Marseille - Vev

Marseille

Un article de Vev.

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www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/grandes-villes.htm#M Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes], Modèle:Formatnum:797000 en population par foyer) et Modèle:Formatnum:1373000 pour son unité urbaine.</ref>. La ville s'étend sur une superficie de 240 km². Surnommée la Cité phocéenne, en raison de sa fondation vers 600 avant J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée en Asie Mineure sous le nom de Massalia, elle est la plus ancienne implantation urbaine de France. Elle est également le premier port de France et de Méditerranée. Selon les dernières estimations au 1er juillet 2005 de l'INSEE<ref>Il faut cependant préciser que la notion d'agglomération fait d'abord référence à ce que l'on définit comme unité urbaine. Ce dernier critère, dont le calcul en France est défini par l'INSEE, prend en compte les recommandations adoptées au niveau international.</ref>, son agglomération constitue la troisième du pays<ref>Quatrième unité urbaine derrière Paris, Lille et Lyon (www.insee.fr : www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=CMPTEF01103&tab_id=18 Population des villes et unités urbaines de plus de 1 million d'habitants de l'Union européenne]), la 2e exclusivement française, selon les derniers recensements de 1999 (www.insee.fr : www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF01204&tab_id=201 Les 57 unités urbaines de plus de 100 000 habitants]) et la 3e aire urbaine de France (www.insee.fr : www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF01203&tab_id=205 Les 25 premières aires urbaines], toujours selon les recensements de 1999).</ref> . La population de son aire urbaine est estimée à Modèle:Formatnum:1605000 habitants en 2007. Depuis l'an 2000, Marseille est à la tête de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole qui regroupe environ un million d'habitants.//www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/grandes-villes.htm#M Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes], Modèle:Formatnum:797000 en population par foyer) et Modèle:Formatnum:1373000 pour son unité urbaine.</ref>. La ville s'étend sur une superficie de 240 km². Surnommée la Cité phocéenne, en raison de sa fondation vers 600 avant J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée en Asie Mineure sous le nom de Massalia, elle est la plus ancienne implantation urbaine de France. Elle est également le premier port de France et de Méditerranée. Selon les dernières estimations au 1er juillet 2005 de l'INSEE<ref>Il faut cependant préciser que la notion d'agglomération fait d'abord référence à ce que l'on définit comme unité urbaine. Ce dernier critère, dont le calcul en France est défini par l'INSEE, prend en compte les recommandations adoptées au niveau international.</ref>, son agglomération constitue la troisième du pays<ref>Quatrième unité urbaine derrière Paris, Lille et Lyon (www.insee.fr : www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=CMPTEF01103&tab_id=18 Population des villes et unités urbaines de plus de 1 million d'habitants de l'Union européenne]), la 2e exclusivement française, selon les derniers recensements de 1999 (www.insee.fr : www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF01204&tab_id=201 Les 57 unités urbaines de plus de 100 000 habitants]) et la 3e aire urbaine de France (www.insee.fr : www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF01203&tab_id=205 Les 25 premières aires urbaines], toujours selon les recensements de 1999).</ref> . La population de son aire urbaine est estimée à Modèle:Formatnum:1605000 habitants en 2007. Depuis l'an 2000, Marseille est à la tête de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole qui regroupe environ un million d'habitants.

Située au sud-est de la France, (par voies express, à 775 km de Paris, 316 km de Lyon, 204 km de Nice, 521 km de Milan et 506 km de Barcelone), elle est bordée par la Méditerranée à l'ouest, enserrée par les massifs de l'Estaque au nord, de l'Étoile et du Garlaban à l'est et des Calanques au sud.

Marseille est la préfecture du département des Bouches-du-Rhône et le chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle abrite le club le plus titré du football français, l'Olympique de Marseille.

Ses habitants sont appelés les Marseillais.

Sommaire

Géographie

Un territoire historique défini par des obstacles naturels

Voir les Plans et vues par satellite de Marseille avec la localisation géographique Modèle:Coord, soit 43° de longitude Nord et 5° de latitude Est

La ville, deuxième de France selon l'INSEE (intramuros) mais troisième après Lyon en ce qui concerne l'agglomération et l'aire urbaine, est surtout la plus ancienne ville de France et une des plus vieilles d'Europe.

Marseille est une des rares villes qui n'ait pas de banlieues à proprement parler, ces dernières (les-dits Quartiers nord) sont en fait parties intégrantes de la ville regroupées dans les 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements.

Hydrographie

L'Huveaune et son affluent le Jarret à présent presque entièrement recouvert, est le seul fleuve traversant Marseille avec le ruisseau des Aygalades. Depuis dix ans, la majeure partie du cours d'eau est déviée vers la Station d'épuration des eaux de Marseille car son embouchure polluait les plages de la ville.

Marseille est alimentée en eau potable à 75% par le Canal de Marseille (eaux de la Durance), et à 25% par le Canal de Provence (eaux du Verdon).

Sismicité

www.risques-majeurs.ac-aix-marseille.fr/PDF/Zone%20s%E9ismePACA.pdf Carte des risques majeurs, source : Académie d'Aix-Marseille]</ref>.//www.risques-majeurs.ac-aix-marseille.fr/PDF/Zone%20s%E9ismePACA.pdf Carte des risques majeurs, source : Académie d'Aix-Marseille]</ref>.

Topographie

Son territoire historique forme une sorte d'amphithéâtre, enserré par la mer à l'ouest, par des montagnes (le Massif des calanques) au sud avec Marseilleveyre, par la Côte Bleue au nord avec l'Estaque (immortalisé par le peintre Paul Cézanne) et par les chaînes de l'Étoile et du Garlaban au nord-est.

Près de la moitié de la superficie communale est en territoire naturel inconstructible et la ville s'étale sur un territoire extrêmement vaste, cinquième commune de la France métropolitaine par sa superficie. Ainsi sa densité (3 318 habitants au km²) est-elle largement inférieure à des villes entièrement urbanisées telles que Lyon (10 000 h/km²) ou Paris (20 164 h/km²) mais comparable à celle de Toulouse (3 300 h/km²).

De par sa taille, Marseille est 2,5 fois plus grande que Paris, ou encore cinq fois plus grande que Lyon. Dans le sens Nord/Sud, la ville s'étend sur 14 kilomètres, entre Notre Dame Limite et le Vieux port considéré comme le centre ville. Puis, il faut compter encore une grosse dizaine de kilomètres pour accéder aux calanques de Sormiou et Morgiou qui font partie du 9e arrondissement de Marseille. En longeant la mer Méditerranée, cela fait un total de pas moins de 21 kilomètres pour rallier Callelongue, depuis l'Estaque.

Des transports urbains rendus difficiles par la topographie et l'urbanisme

Une telle immensité a rendu difficile le développement des transports. Marseille est une des seules villes de France de plus de Modèle:Formatnum:200000 habitants à ne pas être dotée d'un périphérique urbain. Ceci se traduit par une traversée de la ville obligatoire pour tous ceux qui longent la côte, d'autant que la route qui contourne la cité par les collines est condamnée depuis plus de trente ans en raison des risques d'incendies.

Image:Marseille Autoroutes.svg
Les accès à Marseille

Tournée vers la mer, la ville a longtemps « ignoré » l'arrière-pays provençal dont la seule voie de communication a longtemps été la vallée de l'Huveaune, vers Aubagne. Cependant, l'activité portuaire s'est déplacée progressivement vers le littoral nord de la ville, avant de se localiser sur le site de Fos-sur-Mer aménagé dans les années 1960.

www.l2marseille.com]</ref>.//www.l2marseille.com]</ref>.

Outre les contraintes géographiques, l'urbanisme sur un tissu urbain marqué par la sédimentation de l'histoire rend tous les transports difficiles.

Image:Old Harbour from plane jt01.jpg
Vue aérienne du centre de Marseille

La ville s'est développée autour de l'ancien port grec devenu « Le Vieux-Port », notamment au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, période pendant laquelle, elle a connu un développement important, stimulé par la croissance du commerce vers le nouvel empire colonial français : l'Algérie, le Levant et l'Extrême Orient. La rue de la République est un exemple de cet urbanisme du second Empire avec son allure haussmannienne.

Le franchissement de l'obstacle naturel qu'est le port avait été résolu par la mise en place d'un pont transbordeur en 1905, dynamité par les allemands en 1944. Le franchissement du port a été rétabli par la mise en place dans les années soixante-dix de deux tunnels sous-marins.

La circulation reste très difficile en centre ville. D'un point de vue pratique, quand on circule régulièrement à Marseille, on constate que, malheureusement, c'est souvent le plus casse-cou qui a la priorité.

Les transports publics sont gérés par une régie municipale la Régie des Transports de Marseille (RTM) pour les bus et le métro mais le nouveau tramway a été concédé à un consortium — Le Tram — regroupant la RTM et le transporteur privé Véolia. Le réseau est articulé autour de :

  • un réseau de bus comprenant 78 lignes,

tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20070814.OBS0590/les_equipements_touristiquespour_handicapes_aides_par_l.html?idfx=RSS_notr le nouvel obs : accessibilité pour les handicapés] </ref>//tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20070814.OBS0590/les_equipements_touristiquespour_handicapes_aides_par_l.html?idfx=RSS_notr le nouvel obs : accessibilité pour les handicapés] </ref>

Image:Marseille1.jpg
Le nouveau tramway marseillais, mis en service le 30 juin 2007

Le métro permet de parcourir assez rapidement le centre et la banlieue qu'il dessert mais son horaire est limité — fermeture du réseau à 21h en semaine — et reste dépendant d'un réseau de bus qui l’alimente en usagers dans une ville relativement peu dense. Le réseau de bus, qui permet de desservir le moindre recoin de la commune, est marqué par une lenteur notable — considéré comme le réseau le plus lent de France — et des fréquences de passage peu élevées — une seule et unique ligne, le 21, affiche une fréquence journalière de 5 à 7 min —, celui-ci manque de couloirs protégés notamment dans le centre — les quelques couloirs en place sont mal respectés, tant par les particuliers que par les professionnels.

Le bus 83, à prendre depuis le Vieux Port, emprunte la Corniche qui longe la mer sur plusieurs kilomètres.

Le nouveau tramway devrait être l'occasion de revaloriser les transports en commun, point de faiblesse notoire de la ville. Cette amélioration reste limitée aux quelques quartiers qu'il dessert, il profite essentiellement à une partie des quartiers Est alors que certains secteurs, dans les arrondissements dits centraux, restent très mal desservis notamment autour de Saint-Victor et de la Belle de Mai.. Dans le centre, il traverse des quartiers déjà bien desservis par le métro la municipalité ayant misé sur lui comme catalyseur d'une revalorisation urbaine du centre ville.

Depuis le mois d'octobre 2007, le dispositif "LE VELO" est en place dans l'hyper-centre : de Mazargues à la Joliette et du Vieux-Port au Jarret, 130 stations (de 8 à 30 vélos) seront aménagées à terme pour accueillir 1000 vélos.

