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[Guide Complet]Tuto généraliste

Les cultivateurs d'intérieur débutant ont toujours plus d'enthousiasme que d'habilité. La tentation de sortir et d'acheter quelques équipements high-tech, pensant que les promesses de la publicité remplaceront l'inexpérience, amène à toute sortes de chers désappointements, incluant une récolte médiocre.

Clairement, les débutants ne considèrent pas assez les besoins de base pour installer une chambre de culture. En en face des trois options de base pour le milieu ils ne peuvent dire par avance lequel est le mieux pour apprendre tout en faisant.

Trouver le bon endroit est essentiel. Une porte que vous pouvez fermer, et il doit être étanche à la lumière. Les plantes demandent une régulation en température et humidité indépendante du reste de l'habitation, une conduite pour introduire de l'air frais et une autre pour extraire l'air consommé tout en minimisant les échanges d'air intentionnels pour piéger le CO2 que vous introduirez. Gardez en mémoire que l'eau, la saleté, et les bout de plantes tomberont sur le sol.

Un endroit dans le sous sol est le meilleur choix. Une chambre à l'étage est le second choix et une pièce inutilisé dans un appartement n'est pas mieux. Quoi que vous choisissiez, votre premier travail est de tout nettoyer, y compris le plafond, qui doit être au moins à 2,1 mètres.

Après un nettoyage complet, achetez un pot de fongicide tous usages, un pulvérisateur, et de la javelle. Mélangez deux solutions d'un litre, 60 ml de javelle avec un litre d'eau et une cuillère de fongicide avec un litre d'eau. Pulvérisez toute la zone avec l'une, puis l'autre, et laissez pendant 12 heures. Cela tuera les insectes et les champignons qui pourraient attaquer les plantes ou les germes.

Ensuite, vous avez besoin de maximiser la réflexion de la lumière. Le minute est un peu cher. Peindre les murs de blanc plat est très facile, mais pour fermer une zone dans le sous sol, ou de la bâche blanc / noir.

Notez que du plastique noir à été mis sur toutes les fenêtres du sous sol , joignez la mousse expansé avec du scotch large.

La taille de la pièce dépend du nombre de plante que vous voulez faire pousser. Si vous cultivez à partir de graines, comme la plupart des débutants font. Alors vos besoins en place évolueront durant le cycle de croissance.

Démarrer avec 20 à 30 plantes. Cela tiendra dans un endroit de 3x3,5 mètres en utilisant une lampe de 400 watts métal halide. Durant la floraison, vous ajouterez une deuxième ampoule de 600 watts au sodium haute pression, qui demandera son propre système d'allumage (ballast, prises, etc.). Une mesure à la louche c'est sept plantes en floraison de 120 à 150 Cm de hauteur à partir du niveau de la terre par ampoule et c'est le maximum.

Un ventilateur d'extraction enlève l'air humide usé, et ramène de l'air frais. Le ventilateur que vous achèterez aura un débit par minutes (Mètre cubes par minute). Achetez en un d'un cinquième du volume de votre chambre de culture. Une pièce de 3 mètres par 3,5 mètres et de 2,1 mètre de haut à un volume de 12,6 mètre cube. Elle aura besoin d'un ventilateur de 2,5 mètre cube par minute. Ce qui permet au ventilateur de fonctionner cinq minutes pour un échange complet de l'air, tout ce que vous avez besoin à chaque cycle d'extraction.

Pour pendre la fixation de la lampe HPS, utilisez des chaînettes avec des crochets. Vous la monterez et la descendrez beaucoup. A mon avis, un réflecteur est nécessaire de 60 Cm de large, en cône plat. Dans le sous sol, une prise 230 Volts 20 ampères doit être disponible. Il est crucial de pouvoir fournir la demande d'électricité pour le ballast de la lampe. Sur un circuit 230 volts 20 ampères pour un total de 4000 watts, le ballast pompe 2,3 ampères pour 500 watts. Il y a de la place pour utiliser trois lampes de 250 watts. Le ballast a besoin de 50% de plus au démarrage. Attention l'installation imposent un certain nombre de précautions: calculé l'ampérage, la sections des fils électriques, disjoncteur par circuit, le tous reliés à la terre, attention au risque incendie. Je vous conseil d'installé un disjoncteur différentiel de 30mA pour vous protégez contre toute électrocution.

La lampe est régulé par une horloge. Achetez en une égal à l'ampérage de votre circuit. Je recommande que le cycle végétatif de 18 heures marche de 3 heures de l'après midi à 8 heures du matin quand vous avez des chances d'être à la maison. Essuyez la lampe à l'alcool après l'avoir vissé, puis allumez-la.

Quand l'ampoule a démarré, démarrez le ventilateur de circulation d'air. Il doit avoir un diamètre de 20 centimètres ou plus et avoir un balayage de 90 ° ou plus. Mettez le sur quelque chose ou pendez le de manière à ce qu'il fasse bouger l'air dans la couche de 90 à 150 Cm. Démarrez le et prenez un bloc note, un thermomètre, et un hygromètre (pour mesurer l' humidité). Mettez les instruments à 10 Cm du sol et prenez des mesures toutes les quatre à six heures d'un cycle complet de 18 heures. Cette phase est cruciale! La température durant le cycle éclairé doit être entre 19 et 29 °C et l'humidité ne doit pas dépasser les 70 %.

Si la température est supérieure à 29°C enlevez le ballast de la chambre de culture, sinon laissez le dedans, la chaleur sèche diminue l'humidité. Si la température approche les 29°C vers la fin des 18 heures, c'est OK. Si elle est à 29°C plus tôt dans le cycle éclairé, faites fonctionner le ventilateur d'extraction pendant un cycle de cinq minutes, puis regardez de combien la température diminue et pendant combien de temps.

Basiquement, vous cherchez à identifier les moments ou vous déclencherez les ventilateurs d'extraction pour maintenir la température dans une gamme tolérable. Notez le les intervalles nécessaires. L'humidité dans le sous sol peut être un problème, si elle est supérieure à 60 % sans aucune plante dans la chambre de culture, elle augmentera quand elles seront dedans et les pourritures et les champignons pourront devenir un problème. La réponse est un déshumidificateur ou un oeil vigilant sur les pourritures.

Après que le cycle de lumière ait terminé, la température tombera. Jusqu'a 15°C c'est OK. L'humidité augmentera. Après que les plantes soient dedans, ajouter des cycles d'extraction pendant la période noir marchera si le sous sol est relativement sec à l'extérieur de la zone de culture.

Si les amplitudes de l'humidité et de température sont bonnes, alors, l'horloge que vous avez acheté pour contrôler les ventilateurs d'extraction aura deux cycles à 12 heures d'intervalle, pour introduire suffisamment d'air frais pour une bonne croissance. Quand vous aurez de l'expérience en culture, vous pourrez utiliser un thermostat/humidistat pour contrôler le ventilateur d'extraction. Mais dans ma serre, les coordonner avec l'injection de CO2 est très pratique. Aussi de part mon expérience, le mieux était avec des conditions de basse température nocturne d'environ 16°C avec une température de jour de 27°C au maximum et une humidité d'environ 40%.

Le sujet de l'injection de CO2 peut être confus. Je vais sauter beaucoup de détails et vous donner une formule rapide. D'abord, le ventilateur de circulation marche 24 heures par jour. Louez une bouteille de CO2 de 2,5 Kg, celles en aluminium sont plus légères si vous avez le choix. Vous avez aussi besoin d'un régulateur de pression pour descendre la pression de la bouteille à un niveau sur pour le débitmètre et l'horloge à intervalles courts, une qui à des intervalles marches/arrêt d'une minute, plus une électrovanne. Indépendamment du régulateur que vous achetez, soyez sur de savoir vous en servir et qu'il peut réguler un flux de décharge final de 0,6 mètre cube par heure. Ce n'est pas ce que vous injecterez! Lisez.

Calculez le volume de votre pièce. Une installation faisant 24 mètre cube. Multipliez votre volume par 0,0014.

Le résultat est la, 0,034 est le cubage de CO2 que vous lâcherez à chaque injection. Si votre débitmètre est réglé à 0,6 mètre cube heure, c'est 0,01 mètre cube par minute. Divisez votre objectif de CO2, ici 0,034 par 0,01 le résultat est 3,4 ou environ quatre minutes. Alors chaque cycle d'injection régulé par l'horloge fera 4 minutes. Alors réglez l'horloge pour injecter quatre minutes de CO2 toutes les 2 heures et demie après le début du cycle de lumière jusqu'à la fin. N'ajoutez pas du CO2 durant le cycle noir, il n'y en a pas besoin. Assurez vous que chaque cycle de CO2 arrive juste après un cycle d'extraction et synchronisez les horloges ou vous perdrez du CO2 . Fixez la sortie du tube de CO2 au centre du plafond pour permettre au gaz de flotter en tombant sur les plantes et d'être mélangé par le ventilateur de circulation qui marche 24 heures par jours.

Tout cela semble compliqué et franchement, une bonne chambre de culture est plus dure à faire que ce que vous pensez. Mais si vous la faites bien la première fois, c'est comme le vélo, vous n'oubliez jamais, et les plantes se développeront.

Les installations hydroponiques, très performant. La solution à une gamme de pH critique à maintenir tout le temps de 5.8 à 6.2. Les systèmes à récupération demandent de suivre de prés la combinaison d'aliments. Et les problèmes d'oligo-éléments aussi, trop ou pas assez..

Le reste la culture est facile si votre chambre de culture est bien installée au début.

Notez régulièrement les mesures, tel que la température de l'air, l'humidité, le PH, l'Ec, taux de croissance et des commentaires généraux sur vos activités et vos observations dans la chambre de culture. De bonnes notes seront plus utiles que vous ne l'imaginez.

Dès que les plantes sont sorties elles commencent à faire de la chlorophylle (Le vert des feuilles) et peuvent bénéficier d'un supplément de CO2 décrite dans l'article précédant. Le ventilateur d'extraction doit aussi être activé.

Vous lirez beaucoup sur le pH et la santé des plantes. Les mélanges sans terre ont un effet buffet, modérant l'eau qui est trop alcaline ou acide prés de la gamme 6,6 à 7,1. Dans de rares cas l'eau du robinet remplissant votre système peut être si acide ou basique qu'il en résultera une mesure de pH au-dessus ou au-dessous de cette gamme. Si cela arrive, utilisez des concentrés de pH haut ou pH bas qui peuvent être achetés dans les magasins qui fournissent les jardiniers hydroponiques, qui sont beaucoup plus concernés par la régulation du pH. Ces ajusteurs de pH sont ajoutés au mélangeur/proportions avec le concentré de fertiliseur jusqu'à ce que la solution qui goutte ait un pH acceptable.

Quand la plante pousse, vous devrez ajuster l'horloge du contrôleur de gouttes. Réglez pour maintenir une humidité plus faible d'un ou deux sur l'humidimètre. Juste après le cycle d'arrosage elle sera plus forte et les jours sans, plus sèche. Une bonne perspective générale sur l'arrosage est de noter que dans la nature, les plantes démarrent les mois humides du printemps et poussent et arrivent à maturité sous les conditions environnementales sèches de l'été.

Répartissez les plantes au fur et a mesure qu'elles poussent pour éviter les recouvrements extrêmes de feuilles.

Les boutures sont est la solution pour augmenter la récolte sans augmenter la consommation électrique.

Les boutures, quelque part ont été mystifié par la littérature. Actuellement, c'est relativement simple. Voici une méthode " a toute épreuve ". Les plantes doivent avoir deux mois et faire 60 Cm. Pulvérisée avec un engrais foliaire de type "Nitrozyme" votre plante mère environ deux semaines avant de bouturé. Sélectionnez des branches basses mais pas les plus basses. Elles doivent être au moins aussi grosses que des allumettes. Coupez longueur d'environ 15 Cm et au milieu de deux jeux de feuilles.

Coupez le jeu de feuille au-dessus de la coupe, en laissant deux petits morceaux de 3 mm. Trempez la tige dans un stimulateur de racine (hormone), jusqu'à environ 6 mm des morceaux, et plantez la dans un pot de mélange sans terre d'un litre. Le mélange sans terre doit être pré trempé. Faites un trou de guidage avec un outil plus gros plus gros que la tige de manière à ne pas enlever le gel ou la poudre d'enracinement pendant l'insertion. Insérerez la tige à un point équivalent au niveau du gel ou poudre d'enracinement.

Mettez les boutures dans une petite serre à 60 Cm du sol, ou la température est plus élevée. Pendant la première semaine maintenez les dans un coin loin de la HPS, jusqu'à ce que la structure des clones démarre et puisse fournir les aliments et l'humidité à la plante. Pulvérisez légèrement les boutures chaque jour. A la fin de la semaine rapprochez les de la lampe et ouvrir la serre. Ils pourront faner légèrement, mais ils se ranimeront sept jour après la coupe.

Quand vous faites des boutures, notez bien la plante parente de chacune. Pour établir une culture perpétuelle de boutures vous aurez besoin d'une deuxième chambre de culture plus petite. Les clones peuvent rester dans la chambre principale sous un cycle de lumière de dix-huit heures. Mais peu après avoir cloné, vous tomberez à douze heures pour fleurir. Pour éviter de fleurir les clones, ils iront dans la deuxième chambre de culture qui restera allumé 18 heures par jour. Si vous gardez des traces de la source des clones. Pour assurer le remplissage de la chambre de culture prenez deux boutures sur la plante parente.

