacements inter-urbains, soit en louant un vélo, soit en déposant son propre vélo à la consigne pour les trajets réguliers.
Deux gares supplémentaires se joindront probablement à cette liste d'ici 2012 :
La Gare de Domène, aujourd'hui ouverte pour la vente de billets uniquement devrait rouvrir à moyen terme.
La Gare de Saint-Martin d'Hères est un projet de la ville de Saint-Martin d'Hères et de la Métro à échéance 2012 environ. Contrairement à Domène, la gare doit être créée car elle est inexistante aujourd'hui.
L'Agglomération est en train de mettre en place des voies supplémentaires, notamment à Grenoble-Gières, pour disposer à l'avenir d'un reseau de "trains de banlieue". Ces trains, qui passeraient à intervalles très réguliers, allègeraient une partie du problème de trafic routier qui règne aux heures de pointe. En effet, l'on pourrait atteindre Grenoble en quelques minutes, depuis la banlieue. Ce réseau serait une alternative au métro, qui est impossible à mettre en place à Grenoble à cause des nappes phréatiques.
L'aéroport de Grenoble-Isère situé à 40 km de Grenoble est actuellement en plein développement et permet des liaisons vers de nombreuses villes européennes. L'aérodrome du Versoud propose une plate-forme proche de Grenoble (13 km) pour le trafic léger avec une piste de 900 m. Un ancien site d'aviation, l'aéroport de Grenoble-Mermoz a été supprimé en 1967 pour laisser place aux installations olympiques.
Au cours du XIXe siècle, Grenoble s'est progressivement industrialisée. Quelques carrières, de l'industrie de transformation mais surtout la houille blanche. Grenoble et sa région sont pionnières en matière d'hydro-électricité. Son industrie du gant est reputée dans le monde entier. Grenoble accueilli ainsi en 1925 l'exposition internationale de la houille blanche à Livet-et-Gavet. Toutefois, dans le courant du milieu du XXe siècle, la ville connaît un certain déclin industriel.
Depuis quelques décennies, la ville s'est réorientée et elle est connue aujourd'hui pour être un important pôle de recherche scientifique (Universités, Synchrotron, etc). Elle possède, en outre, plusieurs entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies (STMicroelectronics, Sun Microsystems, Hewlett-Packard, Schneider Electric,R&D France Télécom etc). D'autres grandes sociétés y ont leur siège comme Teisseire et les Éditions Glénat. Le tourisme représente aussi une part non négligeable de l'économie locale avec les nombreuses stations de sports d'hiver implantées dans la région.
la Bastille, les casemates, le fort du Rabot, le téléphérique d'une dénivelée de 260 m., le quartier Saint-Laurent et les quais ;
l'église St-Laurent et la crypte Saint-Oyand, l'un des très précieux et rares témoins de l'art du haut Moyen Âge en France.;
le palais Delphinal : Parlement du Dauphiné construit au XV siècle place Saint André. Il abrita le palais de justice jusqu'en 2002.
la vieille-ville avec ses places Grenette, aux Herbes, et la place Saint-André avec l'ancien palais delphinal et la statue du chevalier Bayard, la cathédrale Notre-Dame et ses vestiges (baptistère), les ruelles piétonnes ;
le centre-ville avec la place Victor-Hugo, la place de Verdun et les bâtiments qui l'encadrent (préfecture, ancienne université, ancienne bibliothèque, etc), les rues et les immeubles du XIXe siècle ;
le parc Paul Mistral avec la Tour Perret, le Palais des Sports, la vasque olympique et les grands boulevards et son architecture.
Musée de Grenoble (Site) : l'un des grands musées de beaux-arts français ; collections couvrant les principales périodes de l'histoire de l'art de l'Antiquité à nos jours.
Grenoble compte également deux écoles de commerce, l'école privée ESC Wesford (située dans l'ancienne chambre de commerce) ainsi que le groupe Grenoble Ecole de Management (GEM) qui proposent des cursus de formation après classe préparatoire et bac+2 / +3. GEM, fort de ses 21 années d'ancienneté s'affiche comme la sixième ESC de France.