Les accès ferroviaires, aériens et maritimes

Le train permet d'arriver directement au cœur même de la ville. Depuis 2001, la ligne TGV Méditerranée relie Paris à Marseille en 3 heures. La gare Saint-Charles qui permet également de joindre la Bretagne, Lille, Bruxelles, la Bourgogne et la Lorraine directement par TGV. Par contre le projet LGV Provence-Alpes-Côte d'Azur ne permettra pas le prolongement vers l'Italie avant 2020.

La gare Saint-Charles est aussi le point de convergence des principales lignes du réseau régional (T.E.R.). Elle est directement reliée aux deux lignes de métro marseillaises, ainsi qu'à la gare routière et voit passer plus de 200 trains quotidiens.

www.ccimp.com/ccimp/nous_connaitre/filiales_et_organismes_associes/l_aeroport_marseille_provence Trafic de l'aéroport 6 116 000 passagers en 2006 en hausse de 4,4% par rapport à 2005 .]</ref> après Nice et Lyon se situe à une trentaine de kilomètres de Marseille. Des autobus (toutes les vingt minutes) et des taxis relient en moins de 30 min, l'aéroport au centre ville. Il est en plein développement depuis l'ouverture d'une aérogare low-cost en octobre 2006.//www.ccimp.com/ccimp/nous_connaitre/filiales_et_organismes_associes/l_aeroport_marseille_provence Trafic de l'aéroport 6 116 000 passagers en 2006 en hausse de 4,4% par rapport à 2005 .]</ref> après Nice et Lyon se situe à une trentaine de kilomètres de Marseille. Des autobus (toutes les vingt minutes) et des taxis relient en moins de 30 min, l'aéroport au centre ville. Il est en plein développement depuis l'ouverture d'une aérogare low-cost en octobre 2006.

220 liaisons maritimes régulières (la moitié vers la Méditerranée, l'Afrique et le Moyen-Orient) relient le port de Marseille à 320 ports de 120 pays différents. C'est l'un des principaux point d'accès à la Corse dans le cadre de la Continuité territoriale.

Un climat méditerranéen

Marseille bénéficie d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec plus de 2 800 heures de soleil par an et une moyenne d'à peine 59 jours de pluie (moins de 600 mm d'eau par an), en partie grâce au mistral qui souffle 90 jours par an et donne au ciel une pureté et une lumière vive caractéristique.

Toutefois malgré un climat généralement clément, des épisodes extrèmes sont enregistrés. Ainsi, le thermomètre a atteint - 16,8 °C le 12 février 1956 et + 39,7 °C le 26 juillet 1983. De même, bien que la moyenne annuelle de précipitations entre 1971 et 2000 ait été de 544 mm, le 19 septembre 2000 et le 1er décembre 2003 on a mesuré plus de 200 mm de pluie en 24 heures.

www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07650&aff=details source : infoclimat.fr précipitations à Marseille]</ref> <ref name="meteomedia"> www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.meteomedia.com/statistics/C02929/ source : meteomedia.com ensoleillement à Marseille] </ref>//www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07650&aff=details source : infoclimat.fr précipitations à Marseille]</ref> <ref name="meteomedia"> www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.meteomedia.com/statistics/C02929/ source : meteomedia.com ensoleillement à Marseille] </ref>
MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Total année
heures moyennes d'ensoleillement 150 155,5 215,1 244,8 292,5 326,2 366,4 327,4 254,3 204,5 155,5 143,3 2835,5
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 47,2 54,0 43,7 47,9 42,3 27,8 13,7 29,3 46,7 77,6 58,4 55,8 544,4
nombre de jours de pluie >=0,1 mm 9 8 8 8 7 6 3 4 6 8 8 9 84
nombre de jours de pluie >=1 mm 6,5 6 5,5 5,3 4,9 3,5 1,6 3 3,6 5,8 5.1 6 59
www.meteo-marseille.com/records.html source :meteo-marseille.com historique des températures à Marseille]</ref> <ref name="lagon plages"> www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.lagons-plages.com/temperatures-france-marseille-792.html lagons-plages : historique des températures de l'eau] </ref>.//www.meteo-marseille.com/records.html source :meteo-marseille.com historique des températures à Marseille]</ref> <ref name="lagon plages"> www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.lagons-plages.com/temperatures-france-marseille-792.html lagons-plages : historique des températures de l'eau] </ref>.
MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Moyenne année
Températures minimales moyennes (°C) 2,3 3,0 5,5 8,2 11,8 15,2 <ref name="juin"> moyenne approchée la statistique des 10 premiers jours de juin étant manquante</ref> 17,9 17,7 15,0 11,2 6,5 3,3 9,8
Températures moyennes (°C) 6,5 7,5 10,4 13,0 17,0 20,7 <ref name="juin"> moyenne approchée la statistique des 10 premiers jours de juin étant manquante</ref> 23,6 23,2 20,1 15,8 10,7 7,3 14,6
Températures maximales moyennes (°C) 10,8 12,1 15,2 17,9 22,1 26,1 <ref name="juin"> moyenne approchée la statistique des 10 premiers jours de juin étant manquante</ref> 29,3 28,8 24,0 20,4 14,9 11,3 19,5
Température moyenne de l'eau de mer (°C) 14 15 15 15 16 18 24 25 23 19 17 13 18
www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07650&aff=details précipitations à Marseille]</ref>. <ref name="soleil"> www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.meteomedia.com/statistics/C02929/ source : infoclimat.fr ensoleillement à Marseille] </ref>.//www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07650&aff=details précipitations à Marseille]</ref>. <ref name="soleil"> www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.meteomedia.com/statistics/C02929/ source : infoclimat.fr ensoleillement à Marseille] </ref>.
MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Total année
nombre de jours de brouillard 2,1 1,4 0,9 0,3 0,2 0 0,1 0 0,7 1,3 1,7 2,3 10,9
nombre de jours d'orage 0,6 0,9 1,0 1,2 2 2,6 1,7 2,9 2,7 2,5 1,5 0,7 20,2
nombre de jours de neige 0,8 0,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,7 2,3
nombre de jours de gel 9,1 5,7 1,8 0 0 0 0 0 0 0 2,1 7,1 25,8
nombre de jours de vent >=57,6 km/h 10,7 8,2 10,4 11,1 5,8 7,0 8,5 6,1 6,7 8,0 8,7 9,1 100,3
nombre de jours de vent >=100,8 km/h 1,0 0,9 1,3 0,9 0 0,3 0,3 0 0,1 0,3 0,8 0,7 25,8

Histoire de Marseille

Les symboles marseillais

Devise et héraldique

Image:Blason Marseille.svg
D'argent à la croix d'azur

De grands fachs resplend la cioutat de Marseilles (1257) (La Ville de Marseille resplendit par ses hauts faits), qui a été traduit en latin Actibus immensis urbs fulget Massiliensis, depuis 1691.
Autres devises : Massilia civitas (1675), Massiliam vere victor civesque tuere (1691), Fama volat (1704), Illustrat quos summa fides (1705), Eximia civitas (1816)Modèle:Reference necessaire.

Toponymie

Du grec Massalia (situer l'accent tonique sur le i conformément à la langue grecque), a été fondée par des marins venus de Phocée, Phokaia en grec. Cette racine est toujours associée à la ville de Marseille.

Cependant, plusieurs hypothèses<ref>Paul Maurieton, La Terre Provençale, Journal de Route, Alphonse Lemerre, Paris, 1894. Modèle:Gallica</ref> sont fournies sur le premier nom de Marseille. La première concerne l'opinion courante qui donne Mas-Salia, la résidence des Salyens. Or, si le premier mot est provençal, le second est latin. Aussi, certains ont penché pour le grec Mασσα (Massa). En effet, les Phocéens avaient pour habitude d'apporter d'Asie Mineure le nom de Massa à des villes, à des châteaux, rivières, etc. On trouve par exemple plus de trente Massa en Italie ; sachant que les mots Mαζα ou Mασα signifient en latin Libum, offrande de gâteaux sacrés. Quant à la finale λεις, il s'agit d'un formatif des adjectifs, les Marseillais étant des sacrificateurs ; la ville, celle des sacrifices.

Massalia devint ensuite Massilia à l'époque romaine puis en occitan provençal: Marselha [maʀˈsejɔ/maʀˈsijɔ] selon la norme classique ou Marsiho [maʀˈsijɔ] selon la norme mistralienne. On appelle la ville Marsiglia en italien, Marsella en catalan et en espagnol, Marselha en portugais, Marseilles ou Marseille en anglais, Massilien autrefois en allemand (mais Marseille en allemand actuel).


La Marseillaise

Image:Marche des Marseillois.jpg
Marche des Marseillois chantée sur diferans theatres
En 1792, Rouget de Lisle, jeune officier du Génie, a composé à Strasbourg le « Chant de guerre de l'Armée du Rhin ». Cet hymne, qui a été édité, est parvenu à Marseille qui a accueillit la Révolution avec enthousiasme. La ville, envoyant à Paris 500 volontaires, leur offre un banquet, au cours duquel quelqu'un chante l'œuvre venue d'Alsace. Elle soulève l'enthousiasme et les assistants la reprennent en chœur. Quand ils défilent dans les rues de Paris leurs voix chaudes de Méridionaux, qui lancent à toute volée les strophes enflammées, électrisent la foule. Le nouvel hymne trouve aussitôt son nom : c'est «la Marseillaise». Une plaque commémorative de Rouget de Lisle est visible rue Thubaneau au centre de Marseille.

Marseille avant Marseille

Le site primitif de la ville

La topographie première du site de Marseille grecque est encore largement perceptible de nos jours, malgré les importantes modifications du XIXe siècle Promontoire environné par la mer, il est dominé par trois buttes successives : la butte Saint-Laurent (26 m d'altitude en 1840), la butte des Moulins (42 m, associée à la butte de la Roquette, 38 m), et enfin la butte des Carmes (environ 40 m). Les cols entre ces hauteurs recueillaient les écoulements d'eau. Dernier élément de topographie naturelle, la zone du Fort Saint-Jean présentait, jusqu'au remblaiement volontaire pour la construction du fort, une pente vers la mer au nord qui n'est évidemment plus perceptible maintenant<ref>M. Bouiron, L.-F. Gantès, La topographie initiale de Marseille. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille. Trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), p. 23-34</ref>. Plusieurs talwegs se déversaient dans le port : l'un entre la butte des Carmes et la colline Saint-Charles, un second beaucoup plus important dans l'axe de la Canebière actuelle et enfin un troisième au sud (axe de la rue Breteuil, appelée vallée Fogaresse au Moyen Âge).

Les traces d'un peuplement préhistorique

www.inrap.fr/site/fr/page.php?id=60&p=communiques-de-presse&id_communique=137]</ref>.//www.inrap.fr/site/fr/page.php?id=60&p=communiques-de-presse&id_communique=137]</ref>.

Marseille, ville grecque

Sa fondation, qui remonte à 600 avant J.-C., est le fait de Grecs venus de Phocée (ville aujourd'hui disparue située en Asie Mineure), les Phocéens fuyant les invasions perses en 546 av. J.-C.. La date est donnée par différents auteurs antiques, avec des variantes ; les découvertes archéologiques ne s'opposent pas à cette date.