Amener votre première culture à ce point sera une belle leçon.

Pour provoquer la floraison il suffit simplement de réduire le cycle de lumière de 18 heures à 12 heures. Le nouveau cycle est maintenu jusqu'a la récolte. Le moment de fleurir est à votre initiative, mais certaines considérations pratiques déterminent le moment.

Les plantes faites à partir de graines ne doivent pas être fleuri avant quatre à six semaines.

Quand vous réduisez la lumière vous devez faire d'autres modifications.

-Réduisez la période d'injection de CO2 de six heures à cause du cycle de lumière réduit. Les plantes n'ont pas besoin de quantité aussi significatives durant la période de nuit.

-Suivez avec attention l'hygromètre quand la lumière est allumée les dix premiers jours et ajoutez un cycle d'extraction pendant la " nuit " pour maintenir l'humidité en dessous de 70% si nécessaire. La période noir plus longue résulte en une température basse plus faible, ce qui augmente l'humidité. Pour éviter cela, ajoutez des cycles d'extractions.

-Testez les fuites de lumière, particulièrement en haut et en bas de la porte de la chambre de culture. La chambre doit être absolument noire durant la période " noir ".

Envisagez d'inspecter votre jardin chaque jour au moins une demi heure les deux premières semaines de floraison.

Mais il y en a encore à savoir. Une reproduction sélective peut vous permettre de produire votre propre super plante.

Rappel:

- 1 Croissance, MH 18 h / 6 h. pH 5.8 à 6.2 . Hygrométrie 70 %. Température (noir) = 15°C, lumière = 27°C environ.

- 2 Floraison, HPS 12 h /12 h. pH 5.8 à 6.2 . Hygrométrie 50 %. Température (noir) = 15°C, lumière = 28°C environ.

-3 Co2. Pour la majorité des cultures, le rendement photosynthétique s'accroît lorsque la concentration de CO2 passe de 340 à 1 000 ppm (parties par million). Dans la plupart des cas, pour un niveau donné de rayonnement photosynthétiquement, une concentration de CO2 de 1 000 ppm fera augmenter la photosynthèse de 50 % comparativement à la concentration de l'air ambiant.

- 4 Besoins des plantes. Pour se développer, les plantes utilisent de l'eau, de la lumière, du carbone, de l'oxygène et des éléments minéraux. L'air fournit le carbone (sous forme de CO2) et l'oxygène, qui sont fixés grâce à la photosynthèse. Les éléments minéraux et l'eau sont fournis par le sol. Les principaux éléments minéraux utilisés sont l'azote, le phosphore, le potassium, le magnésium, le calcium et le soufre. Des éléments mineurs, dit oligo-éléments sont également nécessaires en quantité moindre : le fer, le manganèse, le zinc, le cuivre, le bore, le molybdène par exemple.

Les besoins de la plante évoluent au cours de son développement. Aux stades où ils sont nécessaires, les éléments minéraux doivent pouvoir être prélevé par la plante dans le sol. Ils doivent être disponible en quantités suffisantes et sous forme disponible. Si les éléments ne sont pas disponibles au moment nécessaire, la croissance de la plante sera limités et le rendement final plus faible.

Les fertilisants La fertilisation est indispensable pour améliorer les rendements. Elle doit être correctement évaluée pour se situer à l’optimum. Il existe en effet, si l’on observe l’évolution du rendement en fonction de la dose d’élément fertilisant apportée, un seuil technique au-delà duquel le rendement diminue par effet de toxicité (surdose).

Eléments minéraux et exigence des plantes:

Azote : L'azote joue un rôle primordial dans le métabolisme des plantes. C'est le constituant numéro un des protéines, composants essentiels de la matière vivante. Il s'agit donc d'un facteur de croissance, mai aussi de qualité.

Potassium : Le potassium est très mobile dans la plante. Il joue un rôle primordial dans l'absorption des cations, dans l'accumulation des hydrates des protéines, le maintien de la turgescence de la cellule et la régulation de l’économie en eau de la plante. C’est aussi un élément de résistance des plantes (au gel, à la sècheresse et aux maladies). Il est essentiel pour le transfert des assimilats vers les organes de réserve.

Phosphore : Le phosphore intervient dans les transferts énergétiques (ATP), dans la transmission des caractères héréditaires (acides nucléiques), la photosynthèse et la dégradation des glucides. Cet élément est essentiel pour la floraison, la précocité, le grossissement des fruits et la maturation des graines.

Magnésium : Le magnésium est un constituant de la chlorophylle et joue donc un rôle important dans la photosynthèse. Cependant, il est surtout destiné à améliorer la structure du sol (et non pas tant à « nourrir » la plante). Il est plutôt apporté sous forme d’amendements.

Calcium : Le calcium est surtout destiné à améliorer la structure du sol (et non pas tant à « nourrir » la plante). Il est plutôt apporté sous forme d’amendements.

Soufre : Le soufre est nécessaire à la croissance des plantes. Il est constituant des acides aminés. Il joue un rôle essentiel dans le métabolisme des vitamines. L’alimentation des plantes en soufre s’effectue essentiellement à partir des sulfates, les racines absorbant les ions SO4 présent dans le sol. Il est responsable de l’odeur et de la saveur de certaines plantes.

Oligo-élément : Les oligo-éléments sont plus rarement fournis. Il peut parfois cependant exister des carences spécifiques, en fonction des types de sol particulièrement.


<tr> <th bgcolor="lightgreen" colspan="2">Nom binominal</th> </tr><tr> <th colspan="2"> Cannabis sativa ssp. indica
(Lam.) E.Small & Cronquist, 1976 </th> </tr> <tr> <th bgcolor="#90EE90" colspan="2">Classification phylogénétique</th> </tr> <tr> <td>Ordre</td><td> Rosales </td> </tr> <tr> <td>Famille</td><td> Cannabaceae</td> </tr>
<imagemap>Image:Information-silk.png|Comment lire une taxobox

rect 0 0 50 50 Wikipédia:Lecture d'une taxobox desc none</imagemap> Cannabis sativa ssp. indica

Image:Cannabis 01 bgiu.jpg
Cannabis sativa ssp. indica
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Urticales
Famille Cannabaceae
Genre Cannabis
Espèce Cannabis sativa
Références
Tela Botanica 12690
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Musée d'informations de cannabis a Amsterdam

Attention, cet article traite uniquement du chanvre indien, (Cannabis sativa ssp. indica), également désigné par son seul nom de genre, Cannabis. En ce qui concerne le genre Cannabis, voir Cannabis (genre).


Le chanvre indien ou cannabis est une plante psychotrope de la famille des Cannabaceae (comme le houblon) et de l'ordre des Urticales selon la classification classique. La fibre résistante du cannabis porte le nom de chanvre et trouve de nombreuses applications, y compris la fabrication de vêtements, de corde et de papier.

Son activité psychotrope provient principalement du delta-9 tétrahydrocannabinol ou THC.

Cannabis est le nom latin du chanvre et, vient du grec κάνναϐις kánnabis, « chanvre ». Il pourrait être un emprunt au scythe ou au thrace, voire au sumérien kunibu. Il est utilisé par abus de langage pour désigner le chanvre indien (Cannabis sativa ssp indica). Il est aussi connu (comme stupéfiant) sous le nom de marijuana ou, pour sa résine, sous le nom de haschisch (arabe : حَشيش [ḥašīš], « foin », « herbe »).

Répartition

www.incb.org/pdf/f/ar/2005/incb_report_2005_3_fr.pdf Rapport de l'Organe international de contrôle des stupéfiants pour 2005] (publié le 1er mars 2006)</ref>.//www.incb.org/pdf/f/ar/2005/incb_report_2005_3_fr.pdf Rapport de l'Organe international de contrôle des stupéfiants pour 2005] (publié le 1er mars 2006)</ref>.

C'est une plante qui affectionne les climats chauds et l'ensoleillement. Elle s'épanouit particulièrement sur des sols de type calcaire et azoté. Elle apprécie un pH neutre ou légèrement acide.

Pharmacologie

Bien que la principale substance psychoactive contenue dans le cannabis soit le tétrahydrocannabinol ou THC, cette plante contient plus de soixante cannabinoïdes qui participent de manière synergique à l'effet psychotrope.

Certains cannabinoïdes permettent d'identifier l'origine géographique du produit. On sait ainsi que l'herbe ou la résine issue du Pakistan contient une forte quantité de tétrahydrocannabivarine, molécule possédant une queue propyl à la place de la queue amyl du THC.

L'herbe sauvage de cannabis contient habituellement entre 0,5 et 5 % de THC dans les parties sommitales femelles à maturité. La sélection variétale et l'évolution des techniques de culture (telles que la culture hydroponique) ont produit des variétés titrant jusqu'à 30 % de THC. La teneur en THC est aussi affectée par le sexe de la plante : la plante femelle produit des fleurs contenant plus de THC que son homologue mâle. La sinsemilla (de l'espagnol signifiant « sans graine ») est une plante femelle non fécondée par du pollen et a un rendement plus élevé que l'herbe grainée. Les cultures à visées thérapeutique et récréative ont généralement une haute teneur en THC ; à l'inverse, les cultures réservées à l'industrie ont une faible teneur en THC.

Utilisation

Cannabis médical

De nombreux pays autorisent l'usage thérapeutique du cannabis : Belgique, Australie, Canada, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande, Espagne, ou encore certains États américains (Californie, Arizona, Alaska, Hawaii, Maine, Nevada, Oregon, Washington). Des essais sont parfois tolérés en Suisse, en particulier dans la partie germanophone, néanmoins le cannabis reste une drogue illégale pour d'autres usages dans ce pays.

Le cannabis ne soigne pas mais permet de soulager les effets secondaires d'une maladie ou d'un traitement médical. Les recherches pharmaceutiques ont permis de montrer qu'il est possible d’annuler l’effet psychoactif tout en préservant l’intégralité des effets thérapeutiques.

Cannabis récréatif

Le cannabis peut se présenter sous plusieurs formes :

  • des fleurs séchées femelles (qui forment les « têtes »), appelées marijuana, ou des feuilles séchées (habituellement, les feuilles de la couronne fleurie des plantes femelles, appelées feuilles de manucure) ;
  • de la résine de cannabis (le haschisch), qui est un dérivé de la plante séchée, aggloméré en blocs après fabrication ;
  • de l'huile de cannabis qui est un concentré issu d'une extraction à l'aide de solvants (alcool, gaz pour briquets principalement) séparation dans de l'eau où l'huile surnage puis évaporation du solvant ;
  • de "pollen", appelé ainsi par analogie avec le pollen des botanistes mais qui n'a en réalité rien à voir. Il s'agit de la poudre obtenue en récupérant les glandes productrices de résines qui tombent de la plante par frottement. Le vrai pollen de la plante, poussière jaune produit par les pieds mâles au moment de leur reproduction, ne contient pas de substance active ;
  • de skuff.

www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/drogue/differentes-drogues/cannabis "Le cannabis" sur le site du Ministère de l'Intérieur français]</ref>.//www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/drogue/differentes-drogues/cannabis "Le cannabis" sur le site du Ministère de l'Intérieur français]</ref>. D'autres modes de consommation existent : gâteaux ("space cakes"), infusions, vaporisation qui ne présentent pas les dangers liés aux produits de combustion cancérigènes : goudrons, oxyde de carbone, etc.

Effets recherchés

D'une manière générale, les effets varient en intensité et en durée, en fonction du mode de consommation, des teneurs respectives en THC (effet "high") et CBN (effet "stone") ainsi que du sujet, de son état physique et psychique. Les effets apparaissent après quelques minutes (inhalation) à quelques heures (ingestion) et durent de même.

Généralement :

Des doses plus fortes peuvent induire une augmentation de la perception auditive et visuelle (diminution de l'inhibition latente), qui peuvent engendrer des "hallucinations" et conduire au bad trip ou au contraire amplifier les sensations durant un spectacle musical ou devant un film, effet souvent recherché. La consommation simultanée d'alcool décuple les effets des deux mais tend alors vers la poly-toxicomanie...

Effets secondaires indésirables

Après la consommation, l'usager peut manifester les symptômes suivants : www.drogues.gouv.fr/qr_reponse.php3?id_rubrique=145&id=7284&list_page=&list_records_by_page= MILDT]</ref> ;//www.drogues.gouv.fr/qr_reponse.php3?id_rubrique=145&id=7284&list_page=&list_records_by_page= MILDT]</ref> ;

  • tachycardie, hypertension/hypotension ; parfois jusqu'à l'évanouissement
  • assèchement buccal ( familièrement appelé "la pâteuse" ou "moquette" souvent caractérisée par un blanchiment de la langue) ;
  • anxiété ;
  • difficulté de concentration ;
  • troubles de la perception du temps (quelques minutes semblent être des heures... ou l'inverse !) ;
  • paranoïa ;
  • replis sur soi-même ;
  • nausées, vomissements, évanouissement (très rare).
  • chute de tension ( peu après l'effet recherché )

Les effets psychiques sont fortement liés à la personnalité de l'usager.

www.drogues.gouv.fr/article603.html#q21 Question sur drogues.gouv.fr]</ref>. Cette mini-amnésie est multipliée en cas de consommation associée avec de l'alcool<ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0829/ps_6958_cannabis_troubles.htm Article sur doctissimo, avec références]</ref>.//www.drogues.gouv.fr/article603.html#q21 Question sur drogues.gouv.fr]</ref>. Cette mini-amnésie est multipliée en cas de consommation associée avec de l'alcool<ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0829/ps_6958_cannabis_troubles.htm Article sur doctissimo, avec références]</ref>.