La Cité Scolaire Internationale située dans le quartier Europole comporte un collège et un lycée publics. Elle permet aux enfants de chercheurs et travailleurs étrangers de continuer leur scolarité et de la valider par l'OIB, un diplôme international équivalent au baccalauréat, en anglais, allemand, espagnol, italien, arabe ou portugais. Le cursus McLuhan propose aux élèves venant des États-Unis de poursuivre leur scolarité américaine. L'admission à la cité scolaire s'effectue en sixième ou en seconde, sur tests de langue. Chaque année une pièce de théâtre en anglais est jouée par les lycéens au théâtre de Sainte Marie d'en bas. De plus, les collégiens de la section allemande présentent deux soirées de théâtre chaque année. Le CDI partage sa salle de lecture avec la bibliothèque municipale internationale.
La recherche scientifique tient une place primordiale dans l'agglomération grenobloise. Le polygone scientifique ainsi que d'autres lieux de l'agglomération regroupent 8 organismes de recherche nationaux (CEA, CNRS, CEMAGREF, CEN, CRSSA, INRA, INRIA, INSERM), 4 centres de recherche internationaux (l'EMBL l'ESRF, l'ILL, l'IRAM) et 3 centres techniques industriels (CETIM, CSTB, CTP). De plus les universités et l'INP Grenoble possèdent aussi de nombreux laboratoires de recherche.
L’expertise de Grenoble en matière de hautes technologies s’organise principalement autour de trois domaines :
Grenoble bénéficie d’un écosystème riche dans les nanotechnologies, avec la présence de grands groupes industriels, un grand nombre de PME/PMI et de nombreux laboratoires de recherches (CEA-Léti, INRIA…). Ceci s’est traduit en 2002 par l’Alliance-Crolles 2, collaboration entre Freescale (Motorola), NXP Semiconductors (Philips) et ST Microelectronics, qui fut le plus gros investissement industriel réalisé en France depuis 10 ans (avec 2,8 milliards d’euros investis). Également, le Pôle d'Innovation Minatec, lancé à l'initiative du CEA-Leti et de l'INP Grenoble, est un centre majeur en Europe pour les micro et les nanotechnologies. Grenoble fait ainsi partie des quelques sites qui, dans le monde, possèdent les bases scientifiques, technologiques et industrielles suffisantes pour atteindre une reconnaissance internationale dans ce domaine. Enfin en septembre 2005, le gouvernement français nomme Minalogic comme pôle de compétitivité. Ce pôle Minalogic (MIcro NAnotechnologies et LOgiciel Grenoble-Isère Compétitivité) a pour ambition de construire un centre de dimension internationale pour les puces miniaturisées intelligentes, grâce à la mise en commun de moyens issus à la fois de l’industrie, de la recherche et de la formation en micro et nanotechnologies et technologies du logiciel.
Grenoble est également un grand pôle en informatique et en électronique avec la présence de grandes entreprises (Hewlett-Packard, Bull, Yahoo! …) et une recherche active. L’industrie du logiciel est très développée dans l’agglomération : le multimédia et les développements de logiciels, positionnent Grenoble, tant en industrie qu'en recherche, dans les premiers rangs au niveau européen.
Le pôle numérique avec la microélectronique et les nanotechnologies, en passant par le logiciel et les systèmes embarqués, compte 30 000 emplois dans le Grand Grenoble dont 9 000 en électronique professionnelle, 11 000 dans l'informatique, 7 000 en micro-électronique et 3 000 pour le développement logiciel. En plus de la présence de leaders mondiaux du secteur, Grenoble offre un tissu dense de PMI-PME et de start-ups.
un pôle biotechnologies :
Dans le domaine des biotechnologies et de la bio-informatique, Grenoble est reconnu comme pôle d'excellence dans plusieurs disciplines qui se situent dans le champ scientifique, à la croisée de la chimie et de la biologie : ingénierie de la santé, imagerie médicale, neurosciences et cancérologie.
La ville est également reconnue pour son expertise dans le domaine des biopuces. L’entreprise bioMerieux a implanté son centre de recherche en biologie moléculaire à Grenoble.
Grenoble abrite aussi des projets de recherche fédérateurs comme Nanobio, le génopôle Rhône-Alpes et le cancéropôle Rhône-Alpes ainsi que le programme européen Nano2Life et participe au pôle de compétitivité mondial Lyonbiopole.
un pôle lié aux nouvelles technologies de l'énergie :
Grenoble occupe aujourd’hui une place importante pour le développement et l’expérimentation du photovoltaïque et de la pile à combustible.