La légende de Gyptis et Protis

Les conditions exactes de la fondation de la ville font défaut à l'histoire de la ville, on ne retient aujourd'hui qu'une légende peu précise. Deux auteurs antiques nous en ont gardé la description : Trogue-Pompée (abrégé par Justin) et Aristote dans sa Constitution des Marseillais.

Le territoire aurait été occupé par une tribu celto-ligure, celle des Ségobriges, qui se serait implanté vers le village actuel d'Allauch. Le jour de l'arrivée des Grecs, le chef de cette tribu, Nanos, organisa un repas pendant lequel sa fille Gyptis eut à choisir son époux en lui tendant une coupe. Les Grecs furent invités à se joindre au banquet et le jeune chef de ceux-ci, Protis, fut choisi, scellant ainsi la fondation d'une nouvelle cité qu'il érigea sur les bords de la corne du Lacydon, le petit fleuve qui débouchait au nord-est du Vieux Port<ref>A. Hermary, A. Hesnard, H. Tréziny, Marseille grecque. La cité phocéenne (600-49 av. J.-C.), Paris, Errance, 1999, p. 37-39</ref>.

Les Phocéens ont alors construit une cité tournée vers la mer et le commerce. La légende de la rencontre et de l'alliance entre le marin Protis (Phocéen) et de la belle Gyptis (Ligure) établit fermement sa tradition de ville commerciale.

L'évolution de la ville grecque

Les fouilles archéologiques ont révélé les vestiges des premières traces de l'habitat grec directement au contact d'un sol vierge sur la partie la plus occidentale du site (butte Saint-Laurent). Dans l'état actuel de nos connaissances, la ville grecque ne semble pas avoir succédé à une occupation plus sommaire indigène. Très vite la ville s'agrandit et s'étend jusqu'au versant oriental de la butte des Moulins. Enfin, elle englobe la troisième butte (dite des Carmes) avant la fin du Modèle:VIe siècle av. J.-C.. Une dernière extension à l'époque hellénistique lui permet d'atteindre une surface d'environ 50 ha, que la ville ne dépassera pas avant le XVIIe siècle.

La fortification grecque de la fin du Modèle:VIe siècle av. J.-C. a été retrouvée en deux points de la ville : au Jardin des Vestiges et sur la butte des Carmes, lors de fouilles d'urgence dans les années 1980. Une reconstruction a lieu à l'époque grecque classique, dans la seconde moitié du Modèle:IVe siècle av. J.-C.. Enfin, vers le milieu du Modèle:IIe siècle av. J.-C., l'ensemble de la fortification est reconstruite en grand appareil de calcaire rose. Ce rempart est encore visible sur le Jardin des Vestiges (tour penchée et mur dit "de Crinas")<ref>H. Tréziny, Les fortifications de Marseille dans l'Antiquité. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille. Trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), pp. 45-57</ref>.
Image:Marseille - Le jardin des vestiges.JPG
Le jardin des Vestiges, découvert en 1967 durant des travaux de construction sur l'emplacement du premier port de la cité phocéenne

L'intérieur de la ville est découpé en îlots, avec des rues à angle droit qui constituent des ensembles cohérents, adaptés à la topographie naturelle du site. Ainsi le long du rivage les voies ont-elles des axes changeants, tandis que les pentes de buttes sont quadrillées de façon régulière<ref>H. Tréziny, Trames et orientations dans la ville antique : lots et îlots. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7), p. 137-145</ref>.

Peu de monuments sont connus ; Strabon (IV, 1, 4) signale l'Ephésion (consacré à Artémis) et le sanctuaire d'Apollon 'Delphinios'. Quelques découvertes archéologiques se rapportent à des édifices religieux : un chapiteau de la fin du Modèle:VIe siècle av. J.-C. trouvé en remploi dans un mur moderne et des stèles avec déesses assises (provenant d'un sanctuaire à Cybèle ?)<ref>H. Tréziny, Les lieux de culte dans Marseille grecque. In A. Hermary, H. Tréziny éd., Les cultes des cités phocéennes. Actes du colloque international Aix-en-Provence/Marseille. Marseille, Edisud, 2000 (Études massaliètes, 6), p. 81-99</ref>. Au pied de la place de Lenche, les Caves de Saint-Sauveur sont le seul édifice conservé depuis l'Antiquité dont la connaissance avait été gardée ; certains y voient une fontaine antique (F. Salviat), mais plus récemment on a proposé la fonction de grenier à blé ou d'arsenal (H. Tréziny). Dégagé par F. Benoit après la seconde guerre mondiale, ce monument n'a malheureusement pas été gardé intact depuis et est aujourd'hui inaccessible. Cet édifice marquait la limite topographique entre une partie basse (au sud), proche du port et le col entre les buttes Saint-Laurent et des Moulins (au nord, matérialisé actuellement par la place de Lenche). On suppose que l'agora grecque se situait à l'emplacement du forum romain, soit au sud des Caves de Saint-Sauveur<ref> H. Tréziny, Les caves Saint-Sauveur et les forums de Marseille. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille. Trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7), p. 213-223</ref>.

Les fouilles ont révélé par ailleurs un établissement thermal du Modèle:IVe siècle av. J.-C. à la rue Leca<ref>Fr. Conche, Les fouilles du 9, rue Jean-François Leca. In Marc Bouiron, Henri Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), p. 131-136</ref> et de nombreux vestiges d'habitat et de rues (en particulier rue des Pistoles ou près de la cathédrale de la Major).

À l'extérieur des murs, les fouilles récentes ont mises en évidence une cadastration établie dès la fin du Modèle:VIe siècle av. J.-C., ainsi que l'exploitation de carrières d'argile que l'on trouvait abondamment dans le substrat géologique (site de l'Alcazar) ; par la suite se développe au même emplacement une culture de la vigne et probablement d'autres plantations<ref>M. Bouiron, Le site de l'Alcazar de la fondation à nos jours, Archéologia n° 435, juillet-août 2006, p. 41</ref>. Les nécropoles nous sont connues soit par des découvertes anciennes soit par la fouille, en 1990, du Parc Sainte-Barbe<ref>M. Moliner et al., La nécropole de Sainte-Barbe à Marseille (Modèle:-s--IIe siècle apr. J.-C.), Marseille, Edisud, 2003 (Études Massaliètes, 8)</ref>. Ainsi se dessine un paysage suburbain varié, où le domaine des morts alternait avec celui des vivants.

La fin de l'indépendance

Marseille, comme le retrace les découvertes, connaît une forte croissance et devient une cité prospère, vivant des relations commerciales fortes avec la Grèce, l'Asie mineure puis Rome. La ville jalouse de son indépendance s'administre librement. La constitution marseillaise se référait à celles des cités ioniennes. La ville était gouvernée par un directoire de 15 "premiers" choisis parmi 600 sénateurs (Strabon, IV, 1,5). Trois d’entre eux avaient la prééminence et l’essentiel du pouvoir exécutif.

Cliente de Pompée et de Jules César, elle refuse de prendre parti entre les deux en -49, tout en accueillant les émissaires de Pompée. Assiégée par trois légions pendant deux mois par César puis par son légat Trebonius, elle est enfin prise (Bellum Civile, livre I, 34-36, etc.). Elle est privée ensuite de ses colonies et doit se soumettre à Rome. Les Romains la rattachèrent à la province Narbonnaise.

Marseille, ville romaine

www.inrap.fr/archeologie-preventive/Sites_archeologiques/p-475-College_du_Vieux_Port.htm]</ref>.//www.inrap.fr/archeologie-preventive/Sites_archeologiques/p-475-College_du_Vieux_Port.htm]</ref>.

Des thermes sont installés le long du port également à la même époque. Les vestiges, remontés sur la place Villeneuve-Bargemon, sont visibles quasiment à leur emplacement d'origine derrière la Mairie.

Pendant le Haut Empire, la zone portuaire est considérable<ref> A. Hesnard, P. Bernardi, C. Maurel, La topographie du port de Marseille de la fondation de la cité à la fin du Moyen Âge. In Marc Bouiron, Henri Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), p. 159-202</ref>. Elle s'étend sur la rive nord du port, suit la corne du port (Jardin des Vestiges) dont le quai est reconstruit à l'époque flavienne, et se prolonge au fond du Vieux-Port actuel. Dans cette zone, les fouilles de la place Général-de-Gaulle ont dégagé une grande esplanade empierrée qui peut correspondre à des salines aménagées. De nombreux entrepôts à dolia sont connus ; une partie de l'un d'entre eux a été conservé en rez-de-chaussée d'un immeuble (Musée des docks romains).

Les fouilles archéologiques de ces quinze dernières années ont montré la vitalité de la ville. Puis, durant le Bas Empire, la ville semble décliner légèrement au profit vraisemblablement d'Arles.

Marseille durant l'Antiquité tardive

www.inrap.fr/archeologie-preventive/Sites_archeologiques/p-356-1bis_rue_Malaval.htm INRAP Institut national de recherches archéologiques préventives]</ref>.//www.inrap.fr/archeologie-preventive/Sites_archeologiques/p-356-1bis_rue_Malaval.htm INRAP Institut national de recherches archéologiques préventives]</ref>.

Sur la corne du port, comblée, se développe un habitat dont on retrouve la trace, hors les murs, jusqu'à l'actuelle bibliothèque de l'Alcazar (fouille M. Bouiron). Sur ce site, on a pu mettre en évidence une continuité directe avec les constructions romaines ; un groupe de bâtiments se développe progressivement entre le Ve siècle et le VIIe siècle, avec dans un dernier état, un vaste bâtiment de type entrepôt. Les bâtiments sont abandonnés au début du VIIIe siècle<ref>S. Bien, La vaisselle et les amphores en usage à Marseille au VIIe siècle et au début du VIIIe siècle : première ébauche de typologie évolutive in M. Bonifay, J.-C. Treglia éd., LRCW2 Late Roman Coarse Wares, Cooking Wares and Amphorae in the Mediterranean. Archaeology and Archaeometry, Oxford, 2007 (BAR International Series, 1662 (I))</ref>

La vitalité du commerce est perceptible par les découvertes de productions céramiques venant de toute la Méditerranée, témoins privilégiés des marchandises qui affluent à Marseille durant la période ostrogothique et mérovingienne.

Prise dans les remous des conflits entre rois Francs, la ville semble perdre de son importance à partir de la reprise en main de la Provence par Charles Martel et le pillage de la ville qui l'accompagne.

La ville médiévale

Passé l'an mil, Marseille se révèle à nouveau un port florissant qui participe aux Croisades. Les Marseillais sont présents en Afrique du Nord et possèdent un quartier à Saint-Jean d'Acre. Si la prise de cette dernière met un terme à l'aventure en Terre Sainte, leur présence est largement attestée en Méditerranée tout au long du Moyen Âge. La prise de la ville par les Catalans en 1423 et la destruction qui s'en est suivi ont occasionné un profond déclin à la fin du Moyen Âge.