L'usage de cannabis peut traduire un mal-être psychique - parfois insoupçonné - pouvant se transformer en paranoïa, crises d'angoisses, sentiment d'oppression. unafam.finistere.free.fr/conferences.htm Quand la maladie psychique est aggravée d'une toxicomanie, conférence du Dr Bodenez]</ref>.//unafam.finistere.free.fr/conferences.htm Quand la maladie psychique est aggravée d'une toxicomanie, conférence du Dr Bodenez]</ref>.

www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607611623/abstract Cannabis use and risk of psychotic or affective mental health outcomes: a systematic review], Lancet, 2007; 370:319-328 ; voir aussi www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-939993@51-933960,0.html le commentaire du Monde, "Une corrélation entre usage du cannabis et psychoses"], 29 juillet 2007</ref> et cannabis (plus de détails dans l'article).//www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607611623/abstract Cannabis use and risk of psychotic or affective mental health outcomes: a systematic review], Lancet, 2007; 370:319-328 ; voir aussi www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-939993@51-933960,0.html le commentaire du Monde, "Une corrélation entre usage du cannabis et psychoses"], 29 juillet 2007</ref> et cannabis (plus de détails dans l'article).

www.liberation.fr/actualite/societe/206290.FR.php De l'herbe coupée au verre pilé], article de Libération, samedi 23 septembre 2006</ref>.//www.liberation.fr/actualite/societe/206290.FR.php De l'herbe coupée au verre pilé], article de Libération, samedi 23 septembre 2006</ref>.

Une faible dépendance physique existe mais elle n'est généralement pas perçue comme addictive, du fait du faible taux d'accoutumance. Des cas de dépendance psychologique ont été constatés, notamment lors d'une utilisation chronique mais il s'agit plutôt d'une dépendance par rapport au bien être produit, qui disparait rapidement. Il faut cependant signaler qu'une dépendance physique au tabac, utilisé dans la confection du joint, se manifeste très souvent chez les fumeurs réguliers de cannabis. Cependant, un joint peut également être confectionné uniquement avec la substance.

www.lefigaro.fr/sciences/20060326.WWW000000077_fumer_trois_joints_equivaut_a_fumer_un_paquet_de_cigarettes.html Le Figaro web, 26 mars 2006]</ref> <ref>« Le cannabis moins toxique que la clope : une idée fumeuse », Libération, 28 mars 2006, www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.liberation.fr/page.php?Article=370372 article en ligne]</ref>. Cet essai est en contradiction avec d'autres travaux scientifiques qui estiment que « fumer du cannabis n'accroît pas le risque de cancer<ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.norml.org/index.cfm?Group_ID=6912 Marijuana use and cancers of the lung and upper aerodigestive tract: results of a case-control study], Morgenstern H, et al. Présentation à la Conférence ICRS sur les cannabinoïdes, 24-27 juin 2005, Clearwater, États-Unis</ref> <ref>Study Finds No Cancer-Marijuana Connection par Marc Kaufman dans le Washington Post, vendredi 26 mai 2006</ref> » ou que les risques cancérigènes sont à imputer à la présence de nicotine due au mélange avec du tabac<ref>Melamede RJ. Harm Reduct J. 2005;2(1):21; United Press International du 17 octobre 2005</ref>. Alternativement à la combustion, l'usage d'un vaporisateur, en vente libre, délivre une vapeur de cannabinoïde pratiquement pure<ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.canorml.org/healthfacts/vaporizerstudy2.html Cal NORML/MAPS Study Shows Vaporizer Can Drastically Reduce Toxins in Marijuana Smoke]</ref>.//www.lefigaro.fr/sciences/20060326.WWW000000077_fumer_trois_joints_equivaut_a_fumer_un_paquet_de_cigarettes.html Le Figaro web, 26 mars 2006]</ref> <ref>« Le cannabis moins toxique que la clope : une idée fumeuse », Libération, 28 mars 2006, www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.liberation.fr/page.php?Article=370372 article en ligne]</ref>. Cet essai est en contradiction avec d'autres travaux scientifiques qui estiment que « fumer du cannabis n'accroît pas le risque de cancer<ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.norml.org/index.cfm?Group_ID=6912 Marijuana use and cancers of the lung and upper aerodigestive tract: results of a case-control study], Morgenstern H, et al. Présentation à la Conférence ICRS sur les cannabinoïdes, 24-27 juin 2005, Clearwater, États-Unis</ref> <ref>Study Finds No Cancer-Marijuana Connection par Marc Kaufman dans le Washington Post, vendredi 26 mai 2006</ref> » ou que les risques cancérigènes sont à imputer à la présence de nicotine due au mélange avec du tabac<ref>Melamede RJ. Harm Reduct J. 2005;2(1):21; United Press International du 17 octobre 2005</ref>. Alternativement à la combustion, l'usage d'un vaporisateur, en vente libre, délivre une vapeur de cannabinoïde pratiquement pure<ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.canorml.org/healthfacts/vaporizerstudy2.html Cal NORML/MAPS Study Shows Vaporizer Can Drastically Reduce Toxins in Marijuana Smoke]</ref>.

La consommation à l'aide d'une pipe à eau augmente très fortement l'inhalation de produits toxiques<ref>OxyRomandie, membre de l'Union internationale contre le cancer dans l'émission Mise au point de la TSR du 10 septembre 2006</ref>.

Dépistage

Le dépistage s'effectue par prélèvement salivaire, test urinaire, prélèvement sanguin ou prélèvement de la sueur.

On y détecte soit le THC, soit son métabolite, le THC-COOH, appelé aussi dérivé canabinoïde. Il est possible de déterminer à quand remonte la dernière consommation en faisant le rapport de ces deux molécules.

Dans la salive, il n'est présent que peu de temps après la consommation : quelques heures. Dans le sang, il peut être détectable jusqu'a 15 jours après la consommation. Dans les urines, sa concentration est extrèmement variable, elle dépend de la fréquence de la consommation ainsi que de la quantité. De cinq jours pour un fumeur occasionnel, on peut retrouver des dérivés canabionoïde après près de 45 jours chez un gros fumeur.[réf. nécessaire]

Surdose

Aucune surdose due au cannabis n'a été enregistrée en deux millénaires d'histoire médicale[réf. nécessaire] et c'est ce qui contribue le plus à sa réputation de « drogue douce »<ref>Une drogue étant qualifiée de douce par rapport à son potentiel néfaste en terme d'addiction et de surdose.</ref> . La dose létale du cannabis serait estimée à une prise unique par ingestion de 7,5 kg<ref name="eyrolles">Yasmina Salmandjee, Les drogues, Tout savoir sur leurs effets, leurs risques et la législation, Eyrolles, coll. « Eyrolles Pratique », 2003 (ISBN 2-7081-3532-5) .</ref>. Le cannabis étant le plus souvent consommé par la fumée (façon la plus rapide d'assimilation du produit[réf. nécessaire]), le consommateur peut donc facilement contrôler la quantité de produit consommé, car les effets sont assez rapides[réf. nécessaire].

Habitudes de consommation

Généralement, le cannabis est fumé, sous la forme de joint : les têtes (fleurs) séchées ou la résine émiettée (éventuellement mêlées à du tabac) sont roulées dans une feuille de papier cigarette et fumées comme une cigarette. www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26842 Cannabis, données essentielles] sur Agoravox, basé sur le rapport de l'OFDT www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cdecomp.pdf Cannabis, données essentielles]</ref>.//www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26842 Cannabis, données essentielles] sur Agoravox, basé sur le rapport de l'OFDT www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cdecomp.pdf Cannabis, données essentielles]</ref>.

D'autres techniques incluent l'utilisation de narguilé ou pipe à eau pour fumer le cannabis tout en refroidissant la fumée. Il s'agit de techniques censées filtrer la fumée, qui multiplient les quantités d'air et de toxiques inhalés, du fait qu'il faut aspirer plus profondément. Ce mode de consommation fait pénétrer les fumées plus profondément dans les poumons, avec les risques qui en sont la conséquence <ref>Professeur Bertrand Dautzenberg, Pneumologue. Hôpital de la Pitié-Salpétrière, Paris dans l'émission Mise au Point de la TSR du 10 septembre 2006</ref>.

Le cannabis peut aussi être ingéré car le THC est soluble dans les graisses et l'alcool:

  • Le beurre de Marrakech, obtenu par extraction des composés liposolubles du haschich ou des inflorescences de cannabis se substitue au beurre classique dans les recettes. Il est utilisé pour préparer des plats tels que le space cake, la pot pie ou les hash brownies.
  • Le cannabis peut également être mis en solution dans du lait (de préférence entier), ce que l'on nomme un bhang ou "lait vert".
  • On peut également faire fondre du haschisch dans du chocolat noir et s'en servir ensuite en pâtisserie, ou alors le faire à nouveau solidifier pour l'utiliser à la demande.
  • le Green Dragon désigne une boisson alcoolisée à base de macération de cannabis dans de l'alcool. La solution est verte, d'où le nom.
  • Le pot tea s'appuie sur le principe du thé, par infusion de feuilles dans de l'eau chaude. Cependant, le THC étant hydrophobe, pas d'effets psychoactifs en consommant du thé au cannabis.

Néanmoins, lorsqu'il est ingéré, les effets du cannabis se déclarent au bout de trente minutes et peuvent se prolonger plusieurs heures, ce qui peut générer un état d'anxiété et de paranoïa appelé bad trip.

La vaporisation ou sublimation est une autre méthode d'absorption. On peut extraire le THC et les autres cannabinoïdes sous forme de vapeur en chauffant légèrement la plante sans la brûler. Cette méthode a l'avantage de ne pas produire les substances toxiques contenues dans la fumée du cannabis et du tabac lors d'une combustion normale (monoxyde de carbone, goudrons, nitrosamines...). En chauffant le cannabis à environ 190 °C, les substances psychotropes s'évaporent, mais la plante ne brûle pas encore. La vapeur produite peut alors être inhalée, avec un effet aussi immédiat que si la drogue était fumée.
La vaporisation est la technique préférée des personnes cherchant à éviter les dangers liés au tabagisme.

Jargon

www.prevention.ch/cannabisparents.pdf Document] de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies</ref> <ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//drugwise-droguesoisfute.hc-sc.gc.ca/facts-faits/marijuana_f.asp Site Web issu de la Stratégie canadienne antidrogue renouvelée]</ref>.//www.prevention.ch/cannabisparents.pdf Document] de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies</ref> <ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//drugwise-droguesoisfute.hc-sc.gc.ca/facts-faits/marijuana_f.asp Site Web issu de la Stratégie canadienne antidrogue renouvelée]</ref>.

Évaluation de la consommation

En juin 2004, l'ONU dans son rapport mondial sur les drogues 2004, estimait qu'il y avait cent cinquante millions d'usagers pour le cannabis.

Plus de soixante-deux millions d'Européens (plus de 20 % de l'ensemble de la population adulte) ont déjà consommé du cannabis et vingt millions en ont consommé au cours de la dernière année, selon une étude publiée le 25 novembre 2005 par l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).

Dans son rapport annuel du Modèle:1er mars 2006, l'OICS indique que l'Afrique compterait trente-quatre millions d'usagers.

Cependant cette évaluation est certainement très loin de la réalité. Il n'existe aucune méthode fiable pour évaluer un marché illégal, ce qui se fait par des extrapolations des drogues saisies ainsi que des évaluations des surfaces cultivées.

ar2006.emcdda.europa.eu/fr/page007-fr.html#6.1 Rapport annuel 2006 : l’état du phénomène de la drogue en Europe], qui cite CND 2006 pour l'évaluation mondiale.</ref>.//ar2006.emcdda.europa.eu/fr/page007-fr.html#6.1 Rapport annuel 2006 : l’état du phénomène de la drogue en Europe], qui cite CND 2006 pour l'évaluation mondiale.</ref>.

Effets du cannabis

Effets sur les adolescents

drugnewsvault.blogspot.com/2006/05/study-little-damage-from-marijuana.html copie de l'article en ligne]</ref>, il n’y aurait aucune différence sur le plan cérébral entre ceux qui ont régulièrement fumé de la marijuana au cours de leur adolescence et ceux qui n’en ont jamais fait usage. Une autre étude <ref>(Découverte le 18 mars 2006, télévision de Radio-Canada)</ref> affirme plutôt que les personnes prédestinées à la schizophrénie voient leurs symptômes précipités lorsqu'elles commencent à consommer pendant l'adolescence. La consommation intensive de dérivés concentrés, comme l'huile de haschisch, favorise, particulièrement à l'adolescence, l'apparition des troubles psychotiques.//drugnewsvault.blogspot.com/2006/05/study-little-damage-from-marijuana.html copie de l'article en ligne]</ref>, il n’y aurait aucune différence sur le plan cérébral entre ceux qui ont régulièrement fumé de la marijuana au cours de leur adolescence et ceux qui n’en ont jamais fait usage. Une autre étude <ref>(Découverte le 18 mars 2006, télévision de Radio-Canada)</ref> affirme plutôt que les personnes prédestinées à la schizophrénie voient leurs symptômes précipités lorsqu'elles commencent à consommer pendant l'adolescence. La consommation intensive de dérivés concentrés, comme l'huile de haschisch, favorise, particulièrement à l'adolescence, l'apparition des troubles psychotiques.