Le pôle de compétitivité Tenerrdis, dans lequel l’agglomération grenobloise est impliquée, a pour ambition de développer les nouvelles technologies de l’énergie, composante majeure du développement durable et répond à un enjeu majeur : améliorer le rendement des panneaux solaires.
Grenoble fut aussi une des premières villes de France à posséder un technopôle, Inovallée (ex-ZIRST), en 1971.
Tous ces domaines font de Grenoble, avec 21 000 chercheurs (14 500 dans la recherche publique, 6 500 dans la recherche privée), le 2e centre de recherche en France après Paris, et un pôle de recherche scientifique majeur en Europe ce qui lui vaut parfois le surnom de « Sillicon Valley française ».
Située dans les Alpes, Grenoble a accueilli les Jeux Olympiques d'hiver de 1968 dont de nombreux équipement sportifs subsistent encore aujourd'hui :
le Palais des Sports situé dans le parc Paul-Mistral. Grenoble n'a eu de cesse, depuis les jeux de 1968, d'accueillir de grands événements sportifs prouvant ainsi sa capacité d'organisation et d'adhésion de sa population aux grandes « messes » du sport : championnats d'Europe indoor d'athlétisme, Coupe Davis, Masters de la perche, championnats du monde de boxe, matches internationaux de basket-ball, de volley-ball, de handball ou de hockey sur glace, compétitions internationales de gymnastique ou de patinage sur glace, Critérium cycliste du Dauphiné Libéré, Six Jours cyclistes, jumpings internationaux, etc. Il est aussi utilisé comme salle de spectacles. Selon la configuration du plateau, il peut accueillir près de 12 000 spectateurs.
l'anneau de vitesse situé dans le parc Paul-Mistral et servant aujourd'hui de piste de roller.
la halle Clemenceau : l'ancienne patinoire Clemenceau pouvant atteindre 3 000 places en configuration (basket, hand, volley). Reconfigurée en salle ommisports, elle est située dans le parc Paul Mistral à proximité du palais des Sports et du stade des Alpes.
les pistes olympiques hommes et femmes à la station de Chamrousse.
la vasque olympique située dans le parc Paul Mistral. Elle fut réallumée à l'occasion des passages des flammes olympiques des Jeux Olympiques d'hiver de 1992 et 2006.
Toutefois l'image du sport grenoblois ne se limite pas aux sports d'hiver. La capitale des Alpes est riche de 350 clubs exerçant dans 65 disciplines différentes représentant 33 000 athlètes licenciés et 1 800 cadres dirigeants. Un Grenoblois sur trois pratique une activité sportive de compétition ou de loisir.
Le Chevalier Bayard : Pierre Terrail, seigneur de Bayard "Le chevalier sans peur et sans reproche", 1476 - 1524 Lieutenant-général du Dauphiné de 1515 à sa mort.
François de Bonne de Créquy, Seigneur puis Duc de Lesdiguières, gouverneur de Grenoble Lieutenant-Générale du Dauphiné, dernier Connétable de France.
Joseph Fourier, mathématicien, physicien et préfet de Grenoble de 1802 à 1815, il a notamment découvert Champollion et lui a permis de suivre les enseignements du lycée de Grenoble.
Conrad Kilian, géologue et explorateur du Sahara (1898-1950).
Klaus von Klitzing, physicien allemand, prix Nobel de physique 1985 (a découvert l'effet Hall quantique entier dans la nuit du 4 au 5 février 1980 au Laboratoire des champs magnétiques intenses de Grenoble).
Albert Fert, physicien français, a reçu le prix Nobel de physique en 2007 «pour la découverte de la magnétorésistance géante». Il a été maître-assistant à l'Université de Grenoble de 1962 à 1970.
Le Dahu, guide de Grenoble et sa région édité depuis 27 ans par les étudiants de Grenoble déniche toutes les bonnes adresses de l'agglomération : restos, magasins, bons plans. Fruit du travail de bénévoles, vous pouvez vous le procurer en librairies, tabacs presse et à l'office de Tourisme pour un prix modique.
Sortir ou Le Petit Bulletin, journaux gratuits hebdomadaires. On y trouve les programmes de cinéma, concert, soirées, etc.
Les Antennes. Le gratuit citoyen de la région grenobloise pour donner la parole aux habitants de cette région sous différentes formes : enquêtes, espace assoc et autres rubriques.