Marseille aux IXe et Xe siècles

Nous possédons peu d'information sur la Marseille carolingienne. Nous savons que vers 780, l'évêque Mauronte s'attacha à reconstituer le patrimoine de son église, alors dispersé. Plus tard, nous voyons à travers le polyptique de l'évêque Wadalde (entre 814 et 818) que la gestion des biens de l'église, comptabilisés de façon rationnelle, est semblable à celle que tiennent à la même époque, les grandes abbayes du Nord de la France. S'ensuit une période difficile pour Marseille, qui est pillée par les Sarrasins en 838 et par les pirates grecs en 848<ref>R. Busquet, Histoire de Marseille. Marseille, Jeanne Laffitte, rééd. 1998, p. 58</ref>. Marseille se relève lentement de ces dévastations. Dès 904, l'abbaye de Saint-Victor se voit dotée de la rive sud du port par le roi de Provence Louis l'Aveugle. L'absence de mentions dans les chroniques nordiques ne permet pas toutefois d'imaginer que Marseille perd sa place de porte vers la Méditerranée. Il faut toutefois admettre que l'époque reste incertaine, avec les démêlés des derniers carolingiens tout entier tournés vers l'Italie et n'hésitant pas à traiter avec les Sarrasins lorsque leurs ambitions le nécessitent. Ainsi en 923 ils dévastent le monastère de Saint-Victor et le territoire marseillais. À partir du milieu du Xe siècle, la situation se stabilise. Le comte de Provence choisit un frère de l'évêque Honorat, fils d'Arlulf, Guillaume, comme vicomte de Marseille. Ses descendants seront pendant plusieurs générations soit évêque soit vicomtes de Marseille.

La topographie de la ville se laisse difficilement percevoir<ref>Sur toute cette question de la fortification antérieure au XIe siècle, voir l'article de M. Bouiron, Les fortifications médiévales de Marseille in M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René, actes du colloque international d'archéologie, Marseille, 3-5 novembre 1999, Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7), p. 76-80</ref>. Il existe une fortification réduite sur le sommet de la butte Saint-Laurent, c'est le Château Babon (castrum Babonis) des textes du XIIe siècle Le nom de Babon fait référence à un évêque, mentionné à propos d'un polyptique perdu de l'abbaye de Saint-Sauveur, et qui pourrait avoir exercé au cours du IXe siècle La délimitation de cette enceinte est difficile car cette fortification a déjà pratiquement disparu à la fin du XIVe siècle Aucun vestige n'en est connu. Englobant une partie de la ville haute appartenant à l'évêque, elle devait contenir la zone du fort Saint-Jean et arriver jusqu'à la rue Fontaine-des-Vents, au voisinage de l'actuelle place de Lenche. M. Bouiron a mis en évidence, au contact de cette fortification, un deuxième ensemble fortifié centré autour de la Major, le bourg de la Major qui contient une partie de la butte des Moulins. La mention dans la charte de 904 d'un castrum a été interprété anciennement comme une mention du Château Babon. Il semble plus vraisemblable de voir, en association avec d'autres mentions d'archives, une troisième fortification, celle-ci relevant du comte, autour de l'ancienne porte d'Italie et du Tholonée, lieu de perception du péage. Ainsi se dessine une ville multipolaire, à l'image de tant d'autres villes du haut Moyen Âge.

Le renouveau du XIe siècle

Durant la première moitié du XIe siècle, la stabilité politique et le développement de l'abbaye de Saint-Victor renforcent le développement de la cité. L'indivision entre évêques et vicomtes profite à l'ensemble de la cité, dont la division héritée du haut Moyen Âge s'estompe progressivement. La refondation du couvent de Saint-Sauveur (à l'emplacement de l'église des Accoules), vers 1030, au centre de l'espace situé entre l'ancienne ville comtale et l'ancienne ville épiscopale, a dû s'accompagner d'une renaissance de l'habitat dans cette zone.

Marseille au bas Moyen Âge

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Marseille en 1575
Autre malheur, la grande peste pénétra en Europe par le port phocéen en 1347.

Le 15 décembre 1437, le comte de Provence René d'Anjou, qui a succédé à son père Louis II d'Anjou, comme roi de Sicile et duc d’Anjou, arrive à Marseille, et favorise par des privilèges le relèvement de la ville, qu'il considère comme une base maritime stratégique pour reconquérir son royaume de Sicile.

Les Marseillais, en contrepartie, se chargent de la reconstruction des remparts. Le roi René, qui souhaite équiper l'entrée du port d'une solide défense, décide de faire construire sur les ruines de l’ancienne tour Maubert, une nouvelle tour plus importante. Jean Pardo, ingénieur, en conçoit les plans et Jehan Robert, maçon de Tarascon, exécute les travaux. Cette construction s’échelonne de 1447 à 1453. Le Roi fait édifier les fondations du piédestal, puis les travaux sont suspendus faute de crédits et c’est finalement grâce à l’aide des habitants de Marseille et notamment de la corporation des pêcheurs qu’ils peuvent reprendre.

En 1524, les Français défendent la ville assiégée par l'armée du Saint-Empire Romain.

L'essor du XVIIIe siècle

Le début du XVIIIe siècle marque durement la ville, la peste de 1720, qui n'était certes pas la première, mais dont les ravages sont dûs à l'impéritie des édiles marseillais, tue entre le tiers et la moitié des habitants et met fin pendant de longs mois à toute activité économique.

Le centre-ville se transforme, la Canebière, qui se présente jusque là comme une grande place de 250 m de long, devient une grande artère qui descend jusqu'au Vieux Port. Elle devient le centre des affaires. En dehors du centre ville, l'agglomération marseillaise comporte un paysage structuré de bastides. Dans le même temps, Marseille, qui possède la plus ancienne Chambre de commerce de France (fondée en 1599), acquiert la notoriété d'un port mondial. Avec ce grand essor du commerce moteur de l'économie marseillaise, la démographie explose et situe désormais Marseille au 3e rang des villes françaises.

Marseille, port des colonies

En 1773, Jean-Baptiste Grosson, notaire royal et homme cultivé, qui s'intéressa beaucoup à l'histoire de sa ville natale, et publia de 1770 à 1791 l' Almanach historique de Marseille, fit paraître un ouvrage intitulé « Recueil des antiquités et des monuments marseillais qui peuvent intéresser l’histoire et les arts », qui fit longtemps référence pour l'histoire des monuments de la ville de Marseille.

Le XIXe siècle, avec son cortège d'innovations industrielles (dont l'apparition de la navigation à vapeur), la fin de la piraterie barbaresque, les conquêtes de la France dès 1830 puis le percement du canal de Suez, stimula le commerce maritime et la prospérité de la ville qui passa d'environ 300 000 habitants en 1870 à environ 600 000 habitants en 1940.

Par voie de conséquence, la zone portuaire déborde de son périmètre historique (le Vieux-Port) et s'étend à partir de 1844 aux rivages Nord : les actuels bassins de la Joliette sont ouverts en 1853, ceux du Lazaret et d'Arenc en 1856.

Marseille célébra cette richesse à travers les expositions coloniales de 1906 et 1922 qui connurent un vif succès. L'arrivée de plusieurs centaines de milliers de rapatriés d'Algérie traumatisés en 1962 marqua l'esprit de la ville.

Les grands chantiers du XIXe siècle

L'accroissement territorial et démographique de la ville est à l'origine d'un chantier majeur du siècle : l'adduction des eaux de la Durance, décidée dès 1834 par le maire Maximin Consolat ; cette mesure s'impose d'autant plus que sévissent cette année-là une grande sécheresse et une épidémie de choléra.

La construction d'un canal de 87 km, par 5 000 ouvriers demande onze ans de travaux, et l'eau de la Durance arrive le 8 juillet 1847 à Marseille. En 1862, afin de commémorer cet événement, l'architecte Henry Espérandieu (1829-1874) est chargé de réaliser un monument, le Palais Longchamp, qui sera inauguré en août 1869. Ce dernier avait également édifié la basilique de Notre-Dame de la Garde à partir de 1853 (elle fut consacrée en 1864) .

L'autre grand chantier du siècle est, comme partout en France à cette époque, lié à l'arrivée du chemin de fer. Marseille est reliée à Avignon en 1848, à Lyon en 1854. Simultanément, l'accès au centre-ville est facilité par l'édification en 1845 d'une gare sur la butte Saint-Charles. En 1857, la "ligne impériale" Paris-Marseille est terminée.

En 1884 sévit une nouvelle épidémie de choléra.

En 1891 début des travaux à Marseille d’un réseau d’égoûts aboutissant au grand collecteur.

Marseille l'insoumise

Ce caractère turbulent apparaît de manière récurrente dans l'histoire de la ville. La topographie et le caractère marin des marseillais fit que les comtes de Provence eurent du mal à contrôler Marseille grâce à leur indépendance commerciale. Il faut attendre Charles Ier d'Anjou pour que Marseille perde l'autonomie qu'elle avait acquise en rachetant les droits seigneuriaux aux vicomtes de Marseille. La cour comtale était installée à Aix-en-Provence. Lors de la transmission au royaume de France du comté de Provence (1481), les institutions provinciales restent dans cette ville. Cette rivalité Aix/Marseille trouva plusieurs échos dans l'histoire des deux villes, notamment lors du retrait du pouvoir épiscopal de Marseille. Cette rivalité est encore palpable de nos jours.

L'indépendance économique et politique de Marseille par rapport à la France perdura jusqu'à la fin du XVe siècle.

Trente années après son rattachement au royaume de France, Modèle:François Ier rendit une visite à la ville, attiré par la curiosité de voir un rhinocéros. Cet animal était un cadeau du roi du Portugal Emmanuel Ier au pape Léon X, le navire ayant fait naufrage, on échoua la bête sur l'île d'If. Modèle:François Ier profita de cette visite pour se rendre compte de la situation géographique de la ville et érigea deux fortifications pour "protéger" la cité. Il fit ainsi bâtir le château d'If et un fortin sur les pierres d'un ermitage, Notre-Dame de la Garde.

Image:Corniche.JPG
La Corniche

Cette protection de la ville n'était qu'un prétexte pour la surveiller ; en effet, aucune pièce d'artillerie ne pouvait, depuis le château d'If, atteindre des navires voulant assiéger la ville.
Il faut attendre la Révolution française et l'uniformisation du territoire français (langue, monnaie, droit) pour que Marseille perde cette spécificité qu'elle a toujours tenté de conserver. Ce n'est sans doute pas pour rien que le chant révolutionnaire de Rouget de Lisle plut aux Marseillais et fut appelé la Marseillaise. Pendant la Convention, l'esprit contestataire de la ville lui fit perdre son nom : elle fut rebaptisée, pendant 4 semaines, « La Ville-sans-nom » ! Lyon connut le même sort.

Durant le douloureux soulèvement de la commune de Paris, la ville connut aussi son insurrection mais celle-ci fut de courte durée. En 1938, Marseille connut le terrible incendie du magasin les Nouvelles Galeries qui ravagea quelques immeubles sur la Canebière.

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Vieux port de Marseille et bateau de pêche
vue depuis le dernier étage de l'Hôtel-Dieu de Marseille

Face à l'indiscipline des Marseillais et l'incapacité des pompiers à faire régner l'ordre pour procéder aux secours, Édouard Daladier qui était présent pour un congrès déclara :

« N'y a-t-il donc personne pour faire régner l'ordre dans cette ville ! »

Ainsi, Marseille fut mise sous tutelle et dotée d'un administrateur extraordinaire.