Effets sur la conception et la reproduction

www.drogue-danger-debat.org/page_det.php?id=428&theme=actualite&chemin=archive Cannabis : la fertilité masculine serait perturbée] sur le site non officiel du débat sur la drogue.</ref> <ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2003/sem02/mag1107/gr_7200_infertilite_cannabis_obesite.htm Cannabis, surpoids : les ennemis de votre fertilité] dans la section Infertilité de Doctissimo</ref>.//www.drogue-danger-debat.org/page_det.php?id=428&theme=actualite&chemin=archive Cannabis : la fertilité masculine serait perturbée] sur le site non officiel du débat sur la drogue.</ref> <ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2003/sem02/mag1107/gr_7200_infertilite_cannabis_obesite.htm Cannabis, surpoids : les ennemis de votre fertilité] dans la section Infertilité de Doctissimo</ref>.

www.forumlabo.com/2006/actus/actus/INSERM/0705cannabis.htm Cannabis : le fœtus en danger ?] sur le site forumlabo.com</ref> <ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.hindu.com/thehindu/holnus/008200608012321.htm Cannabis link to risk of miscarriage] sur le site du magazine The Hindu</ref>.//www.forumlabo.com/2006/actus/actus/INSERM/0705cannabis.htm Cannabis : le fœtus en danger ?] sur le site forumlabo.com</ref> <ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.hindu.com/thehindu/holnus/008200608012321.htm Cannabis link to risk of miscarriage] sur le site du magazine The Hindu</ref>. La tératogénicité de la consommation de cannabis durant la grossesse semble cliniquement non-significative. Cependant, après une exposition in-utero au cannabis, des atteintes cognitives pendant les années d'enfance ont été observées, avant tout sur l'attention et les tests d'hypothèses par voie visuelle. <ref> Michael Staub et Rudolf Stohler de la clinique universitaire psychiatrique de Zürich, dans le forum médical suisse. Texte en allemand. Page 1130 </ref>

Effets sur les processus de mémorisation

Des universitaires américains<ref>David Robbe et ses collègues, selon Nature Neurosciences, décembre 2006</ref> ont découvert que le cannabis pertube les processus de mémorisation du cerveau en désorganisant le fonctionnement électrique de l'hippocampe, structure clé du cerveau pour l'activation de la mémoire. Le cannabis aux doses usuellement présentes chez ses consommateurs supprime les oscillations électriques, essentielles dans le processus d'apprentissage et de mémorisation. Les processus cognitifs sont désorganisés.

Selon le professeur Jean Constantin, la principale substance active dans le cannabis, le THC, bloque aussi la libération d'un neurotransmetteur important dans l'hippocampe, l'acétylcholine, affectant le fonctionnement électrophysiologique du cerveau.

En 2006, le service Neuropsychologie de l'INSERM de Marseille avait montré que le cannabis perturbait chez le fœtus la formation des réseaux de neurones dans le développement du cerveau, ce que confirme la proportion très élevée d'enfants ayant un retard mental chez les mères fumeuses.

Culture

Image:Pistils du cannabis.JPG
Pistils de cannabis après 1 mois de floraison.
Le cannabis se cultive en intérieur comme en extérieur. Un plant peut être soit mâle, soit femelle, soit hermaphrodite. La graine de cannabis est appelée chenevis.

Les mâles sont cultivés légalement dans certaines régions, il servent pour l'industrie qui fabrique des produits issus du chanvre comme l'isolant, le textile, le plastique...

Les femelles sont cultivées à des fins récréatives, leurs fleurs sont couvertes de trichomes (sorte de glande qui contient entre autres le THC).

Les graines issues d'un mâle régulier et d'une femelle régulière donnent une chance sur deux pour chaque sexe, lequel se déclare entre la troisième et la cinquième semaine de croissance. Quant aux graines issues d'hermaphrodites, elles donnent à leur tour des plants hermaphrodites, dans des proportions mâle / femelle fortement variables.

Le cannabis se bouture facilement. Cette qualité est utilisée par les amateurs pour s'auto-alimenter en nouveaux plants femelles sans avoir à se procurer de graines. En effet, le délai pour qu'un plant se révèle mâle constitue une perte de temps dans une culture récréative ; alors que les boutures ont un sexe connu, ce qui évite les contretemps.

www.cannaweed.com/forum/sujet-61815_14-hermaphrodite-feminized-feminisees.html Cannabis les mystères du sexe] 25 juin 2007</ref>.//www.cannaweed.com/forum/sujet-61815_14-hermaphrodite-feminized-feminisees.html Cannabis les mystères du sexe] 25 juin 2007</ref>.


www.liberation.fr/vous/264828.FR.php Le jardin secret des cannabiculteurs], article de Marie-Joelle Gros publié dans Libération le 3 juillet 2007</ref>.//www.liberation.fr/vous/264828.FR.php Le jardin secret des cannabiculteurs], article de Marie-Joelle Gros publié dans Libération le 3 juillet 2007</ref>.

Sa culture à titre individuelle (auto-production) est encouragée par des associations comme le CIRC en France qui considèrent que malgré l'aspect illégal de cette culture, elle constitue un moyen efficace d'éviter le marché noir et les problèmes qu'il pose notamment en terme de qualité incertaine du produit. Internet est aussi un moyen d'information important à ce sujet et des forums francophones sur l'auto-production ont été créés. Certains pays comme les Pays-Bas ou plus récemment l'Espagne tolèrent l'auto-production dans une limite de cinq plants.

Pour la culture en extérieur, vu les caractéristiques de la plante, une orientation plein sud est conseillée.

La culture en intérieur peut s'effectuer en pots de manière traditionnelle ou en culture hydroponique où les racines baignent directement dans une solution nutritive. Des lampes HPS (sodium haute pression) sont souvent utilisés pour l'éclairage. Elles produisent une lumière puissante, de couleur jaune quand la lampe chauffe puis blanche, adaptée à la floraison.

Variétés

www.cannaweed.com/guides/257-differences-entre-indica-sativa.html Différences entre Indica et Sativa sur le site CannaWeed.com]</ref> <ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//blog.dopies.com/marijuana-horticulture/11/Cannabis-Varieties---Sativa,-Indica,-and-Ruderalis Cannabis Varieties - Sativa, Indica, and Ruderalis sur blog.dopies.com]</ref> : sativa, indica et ruderalis. Officiellement il n'existe qu'une seule espèce, le cannabis sativa, car ces trois variétés ne sont pas assez différentes pour former des espèces<ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.cannabiculteur.com/cannabis3/sativa.html sativa indica ou ruderalis sur cannabiculteur.com]</ref>.//www.cannaweed.com/guides/257-differences-entre-indica-sativa.html Différences entre Indica et Sativa sur le site CannaWeed.com]</ref> <ref>(en) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//blog.dopies.com/marijuana-horticulture/11/Cannabis-Varieties---Sativa,-Indica,-and-Ruderalis Cannabis Varieties - Sativa, Indica, and Ruderalis sur blog.dopies.com]</ref> : sativa, indica et ruderalis. Officiellement il n'existe qu'une seule espèce, le cannabis sativa, car ces trois variétés ne sont pas assez différentes pour former des espèces<ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.cannabiculteur.com/cannabis3/sativa.html sativa indica ou ruderalis sur cannabiculteur.com]</ref>.

Le cannabis sativa vient des régions équatoriales. Le plant est grand et fin et les feuilles sont assez claires et fines. Lorsqu'il est consommé, l'effet est plutôt motivant et euphorique.

Le cannabis indica produit des plants plus petits. Les pales des feuilles sont larges et foncées. Consommé, il a plutôt tendance à apaiser ou endormir.

Le cannabis ruderalis est moins répandu. Il est pauvre en THC mais il fleurit très vite. Il est parfois utilisé lors de croisements pour accélérer la floraison.

De nombreuses lignées sont issues de croisements parmi ces trois variétés principales. On les désigne sous le terme d'hybride, souvent par des noms donnés par les sociétés qui les produisent. Si l'on en juge par le nombre d'obtenteurs (dits "breeders" dans le jargon des amateurs) en Europe et en Amérique du Nord (une petite centaine), et le nombre de variétés disponibles chez les grainetiers, le secteur de la création variétale et de la vente de graines de cannabis récréatif semble florissant. Il a certainement profité des nouvelles possibilités ouvertes par le développement de la vente en ligne via des sites internet. Les critères de sélection mis en avant sont bien évidemment la puissance (taux de THC), mais également le type d'ivresse obtenue (caractéristiques du "high"), les arômes, sans oublier le potentiel de rendement, la précocité et la durée de la floraison, le port végétatif (qui permettra ou non la culture en intérieur), la résistance aux maladies cryptogamiques, etc...

La Cannabis cup, à Amsterdam (Pays-Bas), est un festival où chaque année est désigné la meilleure lignée, pure ou hybridée. Certaines lignées hybrides comme la "super skunk" deviennent ainsi des références.

Aspects économiques

Le premier producteur mondial de cannabis est l'Amérique du Nord, même si l'essentiel de cette production est réservé au marché local, comme c'est aussi le cas de l'Amérique centrale, des Caraïbes, de l'Océanie, de l'Asie et des Pays-Bas.<ref name="incb2005"/>

L'Afrique est le deuxième producteur mondial de cannabis et la production du Maroc alimente près de 80 % du marché européen principalement en résine de cannabis dont il est le premier producteur mondial, le reste de la production étant consommé sur le marché local.<ref name="incb2005"/>

La culture du cannabis au Maroc s'effectue traditionnellement dans la province de Ketama dans le Rif central depuis le Modèle:VIIe siècle, mais elle s'étend progressivement et touche maintenant l'ensemble de la région du Rif marocain. Son caractère illégal et la qualité non périssable du produit fini (haschisch) rend cette culture plus rentable que les cultures vivrières habituelles. S'agissant de la principale activité agricole de cette région, cette culture a permis le retour dans la région de population ayant émigré vers les villes et attire chaque année de nombreux saisonniers lors de la récolte, ce qui pose un véritable problème de ressources de substitution pour les populations concernées. De plus, l'abandon des cultures vivrières place la région dans une situation de dépendance en ressources alimentaires. www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/dti13.pdf Bulletin mensuel n° 13 de l'OFDT de Février 2002 : Maroc : la production de cannabis dans le Rif]</ref>//www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/dti13.pdf Bulletin mensuel n° 13 de l'OFDT de Février 2002 : Maroc : la production de cannabis dans le Rif]</ref>

www.ofdt.fr/ofdtdev/live/publi/rapports/rap07/epfxcbnc.html Le trafic de cannabis en France (PDF)] sur l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.</ref>.//www.ofdt.fr/ofdtdev/live/publi/rapports/rap07/epfxcbnc.html Le trafic de cannabis en France (PDF)] sur l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.</ref>.

Législation

Le cannabis est proscrit par la convention unique sur les stupéfiants de 1961 dans tous les pays signataires, même si depuis les années 2000, certains pays font une distinction entre l'usage thérapeutique et l'usage récréatif. La culture, la possession pour usage privé et la distribution sont généralement réglementées. Les lois varient néanmoins d'un pays à l'autre.

Aspects culturels et historiques

Histoire

Le chanvre est une des premières plantes domestiquées par l'homme. Dès l'Antiquité, le chanvre indien est connu des Chinois, des peuples germaniques et des Romains. Durant le Moyen Âge, la culture du chanvre se répand, encouragée par l'empereur Charlemagne et par les Maures. Longtemps utilisée en tant que plante médicinale, jusqu'au XIXe siècle, l'apparition de l'aspirine et le développement des médicaments réduiront son usage thérapeutique. L'usage récréatif se développe aux États-Unis à partir des années 1920 et 1930, au moment de la prohibition de l'alcool. Le jazz, puis plus tard le reggae prônent l'usage récréatif de la marijuana, alors que l'usage thérapeutique de celle-ci est reconnu dans plusieurs pays au cours du XXe siècle. En 1938, deux mois après la prise d'effet du "Marijuana Tax Act" promulgué en 1937, la revue "Popular Mechanics" a publié le développement d'une nouvelle machine qui allait révolutionner la culture du cannabis. Il était prédit que le cannabis deviendrait le produit numéro 1 en agriculture en Amérique du Nord. Mais les manufacturiers de papier, tel Hearst, Kimberly Clark et des dizaines d'autres multinationales possédant de larges superficies d'arbres[réf. nécessaire] auraient perdu des millions de dollars. Il faut mentionner la perte qui aurait resulté du passage aux techniques agricoles non chimiques, qui sont utilisées avec le cannabis. Si le cannabis avait été légal, Dupont aurait fait 80% de chiffre d'affaires en moins (et la majorité de la pollution des rivières n'aurait jamais eu lieu). Les barons du tabac et les compagnies pharmaceutiques étaient aussi concernés, pour protéger leur propres intérêts.[réf. nécessaire] Ils ont donc fait passer la marijuana pour une substance dangereuse qui détruit la vie de n'importe qui venant en contact avec elle. Au printemps 1937, malgré le jugement de l'Association Médicale Américaine (qui était en faveur du cannabis), la marijuana est devenue illégale après les pressions exercées sur le gouvernement américain par les compagnies du pétrole, les organisations pharmaceutiques, les producteurs de papier et les compagnies de produits chimiques (tels que Dupont par exemple, qui, peu après l'illégalisation du cannabis, déposa un brevet pour une nouvelle matière : le nylon).