Marseille est également indisciplinée ; "Il aura fallu la fabuleuse aventure de la Coupe de l'America - et les mimiques dégoûtées des visiteurs suisses - pour que les élus marseillais prennent la juste mesure du problème de la saleté dans leur ville".

En 2004 la municipalité a dû mettre en circulation 16 motos équipées pour ramasser les déjections canines. Une amende de 100 euros serait infligée à toute personne surprise "en flagrant délit de dépôt de détritus sur le sol", "en train de faire faire ses besoins à son animal sur les trottoirs sans ramasser les immondices", "sortant ses ordures en dehors des horaires".

La Seconde Guerre mondiale

À la suite du débarquement américain en Afrique du Nord, Marseille se retrouve occupée par l'armée allemande le 12 novembre 1942, comme le reste de la Zone sud. La ville souffrira grandement de l'occupation, et en particulier le quartier du Panier au nord du Vieux-Port, qualifié de quartier criminel par les nazis. Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1943, plusieurs milliers de personnes sont arrêtées, et deux jours plus tard, le 24 janvier, le général SS Oberg, assisté du préfet René Bousquet ordonne aux habitants du quartier du Vieux-Port d'évacuer leur domicile dans les deux heures, avec 30 kg de bagages. 30 000 personnes sont expulsées. Dans les deux semaines qui suivent, 1 500 immeubles sont dynamités, laissant un champ de ruines jusqu'à la libération.

Marseille subit également plusieurs alertes aériennes. Le bombardement américain du 27 mai 1944 est particulièrement dévastateur et cause près de 2 000 victimes.

Le 15 août 1944 a lieu le débarquement en Provence. À cette occasion l'occupant fait sauter les installations portuaires : plus de 200 navires sont coulés et le célèbre pont transbordeur détruit.

Les FFI de Marseille (et parmi eux Gaston Defferre) préparent la libération de la ville. Le lundi 21 août, ils lancent l'insurrection accompagnée d'un mot d'ordre de grève générale. Mais mal armés et peu nombreux, leur position est critique jusqu'à l'arrivée des tirailleurs algériens du général de Monsabert qui pénètrent dans Marseille le mercredi 23. Les combats avec l'armée allemande se poursuivront plusieurs jours, jusqu'à la capitulation du général Schaeffer le 28 août. Le 29, le général de Lattre assiste au défilé de l'Armée d'Afrique sur la Canebière.

Emeutes 2005

Population

Marseille cosmopolite

Marseille a toujours été le « carrefour du monde ». À la fin du XVIIIe siècle, la moitié de la population n’était pas d’origine marseillaise : parmi les principaux groupes d’étrangers se trouvaient les Italiens (Génois ou Piémontais pour la majorité) ainsi que des Espagnols, Grecs ou Levantins.

La cité phocéenne a accueilli plusieurs groupes nationaux durant le seul XXe siècle : Italiens pauvres et Grecs à partir de la fin du XIXe siècle, Russes émigrés en 1917, Arméniens en 1915 et 1923, Espagnols après 1936, Maghrébins depuis l’entre-deux-guerres, Africains après 1945, Pieds-Noirs après 1962.

Marseille est la première ville corse de France, la seconde ville arménienne<ref name="arméniens"> Marseille, certes en majorité catholique compte en plus des Modèle:Formatnum:50000 protestants, Modèle:Formatnum:65000 fidèles de l’Église arménienne et des dizaines de milliers de grecs orthodoxes.</ref> et compte environ Modèle:Formatnum:200000 musulmans<ref name="musulmans"> dont Modèle:Formatnum:70000 Algériens, Modèle:Formatnum:30000 Tunisiens, Modèle:Formatnum:15000 Marocains et Modèle:Formatnum:70000 Comoriens, ce qui fait de Marseille la deuxième ville comorienne du monde.</ref> (25% de la population)<ref>Luc Gruson, L’Islam en France, ADRI, 2000, ISBN 2110046465</ref>, Modèle:Formatnum:80000 israélites, Modèle:Formatnum:50000 protestants et plus de Modèle:Formatnum:10000 bouddhistes.

cdlm.revues.org/document.html?id=134 Les cahiers de la méditerranée vol. 67–2003, Du cosmopolitisme en Méditerranée]</ref>//cdlm.revues.org/document.html?id=134 Les cahiers de la méditerranée vol. 67–2003, Du cosmopolitisme en Méditerranée]</ref>

Dès 1990 sous l'impulsion du maire Robert Vigouroux fut créée Marseille-Espérance. Cette structure associative regroupait des représentants des différentes communautés religieuses qui engageaient un dialogue non pas d’ordre théologique mais plutôt d’ordre social et culturel sur la gestion de la ville. Malgré le contexte peu favorable (crise des banlieues, problème du foulard, attentats terroristes, fort score électoral du Parti national) Marseille-Espérance. allait devenir une instance de régulation, toujours sollicitée à l’occasion d’événements locaux, nationaux ou internationaux risquant de provoquer des tensions communautaires.

Pour commémorer les 2600 ans de la ville, toutes les composantes du cosmopolitisme local étaient réunies : 6 000 artistes de toutes les origines, affirmant leur fierté d’être Marseillais, proposèrent des spectacles aussi divers que des danses orientales, hip-hop, rap, chants provençaux, techno, percussions africaines, polyphonies corses ou variété française. Son succès fut rendu possible grâce à une forte mobilisation d’artistes, instituteurs, employés de mairie, tous bénévoles.

www.histgeo.ac-aix-marseille.fr/pedago/ecjs/paro_001.htm Académie Aix-Marseille Citoyenneté et intégration : Marseille, modèle d’intégration ?] </ref>//www.histgeo.ac-aix-marseille.fr/pedago/ecjs/paro_001.htm Académie Aix-Marseille Citoyenneté et intégration : Marseille, modèle d’intégration ?] </ref>

De nombreuses fêtes de quartiers ont lieu, principalement au début et à la fin de l'été, et permettent à tous de se rencontrer : Fête du Panier, de La Plaine, de la Belle de Mai

Toutefois l'unanimité ne règne pas pour l'acceptation d'une Marseille " black, blanc, beur " : Le Front national a obtenu régulièrement à Marseille un nombre record de voix à toutes les élections précédant celles de 2007 où Nicolas Sarkozy a été élu par la majorité de la population votante.

La population marseillaise

splaf.free.fr/fiches.html le Splaf]et www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.cogito.fr/marseill/marseco.htm Marseco]</ref>//splaf.free.fr/fiches.html le Splaf]et www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.cogito.fr/marseill/marseco.htm Marseco]</ref>
vers 250
av. J.-C.
1801 1851 1881 1911 1931 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
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Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes


Utilisateur:Lachaume/Pyramide des âges


www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=13055&produit=P_POPA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE : évolution démographique 1962-1999]</ref>//www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=13055&produit=P_POPA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE : évolution démographique 1962-1999]</ref>
1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 évolution 1968-1999
Naissances 90 546 78 294 89 401 94 900 353 141
Décès 67 320 67 067 72 903 78 934286 224
Solde naturel 23 226 11 227 16 498 15 96666 917
Solde migratoire Modèle:Coloré Modèle:Coloré Modèle:Coloré Modèle:ColoréModèle:Coloré
Variation absolue population 19 571 Modèle:Coloré Modèle:Coloré Modèle:ColoréModèle:Coloré


Après une grave crise dans les années 1970 et 1980 (due en partie à la fermeture du canal de Suez) qui a vu la population passer de plus de Modèle:Formatnum:900000 à moins de Modèle:Formatnum:800000 habitants (malgré un solde naturel assez positif), l'État et les autorités marseillaises décidèrent dans les années 1990 et 2000 de relancer l'économie de la ville : le programme Euroméditerranée est un vaste programme visant à attirer les entreprises et s'accompagnant d'une importante réhabilitation urbaine dans les quartiers du centre ville jouxtant le port autonome.

Deuxième ville de France avec plus de 820 000 habitants, Marseille est aussi la 3e unité urbaine du pays (après Paris et Lyon) avec 1 350 000 habitants (1999), incluant Aix-en-Provence au nord, Martigues et Vitrolles à l'ouest et Aubagne à l'est<ref name="var">L'agglomération marseillaise a même récemment absorbé la commune de Saint-Zacharie, qui fait partie du Var. Par contre La Ciotat, qui fait partie de la Communauté urbaine de Marseille, a été absorbé par l'unité urbaine de Toulon.</ref>.

Pour la répartition de la population par Arrondissements :

Économie

Image:Eau turquoise.JPG
La côte calcaire

Marseille et ses alentours représentent un vivier d'environ un millier d'entreprises dont 90% sont des TPE.

www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=13055&p_id_princ=NAV1&p_theme=NAV&p_typeprod=TAB&p_langue=FR INSEE : navettes domicile-travail] ] </ref>.//www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=13055&p_id_princ=NAV1&p_theme=NAV&p_typeprod=TAB&p_langue=FR INSEE : navettes domicile-travail] ] </ref>.

www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=13055&p_id_princ=EMP4&p_theme=EMP&p_typeprod=TAB&p_langue=FR INSEE :Emploi au lieu de travail par sexe et condition d’emploi des individus] </ref> de la commune, 66 998 étaient occupés par des travailleurs habitant hors de la commune.//www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=13055&p_id_princ=EMP4&p_theme=EMP&p_typeprod=TAB&p_langue=FR INSEE :Emploi au lieu de travail par sexe et condition d’emploi des individus] </ref> de la commune, 66 998 étaient occupés par des travailleurs habitant hors de la commune.

Marseille est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence et de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Provence-Alpes-Côte d'azur-Corse. Elle gère l'aéroport de Marseille Provence à Marignane, qui est la 3e plateforme aérienne de France.

Un secteur primaire en déclin

  • La pêche

philippe.malpertu.club.fr/indexmarseille.htm]//philippe.malpertu.club.fr/indexmarseille.htm] </ref>.

  • L'agriculture

Il subsiste également quelques cultures maraîchères ou florales dans certains quartiers.

Un secteur industriel qui a quasiment déserté la ville

Entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, l'industrie florissante du savon de Marseille, des tuiles et de la céramique, des produits alimentaires, huiles ou pâtes, de la construction navale, a été une vitrine pour la ville. Tous les chemins de fer du midi de la France convergeaient aussi vers le port et docks de Marseille. Deux financiers ont beaucoup compté dans la deuxième moitié du XIXe siècle, en transformant et modernisant l'urbanisme de la ville et son tissu industriel : Paulin Talabot (1799-1886) et Jules Mirès (1809-1871). Jules Mirès a en outre conçu, sans les réaliser, les plans de rénovation urbaine du port de la Joliette repris aujourd'hui, et il a tracé les grandes avenues haussmanniennes de Marseille. Une rue porte son nom dans la cité phocéenne. En 1854, sa Société sidérurgique "de l'éclairage au gaz, des fonderies et hauts fourneaux de Marseille" obtenait le monopole de l'éclairage de la ville et celle d'Arles. La fin des colonies, la crise de l'industrie française et le déplacement géographique des implantations (zones de la vallée de l'Huveaune, de Vitrolles et de l'Étang de Berre-Fos sur Mer) ont quasiment réduit à néant l'emploi industriel dans la ville.

Marseille, une ville tertiaire

Le deuxième pôle français du CNRS

La Délégation Provence et Corse, est le second pôle régional du CNRS après l’Île-de-France : www.cnrs.fr/provence/potentiel/chiffres_clefs/;view CNRS :Les chiffres-clefs du budget et des effectifs de la Délégation Provence et Corse (au 01/01/ 2007)]</ref>.//www.cnrs.fr/provence/potentiel/chiffres_clefs/;view CNRS :Les chiffres-clefs du budget et des effectifs de la Délégation Provence et Corse (au 01/01/ 2007)]</ref>.

La majorité des structures opérationnelles (94%) se trouve implantée à Marseille et Aix-en-Provence, et répartie sur 23 sites. L’aire Marseille-Aix regroupe, à elle seule, 95 % des agents CNRS de la Délégation : 77 % sur la zone marseillaise et 18% sur la zone aixoise.

Il s'agit de recherche de pointe au niveau mondial : 3 chercheurs marseillais ont participé à la découverte (qui reste à valider) de la « fabrication » de « sang universel » ; des scientifiques marseillais ont découvert de nouvelles exoplanètes.

Tous les principaux domaines de recherche sont représentés, avec toutefois une prédominance des sciences de la vie et des sciences de l’homme et de la société :

  • Physique nucléaire et corpusculaire
  • Mathématiques, physique théorique et de la matière condensée, nanosciences mécanique,
  • Acoustique, optique, laser, matériaux
  • Technologies de l’information et de l'ingénierie
  • Chimie, thermique, combustion
  • Astrophysique, océan, atmosphère et sciences de la terre et de l’environnement
  • Immunologie, cancérologie, génomique, neurosciences, biologie structurale et microbiologie…
  • Archéologie, histoire, droit, économie, anthropologie, sociologie, linguistique, urbanisme…

Des hôpitaux de haut niveau

www.ap-hm.fr]</ref>//www.ap-hm.fr]</ref>

Le domaines d'excellence sont : hôpital d’enfants (médecine néonatale), pathologies rares (grands brûlés, hématologie, neurochirurgie) ; transplantation d’organes<ref name="vitria"> dès 1968 (soit un an après le professeur Barnard), le professeur Edmond Henry a réussi à la clinique Cantini de Marseille une transplantation cardiaque sur Emmanuel Vitria qui survécut 18 ans </ref> (traumatologie, greffes osseuses…).

Les principaux établissements publics rattachés à l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille sont : l' hôpital Sainte-Marguerite et l'hôpital Salvator (9e arrondissement), l'hôpital de la Timone et l'hôpital de la Conception (5e arrondissement), l'hôpital Nord (15e arrondissement).

L'Hôpital d'instruction des armées (HIA) Laveran (13e arrondissement) participe au service public hospitalier

Les principaux établissements privés sont : l'Institut Paoli Calmettes (Centre régional de lutte contre le cancer) (9e arrondissement), l'hôpital Paul Desbief (2e arrondissement), l'hôpital Saint-Joseph (8e arrondissement) et l'hôpital Ambroise Paré (6e arrondissement).

Enseignement

Il existe trois universités sur Marseille regroupant plus de 60 000 étudiants : l'Université de Provence - U1: Sciences exactes, lettres et sciences humaines, l'Université de la Méditerranée - U2 : Sciences exactes, santé, sport et économie et l'Université Paul Cézanne - U3 : Sciences exactes, droit, science politique, économie appliquée et gestion.

Celles-ci se partagent l'ensemble des enseignements scientifiques (sciences exactes), constituant l'un des plus important ensemble de recherche et d'enseignement scientifique en France. Un projet de fusion des 3 universités est en cours.

Les principaux campus sont situés à Luminy, Saint Charles, Saint Jérôme, Château Gombert, et pour les enseignements médicaux La Timone et l'Hôpital Nord . Ces universités ont aussi des établissements principalement sur Aix-en-Provence mais aussi dans toute l'académie. Les universités U1 et U3 ayant d'ailleurs leur siège à Aix-en-Provence. Le caractère bicéphale de ces universités est principalement hérité de leur histoire : les enseignements sur Marseille portaient de manière générale sur les sciences exactes, alors que sur Aix-en-Provence, ce sont les sciences humaines qui prédominaient.

Le lycée Thiers propose les classes préparatoires les plus réputées de la région, toutefois Marseille ne dispose pas de grandes écoles renommées, les seules ayant leur siège à Marseille étant : l'École centrale de Marseille, École d'ingénieurs dont la première promotion est sortie en 2006, née de la fusion de divers Écoles d'ingénieurs ; Euromed Marseille Ecole de Management, anciennement "École supérieure de commerce de Marseille" qui n'avait jamais acquis de renom particulier ; l'ESIL (École supérieure d’ingénieurs de Luminy), présente sur Marseille depuis 1993, qui forme des Ingénieurs spécialisés dans 6 domaines : informatique, biomédical, biotechnologie, matériaux, réseaux et multimédia (ancienne École de l'Internet, ouvert depuis 2005) ; Polytech'Marseille (École Polytechnique Universitaire de Marseille) née du regroupement de 3 écoles d'ingénieurs en 2001 (IUSTI, IUSPIM, ICF) formant des ingénieurs spécialisés dans 4 domaines : Mécanique-Énergétique, Génie industriel et Informatique, Microélectronique et Télécommunication, Génie civil.

Les entreprises phares

Parmi les sociétés de renommée on trouve : CMA-CGM (l'un des leaders mondiaux du transport maritime), le Groupe des Eaux de Marseille (quatrième groupe français dans le secteur de l'eau), le Groupe ONET (N°1 national du nettoyage), la Comex (explorations sous-marines), Eurocopter (premier fabricant d'hélicoptères au monde) filiale d'EADS, La Provence, La Marseillaise (quotidiens régionaux), l'Olympique de Marseille, la SNCM. (compagnie de navigation qui a en particulier assuré jusqu'à présent la continuité territoriale avec la Corse), le groupe Pernod-Ricard (deuxième groupe mondial des spiriteux) et la marque de bonbons Haribo.

Renouveau de la ville

Image:COURS HONORE D'ESTIENNE D'ORVES.JPG
Cours Honoré d'Estienne d'Orves à deux pas du vieux port

Le renouveau de la ville et la nouvelle image dont elle jouit, matérialisés par les travaux importants — notamment dans le cadre du projet Euroméditerranée, entre la gare Saint-Charles, la Belle de Mai et les anciens docks. La ville se veut le carrefour de la Méditerranée et de l'Europe — qui sont entrepris en son sein, et une forte médiatisation, attirent sans cesse de nouveaux touristes : le trafic de la gare Saint-Charles est passé de 7,1 millions de passagers annuels en 2000 à 15 millions en 2007 dû à l'effet TGV mettant Marseille à 3h de Paris, 1h20 de Lyon et 4h de Lille.

Marseille compte désormais 7 hôtels 4 étoiles ce qui est peu comparé aux 14 de Lyon mais un gros progrès par rapport à il y a une dizaine d'années, toutefois peu de congrès et de séminaires se tiennent à Marseille.

En l'espace de 10 ans, Marseille a multiplié par 30 le nombre de croisiéristes y faisant escale, avec des paquebots de plus en plus prestigieux, comme par exemple le Queen Mary II.

Marseille a même postulé pour l'organisation de la Coupe de l'America 2007 (l'épreuve la plus prestigieuse du monde opposant des voiliers tous les 4 ans), a été retenue dans les 5 finalistes et a organisé l'Acte 1 de la Coupe Louis Vuitton 2007.

www.histgeo.ac-aix-marseille.fr/pedago/ecjs/paro_001.htm Académie Aix-Marseille Citoyenneté et intégration : Marseille, modèle d’intégration ?] </ref> L'image de la ville passe peu à peu d'une Cité mal famée où prospère le "milieu" — le Chicago français — à une ville largement ouverte sur la mer bénéficiant d'un site unique, à la pointe de la mode et de l'art. La mise en service du TGV Méditerranée a favorisé cet engouement mettant la Canebière à 3 heures de Paris.//www.histgeo.ac-aix-marseille.fr/pedago/ecjs/paro_001.htm Académie Aix-Marseille Citoyenneté et intégration : Marseille, modèle d’intégration ?] </ref> L'image de la ville passe peu à peu d'une Cité mal famée où prospère le "milieu" — le Chicago français — à une ville largement ouverte sur la mer bénéficiant d'un site unique, à la pointe de la mode et de l'art. La mise en service du TGV Méditerranée a favorisé cet engouement mettant la Canebière à 3 heures de Paris.

Enfin en 2007, les prix de l'immobilier n'ont jamais été aussi élevés de toute l'histoire à Marseille (2 652 € le m² en moyenne), qui se paie désormais le « luxe » d'être pratiquement aussi chère que Lyon (2 662 € le m²) et presque aussi chère, du moins dans les 7e et 8e arrondissements que Nice (3 636,20 € le m²).

Marseille et la mer

La commune de Marseille a une façade maritime de 57 kilomètres dont 24 kilomètres de calanques.

Le Port autonome de Marseille-Fos

La circonscription du port autonome de Marseille s'étend sur 70 km de côtes, allant d'est en ouest du Vieux-Port à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Il traite annuellement 100 millions de tonnes de marchandises (dont 60% d'hydrocarbures), ce qui en fait le premier port français, de la Méditerranée et le troisième port en Europe, et 1,8 million de passagers (2004), essentiellement vers la Corse et l'Afrique du Nord, ainsi que les croisières en Méditerranée (360 000 croisiéristes en 2005). www.ccomptes.fr/CC/documents/Fiches/FichespolitiquePortuaire.pdf cours des comptes : dossier presse ports français]</ref>//www.ccomptes.fr/CC/documents/Fiches/FichespolitiquePortuaire.pdf cours des comptes : dossier presse ports français]</ref>

Les ports de plaisance

Marseille, qui figure dans les 3 premiers complexes de plaisance d'Europe compte 4 ports de plaisance importants : le Vieux-Port : 3 500 places à quai 6 mètres de tirant d'eau, la Pointe Rouge : 1 800 places à quai tirant d'eau de 4 à 6 mètres, Le Frioul : 1 500 places à quai dont 150 anneaux réservés aux plaisanciers de passage, l'Estaque: 1 500 places dont 145 pour la plaisance. On notera la présence de la plus petite ligne maritime commerciale du monde (206 mètres) qui permet de traverser le Vieux Port à bord du "Ferry Boat" (prononcé à la marseillaise "ferry-bo-at"). Le départ s'effectue depuis la place aux Huiles ou devant l’hôtel de ville.

Les plages

Les principales plages sont : les plages du Prado, Les Catalans, la Pointe Rouge, le Prophète, la plage de Corbière.