Aspect mystique

On retrouve aussi à partir du XIe siècle et pendant tout le Moyen Âge, en Perse et en Syrie, l’existence des Hashâchine (ou « H'ashashine », tels que les nommaient les Croisés), du mot « assas » signifiant le fondement. Ces membres d’une secte shii'te ismaélite d’assassins, créée en 1094 et dirigée par Hassan al Sabah' (aussi appelé le « Vieux de la Montagne ») à Alamout au sud-ouest de la mer Caspienne, consommaient du haschisch par ingestion (plus rarement fumé) pour se conditionner avant de réaliser leurs actes.

Certaines sectes de sâdhu consomment rituellement du haschisch pour déchirer le voile de l'illusion (la maya)[réf. nécessaire]. Les sâdhu sont présents en Inde depuis plusieurs milliers d'années.

De même, la communauté rastafari considère le cannabis comme un moyen de méditation et de réflexion spirituelle. Considérant que « l'arbre de vie » décrit dans la Bible désigne le cannabis, consommé comme un sacrement permettant l'élévation vers Jah (Dieu).

Histoire récente et nouvelles connaissances

Plusieurs études récentes font le point sur les connaissances actuelles concernant les effets du chanvre indien sur la personne physique et sociale.

www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.

Le Professeur Jacques Besson, chef du Service de psychiatrie communautaire du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne, estime que fumer du cannabis contribue à abaisser le seuil au-delà duquel une schizophrénie peut apparaître. www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/cannabis__la_future.html]

Le Docteur Daniele Zullino, Médecin-chef du Service d’abus de substances au Département de Psychatrie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) constate qu'il y a quinze ans, les usagers maîtrisaient plus ou moins leur consommation. Aujourd'hui, ce n'est de loin plus le cas. Un jeune de 16 ans qui fume du cannabis multiplie par deux le risque de développer une schizophrénie à l'âge de 25 ans.www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/cannabis__la_future.html]www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//extranot.hcuge.ch/Internet/instance.nsf/5FAD97C3A7B6279BC1256CA30036D89D/189C416B4FDD4AFD4125674C00362958?OpenDocument]

Le journal The Independent, lequel avait lancé une campagne pour dépénaliser la consommation de chanvre indien en 1997, présente ses excuses publiques dans son édition du 18 mars 2007. « Si seulement nous avions su ce que nous pouvons révéler aujourd'hui... » www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//news.independent.co.uk/uk/health_medical/article2368994.ece Cannabis: An apology] « In 1997, this newspaper launched a campaign to decriminalise the drug. If only we had known then what we can reveal today... »

Controverse

De nombreuses personnes sont opposées au cannabis. Il existe des associations spécialisées dans la lutte contre la consommation de cannabis.

En France, par exemple, la « loi Marilou<ref>www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//association-marilou.org/action/action.shtml Mention sur le site de l'association Marilou]</ref> » sur la conduite sous l'emprise d'un stupéfiant a directement été inspirée par une association de lutte contre le cannabis.

À l'inverse, de nombreuses personnes militent aussi pour le cannabis, soit pour son usage médical, soit pour une dépénalisation de l'usage personnel, soit pour une légalisation contrôlée qui permettrait de taxer le cannabis tout en en contrôlant la qualité, soit pour une révision de la législation mondiale concernant les drogues.

En France, l'association la plus militante en matière de promotion de la dépénalisation du cannabis est le CIRC (Collectif d'information et de recherche cannabique).

Certains partis politiques font du cannabis un point essentiel de leur programme, tel le Bloc pot au Québec et le Parti marijuana au Canada.

Le débat sur le cannabis reste problématique même si de véritables avancées scientifiques ont permis d'isoler certains principes généraux, il reste un produit psychoactif dont les effets varient d'un individu à l'autre.

Et même si des propriétés médicales lui sont désormais reconnues, elles restent souvent indépendantes de l'usage récréatif occasionnel.

Livres

  • Pascal Hachet, "Ces ados qui fument des joints", éd. Fleurus, 2000.

Ni réactionnaire ni laxiste mais ancré dans une longue pratique clinique, ce livre apporte des repères et des réponses aux questions que se posent les parents d'adolescents. L'auteur, psychologue, insiste sur les formes d'aide et de soutien psychologiques que peuvent recevoir les jeunes consommateurs de cannabis en proie à un mal-être, ainsi que leur entourage. Il refuse de diaboliser et de banaliser l'usage du cannabis et invite les ados à grandir autrement et les parents à les aimer avec vigilance.

  • Pascal Hachet, "Histoires de fumeurs de joints. Un psy à l'écoute des jeunes", éd. In Press, 2005.

A partir d'une vingtaine d'histoires de vie, l'auteur, psychologue, analyse les motivations des fumeurs de cannabis et leurs représentations des risques associés. Il observe l'attitude des parents face à la consommation de leurs enfants et distingue les divers degrés d'attachement au cannabis : usages expérimental, occasionnel, régulier et addictif. Il propose également de comprendre les ressorts de la consommation de cannabis chez de nombreux adultes...

  • Professeur Jean Costentin : Halte au cannabis, éd. Odile Jacob, 2007.

Voir aussi

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Voir « Cannabis » sur le Wiktionnaire.

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Articles connexes

Skuff AK-47_(cannabis) Législation_sur_le_cannabis Chanvre_cultivé Collectif_d'information_et_de_recherche_cannabique G-13 Liste_des_lignées_de_cannabis Chanvre Cannabis_cup Green_Dragon Space_cake Histoire_du_chanvre Odet-Cascadec-Bolloré Pipe_à_eau Jacques-Joseph_Moreau Joint_(drogue) Effets_du_cannabis_sur_la_santé Skunk_(marijuana) Cannabis_médical Cannabis_médical_en_Espagne Parti_Marijuana Bloc_Pot Marc-Boris_Saint-Maurice Jean-Pierre_Galland Purple_Haze_(marijuana) Toncar Marocco Nimbin Northern_Light Chenevis Jack_Herer_(Cannabis) Vaporisateur L'empereur_est_nu Beurre_de_Marrakech Haschisch Appel_du_18_joint

Références externes

Liens externes

www.dmoz.org/World/Français/Société/Drogues/}}//www.dmoz.org/World/Français/Société/Drogues/}} www.dmoz.org/Recreation/Drugs/Cannabis/}}//www.dmoz.org/Recreation/Drugs/Cannabis/}} www.dmoz.org/Health/Specific_Substances/Cannabis/}}//www.dmoz.org/Health/Specific_Substances/Cannabis/}}

  • (fr) www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673607604644/fulltext#bib5 Le Lancet du 24 mars 2007 - Volume 369, Number 9566:]Cette étude vise à classifier la dangerosité du mésusage des drogues. Le chanvre indien est estimé moins dangereux que l'alcool et le tabac et plus dangereux que les solvants, le LSD et l'extasy, entre autres.//www.cannabis-med.org/french/home.htm Association internationale pour le cannabis médical]

Notes et références

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bg:Канабис

da:Hamp (Cannabis sativa) de:Cannabis en:Cannabis eo:Mariĥuano es:Cannabis eu:Marihuana fi:Kannabis io:Kanabo it:Cannabis indica ja:大麻 lt:Kanapė ms:Kanabis nl:Marihuana pl:Konopie siewne pt:Cannabis simple:marijuana sv:Cannabis

La Germination Introduction La germination est la toute première étape d'une culture à partir de graine, elle ne se produit que si les conditions extérieures (humidité, température, oxygène) sont favorables ; de même que les facteurs internes (maturité, viabilité, dormance). 1. Sélection des graines En cas de production «artisanale» sélectionnez les graines les plus fermes et les plus foncées ; il peut ensuite être nécessaire de «lever la dormance» (voir paragraphe suivant). Les graines provenant du commerce sont elles censées être parfaitement viables, et ne nécessitent pas de levée de dormance. 2. La Dormance 2.1. Définition La dormance est un mécanisme biologique de protection des végétaux, qui, initialement à l'état sauvage, a pour but d'empêcher la graine de germer durant la saison hivernale - et par conséquent de mourir du fait des conditions climatiques difficiles en hiver. 2.2. En pratique Pour «lever la dormance», il est nécessaire de faire subir aux graines des alternances de températures : _ 5 jours au sec dans l'obscurité, _ 3 jours au frigo _ 3 jours au congélateur _ puis pour finir encore 5 jours au sec et dans le noir. La «levée» de la dormance peut également se faire sous l'effet de substances chimiques telles les gibbérellines. 3. Les Etapes de la germination La graine de cannabis germe selon un processus composé de différents stades clairement déterminés