Les sites de plongée sous-marine

www.geocities.com/Colosseum/Loge/5262/Div2.htm Carnet de plongée]</ref> .//www.geocities.com/Colosseum/Loge/5262/Div2.htm Carnet de plongée]</ref> .

La pêche

Les pêcheurs professionnels qui ont longtemps fait partie intégrante du paysage de l'Estaque et du Vieux port à Marseille se sont raréfiés au fil des décennies.

Par contre les loups, rascasses, daurades, rougets, mérous font la joie des pêcheurs amateurs.

Le marégraphe

lareg.ensg.ign.fr/RGP/site/marsimages/maregraphe_analogique.jpg Image du marégraphe]</ref>.//lareg.ensg.ign.fr/RGP/site/marsimages/maregraphe_analogique.jpg Image du marégraphe]</ref>.

Le Sartine

Image:Vieux port 2.JPG
Le vieux port de Marseille avec un pointu de pêche traditionnel

La frégate le Sartine, baptisée du nom du ministre de la Marine royale de l'époque, qui transportait des soldats français des accords d'échange de prisonniers en Inde. Endommagée par méprise par un navire britannique, s’est échouée dans la passe d'entrée le 19 mai 1780 paralysant un moment la circulation. Avec une légère déformation du nom - la sardine qui bouche le port - c'est devenu une galéjade classique.

Administration et vie publique

Municipalité

Les arrondissements et les secteurs

Image:Secteursmarseille.JPG
Le découpage des arrondissements et des secteurs de Marseille

Marseille est divisée en 16 arrondissements municipaux, eux-mêmes divisés en quartiers (111 au total). Depuis 1987, les arrondissements sont regroupés par deux en secteurs, et chacun des 8 secteurs a son conseil et son maire, comme les arrondissements de Paris ou de Lyon.

Suivant la loi PLM, Les élections municipales se déroulent par secteur. Chaque secteur élit ses conseillers (303 au total), dont un tiers siègent à la mairie centrale.

  • Nombre de conseillers élus par secteur :
Secteur 1 2 3 4 5 6 7 8 Total
Conseillers de secteur 22 16 22 30 30 26 32 24 202
Conseillers municipaux 11 8 11 15 15 13 16 12 101
Nombre total d'élus 33 24 33 45 45 39 48 36 303

Derniers maires de Marseille

( voir la liste des maires de Marseille )

Les maires de secteur

  • 1er secteur (1er et 7e arrondissements) : Jean Roatta (député) UMP
  • 2e secteur (2e et 3e arrondissements) : Lisette Narducci (conseillère générale) PS
  • 3e secteur (4e et 5e arrondissements) : Bruno Gilles UMP
  • 4e secteur (6e et 8e arrondissements) : Dominique Tian (député) UMP
  • 5e secteur (9e et 10e arrondissements) : Guy Teissier (député) UMP
  • 6e secteur (11e et 12e arrondissements) : Roland Blum (député) UMP
  • 7e secteur (13e et 14e arrondissements) : Georges (Garo) Hovsepian (Conseiller régional) PS
  • 8e secteur (15e et 16e arrondissements) : Frédéric Dutoit PCF

Les quartiers de Marseille

Marseille a la particularité d'être constituée de quartiers, qui ressemblent souvent à de véritables villages.

Les cantons de Marseille

Image:Marseillelescantons.JPG
Le découpage des cantons de Marseille

Au conseil général des Bouches-du-Rhône, Marseille représente 25 des 57 sièges, depuis le dernier découpage cantonal de février 2003, qui entre en vigueur lors des élections cantonales de 2004.

Voir les 25 cantons de Marseille dans : Modèle:Cantons de marseille

Sites célèbres

Marseille est classée ville d'art et d'histoire.

Monuments et édifices

Édifices religieux

Le plus célèbre est certainement la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, construite par l'architecte nîmois Jacques Henri Esperandieu en 1870. La statue en cuivre doré (recouverte de feuilles d'or) de la « bonne mère », placée au sommet de son campanile dépasse une hauteur de 9 m. Elle est l'œuvre du sculpteur Eugène-Louis Lequesne.

On dit que Marseille compte trois cathédrales si on inclut l'ancienne cathédrale de la Major (1890, importante église romane amputée de la nef pendant la construction de la nouvelle cathédrale, et le baptistère, vestige d'un ancien ensemble religieux, aujourd'hui sous l'actuelle cathédrale accessible depuis sa crypte.

Le plus ancien est l'abbaye de Saint-Victor dont la crypte est le lieu de culte le plus ancien de France (300) et qui constitue le plus ancien établissement monastique d'occident.

Sont également remarquables, La basilique du Sacré-Cœur, construite dans la première moitié du XXe siècle (achevée en 1947), située sur l'avenue du Prado, érigée en basilique mineure par le pape Jean-Paul II le 17 septembre 1997, l'église Notre-Dame-du-Mont, l'église dite des Réformés en haut de la Canebière (1888).

Quartiers et rues célèbres

Le Vieux-Port dont les immeubles de la rive nord reconstruit par l'architecte Fernand Pouillon, La Canebière, L'Estaque connu notamment par le film Marius et Jeannette de Robert Guédiguian, Le Panier quartier pittoresque situé dans le cœur historique de Marseille et en pleine rénovation.

Monuments

Le musée de la Vieille Charité , La cathédrale de la Major , Le palais Longchamp , L' abbaye de Saint-Victor , Le palais du Pharo , La maison Diamantée , L'hôtel de Cabre , L'Hôtel-Dieu , L'hôtel Noailles fréquenté par Blaise Cendrars, actuellement reconverti en hôtel de police , La gare Saint-Charles , La Cité radieuse de Marseille de Le Corbusier , La place Castellane , Le Fort Saint-Jean , Le Fort Saint-Nicolas , La Villa Valmer , Le Stade Vélodrome, où se déroulent les matches de football du club local, l'Olympique de Marseille , Le parc Chanot, où se tient la foire de Marseille en septembre , L'hôpital Saint-Joseph , Le vallon des Auffes.

En revanche l'image de certains édifices connus, comme la prison des Baumettes dont la rénovation prévue depuis 1999 tarde à se concrétiser, marque le pas. Il en est de même pour la future grande mosquée de Marseille dont l'édification votée depuis des années n'a toujours pas commencé pour cause de recours juridiques.

Les sites naturels

Lieux naturels

Culture, spectacles et traditions

Maurice Béjart et le Ballet national de Marseille pour la danse. D'autres s'y illustrèrent brillamment, notamment le Niçois Lazzini et la Corse Pietragalla. Fernandel, Raimu, Robert Guédiguian pour le cinéma mais aussi sa compagne Ariane Ascaride, Marcel Pagnol pour le cinéma et la littérature, Vincent SCOTTO, Paul Mauriat, IAM (groupe de rap), la Fonky Family, les Psy 4 de la rime, Faf Larage et Keny Arkana pour la musique. La musique ragga est très présente, notamment grâce au Massilia Sound System. Également Élie Kakou, Patrick Bosso et Titoff, comiques locaux aux carrières nationales.

Marseille et la musique

L’Opéra

Le lieu culturel phare marseillais fut, dès sa création à la fin du XVIIIe siècle et jusque dans les années 1970, l'Opéra. Situé à proximité du Vieux Port et de la Canebière, en plein cœur de la ville, son style architectural fut à l'égal des salles d'Opéra construites à cette époque à Lyon ou Bordeaux de facture classique. Un grave incendie en 1920 détruisit la quasi totalité du bâtiment ne laissant debout que la colonnade de la façade encore visible de nos jours. La reconstruction fut l'objet d'un concours dans le plus pur style art déco et Bourdelle travailla notamment aux frises qui encadrent encore le rideau de scène. Cette spécificité a d'ailleurs entraîné le classement du bâtiment dans la liste des monuments historiques.

La programmation fut à la fois traditionnelle compte tenu de l'importance de la population d'origine italienne dans la ville et de la nécessité de proposer plus qu'ailleurs des opéras de bel canto, mais aussi audacieuse avec de nombreuses premières françaises (telle "Lulu" d'Alban Berg en 1967). Pourtant le statut de régie municipale, la transformation de l'offre culturelle dans la ville et l'évolution des goûts du public provoquèrent une grave crise identitaire et financière pour ce fleuron marseillais. La prise de conscience tardive des responsables politiques locaux ainsi que la direction énergique de la nouvelle responsable de l'Opéra, MModèle:Me Auphan, nommée en 2002 permettent aujourd'hui de proposer une programmation plus large et pointue, faisant revenir une partie du public voire touchant des couches de population rajeunies.

L'avenir reste toutefois à conforter avec la réfection totale d'un bâtiment vieillissant, la mise en place d'équipes de direction, de techniciens et d'artistes travaillant dans le même sens afin de décrocher le titre tant convoité d'Opéra national puisqu'une véritable régionalisation se fait attendre. Marseille candidate au titre de ville européenne de la culture ne pourra quoi qu'il en soit pas faire l'impasse quant à la réflexion sur le devenir de son Opéra.

Groupes et artistes marseillais

Massilia Sound System, Moussu T e lei Jovents, IAM, Akhenaton, Troublemakers, Oai Star, Lo Còr de la Plana, Joe Corbeau, Leda Atomica, Quartiers Nord, Fonky Family, Jehro, Keny Arkana, Oshen, 5Avenues, 3e Œil, Psy 4 de la rime, Faf Larage, Raspigaous, Clara Morgane (ex-actrice de charme, chanteuse, animatrice et femme d'affaire) Kenza Farah, Mélissa, Benny Bopp (humoriste francophone), Robert Miras (interprète de "Jésus est né en Provence")...

Salles de spectacles et associations de la ville

L'espace Julien, le Dôme, Le Moulin et Les Docks des Sudssont les plus grandes salles de concert.

www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.

Le Poste à Galène ou encore L'embobineuse dans le quartier de la Belle de Mai sont des salles associatives de dimension comparable bien que la programmation soit très différente.

De nombreux café concerts comme "L'Intermediaire", Le Balthazar, "Le Boombox", "La Machine à coudre", "le poste à Galène" ... animent également les soirées marseillaises.

Beaucoup d'associations œuvrent également à la diffusion musicale. www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.myspace.com/inthegarage13 "In the garage" ] qui travaille en collaboration avec le Cabaret aléatoire, l'embobineuse et la machine à coudre, propose très régulièrement des soirées concerts de qualité.

Le disquaire Lollipop propose régulièrement de petits showcases gratuits avec des artistes prometteurs.

Art et artistes : les peintres marseillais

Au cours de sa longue histoire, Marseille a été le berceau de nombreux artistes nés ou ayant vécu et travaillé en son sein, dont la renommée a dépassé les rives du Lacydon. Parmi ceux-ci, on peut citer :

Littérature

Riche de ses cultures, Marseille a vu naître de nombreux écrivains. À la fin de l'Antiquité, des érudits comme Victorinus, des moines de Saint-Victor. Au Moyen Âge des troubadours, tel Folquet qui s'illustra ensuite si bassement dans la Croisade. Jean-Baptiste Germain à l'époque baroque…

Pour les temps modernes on peut par exemple citer Victor Gelu, Valère Bernard, André Suarès, Pierre Bertas, Jorgi Reboul, Edmond Rostand, Antonin Artaud, Saint-Pol-Roux, André Roussin, Louis Brauquier, Gabriel Audisio. Pendant l'occupation nazie, Émile Danoën y a publié son premier roman puis a mis en scène la ville dans le deuxième, Rue des enfants abandonnés.