3.1. La réhydratation La première phase de la germination est la réhydratation ; placez les graines dans un verre d'eau tiède, à température ambiante, durant 12 heures. Dans un premier temps les graines vont flotter, attention cela ne signifie en aucun cas qu'elles ne sont pas valables. Une graine coule tout simplement lorsqu'elle est réhydratée ; si les graines ont été bien conservé (au sec) elles flotteront auparavant, une fois réhydratées, donc plus lourdes, elles coulent. Parfois au terme de ces 12 heures certaines graines se sont déjà ouvertes. 3.2. Apparition du germe _ Placer les graines entre deux bouts de "sopalin" humides mais pas détrempés ! _ Placez le tout entre deux assiettes, à température ambiante, environ 22-23°C. _ 12 à 24h plus tard, les graines sont bien ouvertes, avec un germe de quelques millimètres à 1 ou 2 cm. A noter : Certaines graines peuvent mettre plus longtemps à germer, mais cela peut alors traduire un potentiel génétique faible. 3.3. Mise en terre Le germe est naturellement programmé pour effectuer un demi-tour ; ainsi si le germe ne dépasse qu'à peine mettez-le vers le haut, si au contraire il mesure déjà 2 cm ou plus mettez-le vers le bas. Puis, recouvrez de terreau sur quelques millimètres. A présent, veillez à arroser régulièrement avec de très petites quantité d'eau afin que la terre soit légèrement humide mais pas détrempée. Par ailleurs, il est également possible de mettre la graine directement en terre, toutefois cela risque d'être un peu plus long. 4. Illustration En conclusion, si en procédant ainsi les graines ne germent pas, soit elles ne sont pas parvenues à maturité, soit elles sont trop vielles et/ou mal conservées. Enfin, je rappelle que pour une conservation optimale les graines doivent être au sec, dans le noir, et à température ambiante. Il est ainsi possible de les conserver durant de nombreuses années. Sexualité du cannabis Citation : Par Cr4b Introduction Le cannabis est une plante généralement dioïque (du grec dis, deux fois, et oikos, maison) c'est-à-dire plante ayant des fleurs mâles (à étamines) sur un pied et des fleurs femelles (à pistil) sur un autre pied. Il est intéressant de faire rapidement le sexage des plantes de cannabis car seules les fleurs femelles portent une couverture intéressante de trichomes glandulaires. 1. La déclaration des sexes Le cannabis fleurit lorsque la photopériode atteint un seuil critique différent selon les variétés. Une durée de nuit longue est nécessaire pour enclencher la production de fleurs fertiles. Autrement, il ne produira que des primordiae indifférenciées. Durant la phase de croissance sous une durée de nuit courte, il est possible d’observer l’apparition des primordiae ou pré-fleurs à partir du 5eme nœuds. Ces pré-fleurs servent d’indicateurs précoces du sexe de la plante. Ce stade est atteint lorsque la plante est suffisamment mature. Les signes avant-coureurs les plus fréquemment observés sont : _ le passage d’une phyllotaxie décussée (opposée) à alternée (décalée), _ des modifications de la tige. Il est possible de procéder à un sexage précoce à partir d’un certain nombre de caractères végétatifs cependant cela reste extrêmement difficile pour un débutant (Lacombe, 1987). . NB : de l'utilisation du terme pré-floraison Il est essentiel d'éviter ce terme car il n'apporte que confusion. Défini comme la période allant de l'apparition des pré-fleurs à la floraison (apparition des fleurs "vraies"), il est abusif de l'employer car en culture intérieur : _ l'apparition des préfleurs peut se faire sous un cycle de croissance et on ne va pas parler de prèfloraison alors que nous sommes sous un cycle 18/6 (croissance ). _ les pré-fleurs peuvent apparaître bien après le passage en 12/12. Alors comment nommer cette période où les pré-fleurs sont absentes mais sous un cycle 12/12 (floraison ) ? Il faut lui préférer le terme de stretch. Le seul cas où ce terme est approprié, c'est lors de départ de graines en extérieur (et encore... ). EN CONSTRUCTION Cliquez ici pour accéder à la version originale Sommaire Matériels nécessaire La salle de culture L'éclairage L'apport de nutriments La ventilation Préparation pour la mise en terre Les pots de culture La température L'humidité La mise en terre Le clonage, la taille et le bouturage Tailles et bouturages Matériels nécessaire - Rack tube néon avec ballast 36 Watts 1m20 (voir nombre suivant le nombre de plantes cultivées) - ( module lampe HPS 250 Watts à 400 Watts suivant la culture pour la floraison) - Tube néon GroLux 36 Watts 1m20 (voir nombre…) - Pots en terre diamètre 15 à 25 ( ideal etant 25 ) - Terreau pH6, 5 - Engrais - Pot d'hormones de bouture - Ventilateur - Chauffage électrique - Prises programmables - Thermomètre ou thermostat - Graines ou boutures femelles - Patience et passion La salle de culture Une pièce doit être dédiée à la culture, un placard, un débarras etc.… dans un endroit discret (ça ne regarde que vous). L'endroit doit être isolé de sorte de ne pas perdre de chaleur et trop devoir le chauffer. Le sol : la plante n'aime pas avoir froid au pied, on surélèvera le sol avec une planche et si possible avec de la matière isolante dessous (polyester expansé, laine de roche…) protégez ce sol surélevé d'une bâche ou de sacs poubelle (il se pourrait bien que de l'eau tombe dessus lors des arrosages) La taille de votre pièce dépendra du nombre de plantes cultivées, mais si on y met des tubes néons d'1m20 prévoir la largeur en conséquence, une hauteur de 1m80 est suffisante. On peut prévoir aussi un faux plafond (par exemple une plaque de polyester) fixé sur les câbles de soutient des tubes de sorte que le volume à chauffer soit plus petit (pas trop près des réglettes quand même !) Il faudra prévoir une aération de sorte à renouveler l'air grâce à un ventilateur (un trou d'entrée d'air en bas et un trou de sortie en haut) La plante aura besoin de CO² (elle le transforme en oxygène par photosynthèse), si l'air n'est pas renouvelé correctement la plante aura du mal à se développer, Un apport en CO² est conseillé, mais la présence de ce gaz dans un air correctement renouvelé est suffisant. (voir dans un prochain chapitre) Le placard devra aussi être isolé de la lumière extérieure, surtout lors de la floraison. (on verra pourquoi plus tard) Il est conseillé de peindre les murs en blanc de manière à réfléchir la lumière produite par les tubes ou les lampes (tapisser les murs de papier d'alu n'est pas conseillé mais parfois pratiqué car il conserve l'humidité et l'excès de chaleur) L'Eclairage Les lampes sont utiles dans la culture à l'intérieur, elle permet d'accroître la croissance de votre plante ou bien apporte la lumière nécessaire pour une bonne floraison. Il y éxiste des lampes à tous les prix et pour toutes utilisations.  Les principaux types de lampes (efficaces) sont :  - Néon - Haute Pression Sodium (HPS)- Metal Halide (MH)  Voici un schéma classant les différentes lampes selon leur ordre d'efficacité :  (Source : Comment suractiver votre jardin)  Les Néon sont sous forme de tube avec deux prises aux extrémités, ils sont peut coûteux à l'achat, consomme le moins en énergie que les deux autres types, environ 30watts pour un tube d'1 mètre, il existe toute les tailles de 10 centimètres à plus de 3 mètres ! Cependant ils sont très bien pour une croissance de votre plante, mais pour la floraison s'avère un peut juste. Le néon ne doit pas être plus prêt que 5 à 10 centimètres des feuilles.  On distinguera 3 types de néons connus :  - Daylight, spectre bleu, bon pour la croissance - CoolWhite, spectre bleu-vert, bon pour la croissance également - Warm, spectre orange, excellent pour la floraison  Certain néon nécessite un ballast pour son bon fonctionnement, il faut vérifié à l"achat si le néon que vous avez choisi requière un ballast.  Les HPS sont les meilleures lampes pour culture indoor, les premiers modèles développent 35Watts et ceux qu'utilisent les professionnels atteignent jusqu'a 1400 watts, le durée de vie d'une de ces ampoules est de 3 ans maximum, au delà il faudra la remplacer par une neuve :) Elle garantisse une excellente croissance et floraison. Pour une 1m² il est recommande de prendre une ampoule de 400watts et plus, suivant vos moyens.Les lampes Metal Halide ( MH ), chauffent énormément et éclairent dans un champ de rayonnement restreint ! La gamme s'étend de 200 à 1700 watts !   En revanche elles émettent une lumière blanche, très fertile pour la croissance.  Pour répartir au mieux la lumière, pour qu'elle vienne caresser les têtes de vos plants, il vous faudra un réflecteur, souvent vendus avec les lampes dans les magasins spécialisés (growshop). Astuce : Pour le cultivateur modeste, il pourra se confectionner un réflecteur de la taille de son choix à un prix très raisonnable ! J'ai nommé le papier d'aluminium que l'on utilise dans la cuisine.Il suffit de confectionner une maquette à échelle réel en carton de votre réflecteur et ensuite de le recouvrir de feuille d'aluminium, tout en évitant de froisser cette dernière.  Définition de la page :  Ballast : C'est une sorte de transformateur mais pour donner la puissance suffisante à votre lampe. Reflecteur : Ils servent à refléchir la lumière émise par l'ampoule, les lumens sont ainsi dirigé vers votre plant. Les réflecteurs martelés sont de meilleure facture que ceux lisse.  Où acheter un Kit HPS ou MH ?Dans tous les magasins spécialisés dans les jardins d'intérieurs. Pour les néons, les grandes enseignes du bricolage vous garantira un meilleur choix et des prix plus abordable. L'apport de nutriments L'apport d'engrais sera important pour la vigueur de votre plante, toutes fois, respectez le dosage indiqué sur les flacons, vous pouvez même diluer un petit peu plus, un surdosage mettra tout vos efforts en échec car la plante " grillera " rapidement par overdose, espacez les arrosages en apport d'engrais, par exemple : 1 arrosage avec engrais, 1 ou 2 arrosages sans. Sur tout flacon d'engrais est spécifié une référence NPK, le N correspond à l'azote (nitrogène), P correspond au phosphore et K au potassium. Après, ce sigle est suivit de 3 chiffres, ce sont les indices, par exemple : NPK 3-6-6 cela signifie que l'engrais contient 3% d'azote, 6% de phosphore et 6% de potassium. L'arrosage : Afin de ne pas " noyer " votre plante, laissez sécher la terre entre les arrosages, enfoncez votre doigt dans la terre pour vérifier l'humidité, attendez que les 5 premiers centimètres de terre soient sec avant d'arroser à nouveau. Aussi, veillez à ce que l'eau de trop plein ne stagne pas dans la soucoupe sous le pot. Si vous arrosez trop, vous verrez des taches marron apparaître au bout des feuilles et les premières feuilles jauniront. Notre plante aura des besoins différents suivant ses étapes de croissance, celles-ci sont composées de 3 étapes : La première : la germination, la deuxième : la phase végétative (pousse), la troisième : la phase reproductive (floraison). Lors de la mise en terre de la plante, après l'avoir arrosé la première fois avec de l'eau simple, on l'arrosera avec de l'engrais NPK 3-8-7 car notre plante aura besoin de phosphore pour développer son système de racines. Un arrosage enrichi espacé d'un arrosage simple. On l'arrosera de la sorte jusque l'apparition d'un deuxième étage de feuilles (sans compté les 2 petites feuilles rondes des restes de graine). Phase de germination Ensuite on entame la phase végétative, on enrichira avec de l'engrais NPK 4-1-5 et on l'arrêtera 2 semaines avant le déclenchement de la floraison. Lors de la floraison, la plante aura de nouveau de forts besoins en phosphore (P), par contre, le taux d'azote (N) doit être le plus bas possible, trouver un engrais NPK 0-4-8 serait parfait. (arrêter l'apport 1 semaine avant la récolte). L'idéal est d'acheter un engrais spécialement conçut pour notre plante pour la pousse et pour la floraison. (Rappel : Un excès d'engrais ne peut faire aucun bien a votre plante RESPECTEZ LES DOSES INDIQUEES, voir diluer plus pour les engrais très forts (30-10-10)) La ventilation Le vent : Comme vu dans la partie lumière, la chaleur est un problème non négligeable, avant de vous lancer dans une culture en placard avec des lampes HPS ou au métal halide (MH), il est indispensable de prévoir une ventilation costaud sinon votre investissement serait réduit à néant ou presque. ASTUCE IMPORTANTE : si vos plantes sont enfermées dans un placard elles n'auront pas de vent contre lequel se défendre. Ceci devrait vous donner des plantes plutôt chétives. L'astuce est de mettre à proximité de vos plantes un ventilateur ceci afin que vos plantes ne se la coulent pas douce et qu'elles se musclent un peu afin de pouvoir porter des grosses fleurs (sinon elles feront ce qu'elles pourront). Le brassage de l'air permettra aussi, en cas de chauffage électrique, une meilleure répartition de la chaleur dans votre pièce. L'air : Notre plante, comme la plupart des plantes vertes, récupère le CO² pour en extraire le carbone (matière première de la plante) et rejette de l'oxygène le jour, elle a besoin de la lumière pour faire cette transformation (la photosynthèse). Vos plantes à l'étroit dans un réduit vont rapidement épuiser le CO² qui est près d'elles. Le ventilateur devrait permettre à l'air de se renouveler. Une bonne idée est un apport supplémentaire de CO². On peut se créer une source de CO² d'appoint simple et peu chère ceci grâce aux levures. En effet les levures de bières (Celle du boulanger, mais surtout pas la chimique) se "nourrissent" de sucre, et de ce sucre créent 2 composés. Le premier est l'alcool, le second qui nous intéresse plus précisément est le CO². Pour cela il vous suffit de mélanger dans une bouteille de soda de 2 litres (une qui résiste à la pression), une cuillerée de levure de boulanger, 200 grammes de sucre (le sucre brun marche mieux mais moins longtemps), et 1L1/2 d'eau tiède. Mettre ça près de vos plantes devrait leur fournir un surplus de CO². Le CO² étant un gaz lourd il convient de le diffuser de haut (pour qu'il retombe sur vos plantes), cette solution doit être renouvelée dès qu'elle ne crée plus de bulles. Ventilez ¼ d'heures ventilateur allumé et ¼ d'heure éteint pendant toute la période de jour. Dans le cas ou vous n'apportez pas de supplément de CO², ventilez en permanence le jour. (attention, la " nuit " la plante n'a pas besoin d'apport en CO², elle respire de l'oxygène) Préparation pour la mise en terre Le choix de la terre est très important, notre plante aime l'eau, mais " respire " l'oxygène par les racines, tandis que les feuilles respirent du gaz carbonique CO². (le processus s'inverse pour les feuilles dans la période de nuit, elle respire de l'oxygène et rejette du CO², d'où l'importance d'un système de ventilation) Donc, si l'on à une terre qui retient l'eau, les racines ne sauront plus respirer et la plante s'étouffera. Il faut trouver une terre qui draine bien l'eau. Le rôle de l'acidité de la terre est important aussi, sous un pH 6.0 la terre sera trop acide, au-dessus d'un pH 7 la terre sera trop calcaire, dans les deux cas, la plante aura du mal à absorber ses nutriments. Une terre intéressante est un mélange de terreau pH 6.5 (4€ chez Leroy Merlin pour 5 litres), (le pH est indiqué à l'arrière des sachets), et de sable ou vermiculite (60% terreau, 40% sable). Les pots de culture Seul les pots en terre (oranges) sont sur, préférez des pots neuf plutôt que de récupérer des pots de diverse plante crevée (on ne sait jamais quel germe peut se balader dans la terre du pot). Des pots d'un diamètre entre 18 et 25 cm suffisent. Veillez que le fond soit percé pour permettre l'évacuation du surplus d'eau. Mettre une couche de 1cm de cailloux (propres) dans le fond et remplir le reste du pot avec notre mélange de terre (pas à raz bord, laissez 2 ou 3 centimètres de libre) Préparez une soucoupe ou une assiette pour mettre sous le pot, cela évitera tout dégoulinement lors des arrosages. La température La température et l'humidité jouent aussi un rôle important, notre plante résiste entre des températures allant le jour (lampes allumées) entre 17 et 35C° maxi. En dessous de 17 C° notre plante va luter pour survivre et ne va pas bien s'épanouir, en-dessus de 32 C°, notre plante va suffoquer et aura du mal à pousser aussi, une température idéale serait entre 26 et 28 C°, n'hésitez pas à investir dans un thermostat. Quant à la température de nuit (lampes éteintes) elle ne doit pas descendre sous 16 C°, bien qu'elle résiste à des températures allant jusque 5C°, ceci serait préjudiciable pour notre cher plante. Une bonne solution est de programmer le chauffage pour la période de nuit, ¼ d'heures allumé toutes les heures avec le ventilateur en parallèle pour qu'il puisse brasser l'air chaud ainsi que de renouveler l'air (n'oubliez pas, notre plante respire de l'oxygène la nuit, donc le système CO² doit être coupé aussi) L'humidité Si votre pièce est bien ventilée, pas de soucis d'humidité à se faire, mais sachez qu'un taux d'humidité à 80% favorisera l'apparition de moisissures ainsi que d'insectes indésirables. Un taux d'humidité convenable se situera aux alentours de 30 à 40%. Le chanvre qui pousse sous un climat chaud et sec aura des feuilles plus étroites que le chanvre cultivé dans une atmosphère humide. Ceci étant dû au fait qu'une plante respirant un air sec respire plus facilement, l'humidité qui se trouve sur ses feuilles s'évaporant plus rapidement. Dans une atmosphère humide, l'humidité ne peut s'évaporer aussi rapidement, en conséquence de quoi elles ont "besoin" d'être plus larges, d'avoir une plus grande surface d'évaporation pour rejeter les déchets que la plante produit. Les feuilles larges produisent moins de résine par feuille que les feuilles étroites, ce qui signifie qu'il y aura plus de résine dans un gramme de feuilles étroites que dans un gramme de feuilles larges. Les plantes à feuilles larges fourniront bien entendu un volume plus important de feuilles, mais leur qualité sera inférieure à celles provenant de plantes à feuilles étroites. Enfin, la résine de la plante de chanvre servant à empêcher les feuilles de se dessécher, on comprend qu'une plante produise plus de résine dans un local sec que dans une pièce humide. La mise en terre Lorsque les graines sont germées, on peut les mettres directement dans nos pots. Il est parfois utilisé des pots intermédiaires entre la germination et la croissance, personnellement, je préfère planter directement dans les pots de 16cm de diamètre, cela évite toute fausse manÅ“uvre lors des rempotages (racine cassée etc…) La graine doit être plantée à une profondeur entre double et égale à sa taille, (si la graine mesure 5mm, on la plantera dans une profondeur entre 5mm et 1 cm). Préparez le trou en conséquence, prendre délicatement la graine et la mettre dans le trou germe pointé vers le bas. (la graine fera moins d'efforts si le germe est placé vers le bas, il ne devra pas s'épuiser à faire demi-tours) Recouvrir délicatement sans tasser et arroser raisonnablement d'eau simple, mais doucement. (pour éviter que la terre n'emporte la graine.) Durant la suite de la germination, la terre doit toujours être humide à l'endroit où la graine est plantée. Notre germe va alors continuer à pousser, il va alors s'encrer dans le sol, il va plonger une racine principale et la développer pendant que la tige va commencer à pousser. Une paire de petite feuille ronde apparaîtra au bout de 3 ou 4 jours, celles-ci ne sont pas des feuilles, mais le reste de la graine (tout ceci à température de la pièce de culture) A cette étape, n'hésitez pas à vous tenir un petit journal, notez-y toutes les étapes, les évolutions les arrosages, montée des lampes etc, cela vous permettra, lors des prochaines cultures, d'apporter des améliorations et de ne pas rééditer les erreurs que vous auriez pu commettre. Puis si vous ne vous rappelez plus si vous avez arrosé en simple ou en nutriment lors du dernier arrosage, il vous suffira d'ouvrir votre journal. Vous pouvez dors et déjà éclairer 18 ou 20 heures par jour, approcher les tubes à une distance de 5 à 10 centimètres de la plante (40 cm pour des lampes HPS ou MH). Attendez le deuxième jeux de feuilles pour commencer l'apport en CO², le commencer plutôt ne servirait strictement à rien. Ensuite, durant la période de croissance, veillez à ce que la distance entre le tube et la plante soit toujours entre 5 à 10 centimètres. (Toujours 40 cm pour les MH et HPS) Une plante placée à 20 cm recevra 3 fois moins de lumière qu'à 10, elle poussera trop vite en hauteur à la recherche de lumière, les feuilles seront trop larges (pour absorber plus de lumière) et la tige fragile. Avec le tube à 5 cm, la plante poussera moins vite, les espaces entre les nÅ“uds seront moins important, la tige plus solide et les feuilles moins larges. Elle pourra se concentrer sur une croissance résistante. (Toujours 40 cm pour les MH et HPS, pas plus prés, sinon les plantes brûleraient) Si votre plante ne mesure que 6 à 8 centimètres à 1 mois, c'est normal, ne vous inquiétez pas, la plante pousse beaucoup plus rapidement lors de la seconde moitié de croissance. Vous pouvez prévoir lors de la réalisation de votre chambre de culture un système pour monter ou descendre facilement les lampes, celles-ci devront souvent êtres manipulés. Le clonage, la taille et le bouturage Notre plante pousse naturellement comme un sapin, c'est à dire, qu'elle ne possède qu'une seule extrémité : La cime, porteuse des fleurs lors de l'étape reproductive. La taille de notre plante nous permettra non seulement de pouvoir la cloner (oui, c'est possible !) Mais aussi de multiplier les extrémités, donc, le nombre de fleurs. Clonage : Que vous soyez pour ou contre le clonage, si vous aimez notre amie et que vous n'avez pas de sources régulières d'approvisionnement de graines et aussi, détail important si vous voulez des récoltes rapides et successives, vous allez devenir un adepte forcené du clonage. Qu'est ce que le clonage ? Le clonage c'est reproduire une plante à l'identique autant de fois que possible (pas a l'infini mais possiblement une infinité de fois) rassurez-vous, vous aurez besoin uniquement d'une partie de votre chère plante pour en voir pousser une identique (génétiquement). Le tour de passe-passe consiste à faire pousser une plante mère, de ne jamais la faire fleurir (18 heures / jour de lumière) et de ne faire fleurir que les clones. Ceci afin d'avoir toujours à sa disposition une plante mère productrice de clones (le clonage c'est bien, faites-le savoir autour de vous). Mais si vous ne voulez pas vous encombrer d'une plante mère, vous pouvez également récupérer les tailles de vos plantes pour en faire des clones. (Là le clonage n'est pas infini). Tailles et bouturages Tailles : pour le clonage vous aurez besoin d'extrémités de plante. Comme notre plante pousse naturellement comme un sapin, l'astuce est justement de couper la cime juste au-dessus d'une des branches latérales. (Coupez de biais au scalpel, les ciseaux écrasent et abîment la tige). Généralement on commence aux troisièmes jeux de branches (les toutes premières feuilles rondes étant exclues) et on verra 2 nouvelles extrémités pousser au bout de quelques jours. Cette même taille pouvant se répéter sur ces mêmes extrémités lorsqu'elles auront quelque peu poussé. (j'ai entendu dire qu'une taille précoce ne gênait en rien la plante, mais perso je préfère attendre un peu) A force votre plante mère devrait avoir l'air d'un buisson. Bouturages : Lorsque votre plante est assez touffue pour vous fournir en clones, (ou quand vous récupérez une taille) il vous faudra tenter de maîtriser l'art du bouturage. Le bouturage est assez simple en terre. On coupe le clone, on trempe 3 centimètres de sa tige dans l'eau tiède, on le trempe dans l'hormone de bouturages (Dans tous les magasins de bricolages 4€) On tapote un peu pour faire tomber l'excédant de poudre, on le plante dans un petit pot, on arrose d'un engrais avec un taux élevé de phosphore. Gardez vos pots humides (mais pas trempes) avec un fond de bouteille découpé par dessus le tout et des racines devraient se développer rapidement. Une majeure partie de vos clones devrait prendre racines, cependant, il faut encore les laisser sous 18h/jour de lumière pendant encore un moment. (le temps de faire des racines... ne faites pas fleurir vos clones avant le développement d'un système racinaire décent) Ensuite vous les placez sous la lumière pendant 12h et 12 de nuit TOTALE ! (N'allumez jamais vos lampes pendant le sommeil des plantes) pendant que les clones fleurissent la plante mère qui se trouve très rapetissée de cette taille vous préparera d'autres clones... (Magique non ?). Vous pouvez aussi récupérer les boutons lors des tailles pour faire des bouture avec autant de succès, il suffit de les couper de la même manière, les tremper dans l'hormone de bouturage, les mettre en terre et les couvrir avec un fond de bouteilles, les racines seront développées en 1 semaine, vous pouvez alors les rempoter. Personnellement, j'utilise des pots de pellicule photo pour le bouturage, j'y met avant une feuille de papier à l'intérieur couvrant le cylindre du pot, ceci facilite grandement le dépotage (comme pour les petits suisses !) Si vous ne voulez pas faire de votre plante une " plante mère ", ne répétez pas la taille plus de 3 fois. (ça vous fera quand même 7 clones et 8 têtes sur votre plante au lieu d'une ! ! !) sinon votre plante n'aura pas la force de supporter tout le poids lors de la floraison. Guide indoor par Mathieu Merci à lui ABC du clonage Un peu de théorie... Le bouturage (ou clonage) apporte de nombreux avantages, mais cette technique pourtant simple à une certaine tendance à effrayer les débutants. L'heure de la démystification a sonné. 1. Comment ça marche ? Dans la plante, l’eau chargée de sels dissous est absorbée par les racines et constitue la sève brute. Elle est transportée par les vaisseaux du bois, un ensemble de canalisations rigides. Ces vaisseaux sont constitués de cellules mortes de forme cylindrique mises bout à bout dont les parois transversales ont disparu. Ces vaisseaux distribuent l’eau et les substances dissoutes à l’ensemble de la plante. Les substances organiques élaborées dans les feuilles par la photosynthèse sont transportées et distribuées à l’ensemble de la plante par un autre système, les vaisseaux du liber, constitués de cellules vivantes. En fait, les plantes ne possèdent pas leur propre "pompe" pour faire monter la sève brute dans les vaisseaux. Elles exploitent simplement un phénomène purement physique, l’évaporation. Au niveau des feuilles, de petits orifices ménagés dans l’épiderme, les stomates, mettent en communication les tissus sous-jasent riches en eau avec l’atmosphère. L’eau s’évapore à ce niveau, en fonction des conditions climatiques (humidité relative et agitation de l’air, température), " tirant " la colonne d’eau remplissant les vaisseaux et assurant ainsi l’absorption racinaire et la distribution de la sève brute. Tant que la colonne d’eau est continue, la circulation est assurée. Ce phénomène, la transpiration foliaire ou évapotranspiration, assure ainsi l’approvisionnement en eau des plantes. Cependant c’est également à travers les stomates qu’est prélevé le dioxyde de carbone atmosphérique nécessaire à la photosynthèse. Aussi, les plantes doivent à toute instant réaliser un compromis entre la nécessité, d’une part, de s’approvisionner en eau par les racines et en CO2 par les stomates et, d’autre part, de limiter les pertes d’eau dans l’atmosphère par ces mêmes stomates, en particulier lorsque le sol contient peu d’eau. Elles disposent pour cela de dispositifs de contrôle de la transpiration : le degré d’ouverture des stomates est réglable par la plante selon les conditions internes et externes. En cas de risque de "stress hydrique", par exemple lorsque le sol est sec ou lorsque l’évaporation devient trop importante en raison de la chaleur ou du vent, ils se ferment. Au contraire, si l’approvisionnement en eau est assuré, que l’évaporation n’est pas excessive et s’il y a de la lumière, ils s’ouvrent permettant une photosynthèse active. Dans une bouture, ces phénomènes sont conservés, mais l'absence de racine réduit fortement la quantité d'eau pouvant circuler dans le plant. Imaginez gonfler une bouée trouée. Si le trou est petit et que vous soufflez fort, vous arriverez à garder la bouée gonflée et rigide. Si le trou est plus gros ou que vous soufflez moins fort, la bouée va se ratatiner car la pression d'air à l'intérieur ne sera pas assez forte pour garder votre bouée tendue. C'est exactement la même chose avec votre bouture. L'absence de racines doit être compensée par une limitation de l'évapotranspiration. Pour ce faire, on va couper branches et feuilles, de manière à obtenir un équilibre entrée/sortie d'eau, mais sans tomber dans l'excès car la bouture à besoin de feuilles pour effectuer la photosynthèse et produire des sucres. Pour produire ces belles fleurs que nous aimons tous, la plante va avoir besoin de beaucoup de feuilles et beaucoup d'eau, et donc elle a besoin de racines pour satisfaire cette demande de nutriments. Pour produire ces racine, la bouture utilise une hormone : l'auxine. Présente dans votre bouture, l'auxine va modifier les cellules de la branches, qui va se résulter par un gonflement de cette partie de la branche et l'apparition de de protubérances qui vont s'allonger pour former les racines (la rhizogénèse). Le faible taux d'auxine dans la branche seule rend ce processus possible, mais il sera très lent (un bon mois pour voir apparaître les premières racines). Pour accélérer la rhizogénèse on a recours à un apport d'hormone extérieur, en gel ou en poudre. L'effet est identique, seule l'utilisation varie un peu entre le gel et la poudre. 2. Les facteurs de réussite Pour que le processus de rhizogénèse se mette en marche, il est nécessaire que plusieurs conditions soient réunies. 2.1. La chaleur : C’est elle qui déclenche le phénomène. Vous devez donc, impérativement, donner de la chaleur à vos boutures. Pour cela, utilisez une mini serre, ou installez les dans une pièce chauffée, à température constante. Il faut, en effet, éviter les écarts. Plus l’atmosphère sera confinée, meilleures seront les chances de réussite, c’est pourquoi on parle souvent de placer les boutures « à l'étouffer » dans une mini-serre, toute boite avec un couvercle en transparent faisant parfaitement l'affaire. Un minimum de 18 °C est requis, mais l’idéal est d’avoir 22 °C en permanence. Pour se faire, il existe des fils et tapis chauffants, mais pour ceux qui ont un placard dédié, il suffit de faire un "double fond" et de placer les ballasts des néons en dessous, l'effet est le même. Attention aux fuites d'eau et infiltrations ! 2.2. L’humidité : Cette condition est liée à la première. Il importe en effet que la chaleur soit accompagnée d’une forte hygrométrie. Les plantes ont un énorme besoin en eau, leurs cellules en contenant une très grande proportion. Pour maintenir cette atmosphère humide, pulvérisez une eau à température ambiante sur vos boutures et dans la mini serre au besoin, mais généralement l'évaporation naturelle suffit à charger l'atmosphère confinée de la serre en vapeur d'eau si vous en avez laissé un petit centimètre au fond. Aérez cependant votre mini serre, car l’humidité est souvent la cause d’une apparition de moisissures. Quelques trous dans "le toit" de la mini serre suffisent, ou le retirer quelques instants tous les 2 jours. 2.3. La lumière : Troisième point important, il faut que vos boutures bénéficient d’un maximum d’éclairement. Leur besoin est moindre par rapport à une plante enracinée, mais sans luminosité, les boutures s’étiolent, s’allongent et perdent leur coloration, puis crèvent. Placez vos boutures près d’une source lumineuse, qui peut être naturelle (une fenêtre par exemple, en été) ou artificielle (néons, MH ou HPS enrichies en bleu type Grolux ou HPSX). Attention toutefois à ne pas provoquer de brûlures sur les feuilles lorsque celles-ci sont recouvertes de gouttelettes d’eau, surtout avec des MH-HPS- HPSX: prenez soin de garder ces lampe à un bon mètre des boutures. Il faut un minimum d’une dizaine d’heures de forte luminosité par jour, 15-16 semblant être une bonne moyenne pour les placos dédiés (si on pense au portefeuille), le 18/6 des placos de croissance est très bien aussi. 2.4. Le bon candidat à la bouture : Une branche, comportant au moins 2 noeuds plus le jeu de feuilles en formation, et mesurant minimum 3-4cm de long, et au maximum une dizaine de cm pour avoir de bonnes chances de réussite, même si ça marche également avec des branches plus longues. Le problème ne se situe pas directement dans la longueur, mais dans les modifications physiologiques qui en sont corollaires : les canaux qui sucent les nutriments (le procambium) vont se lignifier en vieillissant et dériver en canaux secondaires (le cambium) avec un pouvoir d'organogénèse plus faible. En français, si la tige est trop âgée, elle va préférer boire son jus plutôt que s'emmerder à sucer les hormones et à faire des racines, elle est moins bien équipée pour cela que les jeunes pousses. 3. En pratique et en photos La bouture "classique" Matériel nécessaire : - Un plant mère, ou autre donneur de bouture - Un verre d'eau - Un bac plastique ou autre chose faisant office de mini-serre - Une paire de ciseaux, un cutter ou un scalpel, préalablement passés à l'alcool - De l'hormone de bouturage (pas obligatoire, mais c'est mieux) - Des cubes de laine de roche (pas obligatoire non plus, mais c'est mieux aussi) 3.1. Etape 1 : Couper la branche destinée à devenir bouture. Si il s'agit d'un simple donneur, couper la branche à raz du tronc. S'il s'agit d'un plant mère, laisser au moins un noeud avant le tronc, pour que de nouvelles branches puissent s'y former. Mettre les branches coupées dans un verre d'eau. Privilégiez les branches basses, évitez d'office l'apex qui se bouture mal.

3.2. Etape 2 : Préparer le substrat d'accueil (faire tremper les cubes de LDR, ou humidifier le terreau), ainsi que l'hormone de bouturage. Pour éviter la transmission de maladies et autres, utiliser un deuxième flacon plutôt que tremper la tige dans le pot. Idem s'il s'agit d'hormone en poudre, déposez-en dans le creux d'une feuille de papier préalablement pliée ou dans un autre petit récipient. 3.3. Etape 3 : Couper les feuilles basses pour ne laisser qu'un ou deux jeux de feuilles. 3.4. Etape 4 : - Avec du gel de bouturage : environ 2 ou 3mm sous le noeud, couper le plus nettement possible (avec des outils affutés!) en biseau, pour augmenter la surface d'absorption, et immédiatement la plonger dans le gel pour l'en enduire sur environ 2-3cm. - Avec de la poudre de bouturage : couper environ un centimètre sous le noeud, et l'enduire de poudre sur 2-3cm. 3.4. Etape 4 bis : Et oui, une étape 4bis uniquement pour ceux qui utilisent de l'hormone en poudre. Il faudra prendre soin de tapoter la branche pour enlever l'excédent de poudre, et surtout de recouper une 2ème fois, en biseau à 2 ou 3mm sous le noeud, après l'application de poudre. Contrairement au gel qui va être absorbé par la plante, la poudre va rester à la surface et former une "croûte" (un cal) qui pourrait empêcher la bouture de s'alimenter correctement et provoquer son dépérissement avant l'apparition de racines. 3.5. Etape 5 : Mettre les boutures dans leur substrat d'accueil, ici de la laine de roche, mais directement dans le terreau ou la coco ça marche aussi, et refermer le trou pour mettre le substrat en contact avec la bouture et éviter que la lumière ne vienne troubler l'activité hormonale. 3.6. Etape 6 : Mettre le tout dans une "mini serre", n'importe quelle boite avec un couvercle transparent et gardant l'humidité fera l'affaire, sans oublier un coup de vaporisateur sur les plants et dans la serre pour démarrer tout de suite avec une hygrométrie forte.