Le genre "polar marseillais" fut initié par un journaliste, Claude Barsotti, qui écrit en occitan (provençal). "Un papier sensa importància" est paru en 1994 aux éditions de l'IEO, Puylaurens (81). Les femmes prirent la relève, Amanda Biot et Ysa Dedeau par exemple. Jean-Claude Izzo illustra la ville dans 4 romans noirs. À sa suite de nombreux auteurs de polars social, politique et de talent sont apparus à Marseille, comme Del Pappas (une quinzaine de polars dont Le Baiser du Congre aux Éditions Jigal), Maurice Gouiran (plus de 10 romans à son actif qui mêlent avec force Marseille, l'histoire et le polar), Bruno Leydet (Grand prix Littéraire de Provence pour son roman Sortez vos Morts), Philippe Carrese, Alain Pucciarelli ou Jean Contrucci qui tous, et chacun à leur manière, ont su tirer de cette ville la substantifique moelle.

Cinéma et audiovisuel

Un des premiers films de l'histoire a été tourné dans une ville voisine de Marseille, La Ciotat (le cinéma est né à Lyon) aussi est-il un aspect important de la culture marseillaise. Depuis les frères Lumière, ce sont des acteurs ou cinéastes tels que Fernandel, Raimu, Robert Guédiguian, Ariane Ascaride ou bien sûr Marcel Pagnol qui ont marqué le cinéma marseillais. Aujourd'hui, c'est à Marseille que se tourne la série "Plus belle la vie", dans les studios de la Belle De Mai, 37 rue Guibal. Marseille abrite en outre deux importants cinémas indépendants, le César (place Castellane) et le Variétés (Canebière).

Une vibrante culture populaire

L'Olympique de Marseille

Image:Stade Velodrome.JPG
Stade Vélodrome Football Olympique de Marseille

L'Olympique de Marseille (OM) n'est pas seulement un club sportif marseillais mais une véritable institution. Le club, (sa devise est « droit au but ») compte aussi de nombreux supporters dans la France entière, dans le continent européen et même dans le monde (retransmission de finale ou de matches importants à New York)

Ce club fondé en 1899 a gagné de nombreux titres nationaux (8 championnats de France et 10 coupes de France)<ref name="om"> Selon les dires de l'OM le club compte 10 titres de champion en comptant le titre de 1929 acquis avant l'ère du professionnalisme et celui de 1993 retiré suite à l'affaire de l'Om-Valenciennes </ref>. ainsi que la Ligue des champions en 1993, ce qui en fait la seule équipe de football française à avoir remporté cette prestigieuse compétition européenne.

La Bonne mère

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L’intérieur de la basilique et ses ex-votos

Notre-Dame de la Garde est l'une des basiliques mineures du catholicisme. Elle est située sur les hauteurs de Marseille à 162 m d'altitude, au sud du Vieux-Port et surnommée " la Bonne mère ", en raison de la présence d'une immense statue dorée de la Mère à l'Enfant de plusieurs mètres de haut. Cette statue a été réalisée par l'orfèvre parisien Christofle et fut posée en 1870. Elle est redorée périodiquement.

La tradition des marseillais est de venir l'implorer dans les grandes occasions. Depuis le XVIIe siècle, les familles de marins viennent la prier pour assurer leur retour et ils offrent en ex-voto des maquettes de bateaux qui sont suspendues à la nef qui en contient des dizaines.

La pétanque

Le premier concours officiel de pétanque eut lieu en 1910 à La Ciotat.

La fédération française de pétanque, 3e fédération en nombre de licenciés, fut créée en 1945 et siège à Marseille.

Le Mondial la Marseillaise de pétanque est le plus grand tournoi de pétanque du monde avec plus de Modèle:Formatnum:12000 joueurs de tout niveau. Il accueille Modèle:Formatnum:50000 spectateurs le premier jour, et plus de Modèle:Formatnum:100000 pour l’ensemble de la compétition.

La municipalité a aménagé de nombreux terrains de boules dans quasiment tous les quartiers.

Image:Searchtool.svg Article détaillé : pétanque.

Le langage

Marseille avec sa population vibrionante a créé un un grand nombre d'expressions imagées dont certaines sont entré dans les dictionnaires usuels.

Cuisine et gastronomie

Image:Soupe de poisson Rouille.JPG
Soupe de poisson avec de la rouille
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Espadon à l'huile d'olive et ratatouille

Pastis (boisson alcoolisée à base d'épices et d'anis), aïoli (sauce à base d'ail et huile d'olive) qu'on sert avec des légumes, tapenade (Préparation à base de petit morceaux d'olives broyée), bouillabaisse (plat à base de poissons de roche, de sauces et de légumes), Panisse (galette de farine de pois chiche), navette (petit biscuit très dur et aromatisé à la fleur d'oranger en forme de petite barque), bourride (plat de poisson à base de lotte ou baudroie étuvée), les pieds et paquets, préparés avec des tripes de mouton, pieds de mouton et lard.


Les principaux médias

Le principal quotidien régional diffusé à Marseille est La Provence, du groupe Lagardère, qui couvre aussi les départements du Var, du Vaucluse et les Hautes-Alpes, depuis la fusion intervenue entre les deux principaux journaux de l'après-guerre, Le Provençal et Le Méridional, propriété du groupe Hachette. Il faut ajouter La Marseillaise, quotidien fondé par le parti communiste en 1943 diffusé dans tout le Sud-Est de la France. Depuis deux ans, un quotidien gratuit Marseille Plus, détenu à parité par le groupe Bolloré et Hachette est diffusé sur la ville.

Enfin, la presse compte plusieurs hebdomadaires, dont Marseille l'hebdo, un gratuit culturel Ventilo ou What Magazine Urbain, principal gratuit traitant de l'actualité culturel et nocturnes de la région marseillaise.

France Bleue Provence est la radio régionale qui émet depuis les studios de Marseille qui est aussi le siège de France 3 Méditerranée.

En outre, la ville compte quelques radios associatives telles que Radio Grenouille, Radio dialogue, Diva FM ou Radio Galère.

Monsieur Jean-Pierre Foucault, célèbre présentateur de télévision français, né à Marseille en novembre 1947, préside La chaîne Marseille (LCM).

Le sport à Marseille

Marseille, qui compte 50 sites de plongée, est un haut-lieu de la plongée sous-marine en Méditerranée. <ref name="plongée">www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.plongeemarseillefrioul.com/ plongée Marseille Frioul]</ref>

Equipements sportifs

En dehors du Stade Vélodrome qui contient 60 000 places et a accueilli sept rencontres du Mondial 98 de football dont la demi-finale Brésil-Pays-Bas et six matchs de la Coupe du monde de rugby à XV 2007 dont le quart de finale Australie - Angleterre, Marseille compte 70 autres stades, 45 gymnases, 139 boulodromes, 30 clubs de tennis, 3 terrains de golf, 22 piscines, 3 bases nautiques, 8 dojos, 3 rampes de skate board, 3 stands de tir, 2 hippodromes, 5 centres équestres, 2 murs d'escalade et même un fronton de pelote basque.

Le palais de la glace et de la glisse

Marseille a commencé la construction d'un "palais de la glace et de la glisse" qui sera opérationnel le premier trimestre 2009. Cet équipement de 45 millions d'euros, sera le plus grand de ce type sur le plan national. Il comportera une surface de bâtiments de 20 700 m² dont 3 200 m² de pistes de glace (la patinoire olympique pourra recevoir 5 600 spectateurs), 3 300 m² de pistes de glisse (skatepark pour rollers, skate-board et BMX), 1 200 places de parking. Les autres programmes de ce pôle d'activités et de loisirs regrouperont des surfaces commerciales, des restaurants, des logements et un multiplexe cinématographique de 15 salles.

Autres sports collectifs

Si en football l'OM est le club emblématique, Marseille n'a jamais brillé par son rugby ni son basket-ball et ne dispose plus comme par le passé d'une équipe de handball ou de volley-ball compétitive. Par contre le Cercle des nageurs de Marseille (club de nombreux champions de France de natation) est une des équipes dominantes sur le plan national en water polo, <ref> depuis 1945 l'équipe du Cercle des nageurs de Marseille a conquis 29 titres de champion de France de water-polo dont 25 entre 1965 et 1991 </ref> toutefois elle n'a jamais réussi de grandes performances sur le plan européen.

Autres événements sportifs notables

Chaque année se dispute à Marseille, l'Open 13 tournoi de tennis inscrit à l'ATP tour, le Trophée Massalia en gymnastique avec la présence de certaines des meilleures gymnastes du monde, le Semi-marathon de Marseille-Cassis, le World series 13 de Beach-volley organisé sur les Plages du Prado, le Triathlon international de Marseille, la coupe du monde d'escrime fleuret féminin challenge Jeanty (Palais des sports et finale au Dôme). Marseille a accueilli le Tour de France cycliste 12 fois depuis 1947 et accueille chaque année le Tour de France à la voile.

Jumelages

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La Corniche, à côté de l'Anse de la fausse Monnaie

Accords de coopération

Galerie de photos

Voir aussi

Notes et références

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Références bibliographiques

  • Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne, Paris, Errance, 2004 (ouvrage de synthèse) (ISBN 2-87772-286-4)
  • Antoine Hermary, Antoinette Hesnard, Henri Tréziny, Marseille grecque : la cité phocéenne (600-49 av. J.-C.), Paris, Errance, 1999 (ISBN 2-8777-2178-7)
  • A. Hermary, H. Tréziny éd., Les cultes des cités phocéennes, actes du colloque international Aix-en-Provence/Marseille, Marseille, Édisud, 2000 (Études massaliètes, 6) (ISBN 2-7449-0229-2)
  • Marc Bouiron, Henri Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René, actes du colloque international d'archéologie, Marseille, 3-5 novembre 1999, Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7) (ISBN 2-7449-0250-1)
  • Dossier spécial Marseille, de la grotte Cosquer à la grande peste, 27 000 ans d'histoire in Archéologia, n° 435, juillet-août 2006, p. 18-75
  • Alèssi Dell'Umbria, Histoire universelle de Marseille - De l'an mil à l'an deux mille, Marseille, Agone, 2006 (ISBN 2-7489-0061-8) <ref name="Alèssi Dell'Umbria">www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//atheles.org/agone/histoireuniverselledemarseille/prologue.html lire le prologue]</ref>.

Liens externes

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Voir « Marseille » sur le Wiktionnaire.

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  • www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.marseille-provence.com/ Communauté urbaine]
  • www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.marseille-tourisme.com/ Site de l'Office du tourisme et des congrès de Marseille]
  • www.cabaret-aleatoire.com/ Le Cabaret Aleatoire] de la Friche de la Belle de Mai a quant à elle une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.//www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/chiffres_cles/n2/n2_13055.pdf INSEE chiffres clés :Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006].

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