La bouture dite "en crosse": Le principe est le même, mais au lieu d'avoir une coupure propre et nette, la branche va être arrachée au tronc. Ce n'est donc pas une technique à utiliser sur un plant mère car la branche ne repoussera pas. Mais elle tient son avantage du fait qu'elle forme facilement des racines, et peut être réalisée sans aucune manipulation dans le cas d'un palissage brutal qui se serait résulté par un "crac"... Comment faire. Rien de plus simple : saisir la branche à sa base et la tirer vers le bas, en y allant doucement quand on sent une résistance, il ne faudrait pas tout arracher et peler le tronc jusqu'aux racines. Aidez-vous d'une lame de cutter appuyée légèrement, de manière à n'entailler que l'écorce sur un petit millimètre, à environ un centimètre sous le noeud. Et voilà, le tour est joué! Traitez votre bouture en prenant à l'étape 3 décrite ci-dessus. Attention : on ne coupe pas la crosse si on utilise de l'hormone en poudre! Essayez de ne pas en mettre sur la face intérieure de la crosse, et si jamais il y en a un peu, c'est pas un drame, ça sera en partie éliminé lors de l'insertion dans le cube ou la terre.


4. Ensuite ? Au bout de 6 à 15 jours en fonction de tous les paramètres dont on a parlé ci-dessus et de la variété bouturée, les première racines font leur apparition à travers la laine de roche : c'est l'heure de les transplanter. En hydro, on les mets délicatement dans les gros cubes, en faisant gaffe de ne pas casser les fragiles racines naissantes, ou en terre, le cube de LDR est placé directement dans le substrat puis recouvert, sans trop tasser la terre autour du cube.

Il est normal que les feuilles basses jaunissent, elles ont été dépossédées de leurs sucres pour fournir de l'énergie à la plante à travers cette terrible épreuve. Elles ont mérité une mort digne, et seront coupées proprement et à raz du tronc. Et voilà, dans tout les types de cultures un petit coup de Root Booster est toujours bienvenue jusqu'à ce que la croissance reprenne, puis utilisez votre cycle nutritif habituel. Les cubes destinés à l'hydro peuvent également, pour ceux qui ne souhaitent pas faire les frais de la gourmandise d'une "grosse lampe", rester dans le placos de croissance ou bouturage s'il est assez grand. Il suffit des mettre dans un récipient avec 1 ou 2cm de solution nutritive dans le fond, elle sera absorbée par capillarité. Le niveau de solution ne doit pas dépasser 1/4 de la hauteur du cube, il y aurait un risque de noyer les racines. Ainsi, les boutures peuvent bénéficier d'une semaine supplémentaire environ d'un éclairage moins violent et moins coûteux, jusqu'à ce que les racines dépassent sous le cube. Il faudra alors les transplanter dans les billes, les pains de LDR, la coco, ou rien du tout, mais ceci est une autre histoire...

Remerciements : snowflake QUAND RECOLTER Pour la recolte un seul mot clef : les trichomes, ne vous fiez pas aux pistils, comme on l'entends souvent !! Regardez sur cette photo, les pistils sont oxydés et pourtant la plante n'est qu'à un mois de floraison, donc pas du tout prête et au potentiel encore moindre !!!


Pour une bonne recolte, ils faut se fier aux trichomes, pour les voir, il faut un bon apn (mode macro), ou un microscope au moins 30x (on en trouve chez les growshop a 20 euros). voilà quand recolter grace aux trichomes et l'effet (sachant que le THC est contenu dans les trichomes). C'est une image trouvée sur le forum fcf, traduit par papa jammy$:


LE JOUR DE LA RECOLTE Dans un permier temps, je laisse les plantes dans leur bac pour la premiere taille. Perso, je coupe a ce moment là les grandes feuilles avec des tiges, sans couper les plantes, sa me semble plus simple, c'est la premiere phase manicure. Ensuite je coupe branche par branche et là je coupe toutes les feuilles pour les plus petites le bout seulement ainsi que les feuilles des buds afin de permettre un meilleur sechage. ps : ne jetez pas ces deuxiemes feuilles de manicure, nous verront plus bas que faire avec ces feuilles


LE SECHAGE Pour le sechage, il faut mettre les plantes ,têtes en bas pendant 7 à 10 jours. Vos plus grands ennemis (quoi ceux du THC) sont : - La temperature qui doit etre inferieure a 22° pour ne pas trop accelerer le sechage et gacher le gout de la weed le mieux me semble entre 18° et 21° - La lumière - L'humidité, mefiez-vous des moisissures, allez voir tous les jours vos buds, c'est trop dommage de perdre une recolte a cause de ça Les deux premiers jours une hygrometrie dans les 70% puis qui baisse de 5% par jour toute seule, sans augmenter l'intraction et se stabilise dans les 50% me semble parfait. Pour verifier si les plantes sont pretes a passer au curing, on peut essayer de casser une branche, si elle casse avec un beau crac c'est bon, c'est parti pour la deuxieme phase du sechage, le curing


LE CURING Avant tout, pourquoi le curing ? 1/ Le curing permet a votre weed de ne pas secher trop vite, et ainsi de garder un bon taux d'humidité pour ne pas etre trop seche mais savoureuse - 2/ Le curing permet de donner une meilleure odeur et un meilleur gout a la weed, en effet, en la faisant masserer dans son odeur dans ses bocaux, la weed prend tout son gout et son odeur. 3/ Le curing permet une longue conservation de la weed, une fois passés les 10 jours ou l'on ouvre les bocaux 1h/j, on laisse la weed enfermée dans ses bocaux et c'est toujours un plaisir d'odeur quand on les ouvre


Si vous etes convaincus par le curing, voilà mon mode d'emploi : Donc 7 à 10 jours apres le cuttage, je mets ma weed dans des bocaux alimentaires, avec le caoutchouc, afin d'etre etanche a l'air. Je les mets dans un endroit sans lumiere. Tous les jours pendant 10 jours, j'ouvre mes bocaux pendant 45-1h minutes pour laisser sortir l'humidité. Perso apres les cinq premiers jours de curing et pendant deux jours, quand j'ouvre mes bocaux y'a un peu une odeur de foin, pas d'affolement, encore 4-5j de curing et plus que la bonne odeur de weed


LE SMOKE TEST Nous sommes donc a 20 jours apres le cuttage, là on peut commencer a apprecier a sa juste valeure sa weed, le curing ayant amélioré le gout ainsi que l'odeur. Certaines beuh peuvent mettre plus de 50 jours apres cuttage a etre au top de leur gout. Avec la methode des bocaux etanches, vous pouvez garder votre weed 12 mois au moins.


QUE FAIRE AVEC LES FEUILLES DE COUPE 2 choses : - les faire secher bien sur et les fumer, certains apprecient, c'est un moins fort que la weed, mais parait que c'est bon - Faire du shit avec exemple d'une tof de mon ice'olator de papaya


Pour faire du shit vous pouvez le faire avec un tamis, avec des sacs de type ice'o'lator, avec un hashmaker, un polinator, il existe plein de methode, qques petits liens en anglais pour les trois dernoers qui vous expliquerons comment marche chaque methode : - tamis : topic de mazar - ice'o'lator : un manuel pour comprendre comment ça marche - pollinator : un autre manuel un autre manuel - hashmaker ou shitshaker : idem un petit tuto pour les sceptiques de mes dires, voilà deux tofs qui devraient vous convaincre : Une beuh apres 1 mois de sechage et curing, au top a mon gout Oh un bud d'indica bien mure qui attends que d'etre recolté : Bonne recolte tous et bonne fumette